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Votez pour votre documentaire préféré avec le Greenpeace Film Festival !

Du 14 au 28 janvier, c’est le Greenpeace Film Festival. Son originalité ? Etre un festival de documentaires sur l’environnement se déroulant entièrement en ligne, et permettant au public de choisir son film préféré !

Un festival de films documentaires sur l’environnement 100% en ligne. Voilà ce qu’est le Greenpeace Films Festival. Son objectif ? « Sensibiliser le public aux enjeux environnementaux et mettre en avant les initiatives positives ». Le festival se veut aussi être « un outil de sensibilisation à l’écologie et à la consommation raisonnée ».

Durant 15 jours, ce sont ainsi 15 films documentaires sur des thématiques variées (agriculture, finance, pêche, mer…) qui sont en libre accès. Chacun est invité à voter pour son film préféré. A la fin, deux prix seront décernés : le « Prix du public » pour le film ayant récolté le plus vote, et « le Prix coup de coeur » pour le film ayant été le plus vu. Les films récompensés seront ensuite diffusés dans plusieurs villes françaises.

Cette année, les films sélectionnés sont : « Frères des arbres » de Marc Dozier et Luc Marescot, sur la déforestation en Papouasie Nouvelle-Guinée à travers le regard d’un chef Papou ; « Bientôt dans vos assiettes (de gré ou de force) de Paul Moreira sur les OGM ; « Vents contraires, une histoire de la pêche française » de Chloé Henry-Biabaud & Sybille d’Orgeval, sur l’histoire de la pêche industrielle ; « Australie : accro au charbon » de Laurent Cibien et Pascal Carcanade, sur l’Australie premier pays exportateur de charbon au monde ; « Nouveau Monde » de Yann Richet, un road-movie écologique à la découverte d’initiatives locales en France ; « Nature, le nouvel eldorado de la finance » de Denis Delestrac et Sandrine Feydel sur la mainmise bancaire et financière sur les ressources vivantes de la planète ; « Faut-il arrêter de manger des animaux » de Benoît Bringer, sur le bien-être animal dans les élevages ; « Tout s’accélère » de Gilles Vernet sur la croissance vue par des enfants de 10 ans ; « Death By Design » de Sue Williams, sur les dessous de l’industrie électronique ; « Le champ des possibles » de Marie-France Barrier sur la renaissance du monde agricole français ; « Planète lait » d’Andreas Pichler, sur la production mondiale de lait ; « Trafic d’ivoire : la guerre perdue » de Jakob Kneser sur le braconnage des éléphants et des rhinocéros ; « Dead Donkeys fear no hyenas » de Joachim Demmer, sur l’accaparement des terres en Ethiopie ; « Le climat, les hommes et la mer » de Christophe Cousin, sur les liens entre climat, hommes et océans ; et « Nucléaire : l’impasse française » de Patrice Benquet sur la dépendance de la France à l’énergie nucléaire.

Tous ces films sont visibles gratuitement sur le site du festival, jusqu’au 28 janvier !




Novembre, mois des films documentaires !

Au mois de novembre, direction les salles obscures, les bibliothèques, les salles des fêtes…pour deux événements qui mettent à l’honneur les films documentaires. Dans toute la Bretagne, des projections sont organisées.

Organisé au niveau national par l’association « Images en Bibliothèque », le Mois du Doc reprend le chemin des salles obscures (mais pas que!) pour sa 19ème édition. En Bretagne, quatre associations coordonnent l’opération : Cinécran pour le Morbihan, Comptoir Du Doc pour l’Ille-et-Vilaine, Daoulagad Breizh pour le Finistère, Ty Films pour les Côtes-d’Armor. En Loire-Atlantique, c’est la Bibliothèque Départementale de Loire-Atlantique à Carquefou qui relaie l’opération.

Cette année, plus de 400 séances sont programmées, aux quatre coins du territoire breton, dans les cinémas, mais aussi bibliothèques, centres culturels, centres sociaux, salles des fêtes…. Des tournées avec des réalisateurs sont aussi organisées, comme par exemple avec Tangui Le Cras, réalisateur du documentaire « Je ne veux pas être paysan », ou Dominique Marchais, avec le film « Nul homme n’est une île », ou encore Laure Dominique Agniel, autour du film « Plogoff mon amour, mémoire d’une lutte ».

Voici une petite sélection (non exhaustive) de films à voir :

  • « Je ne veux pas être paysan », à Brec’h le 2 novembre, à Callac le 11 novembre, à Betton le 17 novembre, à Elliant le 29 novembre

  • « Les pionniers de Trémargat » au Folgoët le 8 novembre, à Botmeur le 11 novembre

  • « Le Roundup face à ses juges » à Douarnenez le 12 novembre

  • « La terre et le temps » à Fouenant le 19 novembre

  • « On a 20 ans pour changer le monde » à Fougères le 7 novembre

  • « Zéro phyto 100% bio » à Gourin le 29 novembre

  • « Plogoff mon amour, mémoire d’une lutte » à Hanvec le 25 novembre et à Fouesnant le 30 novembre

  • « Au Nicaragua on m’appelle Chepito » à Hemonstoir le 9 novembre et à Lamballe le 22 novembre.

  • « Mon panier » à La Motte le 16 novembre

  • « L’intelligence des arbres » à Laurenan le 27 novembre

  • « Regards sur nos assiettes » à Palais (Belle-Ile) le 15 novembre

  • « Les coriaces sans les voraces » à Loudéac le 2 novembre

  • « Le cri de la limace » à Loudéac le 14 novembre

  • « Hubert Reeves – La Terre vue du coeur » à Plougonvelin le 15 novembre

  • Les courts-métrages de Sideways à L’Insa de Rennes le 19 novembre

  • « Un nouveau jour sur terre » à Saint-Pol-De-Léon le 18 novembre

  • « Sacrée croissance » à Carquefou le 16 novembre

  • « Food Coop » à Chateaubriand le 24 novembre

  • « Le jardin en mouvement, Gilles Clément » là Grand-Auvergné e 16 novembre

  • « Anaïs s’en va-t-en-guerre » à Louisfert le 23 novembre

  • « Le potager de mon grand-père » à Saint-Joachim le 23 novembre

Toute la programmation est à découvrir sur le site http://www.moisdudoc.com

Autre événement qui met à l’honneur le film documentaire : le festival Alimenterre. Il a démarré le 15 octobre, et se poursuit jusqu’au 30 novembre. Il propose une sélection de huit films, autour de l’alimentation durable et solidaire : « Le champ des possibles », « Vertueuses, les multinationales ? Le business de l’aide au développement », « Mexique, sous l’emprise du coca », « L’empire de l’or rouge », « La planète lait », « l’agroécologie dans l’oasis de Chenin : persévérer ensemble », « Frontera invisible », et « Eloge du mils : l’héritage africain ». Des séances sont organisées à Saint-Brieuc, Rennes, Brest, Carhaix, Lorient Quimper…A Morlaix, des projections sont réservées aux étudiants du Lycée Agricole de Suscinio.

La programmation est à découvrir sur le site https://www.alimenterre.org

La bande-annonce du festival :




Stéphane Durand : « il nous faut créer une nouvelle alliance avec la nature »

Biologiste, naturaliste, auteur de documentaires et conseiller scientifique des aventures cinématographiques de Jacques Perrin (Le Peuple migrateur, Océans, Les Saisons), Stéphane Durand dirige la très belle collection Mondes sauvages chez Actes Sud dans laquelle il publie « 20 000 ans ou la grande histoire de la nature » et « Ré-ensauvageons la France – plaidoyer pour une nature sauvage et libre », co-écrit avec le naturaliste Gilbert Cochet.

Il sera mercredi 17 octobre prochain à 20 h, à la première des « Rencontres Nature » organisées par le lycée de Suscinio à Morlaix.

Les « Rencontres Nature de Suscinio » inviteront à différents moments de l’année scolaire les publics du lycée et le grand public à dialoguer avec un.e spécialiste de la nature sur un thème particulier.

La soirée débutera par la projection de « Océans » de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud (en résonance avec le projet Erasmus + de l’établissement scolaire autour de « L’homme et la mer »), suivie d’une discussion avec Stéphane Durand autour du livre qu’il vient de co-écrire avec Gilbert Cochet « Ré-ensauvageons la France » : au cours du XXe siècle, la défaite du sauvage a semblé totale. Nous avons progressivement fait le vide autour de nous. Et pourtant, tout n’est pas perdu, loin de là. La place pour la vie sauvage ne manque pas sur notre territoire ; elle ne manque que dans nos têtes ! Un ouvrage résolument optimiste.

Cette soirée s’inscrit aussi dans la série d’événements organisée par la Fédération des cafés-librairies de Bretagne autour du thème « A l’origine… la nature »

Stéphane Durand sera également le jeudi 18 octobre à 20h30, au café Théodore (Trédrez-Locquémeau) et le vendredi 19 octobre à 19h30 au café-librairie A la Lettre thé (Morlaix).

En amont de ces trois rencontres, Stéphane Durand a répondu à quelques questions pour Eco-Bretons.

Le livre «Ré-ensauvageons la France» que vous venez de co-écrire avec Gilbert Cochet, tranche étonnamment par son optimisme quant à la bonne santé de la biodiversité en France, au moment où de nombreux constats alarmistes disent le contraire.  Vous précisez même: «pratiquement aucune espèce n’a réellement disparu». Qu’en est-il réellement~?

L’idée de ce livre est partie d’un constat : en tant que naturalistes de terrain, nous constatons le retour de nombreuses espèces. Les naturalistes qui ont commencé leurs observations il y a 40 ans n’en reviennent pas. Le livre n’est donc pas un douce utopie, il se base sur des faits scientifiques avérés qui sont très positifs mais qui sont noyés dans un flot ininterrompu de mauvaises nouvelles tout aussi avérées et que nous ne dénions évidemment pas .On essaie de voir le verre à moitié vide, en incorrigibles optimistes. Ce qui est sûr, c’est qu’une partie très particulière de la biodiversité s’écroule : la biodiversité champêtre, ces petits insectes, mollusques, oiseaux et fleurs des champs qui s’étaient adaptés lentement à ce nouvel écosystème que l’homme a mis en place : la campagne. La campagne fout le camp, les paysans disparaissent, il est normal que la vie sauvage des campagnes disparaissent également.

Vous évoquez les capacités incroyables de réparation de la nature. Pouvez-vous nous en donner quelques exemples, en Bretagne notamment?

En mer, le retour des fous de Bassan et des phoques ;

A terre, le magnifique exemple du Léguer, ce fleuve côtier qui a retrouvé sa « sauvagerie » et sa fonctionnalité dès le lendemain de l’effacement du barrage. Loutres et saumons sont revenus en un rien de temps.

Nos voisins européens sont-ils meilleurs que nous en matière de protection de la biodiversité? Pour quelles raisons?

Alors là, c’est une excellente mais très vaste question… à laquelle j’ai demandé à Valérie Chansigaud de répondre dans son livre « Les Français et la nature, pourquoi si peu d’amour ? » dans ma collection Mondes Sauvages/Actes Sud. La réponse est complexe, un mélange de contexte historique et d’histoire culturelle. Mais c’est paradoxal : les anglais, qui sont bien plus motivés que les français pour protéger la nature ont commencé par tout détruire chez eux. La biodiversité britannique est d’une pauvreté affligeante… Seule la faune marine résiste un peu et revient…

Vous dites que la biodiversité constitue l’enjeu économique de demain, en créant de l’emploi et des opportunités économiques. Pensez-vous qu’il est vraiment possible de concilier écologie et économie dans notre monde actuel? Des exemples?

Là encore, nous faisons un simple constat : l’éco-tourisme en Ecosse (justement) génère plus d’1 milliard d’€ par an… Aux USA, l’économie liée à la contemplation de la nature dépasse celle de la chasse et de la pêche réunies… Oui, il y a beaucoup, beaucoup de gens prêts à dépenser beaucoup d’argent pour observer la nature, vivre des expériences au plus près du monde sauvage et cet argent génère beaucoup d’emplois. La France est assise sur un trésor qu’elle s’entête à ignorer. Or nous avons le plus fort potentiel nature de toute l’Europe ! pourquoi être riche et bien portant quand on peut être pauvre et malade ? c’est la France…

Pensez-vous que l’éducation à l’environnement, telle qu’elle est actuellement dispensée permet à elle seule cette nouvelle alliance avec tous les êtres vivants que vous appelez de vos vœux~?

Franchement ? non. Notre lien au vivant, à tous les vivants, devrait être enseigné (concrètement, sur le terrain) dès le plus jeune âge, comme une langue étrangère. C’est plus qu’une métaphore : pour bien nous entendre avec nos voisins (humains d’autres pays mais là, en l’occurrence, nos voisins non-humains avec lesquels nous partageons le territoire et l’histoire, avec lesquels nous sommes embarqués dans la même galère, cette bonne vieille planète Terre), il faut connaître leur langue. Il faut apprendre à être à l’écoute de tous ces vivants, à les considérer comme des interlocuteurs, à les envisager comme des personnes, comme des gens à part entière. L’objectif n’est pas de parvenir à une parfaite harmonie tout à fait illusoire ; nous ne sommes pas dans le monde des bisounours. L’objectif est d’être armés, conceptuellement équipés afin de négocier une entente, une trêve, un armistice avec tous nos voisins. Car le voisinage a ses hauts et ses bas, ses avantages et ses inconvénients. Mais il nous faut faire avec et, au lieu d’être éternellement tous en guerre les uns contre les autres, une guerre épuisante, appauvrissante qui fait le malheur de tous, on peut négocier (mais cela demande des efforts de chaque instant) une nouvelle alliance permettant la paix tout en préservant l’irréductible altérité de tous.

En dernière partie du livre, vous proposez un «~Petit bréviaire à l’usage des décideurs~». Pourtant, la récente démission de Nicolas Hulot de son poste de ministre de la transition écologique a hélas montré les limites des décideurs politiques face aux lobbies économiques prédateurs de la biodiversité. Selon vous, comment mobiliser les citoyens, la société civile pour qu’ils changent enfin la donne~?

Je crois qu’il faut arrêter de penser les politiques comme des leaders d’opinion et d’action. Il faut réactiver, revivifier la démocratie. C’est d’ailleurs ce que démontre Valérie Chansigaud dans son livre : là où la démocratie progresse, les droits des vivants sauvages progressent en parallèle à ceux des humains. Les luttes sociales et environnementales sont inextricablement liées. Il faut œuvrer à faire converger les luttes. Les syndicats, par exemple, commencent tout juste, très timidement, à réaliser cela. Les politiques devraient rester à leur place, celle de techniciens, d’expert des méandres administratifs au service de la volonté commune. Les initiatives, les idées, les solutions existent et sont même très souvent testées et approuvées. Il faut les multiplier, trouver une caisse de résonnance, pour qu’elles passent de l’échelon local à l’échelon régional, national, continental… Il ne faut pas attendre d’idées nouvelles de la part des politiques ; ils ne peuvent tout au plus qu’être les caisses de résonnance de ces nouveautés. Il faut cesser de croire qu’à eux seuls, ils peuvent avoir plus d’idées et de meilleures idées qu’un peuple entier. C’est mathématique. Il ne faut donc rien attendre d’eux et tout faire pour promouvoir les idées/initiatives qui émergent constamment du terrain, du peuple.




A voir. « On a 20 ans pour changer le monde »

Le documentaire « On a 20 ans pour changer le monde » vient de sortir en salle il y quelques semaines. Réalisé par Hélène Médigue, il suit les pas et les rencontres sur le terrain de Maxime De Rostolan, le fondateur de l’association Fermes d’Avenir, qui milite pour une transition vers l’agro-écologie en France.

60% des sols sont morts, le système actuel est à bout de souffle, alors que l’agro-écologie peut nourrir la planète. Et pourtant, des hommes et des femmes font le pari de pratiquer un autre type d’agriculture, de se passer de produits chimiques, et de produire plus sainement. C’est à partir de ses constats qu’Hélène Médigue a voulu réaliser le documentaire « On a 20 ans pour changer le monde ». Dans ce film, on suit les pas de Maxime de Rostolan. Ingénieur de formation, il a réalisé un tour du monde pour étudier les problématiques de l’eau. Il est le fondateur de Blue Bees, première plateforme de financement participatif dédiée à des projets autour de l’agriculture et de l’alimentation. C’est également le créateur de l’association Fermes d »Avenir, et c’est d’ailleurs à ce titre qu’on le suit dans le documentaire.

Il va à la rencontre de personnalités et scientifiques du monde agricole et la biodiversité (Claude et Lydia Bourguignon, Francis Hallé), mais aussi d’agriculteurs bio et conventionnels, ou encore d’hommes politiques (Emmanuel Macron à l’époque en pleine campagne présidentielle, Stéphane Le Foll ministre de l’agriculture), et de militant (Nicolas Hulot). A chaque fois, il présente le « plaidoyer » de Fermes d’Avenir : un document de 150 pages, avec à l’intérieur dix propositions pour une nouvelle agriculture, comme par exemple le développement d’aides à l’emploi pour les fermes agro-écologiques, l’intégration obligatoire de l’agro-écologie dans les lycées agricoles, la mise en place de conventions permettant aux citoyens de participer au financement de la transition agricole en direct…etc.

Le documentaire présente ainsi tout le travail réalisé sur le terrain par Maxime De Rostolan et son association, et ceux qui pensent comme lui qu’un autre modèle agricole est dès aujourd’hui nécessaire et possible, avec l’appui des citoyens. Un film plein d’espoir, qui, même si il fait la part belle aux discussions, montre que si le chemin est encore long, les choses peuvent bouger dans le bons sens grâce aux actions de tous.




Et si on cuisinait bio avec les enfants ?

« Transmettre des notions simples mais solides sur l’alimentation saine qu’ils garderont toute leur vie », voilà résumé l’objectif de l’ouvrage « Je cuisine bio avec les enfants », paru aux éditions Terre Vivante. Il présente pas moins de 55 recettes, suivant trois tranches d’âge différentes : Bouts de choux (4 à 7 ans), Petits Cuistots (8 à 11 ans), Grands Chefs (12 ans et plus). Au menu, des recettes variées, de plat mais aussi de desserts, comme par exemple quatre-quart salé aux courgettes, tartines « comme une pizza » au bon pain bio, sablés des écureuils aux noisettes entières pour les plus petits ; tourte de la forêt, potimarron surprise aux saveurs d’automne, mousse au chocolat « mystère » du jardinier pour ceux qui sont un plus âgés ; cheeseburgers végétariens au tofu fumé et chèvre chaud, tartiflette aux poireaux, ou encore smoothie « belle-Hélène » pour les plus grands des petits cuistots. Les recettes permettront aussi aux enfants de découvrir ou redécouvrir le plaisir de manger des légumes, parfois un peu oubliés : potimarron, courge spaghetti, cébettes, pois gourmands…Et des explications très précises permettent de guider parents et enfants à chaque étape de la cuisine.

 

Très pédagogique et illustré avec de nombreuses photos, « Je cuisine bio avec les enfants » trouvera facilement sa place dans la cuisine. Les recettes, originales, s’adressent aux petits comme aux grands. Il pourra être également le déclencheur d’une réflexion en famille sur les problématiques de l’alimentation et l’importance du bien-manger, pour la santé et l’environnement.

 

« Je cuisine bio avec les enfants » de Marie Chioca, éditions Terre Vivante, 154 pages, 14 euros.




L’idée sortie. Le festival Tomahawk à Querrien

On en avait parlé il y a trois ans. L’association Tomahawk organise ce week-end son désormais traditionnel festival. Dès ce soir, et jusqu’à dimanche, à Querrien (29), le festival Tomahawk bat son plein. Pendant trois jours, les festivaliers ne vont pas s’ennuyer.

Au programme, des concerts – de la chanson française, du métal, de l’électro, il y en a pour tous les goûts – des spectacles d’art de rue, des animations sportives ou pas – mountainboard, boules bretonnes… – des artisans et un marché des associations – où vous pourrez retrouver une partie de l’équipe d’Eco-Bretons ! Les festivités commenceront à 20h, ce vendredi, à 10h le samedi, et à 11h le dimanche.

L’entrée au festival Tomahawk se fait sur donation libre. Sur place, le verre est interdit « afin de pouvoir marcher pieds nus sur le site et se permettre de se rouler dans l’herbe en tout sécurité », nous apprend le site du collectif. La nourriture en vente sur le site vient de producteur locaux.

Depuis plusieurs années, le collectif Tomahawk dynamise le Sud-Finistère grâce de nombreuses actions : « Tomahawk est un collectif de groupes menant une guérilla culturelle contre le Music Business de masse ». Installé dans une ferme qui produit la « couille-de-loup », une bière locale, le collectif ouvrira en fin d’année une salle de spectacles privées.

 

Plus d’infos :

Festival Tomahawk, du vendredi 2 au dimanche 4 septembre, à Querrien. Prix libre.

La page Facebook du collectif

www.tomahawk-music.eu