« Nouveau Monde », un road-movie écologique à voir sur Internet

Votez pour votre documentaire préféré avec le Greenpeace Film Festival !

Du 14 au 28 janvier, c’est le Greenpeace Film Festival. Son originalité ? Etre un festival de documentaires sur l’environnement se déroulant entièrement en ligne, et permettant au public de choisir son film préféré !

Un festival de films documentaires sur l’environnement 100% en ligne. Voilà ce qu’est le Greenpeace Films Festival. Son objectif ? « Sensibiliser le public aux enjeux environnementaux et mettre en avant les initiatives positives ». Le festival se veut aussi être « un outil de sensibilisation à l’écologie et à la consommation raisonnée ».

Novembre, mois des films documentaires !

Voici une petite sélection (non exhaustive) de films à voir :

  • « Les pionniers de Trémargat » au Folgoët le 8 novembre, à Botmeur le 11 novembre

  • « Le Roundup face à ses juges » à Douarnenez le 12 novembre

  • « La terre et le temps » à Fouenant le 19 novembre

  • « On a 20 ans pour changer le monde » à Fougères le 7 novembre

  • « Zéro phyto 100% bio » à Gourin le 29 novembre

  • « Mon panier » à La Motte le 16 novembre

  • « Regards sur nos assiettes » à Palais (Belle-Ile) le 15 novembre

  • « Les coriaces sans les voraces » à Loudéac le 2 novembre

  • « Le cri de la limace » à Loudéac le 14 novembre

  • « Hubert Reeves – La Terre vue du coeur » à Plougonvelin le 15 novembre

  • « Un nouveau jour sur terre » à Saint-Pol-De-Léon le 18 novembre

  • « Sacrée croissance » à Carquefou le 16 novembre

  • « Food Coop » à Chateaubriand le 24 novembre

  • « Le jardin en mouvement, Gilles Clément » là Grand-Auvergné e 16 novembre

  • « Le potager de mon grand-père » à Saint-Joachim le 23 novembre

Toute la programmation est à découvrir sur le site http://www.moisdudoc.com

La programmation est à découvrir sur le site https://www.alimenterre.org

La bande-annonce du festival :




Stéphane Durand : « il nous faut créer une nouvelle alliance avec la nature »

Stéphane Durand sera également le jeudi 18 octobre à 20h30, au café Théodore (Trédrez-Locquémeau) et le vendredi 19 octobre à 19h30 au café-librairie A la Lettre thé (Morlaix).

En amont de ces trois rencontres, Stéphane Durand a répondu à quelques questions pour Eco-Bretons.

Le livre «Ré-ensauvageons la France» que vous venez de co-écrire avec Gilbert Cochet, tranche étonnamment par son optimisme quant à la bonne santé de la biodiversité en France, au moment où de nombreux constats alarmistes disent le contraire.  Vous précisez même: «pratiquement aucune espèce n’a réellement disparu». Qu’en est-il réellement~?

L’idée de ce livre est partie d’un constat : en tant que naturalistes de terrain, nous constatons le retour de nombreuses espèces. Les naturalistes qui ont commencé leurs observations il y a 40 ans n’en reviennent pas. Le livre n’est donc pas un douce utopie, il se base sur des faits scientifiques avérés qui sont très positifs mais qui sont noyés dans un flot ininterrompu de mauvaises nouvelles tout aussi avérées et que nous ne dénions évidemment pas .On essaie de voir le verre à moitié vide, en incorrigibles optimistes. Ce qui est sûr, c’est qu’une partie très particulière de la biodiversité s’écroule : la biodiversité champêtre, ces petits insectes, mollusques, oiseaux et fleurs des champs qui s’étaient adaptés lentement à ce nouvel écosystème que l’homme a mis en place : la campagne. La campagne fout le camp, les paysans disparaissent, il est normal que la vie sauvage des campagnes disparaissent également.

Vous évoquez les capacités incroyables de réparation de la nature. Pouvez-vous nous en donner quelques exemples, en Bretagne notamment?

A terre, le magnifique exemple du Léguer, ce fleuve côtier qui a retrouvé sa « sauvagerie » et sa fonctionnalité dès le lendemain de l’effacement du barrage. Loutres et saumons sont revenus en un rien de temps.

Nos voisins européens sont-ils meilleurs que nous en matière de protection de la biodiversité? Pour quelles raisons?

Alors là, c’est une excellente mais très vaste question… à laquelle j’ai demandé à Valérie Chansigaud de répondre dans son livre « Les Français et la nature, pourquoi si peu d’amour ? » dans ma collection Mondes Sauvages/Actes Sud. La réponse est complexe, un mélange de contexte historique et d’histoire culturelle. Mais c’est paradoxal : les anglais, qui sont bien plus motivés que les français pour protéger la nature ont commencé par tout détruire chez eux. La biodiversité britannique est d’une pauvreté affligeante… Seule la faune marine résiste un peu et revient…

Vous dites que la biodiversité constitue l’enjeu économique de demain, en créant de l’emploi et des opportunités économiques. Pensez-vous qu’il est vraiment possible de concilier écologie et économie dans notre monde actuel? Des exemples?

Là encore, nous faisons un simple constat : l’éco-tourisme en Ecosse (justement) génère plus d’1 milliard d’€ par an… Aux USA, l’économie liée à la contemplation de la nature dépasse celle de la chasse et de la pêche réunies… Oui, il y a beaucoup, beaucoup de gens prêts à dépenser beaucoup d’argent pour observer la nature, vivre des expériences au plus près du monde sauvage et cet argent génère beaucoup d’emplois. La France est assise sur un trésor qu’elle s’entête à ignorer. Or nous avons le plus fort potentiel nature de toute l’Europe ! pourquoi être riche et bien portant quand on peut être pauvre et malade ? c’est la France…

Pensez-vous que l’éducation à l’environnement, telle qu’elle est actuellement dispensée permet à elle seule cette nouvelle alliance avec tous les êtres vivants que vous appelez de vos vœux~?

En dernière partie du livre, vous proposez un «~Petit bréviaire à l’usage des décideurs~». Pourtant, la récente démission de Nicolas Hulot de son poste de ministre de la transition écologique a hélas montré les limites des décideurs politiques face aux lobbies économiques prédateurs de la biodiversité. Selon vous, comment mobiliser les citoyens, la société civile pour qu’ils changent enfin la donne~?




A voir. « On a 20 ans pour changer le monde »




Et si on cuisinait bio avec les enfants ?

« Transmettre des notions simples mais solides sur l’alimentation saine qu’ils garderont toute leur vie », voilà résumé l’objectif de l’ouvrage « Je cuisine bio avec les enfants », paru aux éditions Terre Vivante. Il présente pas moins de 55 recettes, suivant trois tranches d’âge différentes : Bouts de choux (4 à 7 ans), Petits Cuistots (8 à 11 ans), Grands Chefs (12 ans et plus). Au menu, des recettes variées, de plat mais aussi de desserts, comme par exemple quatre-quart salé aux courgettes, tartines « comme une pizza » au bon pain bio, sablés des écureuils aux noisettes entières pour les plus petits ; tourte de la forêt, potimarron surprise aux saveurs d’automne, mousse au chocolat « mystère » du jardinier pour ceux qui sont un plus âgés ; cheeseburgers végétariens au tofu fumé et chèvre chaud, tartiflette aux poireaux, ou encore smoothie « belle-Hélène » pour les plus grands des petits cuistots. Les recettes permettront aussi aux enfants de découvrir ou redécouvrir le plaisir de manger des légumes, parfois un peu oubliés : potimarron, courge spaghetti, cébettes, pois gourmands…Et des explications très précises permettent de guider parents et enfants à chaque étape de la cuisine.

 

Très pédagogique et illustré avec de nombreuses photos, « Je cuisine bio avec les enfants » trouvera facilement sa place dans la cuisine. Les recettes, originales, s’adressent aux petits comme aux grands. Il pourra être également le déclencheur d’une réflexion en famille sur les problématiques de l’alimentation et l’importance du bien-manger, pour la santé et l’environnement.

 

« Je cuisine bio avec les enfants » de Marie Chioca, éditions Terre Vivante, 154 pages, 14 euros.