A voir. « Plogoff mon amour, mémoire d’une lutte », témoignage d’un combat citoyen contre le nucléaire

« Plogoff mon amour, mémoire d’une lutte », documentaire sur la lutte contre la centrale nucléaire à Plogoff entre 1974 et 1981, est disponible actuellement en accès libre sur Youtube. Il revient sur l’importante mobilisation citoyenne, qui a abouti à l’abandon du projet, grâce aux témoignages de militants de l’époque.

Il y a 40 ans, un projet de centrale nucléaire était lancé à Plogoff, commune de la pointe du Finistère. En effet, le 5 mars 1974, en réaction au choc pétrolier qui a eu lieu en octobre 1973, le gouvernement de l’époque mené par Pierre Messmer lance un programme de nucléaire civil. L’État projette alors de construire 200 centrales à l’horizon 2000. En décembre 1974, Plogoff fait partie des sites bretons retenus, avec Erdeven (56), Beg An Fry à Guimaëc (29) et Ploumoguer (29). De 1974 à 1976, les habitants de ses différentes communes se mobilisent contre l’implantation des centrales. Les différents sites sont écartés, et le choix se fixe alors sur Plogoff. En 1976, début juin, le Comité de Défense de Plogoff est créé, à la veille d’une campagne de sondage géologique sur le site de Feunteun Aod, lieu où doit être construit la centrale. Des barricades sont dressées pour empêcher l’accès au site. Malgré les oppositions, l’emplacement de la centrale est validé en septembre 1978. Début alors une mobilisation d’ampleur. L’enquête publique démarre en 1980, dans une ambiance hostile : les dossiers papiers reçus sont brûlés devant la mairie, des « mairies annexes » sont alors aménagées dans des camionnettes sont mise en place alors par les autorités préfectorales, gardées par des CRS. Le 13 mars, un grand rassemblement antinucléaire se déroule à la Pointe du Raz. Il regroupe 50 000 personnes. Les manifestations se poursuivent, réprimées violemment par les forces de l’ordre, comme par exemple à Quimper. La mobilisation ne faiblit pas et elle a gagné toute la Bretagne.

En 1981, François Mitterand est élu Président de la République. Conformément à ce qu’il avait annoncer lors de sa campagne, le projet de centrale nucléaire à Plogoff est abandonné officiellement le 3 juin 1981.

C’est cette mobilisation citoyenne durant plusieurs années qui est racontée dans le film « Plogoff mon amour, mémoire d’une lutte », réalisé en 2018 par Laure Dominique Agniel. Le documentaire met en lumière le témoignage de militant ayant combattu la centrale, notamment des femmes, qui ont joué un, grand rôle dans la mobilisation : en effet, les hommes étant bien souvent marins dans cette commune du littoral et donc absents, elles ont été très actives dans la lutte, souvent en première ligne. Tou.te.s reviennent sur ces années de lutte, et sur ce qu’il en reste aujourd’hui : quel avenir laisser aux plus jeunes ? Quelle place pour la mémoire de ces combats collectifs ? Comment ont-ils irrigué les mobilisations d’après ? Tou.te.s s’interrogent.

Un beau film aux témoignages précieux, à voir en accès libre sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=38OjYPAXxL8

Pour plus d’infos, le site de l’association Plogoff, Mémoire d’une lutte : https://www.plogoffmemoiredunelutte.com

A lire aussi, notre article sur l’association Plogoff, Mémoire d’une lutte : http://www.eco-bretons.info/ecomagechosils-militent-pour-ne-pas-oublier-combat-plogoff/




Pour une année plus écologique avec l’ecoalmanach de Laetitia Crnkovic

La Trégoroise Laëtitia Crnkovic anime des ateliers, des conférences, des animations, des accompagnements… autour du zéro déchet, pour « prendre de soi et de notre Terre ». Elle est également auteure de livres. Après « Faites l’autopsie de votre poubelle », elle publie aux édition Ouest France un « Ecoalmanach ».

La transition écologique joyeuse et bienveillante, c’est ce que anime Laëtitia Crnkovic. Passer à l’action pas à pas et sans culpabiliser, c’est le message qu’elle veut transmettre à travers ses livres. C’est le cas pour celui consacré au zéro déchet que nous avons déjà évoqué ici, et c’est aussi le cas pour « l’écoalmanach », paru aux éditions Ouest France. Dans ce livre, Laëtitia nous embarque durant 365 jours dans une démarche de transition progressive et ludique. On découvre ainsi au fil des pages, chaque jour, un écogeste à mettre en pratique dans notre quotidien, ainsi que des recettes, des astuces, des « portraits inspirants »… En novembre, on apprend ainsi l à faire son fromage blanc maison le 1er, à fabriquer son « roll on coup de boost » à base d’huiles essentielles le 7, à transformer ses filets en éponges grattoirs le 15, ou comment remplacer facilement les œufs le 28. Des jeux sont également présents, pour le côté ludique : mots croisés, fléchés, sudoku…On apprend également au fil des pages (et au fil des saisons) à réduire son empreinte numérique, à découvrir les boissons végétales, récupérer et utiliser l’eau de pluie…Les possibilités sont grandes, dans des domaines aussi variés que la cuisine, la maison, le jardin, le bien-être…A noter également, la présence d’une planche illustrée à chaque début de mois, présentant les fruits et légumes du moment produits en France.

Agréable à lire, l’écoalmanach de Laetitia Crnkovic sera particulièrement utile pour celles et ceux qui souhaitent se faire du bien et faire du bien à la planète au quotidien, pas à pas. Un cadeau idéal à offrir ou à s’offrir afin de terminer de belle façon 2020, pour enchainer sur les bonnes résolutions de 2021.




Participez au financement du documentaire « Océans, la voix des invisibles 3 »

Afin de réaliser le documentaire « Océans, la voix des invisibles 3 », qui sortira début 2021, un financement participatif est lancé.

Sorti en 2016, le documentaire de Mathilde Jounot « Océans, la voix des invisibles » retraçait le parcours de la réalisatrice bretonne qui souhaitait mettre en avant dans son film la perte de la biodiversité des océans. Mais au fil de ses recherches, elle s’ apercevait que derrière les discours alarmistes de certaines ONG se cachaient des enjeux financiers bien plus importants, et qu’on assistait ainsi à une véritable « privatisation des océans ». Un film remarquable, qui propose un discours différent de celui qu’on entend habituellement, et laisse la parole aux pêcheurs artisanaux. Sélectionné dans 25 festivals en France et à l’international, récompensé du « prix du documentaire » au festival Regards sur le Cinéma du Monde, et primé par l’Académie de Marine, le film a aujourd’hui une suite, en cours de tournage.

Dans ce deuxième chapitre, baptisé « Océan 2 , la voix des invisibles », la parole est laissée cette fois aux citoyens du monde entier, qui « dans une démarche solidaire, réfléchissent et s’organisent ». Après l’alerte dans le premier film, place aux solutions dans le deuxième. Le documentaire nous amène ainsi dans l’Océan Indien, en Afrique, en Italie, au Canada, mais aussi sur les côtes bretonnes, à la rencontre des hommes et femmes qui ont mis en place des initiatives pour protéger les océans et les populations qui en dépendent.

Mais Mathilde Jounot ne s’arrête pas là, et décide de tourner un nouveau chapitre. Baptisé « Océans 3, la voix des invisibles », le documentaire s’intéressera à l’éolien offshore. De nombreux recours sont déposés par les citoyens, qui dénoncent les risques environnementaux, sociaux et économique. « Quelles peuvent bien être les raisons qui poussent à imposer des parcs industriels éoliens offshore pour lesquels on ne connait pas les impacts ? Est-ce bien pour assurer la transition énergétique ? Ou y t-il d’autres ambitions sur les océans? », s’interroge ainsi la réalisatrice, qui se demande également « N’est-ce pas là en définitive, une nouvelle forme de privatisation des océans qui se met en place? Et quelles sont les autres solutions sans impact pour l’environnement et les populations qui en dépendent? ». Le film se propose donc de mettre au coeur du débat le développement industriel sur les océans, en croisant les différents points de vue et savoirs. Le tournage doit reprendre actuellement, afin de démarrer en décembre les étapes de postproduction, en vue d’une sortie au premier trimestre 2021.

Un financement participatif a été mis en place, via la plateforme Proarti, afin de financer l’équipe, les frais de régie et les étapes de postproduction, avec pour objectif la somme de 12 098 euros. Il reste encore 39 jours pour y contribuer via ce lien.




Poubelle la vie avec Laëtitia Crnkovic !

La Trégoroise Laëtitia Crnkovic anime des ateliers, des conférences, des animations, des accompagnements… autour du zéro déchet, pour « prendre de soi et de notre Terre ». Son premier ouvrage, «Faites l’autopsie de votre poubelle », est paru aux éditions Larousse. Interview.

– Qu’est ce qui t’a donné envie d’écrire ce livre?

Les femmes participant à mes ateliers, des copines qui me disaient « je ne sais pas par où commencer » ou encore « je fais maison mais j’ai encore tellement de déchets ». 

J’ai donc eu envie de faire l’autopsie de nos poubelles avec humour et pragmatisme. 

– A qui s’adresse-t-il?

À TOUT LE MONDE, que l’on vienne de rentrer dans la démarche ou que l’on soit des adeptes du zéro déchet de longue date, on trouve de nouvelles solutions. L’idée est que chacun d’entre nous, selon son mode de vie, son budget, sa personnalité puisse trouver une solution qui lui corresponde. Elles peuvent changer, évoluer avec le temps et les étapes de nos vies.

-Quel message veux-tu faire passer avec?

Qu’il faut arrêter de se mettre la pression, arrêter de fantasmer un zéro déchet absolu qui n’existe pas, arrêter de rêver un zéro déchet instagrammable. Je souhaite qu’en lisant le livre, on dise : « ah mais je fais déjà ça moi », « ah mais oui, c’est tout simple en fait ». 

Le message est : « foutez-vous la paix » (comme dirait Fabrice Midal!) et vivez votre version du zéro déchet, faites de votre mieux avec qui vous êtes aujourd’hui sans vous préoccuper du regard des autres. 

J’espère aussi qu’il vous fera rire, sourire et mettra cette dose d’auto-dérision nécessaire pour vivre une écologie joyeuse et décomplexée.

– Quelle est selon toi la meilleure méthode pour réduire le volume de  nos déchets?

Changez notre regard sur nos besoins. Se délester du superflu pour un retour à l’essentiel, une reconnexion à la nature.

Achetez moins et mieux. Renouez avec les commerçants locaux et bien sûr adoptez des sacs en tissu de récup, des petits tup-tups pour le quotidien, mais aussi les épiceries vrac, les amap, les courses à la ferme. 

-Tu dis que tu es adepte de « l’écologie joyeuse » (on retrouve ce côté gai dans le livre), peux-tu expliquer en quoi consiste cette vision?

Pour moi, depuis toute petite la joie est mon moteur, ce qui me permet d’avancer encore et encore. Cela et la curiosité aussi.

Elle permet de trouver la bonne énergie pour faire les choses, de voir le positif dans tout ce qui nous arrive. 

Dans pouvons trouver de la joie, du positif dans tout, il suffit de le décider, d’éduquer notre esprit à voir les choses ainsi.

Une écologie joyeuse, c’est une VIE joyeuse. 

La transition écologique c’est aussi des prises de conscience, une alignement avec nos valeurs profondes, des échanges de savoir être et faire, un corps en meilleure santé, un esprit plus vif, une réelle reconnexion à la nature, au rythme des saisons, retrouver le goût des fruits et légumes de qualités et locaux.

L’écologie a amené tellement de choses positives dans ma vie. Déjà des rencontres incroyables, des discussions riches et sans fin, des films inspirants et vibrants. 

L’écologie a rallumé mon feu intérieur et donné une énergie incroyable avec l’envie de déplacer des montagnes, pas à pas, seule et ensemble, en famille, entre ami(e)s, en collectif. 

L’écologie me nourrit. J’apprends tellement tous les jours. C’est comme si on tirait sur le fil d’une pelote de laine. On tire encore et encore et on apprend encore et encore. 

L’écologie joyeuse c’est aussi, faire des bons petits plats maison pour dire Je t’aime, c’est soi-même et gagner en estime de soi.

L’écologie joyeuse, le troc, l’échange, le don, la générosité. 

Dans chaque choix, il y a un renoncement. Un non pour un oui. Je me concentre sur le oui, sur la nouvelle porte qui s’ouvre, et non sur celle qui se ferme.

– As-tu d’autres projets de livres à venir (ou d’autres projets tout  court, ateliers…) ?

Pleins (rires) comme d’habitude. Deux autres livres sont en cours d’écriture pour 2021. 

J’ai toujours aimé écrire, faire de la photo, chercher, m’informer, mais je pensais que ce n’était pas pour moi, que je ne savais pas écrire. 

Et puis un jour, j’ai décidé d’arrêter de m’auto-saboter et d’oser.

À part les livres, j’ai encore de nombreuses idées et projets pour 2021, à la fois personnel, familial et professionnel.

J’essaie de rester souple, de suivre mon intuition et ce qui nourrit ma joie.

Au printemps prochain, je souhaite proposer plus de stages sur un week-end, une journée complète, des retraites pour un changement plus profond et pour expérimenter une écologie joyeuse et holistique, pour tisser du lien, remettre l’humain, le vivant et à la nature au coeur de nos vies. 

L’expérience du stage « Ce que la nature nous offre » m’a profondément marqué et j’ai senti que ce format était plus puissant pour amorcer les prises de conscience.

Changer ses habitudes pour réduire ses déchets, tout en partant à la découverte des différentes poubelles de son habitation. C’est l’objectif du livre « Faîtes l’autopsie de votre poubelle ! ». En 79 pages, Laëtitia nous guide pas à pas et nous propose à chaque fois des solutions pour chaque déchet. Des check-lists, conseils et outils de bilan jalonnent l’ouvrage, dont le ton déculpabilisateur et bienveillant rend la lecture particulièrement agréable.

« Faites l’autopsie de votre poubelle », collection Les Cahiers du Consomm’acteur, Editions Larousse, 79 pages, 7,95 euros.

Plus d’infos : https://www.zerodechet-tregor.com/

Retrouvez ici des recettes de Laëtitia publiées sur Eco-Bretons :

Les muffins zéro déchet

Les cookies zéro déchet

Le lait d’amande




« Anaïs s’en va-t-en-guerre » et se raconte dans un livre

Six ans après le documentaire « Anaïs s’en-va-t-en guerre » qui a marqué de nombreux spectateurs, on retrouve la jeune bretonne dans un livre, qui vient de paraître aux éditions Equateurs. Elle y raconte son parcours de cultivatrice de plantes aromatiques et médicinales, son cheminement pour atteindre son rêve, mais aussi ses doutes, ses espoirs, et ses réflexions sur le monde actuel.

« Les bâtons dans les roues, y en a ras-le-bol ». Anaïs, tout en désherbant son champ (« ça me détend », avoue-t-elle), confie son désarroi face à la caméra. Telles sont les premières images du documentaire « Anaïs s’en-va-t-en-guerre » réalisé par Marion Gervais, et sorti en 2014. Elle a suivi Anaïs, jeune bretonne de 24 ans, qui s’installe pour cultiver des herbes aromatiques et médicinales dans le petit village de Saint-Suliac en Ille-et-Vilaine.  Et pour qui ce projet de vie est en fait un véritable combat. Elle vit seule dans une caravane, puis dans une petite maison, au milieu des champs. Qu’il pleuve, vente, ou fasse chaud, elle est dehors, à faire germer son rêve le plus cher : produire ses plantes. Et rien ne l’arrête. On la suit donc dans ses cultures, dans ses travaux de construction d’une serre, auprès de son professeur et mentor Gérard, lui aussi producteur de plantes. Mais aussi lors de rencontres avec Olivier Roellinger, le célèbre chef breton spécialiste des épices. Ou encore à Paris, où Anaïs, avec son cageot contenant ses mélanges sous le bras, prend le métro et va rencontrer de potentiels revendeurs pour ses tisanes.

C’est grâce à ce documentaire que l’on a découvert la jeune femme. Plus de 800 000 personnes l’ont visionné sur internet. De nombreuses projections ont été organisées dans les cinémas, et il a été diffusé plusieurs fois à la télévision.

Aujourd’hui, c’est Anaïs elle-même qui prend la plume pour se raconter dans un livre, « Anaïs s’en va-t-en guerre ». C’est lors d’un voyage en Afrique, en Casamance, en 2019, qu’elle a trouvé « le temps, l’énergie et l’envie d’écrire ». Elle nous livre ici son parcours : son enfance à Saint-Malo, son premier voyage initiatique à 18 ans en Inde, qui la met sur la voie du lien à la terre, ses début dans la culture d’herbes aromatique et médicinales, son installation. Elle nous confie ses souvenirs, les moments heureux, ceux un peu moins, ses moments de doute aussi. Elle évoque les différentes rencontres qui ont été déterminantes dans son cheminement : Gérard Bensoussan, pionnier de la production d’herbes aromatique et médicinales en Bretagne, les agriculteurs qui l’ont aidé, Marion Gervais, la réalisatrice du documentaire…

Un bel auto-portrait, qui, outre le fait qu’il nous permette de prendre des nouvelles d’Anaïs quelques années après le tournage du film, nous fait comprendre aussi comment la jeune femme s’est accrochée afin de réaliser son souhait. On perçoit son énergie combative, sa résistance, son espérance. L’écriture est agréable et on embarque bien volontiers dans le sillage d’Anaïs, à la découverte de son univers et des plantes qu’elle aime tant.

« Anaïs s’en va-t-en guerre », édition Equateurs, 170 pages, 16 euros

La bande-annonce du documentaire, disponible (payant) sur Vimeo :




Vacances écolo en Bretagne : découvrez 135 idées de balades nature pour vos vacances !

Besoin d’inspiration pour vos balades en Bretagne cet été ? Le guide illustré Vacances écolo en Bretagne saura vous guider au travers de 135 idées de balades nature.


Pendant les vacances ou les week-ends prolongés, on manque parfois d’inspiration pour choisir l’activité à faire et le lieu idéal à découvrir. Le guide illustré Vacances écolo en Bretagne vous propose 135 balades nature avec des informations sur les écosystèmes, la faune et la flore ainsi qu’un cahier spécial écotourisme.

Vacances écolo bretagne

Voici un extrait de l’introduction:

« Les pages qui suivent ont trois usages. Le premier est une invitation au rêve. Où que vous soyez, vous pouvez courir les chemins et les sentiers sans souffrir du soleil ou de la pluie, sans fatigue, sans la moindre contrainte. Il suffit de suivre la carte, de regarder les photographies et de se laisser porter par le texte. La Bretagne dans votre fauteuil. Mais, de cette invitation au rêve ne peut que naître une invitation à la découverte. Où que vous soyez en Bretagne, vous trouverez le bon sentier près de chez vous et, de proche en proche, tous les chemins qui mènent à la nature. Enfin, au-delà de propositions commentées de découvertes, vous disposerez d’un véritable mode d’emploi pour voir sans déranger, traverser sans détruire, entendre sans nuire, sentir sans effrayer. »

Extrait de la page 7

Bretagne sauvage, à la découverte des écosystèmes bretons

écosystèmes bretagne

La première partie de l’ouvrage se concentre sur la découverte des écosystèmes bretons de chaque département, Loire-Atlantique inclue. Ainsi, plusieurs circuits y sont proposés tels que la découverte de l’estuaire de la Vilaine dans le Morbihan, des petites îles de la Rance dans les Côtes-d’Armor ou encore les dunes de Keremma et de la baie de Goulven dans le Finistère. De quoi allier sortie nature et découverte des écosystèmes locaux !

L’armor, la côte et ses îles

Vacances écolo Bretagne

Dans la deuxième partie, le patrimoine naturel et historique de chaque département est mis en valeur par la découverte de sentiers en bord de mer ou sur les îles bretonnes. On peut ainsi découvrir les falaises de Belle-Île, la géologie de l’île de Sein ou encore la réserve naturelle des Sept-Îles.

L’Argoat, ou l’intérieur des terres

Dans la dernière partie, plusieurs itinéraires sont proposés pour traverser la Bretagne à vélo dont les voies vertes qui mènent de Nantes à Roscoff. En plus ce cela, de nombreuses balades en forêt de Brocéliande sont cartographiées ainsi que douze grandes balades en Bretagne intérieure.

Des paysages à couper le souffle capturés par des photos d’une grande qualité, des éléments scientifiques sur la biodiversité locale, des itinéraires détaillés à faire à pied ou à vélo, des informations clés sur le patrimoine naturel et historique régional: voilà en résumé ce que l’on peut trouver dans ce guide illustré de 500 pages… une invitation au rêve et à la découverte.

Disponible en occasion sur plusieurs plateformes (Momox, Fnac…) ou alors à dénicher en recyclerie/librairies proposant des livres d’occasion.