Suivez la « voie des chevriers » !

Cécile et Nicolas sont un jeune couple. Il y a 10 ans, ils décident de s’installer pour élever des chèvres, dans la Drôme. Une exploitation à taille humaine, une production raisonnée, voilà leur volonté. C’est alors que le parcours du combattant commence : une fois leur formation obligatoire achevée et leur diplôme obtenu (B.P.R.E.A, Brevet Professionnel Responsable d’Exploitation Agricole), le couple cherche un lieu pour s’installer. Ils repèrent une ancienne ferme abandonnée. Mais pour l’acquérir, y a faire des travaux, acheter du matériel et mettre en place la future fromagerie, il faut solliciter un prêt auprès des banques…Une fois toutes ces étapes franchies, le grand moment tant attendu arrive : l’installation et le démarrage de l’exploitation, avec un troupeau de chèvres du Rove, une race rustique locale.

C’est toute cette aventure qui est racontée dans la bande-dessinée « Les voies des chevriers », parue aux éditions Warum. L’auteur, Samuel Figuière, est un ami personnel de Cécile et Nicolas, qui sont bel et bien installés avec leurs chèvres dans la Drôme ! C’est donc à un vrai « reportage » qu’on a affaire ici, on suit de près le travail et la vie au quotidien du couple dans l’exploitation. Une exploitation où le travail est artisanal, avec une partie de la traite à la main et où l’utilisation des antibiotiques est très rare. Et militant : le couple refuse le puçage de ses bêtes, et manifeste contre.

« La voie des chevriers » est une bande-dessinée agréable à lire, et pédagogique : elle permet de bien saisir les enjeux liées à l’élevage, l’agriculture, et les difficultés inhérentes aux petites exploitations à taille humaine aujourd’hui. Les deux héros, engagés et militants, nous embarquent avec eux dans leur péripéties, et on prend ainsi plaisir à les suivre et à découvrir leur travail respectueux de l’humain et de l’environnement.

 

La voie des chevriers, reportage hors des sentiers battus, de Samuel Figuières, 112 pages, éditions Warum, 18 euros.

 

Plus d’infos

http://www.warum.fr




« Merci patron ! » : une enquête subversive et drôle, à ne pas louper !

Diffusé en avant première à Concarneau (29) samedi 13 février, en partenariat avec le collectif ATTAC, « Merci patron! » documentaire réalisé par François Ruffin, rédacteur en chef et fondateur de la revue Fakir a fait salle comble. Cerise sur le gâteau, la diffusion a été suivie d’un débat avec Gérard Filoche, ex-inspecteur du travail encarté PS, qui a rappelé au public que ce ne sont pas les riches patrons qui font vivre des milliers de salariés mais l’inverse. Sans les salariés… Il n’y aurait pas de patron !

« Merci patron ! » est une enquête drôle et subversive, qui pointe du doigt le ravage des délocalisations sur l’emploi et la vie des salariés, mais pas seulement….Découvrez comment François Ruffin met sur le grill, le milliardaire Bernard Arnault, propriétaire et PD-G du groupe de luxe LVMH. Je ne vous en dis pas plus, ce film sera sur les écrans le 24 février. 

Découvrez Merci Patron! en avant-première:

  • le 16 à Toulouse, à l’Utopia, 20h30
  • le 17 à Frontignan, au Ciné Mistral 20h30
  • le 18 à Port-de-Bouc , au ciné Le Méliès, horaire à confirmer
  • le 19 à Nantes, au ciné Le Condorde, 18h et 20h45
  • le 20, à Poitiers, au ciné Le TAP à 20H30
  • le 21 à Pau, au ciné Le Méliès, 18h
  • le 22 à Chelles, au Cosmos, 20h30
  • le 25 à Montreuil, au ciné Le Méliès, horaire à confirmer
  • le 29 à Fontenay-sous-Bois, au Kosmos, 20h30

Pour aider à organiser des projections de MERCI PATRON ! c’est par ici :

Contact : mercipatron@fakirpresse.info

Distribution ( jour2fête ) : 01 40 22 92 15 contact@jour2fete.com




La Bretagne, une « terre sauvage »

Crêtes, landes et tourbières. Mais aussi chaos, rivières, vallées, dunes, ou estuaires…La diversité des milieux naturels bretons est particulièrement importante. Entre les « petites montagnes » des Monts d’Arrée et la pointe du Raz, en passant par les chaos rocheux de Huelgoat ou des Roches du Diable, à la Forêt de Brocéliande, sans oublier la Vallée du Blavet, une multitude de paysages s’offre aux Bretons et aux visiteurs. C’est toute cette nature qui est à l’honneur dans l’ouvrage « Bretagne terre sauvage », de Erwan Balança et Jean-Yves Monnat. Le premier est photographe naturaliste professionnel, le second est naturaliste et biologiste. Tous deux sont originaires de Bretagne et particulièrement attachés à leur région. Grâce à leurs compétences et talents respectifs, ils emmènent le lecteur à la découverte de la région Bretagne sous l’angle de la nature sauvage bretonne.

 

C’est ainsi qu’on part en balade aux quatre coins de la péninsule armoricaine. Grâce aux photos en grand format d’Erwan Balança, et aux textes de Jean-Yves Monnat, le lecteur découvre des lieux symboliques de la région : Archipel des Glénans, chaos de Huelgoat, Yeun Elez dans les Monts d’Arrée, marais de Brière en Loire-Atlantique, mer d’Iroise… Mais aussi la faune et la flore qui y vit : la drosera, petite plante carnivore qui vit dans les tourbières des Monts d’Arrée la lamproie marine dans les rivières du Massif Armoricain, le cormoran huppé dans les falaises exposées, le phoque veau-marin dans certaines baies d’Ille-Et-Vilainevet des Côtes d’Armor, l’escargot de Quimper, espèce protégée, dans les bois humides bretons…

Plaisant à lire et illustré par de superbes photos, préfacé par Fabrice Nicolino, l’ouvrage « Bretagne Terre Sauvage » saura plaire aux amateurs de grands espaces et de nature sauvage. Il donne à voir un beau panorama sur la région, et n’oublie pas l’intérieur des terres bretonnes. Un très beau livre qui incitera sans aucun doute les lecteurs à être davantage attentifs à la protection des espaces naturels et de la biodiversité de la région.

 

 

Bretagne, terre sauvage, de Jean-Yves Monnat et Erwan Balança, éditions Glénat, collections « beaux livres natures », 160 pages, 39,50 euros.




Un film pour penser à « Demain »

« Si nous ne changeons pas nos habitudes, nous assisterons au probable effondrement des écosystèmes à l’horizon 2040-2010 ». C’est le triste constat qui émane d’une étude de chercheurs, et qui a été publiée en 2012 dans la revue scientifique internationale de référence, Nature. Et c’est également ce qui a incité Mélanie Laurent, actrice et réalisatrice française, et Cyril Dion, co-fondateur du mouvement Colibris avec Pierre Rahbi, a réalisé un documentaire, baptisé « Demain ». Objectif : montrer qu’il est possible de faire autrement, pour dessiner peu à peu ce que pourrait être le « monde de demain ». Ils sont alors partis avec une équipe de quatre personnes, aux quatre coins du monde, dans 10 pays, à la rencontre d’initiatives positives et concrètes. Le tout après avoir réuni des fonds grâce à une campagne de financement participatif qui a permis de réunir près de 450 000 euros, soit le record mondial de levée de fonds pour une documentaire !

Ils découvrent alors l’agriculture urbaine aux Etats-Unis, les Incroyables Comestibles à Totmorden en Angleterre, le mouvement des Villes en Transition à Totness dans le même pays, la permaculture en Normandie, une monnaie locale complémentaire en Suisse, les énergies renouvelables en Islande, les citoyens de la révolution des casseroles en Islande…Les réalisateurs s’entretiennent également avec des spécialistes et personnalités comme Vandana Shiva, militante et activiste indienne, Pierre Rabhi, essayiste et agriculteur français, Jérémy Rifkin, économiste et théoricien de la troisième révolution industrielle, Rob Hopkins enseignant en permaculture et créateur du mouvement des Villes en Transition, ou encore Thierry Salomon, ingénieur informaticien et cofondateur de l’institut Negawatt. Le film est ainsi divisé en plusieurs chapitres thématiques : agriculture, énergie, économie, mais aussi démocratie et éducation.

Toutes ces mises en avant d’initiatives et ces interviews forment un ensemble particulièrement plaisant. Accompagnées par la voix off des deux réalisateurs, les scènes s’enchaînent sans temps mort, et donnent à voir un beau panorama d’alternatives initiées par des citoyens, et d’analyses de spécialistes. Les convaincus n’auront pas de grande surprise en regardant le documentaire. Le grand public, notamment les jeunes, et les moins connaisseurs pourront être par contre particulièrement intéressés, le film s’adressant justement en premier lieu à eux, grâce à son côté didactique et pédagogique. « Demain » est un documentaire accessible à tous, qui, en évitant les clichés trop larmoyant et un ton moralisateur, donne plutôt envie d’agir.

 

Pour connaître les dates de diffusion du film dans les cinémas bretons : http://www.demain-lefilm.com/ou-voir-le-film

 

 

La bande-annonce du film :

 

 

Plus d’infos

http://www.demain-lefilm.com




La Zad de Notre-Dame-Des-Landes, le « Dernier Continent »

« Je souhaite que le film permette au spectateur de vivre un moment aux côtés des zadistes ». Telle était la volonté de Vincent Lapize, en réalisant son film « Le Dernier Continent ». Consacré à la Zad (Zone à défendre) de Notre-Dame-Des-Landes, il propose de plonger avec lui dans ce monde encore méconnu de l’extérieur. Tourné entre le printemps 2012 et le printemps 2014, il met en lumière une galerie de portraits : occupants de la Zad, plus ou moins anciens, riverains, agriculteurs engagés dans la lutte, ainsi qu’opposants historiques. Jeunes et moins jeunes évoquent ainsi leur vision de la société et leur recherche d’un autre mode de vie et d’un autre modèle économique, qu’ils peuvent expérimenter en vivant sur la Zone à Défendre. Construction de cabanes, aménagement du terrain, cuisine, culture potagère…rythment ainsi le film, et illustrent les témoignages. Les affrontement avec les forces de l’ordre sont également au programme, filmés notamment lors de l’opération César d’octobre 2012, durant laquelle de nombreuses habitations ont été déruites.

Plus que la lutte contre l’aéroport en elle-même, le film, qui s’est « créé grâce aux rencontres qui ont jalonné mon séjour à la Zad », explique le réalisateur, met avant tout en avant la recherche par les occupants de la Zad d’un nouveau monde. «En vivant sur place et en partageant des momens avec les opposants, j’ai tenté de percevoir l’articulation entre utopie et réalité et vie quotidienne. Comment chacun évolue en fonction des raisons d’agir, des nouveaux choix de vie et de l’émulation collective », indique-t-il.

Pari réussi, car le film, loin de montrer seulement les tenants et les aboutissants de la lutte anti-aéroport, donne à voir une belle galerie de portraits. On comprend ainsi mieux les aspirations des habitants de la Zad, grâce aussi à des images particulièrement intéressantes. Un film qu’on pourra retrouver en salles à sa sortie nationale dès le 11 novembre !

 

La bande-Annonce du documentaire :

 

 

 

 

 

Des avants-premières en Bretagne

Le film sera projeté en avant-première dans certains cinéma bretons !

Carhaix le 01/11 au Cinéma Le Grand Bleu
Gourin le 02/11 au Cinéma de Gourin
Vannes le 03/11 à l’IUT
Questembert le 04/11 à IRIS Cinema
St Brieuc le 05/11 au Club 6
La Turballe le 06/11 au Cinéma Atlantic
Belle-Ile-en-Mer le 07/11 au Cinema Le Rex,Le Palais,Belle-Île
Pouliguen le 08/11 au Cinéma Pax Le Pouliguen
Nozay le 09/11 au Cinéma Le Nozek
St Nazaire le 10/11 au cinéma Jacques Tati

 

 

Plus d’infos

http://lederniercontinent.tumblr.com/




La Zad de Notre-Dame-Des-Landes, le « Dernier Continent »

« Je souhaite que le film permette au spectateur de vivre un moment aux côtés des zadistes ». Telle était la volonté de Vincent Lapize, en réalisant son film « Le Dernier Continent ». Consacré à la Zad (Zone à défendre) de Notre-Dame-Des-Landes, il propose de plonger avec lui dans ce monde encore méconnu de l’extérieur. Tourné entre le printemps 2012 et le printemps 2014, il met en lumière une galerie de portraits : occupants de la Zad, plus ou moins anciens, riverains, agriculteurs engagés dans la lutte, ainsi qu’opposants historiques. Jeunes et moins jeunes évoquent ainsi leur vision de la société et leur recherche d’un autre mode de vie et d’un autre modèle économique, qu’ils peuvent expérimenter en vivant sur la Zone à Défendre. Construction de cabanes, aménagement du terrain, cuisine, culture potagère…rythment ainsi le film, et illustrent les témoignages. Les affrontement avec les forces de l’ordre sont également au programme, filmés notamment lors de l’opération César d’octobre 2012, durant laquelle de nombreuses habitations ont été déruites.

Plus que la lutte contre l’aéroport en elle-même, le film, qui s’est « créé grâce aux rencontres qui ont jalonné mon séjour à la Zad », explique le réalisateur, met avant tout en avant la recherche par les occupants de la Zad d’un nouveau monde. «En vivant sur place et en partageant des momens avec les opposants, j’ai tenté de percevoir l’articulation entre utopie et réalité et vie quotidienne. Comment chacun évolue en fonction des raisons d’agir, des nouveaux choix de vie et de l’émulation collective », indique-t-il.

Pari réussi, car le film, loin de montrer seulement les tenants et les aboutissants de la lutte anti-aéroport, donne à voir une belle galerie de portraits. On comprend ainsi mieux les aspirations des habitants de la Zad, grâce aussi à des images particulièrement intéressantes. Un film qu’on pourra retrouver en salles à sa sortie nationale dès le 11 novembre !

 

La bande-Annonce du documentaire :

 

 

 

 

 

Des avants-premières en Bretagne

Le film sera projeté en avant-première dans certains cinéma bretons !

Carhaix le 01/11 au Cinéma Le Grand Bleu
Gourin le 02/11 au Cinéma de Gourin
Vannes le 03/11 à l’IUT
Questembert le 04/11 à IRIS Cinema
St Brieuc le 05/11 au Club 6
La Turballe le 06/11 au Cinéma Atlantic
Belle-Ile-en-Mer le 07/11 au Cinema Le Rex,Le Palais,Belle-Île
Pouliguen le 08/11 au Cinéma Pax Le Pouliguen
Nozay le 09/11 au Cinéma Le Nozek
St Nazaire le 10/11 au cinéma Jacques Tati

 

 

Plus d’infos

http://lederniercontinent.tumblr.com/