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Le modèle breton en débat à l’Institut de Silfiac

« Etre, au niveau de la Bretagne, un lieu de réflexion sur la crise de civilisation que connait notre société ». Voilà l’un des objectifs principaux de l’Institut de Silfiac. Depuis 2008, ce « think tank » breton organise plusieurs journées de réflexions par an. Un cycle autour de la transition, sur la période 2012-2014, a notamment été mis en place. La prochaine journée en date, samedi 14 décembre, sera dédiée à un thème qui fait la une de l’actualité, à savoir « les crises du modèles breton », et les possibilités d’en sortir. « Le calendrier du « Pacte pour l’avenir de la Bretagne » place notre initiative à une date sensible : cette journée de Silfiac sera le premier temps de débat public après l’expression des Conseillers Régionaux et du chef du gouvernement (les 12 et 13 décembre 2013) », souligne Jean-Luc Derrien, président de l’Institut. « Nous sommes pour qu’il y ait du débat public au sujet du pacte d’avenir, notamment sur le volet économique », poursuit-il.

Des témoignages pour montrer que « des solutions existent »

Au programme de cette journée, de nombreux intervenants venus de divers horizons : syndicalistes, élus, scientifiques, mais aussi porteurs de projets alternatifs. « Le matin, élus et syndicalistes nous exposeront leur vision du pacte d’avenir pour la Bretagne, sur ses objectifs notamment. Nous évoquerons aussi l’aspect « régionalisation », avec la présence de l’Union Démocratique Bretonne, qui apportera son point de vue. Sans oublier la présence de René Louail, qui nous montrera qu’un autre système agricole est possible », précise Jean-Luc Derrien.

L’après-midi, des représentants de la Confédération Paysanne de Bretagne, le Cedapa (Centre d’Étude pour un Développement Agricole plus Autonome), le Réseau Agriculture Durable (Rad) ou encore le réseau Cohérence viendront « apporter leur témoignages, et nous montrer qu’élever autrement, c’est possible », souligne Jean-Luc Derrien. Sans oublier l’éclairage de Marc Humbert, professeur d’économie politique à Rennes 1, qui introduira l’après-midi et « nous expliquera qu’il faut trouver d’autres formes de développement économique que celle de la croissance à tout prix », ajoute Jean-Luc Derrien. Claude Bérenger, directeur de recherche honoraire à l’Inra, sera également présent. Mais l’Institut de Silfiac ne compte pas s’arrêter à cette seule journée. « Notre volonté est de nous inscrire dans le débat breton actuel », commente le président de l’Institut. « La refléxion continuera après cette journée, d’une façon ou d’une autre », conclut-il.
 

Modalités d’inscription à la journée

La journée se déroulera à Cléguérec, à la salle des fêtes, de 9h30 à 17h.

Inscription par courriel à : institutdesilfiac@orange.fr.

Participation aux frais d’organisation : 15€, 5€ pour les chômeurs et étudiants (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou paiement sur place)

Repas bio préparé et servi par Coriandre coût 12€. Inscription nécessaire avant le 10 décembre 2013 par courrier, courriel ou téléphone (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou payement sur place)

Pour l’organisation du covoiturage, merci de préciser votre lieu de départ et vos coordonnées mail voire téléphoniques (nous diffuserons un tableau aux inscrits et demanderons aux participants de n’utiliser en aucun cas ces données à d’autres fins)

Renseignements au 07 85 85 70 99

Plus d’infos et programme détaillé :

institutdesilfiac.org/




Le modèle breton en débat à l’Institut de Silfiac

« Etre, au niveau de la Bretagne, un lieu de réflexion sur la crise de civilisation que connait notre société ». Voilà l’un des objectifs principaux de l’Institut de Silfiac. Depuis 2008, ce « think tank » breton organise plusieurs journées de réflexions par an. Un cycle autour de la transition, sur la période 2012-2014, a notamment été mis en place. La prochaine journée en date, samedi 14 décembre, sera dédiée à un thème qui fait la une de l’actualité, à savoir « les crises du modèles breton », et les possibilités d’en sortir. « Le calendrier du « Pacte pour l’avenir de la Bretagne » place notre initiative à une date sensible : cette journée de Silfiac sera le premier temps de débat public après l’expression des Conseillers Régionaux et du chef du gouvernement (les 12 et 13 décembre 2013) », souligne Jean-Luc Derrien, président de l’Institut. « Nous sommes pour qu’il y ait du débat public au sujet du pacte d’avenir, notamment sur le volet économique », poursuit-il.

Des témoignages pour montrer que « des solutions existent »

Au programme de cette journée, de nombreux intervenants venus de divers horizons : syndicalistes, élus, scientifiques, mais aussi porteurs de projets alternatifs. « Le matin, élus et syndicalistes nous exposeront leur vision du pacte d’avenir pour la Bretagne, sur ses objectifs notamment. Nous évoquerons aussi l’aspect « régionalisation », avec la présence de l’Union Démocratique Bretonne, qui apportera son point de vue. Sans oublier la présence de René Louail, qui nous montrera qu’un autre système agricole est possible », précise Jean-Luc Derrien.

L’après-midi, des représentants de la Confédération Paysanne de Bretagne, le Cedapa (Centre d’Étude pour un Développement Agricole plus Autonome), le Réseau Agriculture Durable (Rad) ou encore le réseau Cohérence viendront « apporter leur témoignages, et nous montrer qu’élever autrement, c’est possible », souligne Jean-Luc Derrien. Sans oublier l’éclairage de Marc Humbert, professeur d’économie politique à Rennes 1, qui introduira l’après-midi et « nous expliquera qu’il faut trouver d’autres formes de développement économique que celle de la croissance à tout prix », ajoute Jean-Luc Derrien. Claude Bérenger, directeur de recherche honoraire à l’Inra, sera également présent. Mais l’Institut de Silfiac ne compte pas s’arrêter à cette seule journée. « Notre volonté est de nous inscrire dans le débat breton actuel », commente le président de l’Institut. « La refléxion continuera après cette journée, d’une façon ou d’une autre », conclut-il.
 

Modalités d’inscription à la journée

La journée se déroulera à Cléguérec, à la salle des fêtes, de 9h30 à 17h.

Inscription par courriel à : institutdesilfiac@orange.fr.

Participation aux frais d’organisation : 15€, 5€ pour les chômeurs et étudiants (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou paiement sur place)

Repas bio préparé et servi par Coriandre coût 12€. Inscription nécessaire avant le 10 décembre 2013 par courrier, courriel ou téléphone (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou payement sur place)

Pour l’organisation du covoiturage, merci de préciser votre lieu de départ et vos coordonnées mail voire téléphoniques (nous diffuserons un tableau aux inscrits et demanderons aux participants de n’utiliser en aucun cas ces données à d’autres fins)

Renseignements au 07 85 85 70 99

Plus d’infos et programme détaillé :

institutdesilfiac.org/




Le modèle breton en débat à l’Institut de Silfiac

« Etre, au niveau de la Bretagne, un lieu de réflexion sur la crise de civilisation que connait notre société ». Voilà l’un des objectifs principaux de l’Institut de Silfiac. Depuis 2008, ce « think tank » breton organise plusieurs journées de réflexions par an. Un cycle autour de la transition, sur la période 2012-2014, a notamment été mis en place. La prochaine journée en date, samedi 14 décembre, sera dédiée à un thème qui fait la une de l’actualité, à savoir « les crises du modèles breton », et les possibilités d’en sortir. « Le calendrier du « Pacte pour l’avenir de la Bretagne » place notre initiative à une date sensible : cette journée de Silfiac sera le premier temps de débat public après l’expression des Conseillers Régionaux et du chef du gouvernement (les 12 et 13 décembre 2013) », souligne Jean-Luc Derrien, président de l’Institut. « Nous sommes pour qu’il y ait du débat public au sujet du pacte d’avenir, notamment sur le volet économique », poursuit-il.

Des témoignages pour montrer que « des solutions existent »

Au programme de cette journée, de nombreux intervenants venus de divers horizons : syndicalistes, élus, scientifiques, mais aussi porteurs de projets alternatifs. « Le matin, élus et syndicalistes nous exposeront leur vision du pacte d’avenir pour la Bretagne, sur ses objectifs notamment. Nous évoquerons aussi l’aspect « régionalisation », avec la présence de l’Union Démocratique Bretonne, qui apportera son point de vue. Sans oublier la présence de René Louail, qui nous montrera qu’un autre système agricole est possible », précise Jean-Luc Derrien.

L’après-midi, des représentants de la Confédération Paysanne de Bretagne, le Cedapa (Centre d’Étude pour un Développement Agricole plus Autonome), le Réseau Agriculture Durable (Rad) ou encore le réseau Cohérence viendront « apporter leur témoignages, et nous montrer qu’élever autrement, c’est possible », souligne Jean-Luc Derrien. Sans oublier l’éclairage de Marc Humbert, professeur d’économie politique à Rennes 1, qui introduira l’après-midi et « nous expliquera qu’il faut trouver d’autres formes de développement économique que celle de la croissance à tout prix », ajoute Jean-Luc Derrien. Claude Bérenger, directeur de recherche honoraire à l’Inra, sera également présent. Mais l’Institut de Silfiac ne compte pas s’arrêter à cette seule journée. « Notre volonté est de nous inscrire dans le débat breton actuel », commente le président de l’Institut. « La refléxion continuera après cette journée, d’une façon ou d’une autre », conclut-il.
 

Modalités d’inscription à la journée

La journée se déroulera à Cléguérec, à la salle des fêtes, de 9h30 à 17h.

Inscription par courriel à : institutdesilfiac@orange.fr.

Participation aux frais d’organisation : 15€, 5€ pour les chômeurs et étudiants (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou paiement sur place)

Repas bio préparé et servi par Coriandre coût 12€. Inscription nécessaire avant le 10 décembre 2013 par courrier, courriel ou téléphone (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou payement sur place)

Pour l’organisation du covoiturage, merci de préciser votre lieu de départ et vos coordonnées mail voire téléphoniques (nous diffuserons un tableau aux inscrits et demanderons aux participants de n’utiliser en aucun cas ces données à d’autres fins)

Renseignements au 07 85 85 70 99

Plus d’infos et programme détaillé :

institutdesilfiac.org/




Pour mieux gérer nos déchets toxiques, il a créé un testeur de piles…

 

 

 

Plus d’infos:

http://www.radiolaser.fr/Sauvepile-l-invention-qui-vous-permet-de-tester-vos-piles_a9667.html

 




Trophées bretons du développement durable : des lycéens parmi les lauréats

Ce n’est pas pour rien que ce lycée des métiers de la structure métallique et de la vente de Guingamp ait été baptisé Jules Verne. Depuis quelques années, les promotions de cet établissement travaillent sur un projet de voilier en aluminium de 35 pieds, à la fois solidaire et durable. Et leurs efforts ont payé: le lycée est lauréat de la catégorie  établissement d’enseignement. « L’objectif est de sensibiliser les élèves aux énergies renouvelables et au potentiel économique de la mer. Une section industrielle se charge de la maquette, et une autre section vente se charge du développement commercial de ce voilier », explique Pascal Caro, le proviseur du lycée Jules Verne de Guingamp.

« Nous avons lancé un concours d’architecte et présenté le projet sélectionné au salon nautique de Paris l’année dernière. C’est un monocoque de 35 pieds qui présente deux aspects : solidaire puisqu’il permet d’accueillir des personnes à mobilité réduite, c’est à dire le passage d’un fauteuil roulant. Les élèves prennent donc en compte des contraintes comme l’accès du ponton au cockpit. Pour se déplacer, des rails de transfert sont mis en place. L’autre aspect, c’est la durabilité : le mât est un Figaro 2 d’occasion, et le bateau est en aluminium », souligne Pascal Caro.

Des étudiants impliqués

Les élèves sont sensibilisés aux critères d’éco-navigation. Cette année, le Bac Pro électrotechnique réfléchit à la dimension technique. « Nous cherchons d’ailleurs des financements pour construire le voilier à l’échelle 1, c’est à dire une maquette au 1/5 du bateau complet. Grâce à la taxe d’apprentissage à la charge des entreprises avec qui nous travaillons, nous pouvons leur demander de nous payer sous la forme de tôles par exemple. D’autre part, nous montons des projets de sponsoring » indique le proviseur. A la fin de l’année, les élèves espèrent présenter leur maquette au salon nautique. Il va sans dire que leur moral est plutôt au beau fixe : « c’est un projet qui les intéresse et les valorise. Le 30 septembre dernier, la première tôle a été découpée. ArmorTV est venu relayer l’événement, ils étaient très fiers », se réjouit Pascal Caro. Depuis que ce projet est né, les sections chaudronnerie et métalleries sont chaque année complètes.

Un gage de professionnalisation

L’intérêt de ce projet de grande ampleur est surtout de développer les compétences des élèves dans le référentiel de leur diplôme. Par exemple, de nouvelles normes RT 2012 sont de mise dans le bâtiments. Or avec le projet de voilier, les étudiants sont directement confrontés à ces règles de construction. « Pour mettre au point la maquette, nous sommes en partenariat avec d’autres lycées, en particulier les BTS. Par exemple, des étudiants du lycée Chaptal apportent leur connaissance pour étudier des solutions techniques. Le lycée Le Dantec de Lannion réfléchit à l’énergie, le lycée Vauban de Brest se charge des études préalables. Quant au bac Pro du lycée Savina de Tréguier, il intervient dans l’intérieur du bateau : les menuiseries, cloisons.. » analyse Pascal Caro.

Une fois ce voilier achevé, il appartiendra au lycée Jules Verne, mais sera à la disposition de l’association Vents d’Ouest, qui fait voyager des personnes valides, handicapées, ou en réinsertion sociale, au départ de Morlaix ou Brest. Pour suivre l’avancée du projet, suivez le lycée Jules Verne sur twitter : @jvguigamp.

 

Trophées Bretons du développement durable édition 2013. Et les gagnants sont…
 

Catégorie Entreprises – SCIC ENR Pays de Rance (35), pour son projet de prestation de services en énergies renouvelables

Catégorie Associations – Boutique Solidaire Bretagne (35), pour son projet de catalogue interactif BtoB dédié aux achats responsables des professionnels “La Boss“

Catégorie Collectivités locales – Commune de Saint-Ganton (35), pour la création d’une école publique avec les habitants

Catégorie Etablissements d’enseignement – Lycée Jules Verne (22), pour la construction d’un bateau pour une association d’insertion par l’activité nautique

Trophée spécial Imaginer l’avenir – association Etudes et Chantiers Bretagne, pour sa démarche prospective participative CGM 2030.

Ces Trophées bretons du Développement Durable sont organisés par l’Etat, la Région Bretagne et l’Ademe

 

 
Plus d’infos :

www.lyceedesmetiers-jules-verne-guingamp.ac-rennes.fr/

www.tropheesdd-bretagne.org/

 

 

 




L’aménagement du territoire en débat à Silfiac (56)

Pouvez-vous présenter le cycle « transition » proposé par l’Institut ?

L’institut de Silfiac a travaillé durant 3 ans autour de thèmes traités de façon ponctuelle. Nous avons alors décidé de passer à la vitesse supérieure, et d’organiser des journées autour d’une thématique fédératrice. Il nous semblait que le public qui assistait aux journées d’échanges avait pour dénominateur commun la volonté de changer de modèle. Un cycle axé sur la transition nous a alors semblé tout indiqué. Le modèle actuel est train de s’écrouler, une transition est nécessaire, d’autant que des limites écologiques ont été atteintes : le climat est bouleversé, la biodiversité est en danger, les terres agricoles sont de plus en plus gaspillées…les inégalités sont de plus en plus présentes : inégalités sociales, territoires abandonnés, faim dans le monde…Un changement est nécessaire. C’est notamment tout ce questionnement que nous aborderons tout au long du cycle « transition ».

Après une journée intitulée « réussir la transition par le développement durable et solidaire » et une autre dédiée à la biodiversité en danger et ses enjeux en Bretagne, quel est le programme de ce nouveau rendez-vous ?

Les échanges de la journée de samedi porteront sur la question suivante : « Quels aménagements respectueux des hommes et des territoires en Bretagne ? ». Nous avons choisi 3 axes de travail atour des constatations suivantes, qui seront au cœur des débats : une certaine fixation des inégalités sur les territoires ; un mouvement de retour au local; et l’attente du retour à la « croissance », occasion pour certains de recourir à un « business vert ». Toutes ces problématiques seront débattues par les intervenants présents. Des expérimentations en cours seront également mises en avant.

Peut-on dire que l’objectif de ces journées de l’institut est de « mobiliser pour garder espoir » ?

Oui, tout à fait. Nous sommes en quelque sorte dans le « REV », c’est à dire « résister », « expérimenter », et « vision ». Ces temps forts sont des moments d’arrêts dans des problématiques un peu lourdes, pour sortir la tête de l’eau, en ayant des références, pour avoir une vision d’ensemble et pour valoriser des actions.

 
Plus d’infos

http://institutdesilfiac.org/