Participez aux Rencontres Régionales des Journalistes Jeunes

Inscrivez-vous aux Rencontres Régionales des Journalistes Jeunes Mercredi 18 mars de 09h30 à 17h30 au CRIJ (Centre Régional d’information Jeunesse) 4 bis cours des alliés – 35000 Rennes

 

L’association Bretagne Durable et Solidaire (eco-bretons.info) s’associe à Jets d’encre (association nationale pour la promotion et la défense de la presse d’initiative jeune) qui organise cette journée de formation gratuite, de débats et de rencontres.

 

Au programme :

 

  • ateliers théoriques : se lancer dans la création d’un journal ; comment faire une maquette efficace ; comment intégrer judicieusement une illustration ; Jusqu’où peut aller votre liberté d’expression

 

  • débat mouvant : la liberté d’expression en question

 

  • parcours journal web : élaboration d’un scénario puis réalisation d’un tutoriel sur « Comment créer son journal web »

 

  • parcours pour les accompagnateurs : avoir les bons outils pour accompagner la réalisation d’un journal jeune ; trouver sa place d’accompagnateur.

 

Des stands pour rencontrer des associations et organismes pour les jeunes :

 

  • Le CRIJ : Vous ne connaissez pas le Centre Régional d’Information Jeunesse ? Venez découvrir ses programmes, ses actions !

 

  • La Ligue de l’enseignement : Vous ne connaissez pas la Ligue ? Le dispositif des Juniors Associations qui vous permet de créer votre association en étant mineur ?

  • CLEMI : Venez découvrir les dispositifs et les actions que le Centre de Liaison de l’Enseignement et des Médias d’Information propose pour les jeunes !

  • Eco Breton : L’association Bretagne Durable et Solidaire vous présentera ses actions et ses projet. Les journalistes du site eco-bretons.info vous présenteront leur média collaboratif. Ils vous donneront conseils et astuces pour rédiger et diffuser de l’information sur le web !

 

 

Gratuit et ouvert à tous sur inscription

(formulaire disponible sur le site www.jetsdencre.asso.fr)

Petit-déjeuner, déjeuné et goûter offerts par l’association Jets d’encre.

Possibilité de covoiturer.

 

A propos de Jets d’Encre…

Cette association nationale qui promeut et défend la presse jeune vient de fêter ses dix ans. Bien implantée dans la région parisienne et en Rhône-Alpes grâce à ses Rézos régionaux, Jets d’encre vient de créer un Rézo en Bretagne. L’occasion pour les journalistes jeunes bretons de participer à ses formations et de bénéficier de son savoir-faire : création d’un journal, droit et déontologie de la presse jeune, liberté d’expression, techniques journalistiques…

Mais aussi un festival national de la presse jeune (Expresso), un concours national (Kaléïdo’scoop) et plein d’autres choses…

www.jetsdencre.asso.fr

 

 

A propos de Bretagne Durable et Solidaire

Née en 2009 à Morlaix (29), cette association édite un site web  collaboratif : eco-bretons.info. Son but ? Diffuser de l’information sur les Transitions en Bretagne et permettre aux citoyens et citoyens juniors, de publier leurs articles, photos et témoignages. Le concours « Reporter en Herbe » créé en 2013 avait permis à plusieurs dizaines de jeunes bretons de publier leurs articles en ligne. Aujourd’hui, Bretagne Durable et Solidaire revient sur le devant de la scène avec Jets d’Encre, afin de favoriser et accompagner l’expression des journalistes jeunes et bretons.

http://www.eco-bretons.info

 

 

Information et inscription :

 

Contact : Association Bretagne Durable et Solidaire

09 81 92 98 60 ou 06 52 85 27 48

Association Jets d’encre

01 46 07 26 76




Projection-Echange autour d’En Quête de Sens à Concarneau

« En quête de sens » est un film réalisé par Nathanaël Coste et Marc de la Ménardière.
C’est l’histoire de deux amis d’enfance qui ont décidé de tout quitter pour aller questionner la marche du monde. Ils font, ensemble, le constat partagé par un nombre croissant de citoyens : notre société occidentale est malade, prisonnière d’une logique qui engendre plus de destructions, d’injustices et de frustrations que d’équilibre et de bien-être. L’impératif de croissance, de rentabilité économique à court terme prend aujourd’hui le pas sur l’intérêt général en dépit du bon sens. Leur voyage initiatique sur plusieurs continents est une invitation à reconsidérer notre rapport à la nature, au bonheur et au sens de la vie…
Envie d’en savoir plus sur le film ?
Consulter le site http://enquetedesens-lefilm.com

Organisée par : cinéma le Cinéville de Concarneau, AMAP de Concarneau, Cap Vers la Nature, Centre de Recherche sur l’Avenir des Déplacements Écologiques (Crade), Colibris, Ephata, Freecycle, Jardins de Lamphily, et le collectif Confluences pour la Planète : Al’Terre Breizh, Approche Eco-Habitat, Biocoop Quimper, Cyber@cteurs et Sens & Habitat

Tarif unique: 5€, réservation possible soit directement à la caisse du Cinéville de Concarneau ou par internet ici

 
Date : vendredi 13 février à 20h15 au cinéville de Concarneau

 

Pour partager l’événement sur les réseaux sociaux (aussi inviter des ami-e-s) https://www.facebook.com/events/437804896366907/

 

Pour y aller ? Voici l’adresse du Cineville, rue de Colguen à Concarneau et un plan : ici
Nous vous invitons à venir entre ami-e-s, collègues, en famille, et aussi avec des personnes qui n’ont jamais entendu parler du film
*
Trajet collectif à vélo (aller et/ou retour) proposé par le Crade depuis l’office du tourisme de Concarneau. Rendez-vous le vendredi 13 Mars, à 19h15 à l’office du tourisme pour un départ à 19h30. Pour équiper ou réparer son vélo, s’en faire prêter un, appeler Rémi au 02 98 97 88 99. Possibilité aussi de faire un petit détour pour venir vous chercher.
*Nous vous invitons aussi à remplir votre voiture, covoiturer
et à mettre vos propositions, demandes de covoiturage sur le site suivant: http://www.covoiturage-libre.fr/

 




La tolérance et le courage

Dans une société démocratique, il y a deux vertus cardinales, le courage et la tolérance et un principe intangible , la liberté d’expression.

En s’attaquant lâchement à la rédaction de Charlie Hebdo, ce sont à ces deux vertus cardinales et à ce principe que les assassins se sont attaqués et ils l’ont fait sciemment. C’est un organe de presse qui a été visé et pas n’importe lequel, celui, qui de semaine en semaine, flirtait avec les lignes de la tolérance et démontrait par son existence même que cette vertu est un marqueur indélébile de notre démocratie. Ce sont des journalistes qui, de semaine en semaine, avec leurs dessins et leurs mots, montraient un courage à défendre des idées qui parfois n’étaient pas les nôtres.

Semaine après semaine, ils testaient ainsi que notre société continuait à faire sienne cette phrase de Voltaire « Je n’aime pas ce que vous dites mais je me battrais jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire. »

Aujourd’hui, nous sommes tous des « Charlie ».

 

 

http://www.bastamag.net/Horreur-amitie-determination

 

http://www.kaizen-magazine.com/nous-dresser/




Les Trophées du développement durable décernés à six lauréats

Les lauréats :

 

Catégorie « association »

 

Cohérence, Plérin (22), pour son projet de développement de la filière «le porc authentique sur paille ».

Créée en 2012 suite à la mise en place d’un plan de lutte contre les algues vertes dans les Côtes-d’Armor, le projet « porc authentique élevé sur paille » a été lancé. Cohérence met en relation des éleveurs et des charcutiers d’un même territoire pour proposer aux consommateurs une alternative aux circuits habituels, avec un prix juste pour un produit de qualité, garanti sans OGM, sans antibiotiques, et avec une alimentation enrichie en lin. L’association souhaite maintenant développer cette filière sur d’autres territoires.

 

 

Catégorie « Etablissement d’enseignement »

Deux lauréats ex-aequo

 

Lycée Coëtlogon et l’association Tribu du Monde Bretagne (Rennes), pour le projet d’amélioration des conditions de vie et d’enseignement des élèves et des personnels à l’école « Ma patrie » au Togo.

Douze lycéens des sections santé et électronique du lycée ont construit un projet solidaire au Togo, en équipant l’école « Ma patrie » de Lomé de douches et de sanitaires, et en sensibilisant les plus jeunes à l’hygiène de base, et ce durant 3 semaines sur place.

 

Ecole Notre-Dame de Landéan (35), pour son projet de jardin naturel aux circuits courts alimentaires.

L’école a lancé un projet à long terme autour du thème de l’alimentation, qui mobilise l’ensemble de la commune, notamment la mairie, qui a aménagé un espace potager pédagogique où le jardinage se fait au naturel et que les enfants entretiennent au quotidien. Des produits issus de ce potager sont également cuisinés en cantine.

 

 

Catégorie « entreprise »

450 à Plougonvelin pour le « compte épargne Co2 »

Lancé fin 2013, « le compte épargne Co2 Bretagne territoire carbone » est un outil qui récompense les actions de réduction de Co2 des citoyens, entreprises et institutions. Il permet de revendre ses kilos de Co2 à des compensateurs, ou de les échanger contre des bons d’achat. Le site compte actuellement 26 000 inscrits selon Jean-Luc Baradat, le fondateur de la société.

 

 

Catégorie « acteur public »

Ville de Concarneau (29), pour le projet « Du champ à l’assiette »

Le CCAS et la ville de Concarneau se sont engagés dans un projet mêlant écologie, économie et solidarité. Une épicerie sociale a été créée en centre-ville, fournie par des jardins potagers mis en place sur une ancienne exploitation agricole, dans lesquels travaillent 12 personnes en insertion.

 

 

Trophée spécial « santé », Association les Ptits Doudous de l’hopital, pour son projet d’accompagnement des enfants hospitalisés

Lire notre acticle sur le sujet.

 

 

Plus d’infos

http://www.tropheesdd-bretagne.org/

 

 

 

 




Le 26 octobre, deux grenades….

Certes, les combats n’étaient pas les mêmes, certes les opposants n’étaient pas les mêmes. Dans un cas, on retrouvait chez les Bonnets Rouges, une coalition hétéroclite où la FNSEA jouait un rôle très actif contre un projet jugé emblématique par les écologistes. Dans l’autre on retrouvait à la pointe de l’opposition au barrage, des écologistes qui ne voulaient pas d’un projet qui ne profitaient qu’à quelques entrepreneurs agricoles, soutenus par la FNSEA.

Chacun sait où va ma préférence mais ce n’est pas mon propos ici

En l’occurrence je ne fais aucune différence entre un jeune mécanicien, enrôlé chez les Bonnets Rouges, parce qu’ainsi il croyait défendre l’emploi régional et un jeune biologiste naturaliste, qui ne voulait pas d’un projet qui détruirait quelques dizaines d’hectares de zones humides et encore plusd’habitat d’espèces protégées.

En effet, tous les deux agissaient de bonne foi, tous les deux manifestaient paisiblement, même si autour d’eux il y avait parfois de la violence, tous les deux n’étaient pas « bête, au point de perdre leur vie [ou un membre] pour des idées », comme l’a dit ignominieusement Mr Carcenac, président du Conseil général du Tarn (ce faisant, il rejoint Louis Pauwels et son « SIDA mental » dans l’abjection), tous les deux sont victimes d’une violence policière que rien ne justifie.

Et c’est là l’objet de mon propos.

Quelle que soit l’objet d’une manifestation quelle que soit la façon dont elle se déroule, rien, je dis bien rien ne justifie qu’on utilise des moyens qui peuvent tuer ou grièvement blesser un manifestant. Le temps où on pouvait tirer sur les mineurs en grève est révolu. Une grenade offensive, comme un flash-ball, comme un Taser, ne sont évidemment pas des fusils Lebel, mais il s’agit d’armes létales dans leurs effets.

Le droit de manifester est une conquête de la démocratie. La meilleure preuve en est que la moindre manifestation publique dans un pays que nous jugeons sous dictature, est saluée dans nos démocraties comme une avancée démocratique. Le droit de manifester implique de pouvoir le faire en toute sécurité.

Il faut donc bannir de l’arsenal des forces de l’ordre, toutes ces inventions, soit disant « défensives », c’est-à-dire visant à protéger les forces de l’ordre contre la violence des manifestants. C’est une question de survie démocratique.

Mais me direz-vous, que faire quand les rangs des manifestants sont gangrenés par quelques dizaines de voyous , car il n’y a pas d’autres mots pour les qualifier, pour qui détruire ou frapper est le seul mode d’expression ? Je répondrais à cela deux choses :

C’est la responsabilité des organisateurs de ces manifestations de faire en sorte que ces olibrius ne puissent agir. C’est aussi une question de survie démocratique

c’est ce qui fait l’excellence des forces de l’ordre quand elles arrivent à canaliser ces hordes violentes. C’est leur honneur et la justification démocratique de leur action.

Mais pour cela, il faut que quand un drame a lieu, les responsables, et on voit à travers mes lignes, qui sont pour moi les responsables possibles, doivent répondre de leurs actes. Laisser impunies de telles exactions, qu’il s’agisse d’une mort d’homme, d’une blessure grave ou à un moindre degré de dégradations de biens publics comme à Morlaix ou à Pont-de-Buis, c’est inciter ces « responsables » à l’irresponsabilité. C’est une question de survie démocratique. C’est même la plus importante dans un pays où la légalité démocratique doit toujours rejoindre la légitimité de la revendication démocratique.

 




« Il faut un changement individuel pour que le changement global se fasse »

Nous sommes actuellement dans une société anthropocentrée, c’est-à-dire très centrée sur l’homme…

 

Marie Romanens : Oui, la prédominance de la société actuelle moderne, qui est basée sur l’économique, forcément c’est l’antropocentrisme. Ce qui compte, c’est « l’homo economicus », c’est-à-dire la production et la consommation, le tout dans l’intérêt de la personne, de ses besoins matériels essentiellement, ou de ses besoins de pouvoir, besoin de se réaliser dans sa vie mais uniquement soi et avec soi.

 

 

On sent justement qu’il faut qu’on change de modèle. Comment peut-on définir ce mouvement, qu’on appelle « transition » ?

 

 

Patrick Guérin : Je crois que ce sont des recherches. Par exemple les « villes en transition » sont parties de l’idée que dans 20 ans il n’y aura plus de pétrole et que donc il faut qu’on s’y prépare. Les habitats collectifs sont également des recherches dans lesquelles les citoyens se demandent comment vivre autrement avec moins d’empreintes carbone, avec moins de poids sur la Terre… ce sont des recherches. A mon avis, actuellement, il n’y a pas de transitions qui soient claires. Chacun essaie de « transitionner », « transiter », à sa manière.

 

Marie Romanens:  Quand nous voyons les limites de cette orientation anthropocentrée où les liens ne sont pas assez pris en compte (liens avec soi-même à l’intérieur de soi-même, liens avec les autres dans le sociétal, liens avec la nature qui amènent à la crise écologique actuelle), c’est vraiment tout un changement de paradigme qui est à faire, qui fait revoir tous nos fondements et nos pré-supposés.

 

Comment peut-on changer de paradigme ?

 

Patrick Guérin : Le paradigme va s’inventer de lui-même, et actuellement il n’est pas encore mûr, sinon nous aurions déjà fait le changement. Pour le moment il n’est pas très conscient. Je pense que le nouveau paradigme sera basé sur l’interdépendance entre les êtres vivants. Concrètement, qu’est ce que l’interdépendance ? Comment cela se vit ? Il ya tout un apprentissage à faire. Ce paradigme ne pourra se développer que lorsque nous aurons réalisé cet apprentissage.

 

Marie Romanens : Si nous avions la recette, tout le monde le saurait. Par contre, nous savons par quelles phases la transition se fait. Il y a des auteurs, comme William Bridges, qui ont décrit cela. Nous passons par différentes phases, qui sont des phases émotionnelles, qui ne sont pas faciles à vivre et demandent du temps. Cela nécessite tout un changement à l’intérieur de chacun, pour que finalement le changement global se fasse. Nous passons par des périodes de résistance, de déni… nous ne pouvons pas entendre ça. Petit à petit nous commençons à comprendre, mais avec des pertes de repères, il y a du désarroi, on peut être en détresse, pessimiste,en déprime, passer par toute une phase d’errance. C’est un phase très importante car inconfortable mais indispensable  et que nouq aimerions éviter, que l’émergence du nouveau va pouvoir commencer à se faire. Petit à petit quelque chose d’autre va apparaître, et qui est de l’ordre du « lien ».

 

Vous avez dit lors de votre conférence qu’il fallait développer des informations « positives » et montrer des exemples concrets pour donner envie de faire cette transition…

 

Marie Romanens : Oui, cela donne des repères. Car dans cette phase d’errance où les anciens repères ne tiennent plus, nous pouvons essayer de s’y raccrocher, mais ce n’est pas la solution. De nouveaux repères émergent, et il est très important de diffuser l’information sur ce qui se fait de nouveau.

 

En savoir plus :

Marie Romanens et Patrick Guérin ont publié ensemble « Pour une écologie intérieure, renouer avec le sauvage », aux éditions Payot. http://www.marieromanens.com/

Le site d’information http://www.nature-humaine.fr/ explore les dynamiques humaines sociologiques, psychologiques et culturelles à l’origine de la crise écologique et humaine actuelle, permettant une meilleure compréhension et un meilleur accompagnement des freins et leviers qui permettent ou empêchent le changement de nos comportements et le passage à l’action.  Téléchargement gratuit de sa Lettre d’information.