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« Ta grand-mère à vélo », un atelier de réparation de vélo-café atypique à Rennes

Reportage audio à la découverte de « Ta Grand-Mère à Vélo », un lieu atypique à Rennes ouvert depuis août 2021, où l’on peut faire réparer sa bicyclette, mais aussi manger et/ou boire local !

Un reportage réalisé par Françoise Ramel en décembre 2022.

 




Portrait de femme n°13. Yolande Bessong, créatrice engagée de cosmétiques naturels

Rencontre avec Yolande Bessong, aide-soignante en reconversion professionnelle, qui anime des ateliers de fabrication de cosmétiques naturels à la Maison du Ronceray à Rennes. En parallèle, elle travaille à la création d’une marque bretonne de produits de beauté naturels et bios, à destination des peaux noires et métisses. Engagée pour les droits des femmes, elle veut leur apporter conseils et soutien, et mettre en valeur leur travail, notamment dans les coopératives africaines.

La Maison du Ronceray est un centre socio-culturel basé à Rennes, dans le quartier de la Poterie. Cette « maison des initiatives » comme elle se définit avec son projet associatif qui a été mis en place il y a maintenant 18 ans, propose de nombreuses animations à destination de tous les publics. Avec toujours pour objectif de créer du lien.

C’est aussi ce qui anime Yolande Bessong. Avec son association « Innov’Actions Stop Solo », qu’elle a créé en 2018, elle intervient lors d’ateliers de fabrication de cosmétiques au naturel. Aide-soignante de profession, « passionnée par la beauté », Yolande est en reconversion professionnelle. « Avec mon activité, je veux créer du lien social, développer la solidarité locale, nationale et internationale, et m’engager pour les droits des femmes », explique-t-elle. Un projet qu’elle a voulu mettre en place suite à son expérience personnelle et son vécu. « J’ai rencontré des personnes en difficulté, et j’ai compris qu’il y avait un besoin : les gens sont seuls, face à leurs problèmes, et n’ont pas forcément le courage d’aller rencontrer des associations. J’ai pensé faire autrement, c’est-à-dire créer une structure pour aller vers eux, pour leur permettre de sortir de leur solitude, en leur proposant des ateliers, des animations. L’idée aussi c’est qu’ils puissent acquérir des compétences, et pouvoir faire des rencontres, qui peuvent être peut-être dans la même situation », précise la jeune femme. Lors des ateliers, les participant.e.s peuvent ainsi cuisiner, ou fabriquer de cosmétiques à base d ‘ingrédients naturels. « Après la crise sanitaire, beaucoup de personnes ont pris conscience de la nécessité de prendre soin d’elles, en utilisant des produits respectueux de la santé et de l’environnement », note Yolande. Toutes et tous apprennent à concocter des produits « simples », dans une démarche de sobriété : gel douche, baume, crème, avec peu d’ingrédients, et sans emballages. « Je fabrique moi-même des parfums avec des fruits, et des macérats huileux, et on utilise beaucoup de beurre de karité ». Yolande essaie au maximum de s’approvisionner auprès de producteurs locaux, en fruits et légumes.

La défense des droits des femmes est également importante pour la rennaise. Son projet a d’ailleurs été labellisé « Générations Egalité Voices » et « Onu Femmes France ». Un engagement qui trouve sa source dans des rencontres qu’elle a pu faire avec des femmes, victimes de violence, et aussi de ce qu’on nomme « arnaque sentimentale ». « Des femmes qui sont seules, qui ont envie d’une vie de couple, et qui vont être bernées du fait de leur situation de fragilité. Je veux les accompagner, leur apporter mon soutien, des conseils, et peut-être les diriger vers des interlocuteurs institutionnels, qui pourront les prendre en charge », analyse Yolande, qui reste en alerte, aussi bien dans la rue, dans les transports en commun, que sur les réseaux sociaux.

En parallèle de son engagement, Yolande Bessong s’est aussi lancée dans entrepreneuriat, et plus particulièrement dans l’ethno-cosmétique. Elle souhaite créer la première marque bretonne de cosmétique bios et naturels s à destination des peaux noires et métisses. « Avec des ingrédients naturels exotiques, qui sont méconnus du public ». Tout en valorisant le travail des femmes, notamment via des coopératives en Afrique. Seule dans le projet pour le moment, elle ambitionne par la suite de créer des emplois sur le territoire. Sa plus grande fierté : avoir été reçue dans la promotion 2022 de la prépa « French Tech Tremplin ». Une nouvelle et belle aventure qui s’annonce ! En attendant, on pourra retrouver Yolande à la Maison du Ronceray, pour l’animation de nouveaux ateliers au mois d’octobre, toujours dans le domaine de la fabrication de cosmétiques naturels.

 

Plus d’infos : https://www.innovactions-stopsolo.fr/




Quand « toilettes sèches » rime avec innovation et initiative collective.

(Plume citoyenne) Nous sommes élèves en 2nde Bac Pro Technicien Menuisier Agenceur au lycée Alphonse Pellé de Dol-de-Bretagne. Cette année, nous allons participer à un projet pédagogique mettant en lien plusieurs acteurs de notre territoire. En effet, nous allons réaliser des éléments de coffrage pour la mise en place de toilettes sèches à L’Ôôôberge, l’habitat participatif de notre commune. Au-delà de la fabrication de ces ouvrages, ce projet sera pour nous l’occasion de faire connaissance avec les différents acteurs et partenaires impliqués dans cette initiative. Nous documenterons ici nos avancées et nos rencontres via une série d’articles.

Article de Lucas, élève de 2nde Bac Pro Technicien Menuisier Agenceur au lycée Alphonse Pellé de Dol-de-Bretagne.

 

L’Ôôôberge est un habitat participatif de 23 logements situé à Dol-de-Bretagne et construit par les résidents et par Emeraude habitation, l’Office Public de l’Habitat du Pays de Saint-Malo Agglomération. Ce projet basé sur le voisinage collectif et l’idée de « vivre ensemble, chacun chez soi » a permis aux résidents de penser coopérativement leur logement et leurs espaces communs. Dès le début, ils ont souhaité réfléchir à la question de l’assainissement afin de trouver des alternatives au tout-à-l’égout. En installant des toilettes sèches dans leurs habitations, les résidents de L’Ôôôberge ont ainsi poursuivi de façon logique leur démarche collective et écologique.

Dans un premier temps, ils ont d’abord réfléchi tous ensemble à l’équipement le plus adapté aux exigences de chacun et aux contraintes techniques de l’habitat collectif. Les résidents souhaitaient que les toilettes sèches ressemblent le plus possible aux toilettes à eau, qu’il n’y ait pas d’odeurs, qu’ils soient faciles à nettoyer, que les excréments ne soient pas visibles et que l’installation soit accessible aux personnes à mobilité réduite. Tout cela en facilitant le mode d’évacuation. Mais ce que les habitants avaient surtout à cœur, c’était de penser l’ensemble de la filière d’assainissement : de la fabrication des toilettes à la valorisation des déchets en passant par l’usage quotidien de l’installation.

Un système ingénieux pensé collectivement

Le système retenu est celui développé par l’entreprise Ecodemeo. C’est un système avec séparateur fonctionnant donc sans eau et sans sciure. Un tapis roulant entraîne les matières fécales vers un bac de collecte situé à l’arrière des toilettes. L’urine, quant à elle, coule par gravité vers l’avant du tapis pour ensuite descendre dans trois cuves de 5m3 enterrées dans le jardin. Ainsi, l’urine et les matières fécales peuvent être traitées distinctivement. Afin d’en faciliter l’usage, le tapis roulant fonctionne grâce à un moteur électrique de 12 volts, le même moteur que celui utilisé pour les essuie-glaces d’une voiture. Ce fonctionnement rappelle le principe de la chasse d’eau : en appuyant sur un bouton les excréments disparaissent. La VMC des habitations est connectée au bac de collecte situé à l’arrière des toilettes afin d’aspirer les mauvaises odeurs et d’assécher les matières fécales. Ce bac a d’ailleurs été pensé pour éviter les manipulations inutiles, pour préserver l’intimité de chacun grâce à son couvercle et aussi pour sécuriser le travail de collecte du maître composteur (poids du bac, pénibilité, risques professionnels…). Il permet de recueillir les matières fécales d’un foyer de quatre personnes générées sur un mois. Le maître composteur de l’association Compost’tout, récolte donc le contenu des bacs 1 fois par mois. En évitant l’ajout de sciure, ce système facilite le travail du maître composteur et réduit les contraintes et les manipulations pour les usagers.

Nous avons été agréablement surpris par ce système qui a fait évoluer positivement notre regard sur les toilettes sèches car oui, nous avions tous des aprioris. Le fonctionnement est ingénieux et respecte les souhaits des habitants tout en dépassant les contraintes techniques. Nous sommes admiratifs du fait que les résidents de L’Ôôôberge se soient regroupés pour réfléchir ensemble à ce système afin qu’il puisse convenir à tous.

Notre découverte du système de toilettes sèches avec séparateur

Source des photos : Lycée Alphonse Pellé

Le système installé dans une habitation

Source des photos : L’Ôôôberge, Expérimentation d’un assainissement cyclique sans eau, au sein d’un projet d’habitat participatif social, 2022, disponible en ligne : http://www.loooberge.org/?AssainissementEcologique

Schémas du système de toilettes sèches avec séparateur

Source de l’image : L’Ôôôberge, Expérimentation d’un assainissement cyclique sans eau, au sein d’un projet d’habitat participatif social, 2022, disponible en ligne : http://www.loooberge.org/?AssainissementEcologique




L’idée sortie. Le « Marché Super » dimanche à Rennes

Dimanche, le Marché Super, organisé par AgroBio35, s’installe place Jean Normand dans le quartier du Blosne à Rennes. Le concept : on fait ses emplettes chez la vingtaine de producteurs et productrices bio présent.e.s qui proposeront des lots et des prix attractifs, et on paie le tout à la sortie, avec une brouette à la place d’un caddie !

 

« Organiser des des ventes éphémères de produits frais et locaux, en lots et à prix ronds, dans différents quartiers de Rennes Métropole, dans une ambiance festive », c’est l’objectif des Marchés Super, organisés mensuellement par Agrobio 35, réseau des agriculteur.rice.s bio d’Ille-Et-Vilaine, regroupant 500 adhérent.e.s. Le principe de ce marché d’un nouveau genre est simple : en vente par les producteur.rice.s ou en libre service, des fruits, légumes, de l’huile, du pain, du fromage, produits laitiers, conserves, tisanes…sont achetées par les clients, qui paient leurs achats en une seule fois à la sortie. Et des brouettes sont mises à disposition des caddies !

Dimanche 12 février, le Marché Super se tiendra dans le quartier du Blosne à Rennes, au pied de la station de métro du même nom, sur la place Jean Normand. On y trouvera, en plus de la vingtaine de producteurs et productrices présent.e.s, six associations et structures locales : Breizhicoop (supermarché coopératif), Au P’tit Blosneur (association du quartier qui met en lien les habitant.e.s), Les Cols Verts (Micro-ferme urbaine), l’Etabli Des Mots (librairie coopérative indépendante), Quartier des Ondes (radio des habitant.e.s du Blosne).

On pourra également manger des galettes préparées sur place, et écouter le concert bossa-nova du groupe « Les Collines de Medellin ».

 

Pratique :

Marché Super, de 10h à 14h, place Jean Normand, quartier du Blosne à Rennes (35)

Tous les deuxièmes dimanche du mois dans la métropole rennaise

Prochain rendez-vous : le dimanche 12 mars à Saint-Jacques-de-La-Lande

 

Plus d’infos :

agrobio-bretagne.org




Assainissement : changeons notre regard et reconsidérons nos déchets.

(Plume Citoyenne) Nous sommes élèves en Seconde Bac Pro Technicien Menuisier Agenceur au lycée Alphonse Pellé de Dol-de-Bretagne. Cette année, nous allons participer à un projet pédagogique mettant en lien plusieurs acteurs de notre territoire. En effet, nous allons réaliser des éléments de coffrage pour la mise en place de toilettes sèches à L’Ôôôberge, l’habitat participatif de notre commune. Au-delà de la fabrication de ces ouvrages, ce projet sera pour nous l’occasion de faire connaissance avec les différents acteurs et partenaires impliqués dans cette initiative. Nous documenterons ici nos avancées et nos rencontres via une série d’articles.

Premier article par Guillaume et Mathis, élèves de seconde Bac Pro Technicien Menuisier Agenceur au lycée Alphonse Pellé de Dol-de-Bretagne, accompagnés de Rachel Guitton, professeure documentaliste.

Vendredi 18 Novembre 2022, nous avons rencontré des habitants de l’Ôôôberge. Irène, Samuel et les deux François, qui nous ont accueilli dans l’espace commun. Cette rencontre fut l’occasion pour nous de découvrir le projet et l’histoire de cet habitat participatif et surtout d’en apprendre davantage sur l’assainissement et ses problématiques actuelles.

 

Les toilettes à eau, une révolution devenue un non-sens écologique

Les toilettes à eau que nous utilisons aujourd’hui ont été inventées au XIXe siècle et ont pour principe de fonctionnement, le tout-à-l’égout. A l’époque, puis tout au long du XXe siècle, ce système d’assainissement était considéré comme un véritable progrès ayant permis d’éradiquer des maladies et des épidémies comme celle du choléra. Or, nous découvrons aujourd’hui que ce système est un non-sens écologique notamment parce qu’il fonctionne avec de l’eau potable.

Très pratiques, les toilettes à eau ont l’avantage d’être faciles à utiliser, il suffit de tirer la chasse d’eau pour faire disparaître nos excréments. C’est confortable, hygiénique et ça préserve l’intimité. Mais ce système demande une logistique complexe et une consommation énergétique importante. L’usage des toilettes à eau souille 150 litres d’eau potable par personne et par jour1. Et les installations pour dépolluer et épurer l’eau sont coûteuses en énergie car concrètement, il s’agit tout de même de dépolluer environ 13 millions de mètres cubes d’eaux usées par jour ! Cette action de dépollution est compliquée et il persiste malgré tout une pollution résiduelle qui est évacuée dans les océans, dans la mer et dans nos rivières. Et puis, évidemment, les toilettes à eau représentent un coût financier pour les usagers (prix de l’eau potable, abonnement au réseau, impôts…).

Cependant, les toilettes à eau et le tout-à-l’égout restent dans l’imaginaire collectif un progrès essentiel qui a apporté beaucoup de confort à toutes les classes sociales. Pour bon nombre de personnes, il est impossible d’envisager une autre solution d’assainissement, les toilettes sèches étant alors perçues comme un retour en arrière.

Les toilettes sèches, bien plus qu’un enjeu écologique

Aujourd’hui, il est grand temps de repenser le modèle de nos toilettes et de se pencher plus attentivement sur le concept des toilettes sèches. En effet, grâce aux échanges avec les résidents, nous avons découvert que les enjeux de l’utilisation des toilettes sèches sont multiples et touchent différents champs de notre société.

Grâce à Samuel, nous avons découvert qu’en utilisant le tout-à-l’égout comme assainissement principal, nous perdions des ressources tout en générant des déchets. En effet, nos excréments et notre urine contiennent des nutriments (azote, potassium, phosphate…) très utiles en agriculture comme engrais et fertilisant. Ils deviennent alors des ressources naturelles indispensables pour nos sols. Il y a donc derrière la généralisation de l’assainissement écologique un enjeu agricole : prendre soin de nos terres, nourrir nos sols de façon écologique plutôt que de le faire avec des engrais chimiques polluants.

Ces derniers temps, l’épidémie de Covid-19 et, sur notre territoire, les épidémies de gastro dans les parcs à huîtres nous ont montré que le traitement de l’eau via les stations d’épuration et de potabilisation n’est pas efficace et arrive à saturation. De plus, l’épisode de sécheresse de 2022, nous a fait prendre conscience que l’eau potable est une richesse à préserver et qu’il devient donc illogique de la souiller et de gaspiller en tirant la chasse d’eau de nos toilettes. Nous sommes donc face à un enjeu de citoyen et à un enjeu de santé publique.

Et puis bien sûr, derrière la question de l’assainissement se cachent aussi des enjeux économiques, politiques et sociaux (être accessible à tous, culturellement, socialement, techniquement et financièrement).

Après cette matinée passée aux côtés des habitants de L’Ôôôberge, nous nous sommes rendus compte que développer l’usage des toilettes sèches, c’est s’engager dans une démarche de prévention des sols et dans une démarche de réduction de nos pollutions domestiques. C’est aussi réduire les risques sanitaires et considérer nos excréments non plus comme des déchets qu’il faut s’empresser de faire disparaître mais plutôt comme des ressources naturelles. Il reste cependant des freins importants à lever pour la généralisation de cet assainissement, notamment celui du tabou autour de nos excréments et celui des préjugés autour des toilettes sèches (odeurs, manque d’hygiène, retour en arrière…).

Dans un prochain article, Lucas vous présentera le système retenu et développé par les habitants de L’Ôôôberge pour équiper cet habitat collectif en toilettes sèches.

 

 

Pour aller plus loin : L’Ôôôberge, habitant.e.s du monde et aussi d’ici, Habitat participatif à Dol-de-Bretagne : http://www.loooberge.org/?PagePrincipale

Source des images proposées : Illustrations tirées de l’exposition Terr’eau 2016, graphisme Julien Revenu, https://www.terreau.org/Exposition-Terr-Eau-2016.html

 

1 Fabien Ginisty, Chiottes sèches à tous les étages, L’âge de faire, n°138, février 2019




Une cagnotte pour une reprise associative de la micro-ferme urbaine rennaise Perma’G’Rennes

L’association « Les amie.s de Perma’G’Rennes » lance une collecte de dons afin de reprendre la micro-ferme urbaine maraîchère en permaculture, basée à la Prévalaye à Rennes (35). Objectif : 20 000 euros, pour dans un premier temps racheter le matériel de l’exploitation.

Mickaël Hardy est installé depuis juin 2016 sur le site de la Prévalaye, à Rennes. Il s’est lancé dans un projet encore peu courant sur le territoire breton : une micro-ferme intensive maraîchère en permaculture, en milieu urbain, sur des terres appartenant à la Ville de Rennes. C’est ainsi qu’il s’est installé sur un système très petit, d’un demi-hectare, avec l’objectif de produire autant qu’en agriculture bio sur une surface de un ou deux hectares. Le tout en utilisant les principes de la permaculture, et en utilisant le moins possible les énergies fossiles. Aujourd’hui, la micro-ferme urbaine s’étend sur 5000 m2, produit 150 variétés de fruits et légumes bios, et vend 80 paniers par semaine.

Mais la vie de Perma’G’Rennes n’est pas un long fleuve tranquille…la petite exploitation est menacée par le projet d’extensions du parc d’entrainement du Stade Rennais. Et Mickaël Hardy s’est fait agressé cet été par un voleur de légumes…Après six années seul sur la ferme, celui-ci souhaite passer le relais. Une association, « Les ami.e.s de Perma’G’Rennes », veut reprendre le flambeau. « Nous ne souhaitons pas voir tout cet investissement disparaître alors qu’il s’agit, pour nous, d’une vitrine de l’agriculture contemporaine et à venir, car ce type d’exploitation est plus consciencieux des enjeux humains et environnementaux. », expliquent les membres, dans un communiqué.

Ils ont lancé une opération de « dons d’intérêt général », permettant des déductions d’impôts à hauteur de 66%, avec pour objectif de récolter 20 000 euros. Une somme qui servira à racheter le matériel de la ferme, et à « faire vivre humainement l’association et écologiquement le lieu », peut-on lire sur la page HelloAsso, où la collecte a été mise en place.

L’équipe de bénévoles envisage à plus long terme de relancer des ateliers sur la ferme, et d’embaucher une maraichère professionnelle pour coordonner l’activité agricole, ainsi qu’un contrat d’insertion qui sera permanent de l’association.

La collecte prendra fin dans 54 jours. Pour rejoindre les 103 contributeur.trice.s qui ont déjà fait un don, rendez-vous sur https://www.helloasso.com/associations/les-amis-de-perma-g-rennes/collectes/participez-a-la-reprise-et-au-sauvetage-de-l-association-permag-rennes