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À Langouët, un financement participatif pour un projet d’habitat écologique

Engagée depuis plusieurs années dans une démarche de transition écologique, la commune de Langouët (35) lance un projet d’habitat écologique. Elle fait appel aux citoyens pour financer une étude opérationnelle.

La commune de Langouët (35) développe actuellement un projet d’habitat écologique, sans impact pour l’environnement et, au contraire, bénéfique pour la planète. « Nous sommes dans une démarche “cradle to cradle”, qui consiste à placer au cœur de toutes les étapes de vie d’un produit (conception, production et réutilisation) une logique écologique avec 0 % de pollution et 100 % de réutilisation », explique la municipalité.

Ce projet est la continuité des engagements pris par la commune depuis plusieurs années : « La commune de Langouët s’est engagée en 2008 dans la convention des maires – villes européennes qui s’engagent à agir pour soutenir la mise en œuvre de l’objectif de réduction de 40 % des gaz à effet de serre de l’UE à l’horizon 2030. Elle a rempli ses engagements dès 2012 et souhaite approfondir sa démarche vers une commune zéro carbone en travaillant son urbanisme selon plusieurs critères : mobilité décarbonée, utilisation de matériaux écologiques bio-sourcés et dépolluants, production, stockage et redistribution d’énergies renouvelables, prise en compte des nouvelles façons d’habiter… »

Un prêt sur six ans

Pour développer son programme d’habitats à impacts positifs, la commune doit financer une étude opérationnelle, conduite par une équipe d’architectes et d’ingénieurs. Pour financer cette étude, Langouët a lancé une campagne de financement participatif citoyen. Elle espère récolter 40 000 €. « À travers cette campagne, Langouët souhaite promouvoir le développement de la démarche cradle to cradle dans l’aménagement urbain des communes rurales et ainsi permettre aux habitants de bénéficier des retombées environnementales que procure l’habitat eco-bénéficiant », explique la commune.

Cette participation citoyenne n’est pas complètement désintéressée puisque les sommes prêtées seront remboursées sur 72 mois avec un intérêt de 2%. La campagne de financement, qui se termine en fin d’année, est en passe de réussir puisque près de 98% des fonds ont été récoltés. « La participation de chacun permettra de mettre en œuvre ce projet et de contribuer à l’élargissement de cette démarche bénéfique pour la planète », se réjouit la commune.

Pour aller plus loin

www.langouet.fr

La page du financement participatif




L’idée sortie. Un dimanche itinérant le long de la Vilaine

Ce dimanche, Saint-Senoux (35) accueille le deuxième Dimanche itinérant, organisé par l’association Phare Ouest. Au programme, concert, atelier, film, contes et chants.

Dimanche 18 décembre, l’association Phare Ouest organise à Saint-Senoux (35), en partenariat avec la mairie de Saint-Senoux, l’association Antre 2 rires, le bar Les Assois Fées et la chorale des LézArts, un Dimanche itinérant.

« Les Dimanches itinérants ont pour objectif de faire vivre le projet de l’association tout au long de l’année autour du patrimoine immatériel et des traditions orales des habitants sur l’ensemble du territoire du Pays des Vallons de Vilaine et de Rennes Métropole », explique le site de l’association Phare Ouest, qui organise également le festival Vents de Vilaine. Un premier Dimanche itinérant a déjà eu lieu dimanche 6 novembre à Comblessac.

La journée commence à 11h30 avec le concert d’hiver de la chorale des LézArts, organisé par l’association les P’tits Lézarts, dans l’église de Saint-Senoux.

De 15h à 17h, un atelier de création autour du châtaignier et du noisetier est organisé avec l’artiste plasticienne Pascale Planche (Tarif : 10€ – Informations et réservations au 06 34 28 00 22).

De 15h30 à 17h, le film « Au fil de l’onde, de Saint-Senoux à Messac » de Martin Roger sera projeté dans l’ancienne mairie avant un échange sur la tradition des cercliers à Saint-Senoux avec Yvette Lodé de l’association Antre 2 rires et Jacky Sourdrille.

La journée se terminera par une vesprée contée et chantée sur le thème de noël au bar les Assois Fées, de 17h à 19h.

Pour aller plus loin

Dimanche itinérant, le 18 décembre, de 11h30 à 19h. Gratuit sauf l’atelier.

www.ventsdevilaine.fr




Mon p’ti voisinage, un réseau social de proximité

Il y a de plus en plus de réseaux sociaux. Les mastodontes que tout le monde utilise, les professionnels, les spécialisés… Aujourd’hui, on vous propose de découvrir Mon p’ti voisinage, le réseau social de l’économie collaborative près de chez vous. Lancé par une start-up malouine en 2014, il permet d’échanger – du temps, des services, des conseils… – avec ses voisins.

Tout le monde connaît les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter. Sur Eco-Bretons, on vous a aussi déjà parlé de Twiza et de Takas, des réseaux sociaux spécifiques, consacrés au troc ou à l’habitat écologique. Aujourd’hui, on vous propose de découvrir Mon p’ti voisinage, le réseau social de l’économie collaborative près de chez vous.

Créé en 2014 par une start-up basée à Saint-Malo, Mon p’ti voisinage permet de trouver un covoiturage, d’échanger des services, de mettre en place des achats groupés, de participer à des jardins partagés… près de chez soi ! « Ce réseau social créé des solutions concrètes pour faciliter l’acte de partage au quotidien. Grâce à lui, les habitants d’un même quartier ou d’une même ville peuvent échanger des objets ou des services en toute confiance. Il génère des économies et apporte de nombreux services participatifs », explique le site internet.

Une nouvelle interface

Concrètement, l’utilisateur rentre son adresse et découvre les réseaux à proximité de chez lui. Libre à lui de les rejoindre ou d’en créer un nouveau. On peut aussi voir qui est inscrit à proximité, les recherches spécifiques de ses voisins, un groupement d’achat existant… L’utilisateur peut ensuite proposer ses services, répondre à une demande…

En octobre, le réseau social revendiquait 180 000 utilisateurs sur l’ensemble de la France, pour plus de 50 000 objets et services partagés. En deux ans, près de 4500 associations et commerces se sont enregistrés sur le site. Les collectivités locales sont également invitées à s’enregistrer sur le site afin de faire connaître leurs actualités à leurs administrés. « Mon p’ti voisinage regroupe tous les acteurs de la vie locale sur une seule et même plate-forme : habitants, collectivités, commerces, associations, et acteurs collaboratifs », revendique le site.

Depuis cet automne, le site de Mon p’ti voisinage a fait peau neuve : une interface plus simple et plus personnalisable, une nouvelle carte interactive, une application pour smartphone… « Cette refonte globale de l’interface est le résultat de la prise en compte de milliers de retours utilisateurs », précise David Rouxel, fondateur de Mon p’ti voisinage.

On reproche souvent aux réseaux sociaux de se couper de la réalité. Avec Mon p’ti voisinage, c’est l’inverse. On s’y inscrit pour agir localement, rencontrer ses voisins et leurs donner un coup de main !

Pour aller plus loin

www.monptivoisinage.com




À Rennes, on lutte contre le gaspillage alimentaire dans les cantines

Dans le cadre de son « Plan Alimentation Durable », la Ville de Rennes travaille sur la question du gaspillage alimentaire dans les cantines, à l’instar d’autres communes bretonnes. Objectif : diminuer le gâchis de 50% d’ici 2020. Le point avec Nadège Noisette, adjointe aux approvisionnements.

Pourquoi la Ville de Rennes s’est-elle engagée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire ?

La Ville est engagée via le « Plan Alimentation Durable », qui a trois objectifs concernant la restauration collective : arriver à une part de 20% de bio en 2020 , 20% de durable, et à une diminution de 50% du gaspillage alimentaire. Il faut savoir que la restauration collective pour la Ville de Rennes représente 12000 repas par jour sur 83 écoles, crèches, maisons de retraite, restaurants administratifs, pour un budget de 4 millions d’euros.

Quelles ont été les premières actions mises en place ?

En juin 2015, l’entreprise Breizh Phenix a été missionnée pour évaluer le gaspillage alimentaire et faire des propositions d’amélioration. Cinq écoles de la ville ont été choisies, de tailles différentes et de mixité sociale variée. Pendant une semaine, les poubelles ont été pesées en sortie de repas. On s’est aperçus qu’il y avait 22% de gaspillage alimentaire sur chaque école, avec un taux de 35% concernant les entrées, 25% les plats et 10% les desserts.

Suite à ce constat, nous avons pris deux décisions : signer une convention avec Breizh Phenix et des associations caritaives, dont le Secours Populaire, afin de leur proposer de récupérer des repas, notamment lorsque de gros volume sont en passe d’être jetés, comme par exemple lors de grèves.

Breizh Phenix nous a conseillé quelques solutions à appliquer : proposer des « petites rations » / « grosses rations » sur les entrées et les plats, faire les enfants se servir directement…Nous avons ensuite fait un test, suite à ces changements, et nous avons obtenus alors des résultats plus disparates : dans certaines écoles, on constate ainsi une amélioration de 70%. Tout cela dépend notamment de la bonne compréhension du process par les agents des écoles. En moyenne, le gaspillage alimentaire a quand même diminué puisqu’il tourne autour de 15% actuellement.

Comment comptez-vous aller plus loin dans la démarche ?

Maintenant, on rentre dans la troisième phase : la mise en place de temps d’échange avec les agents de la restauration scolaire, pour impulser une dynamique et les sensibiliser. Nous venons ainsi de lancer une phase de « co-construction » avec l’ensemble des acteurs de la filière (agents de la ville, familles, producteurs, distributeurs), avec la volonté de mettre en place des actions pour atteindre les objectifs du « plan alimentation durable ». Douze ateliers sont ainsi programmés d’ici la fin de l’année. On va essayer que les actions menées sur les cinq écoles fassent tâche d’huile.

L’enjeu est de faire en sorte de mettre du sens sur un travail quotidien autour de l’alimentation. Il faut travailler pour cela sur le long terme. On sait d’autant plus que la lutte contre le gaspillage pourra être un levier intéressant, notamment financier, pour améliorer la qualité des denrées servies et ainsi aller vers plus de durable.

Pour aller plus loin

http://metropole.rennes.fr/actualites/education-vie-sociale-sante/education/gaspiller-moins-a-la-cantine/




Grâce à 2RI, les ordinateurs sont recyclés et la fracture numérique est réduite

Depuis près de trois ans, la société Recyclage réemploi informatique recycle du matériel informatique pour le revendre à bas coût à des particuliers. Elle contribue ainsi à la réutilisation des ordinateurs et à réduire la fracture numérique.

Installée à Saint-Jacques-de-la-Lande, Recyclage réemploi informatique (2RI) est, comme son nom l’indique, une société de recyclage et de réutilisation de matériel informatique. « Notre rôle est d’optimiser le recyclage de matériel informatique », précise Farid Aouali, l’un des associés de l’entreprise.

Créé il y a bientôt trois ans, 2RI s’approvisionne essentiellement auprès des entreprises et des administrations. « Nous récupérons des lots lorsqu’ils changent leurs parcs informatiques. Nous faisons ensuite le tri du matériel qui fonctionne et de celui qui partira directement au recyclage », détaille Farid Aouali.

Réduire la fracture numérique

Les ordinateurs en état de fonctionnement sont remis à neuf. L’entreprise efface les données existantes et réinstalle un système d’exploitation. Les machines sont ensuite revendus à des particuliers par différents moyens : « Nous vendons directement aux particuliers ou alors nous passons par des magasins de vente de matériel informatique d’occasion ou encore par des plate-forme web, type Amazon. Grâce à nous, les gens peuvent accéder à du matériel informatique à bas coût ».

Recyclage réemploi informatique, qui opère sur tout le grand Ouest, est membre du programme Ordi 2.0 et du réseau Ordi Solidaire Bretagne dont le but est de réduire la fracture numérique en proposant des appareils à bas prix et de favoriser le réemploi de matériel informatique. « Nous leur proposons du matériel qui est ensuite distribuer dans le réseau », explique Farid Aouali.

Enfin, la société 2RI se veut entreprise sociale puisqu’elle emploie « des personnes éloignées du marché de l’emploi et favorise leur réinsertion professionnelle en leur donnant une seconde chance ».

Pour aller plus loin

www.2ri-recyclage.fr

www.ordi2-0.fr

www.ordisolidairebretagne.org




Idée sortie. C’est parti pour le mois de l’ESS !

A partir du 03 novembre débute le mois de l’Économie Sociale et Solidaire. Véritable rendez-vous national, il est l’occasion de mettre en avant les multiples initiatives qui foisonnent sur le territoire. Le mois de l’ESS, ce sont ainsi des événements organisés partout en France, avec un seul objectif : revendiquer une autre économie.

Promouvoir l’Économie Sociale et Solidaire

L’année 2016 marque la neuvième édition du mois de l’Économie Sociale et Solidaire. Organisée par les Chambres Régionales de l’Économie Sociale et Solidaire (CRESS) et le Conseil National des CRESS (CNCRESS), elle a pour but de faire découvrir à un large public l’existence d’un modèle économique alternatif. Pour cela, de nombreuses initiatives sont mises à l’honneur au travers de manifestations diverses et variées : projections, fêtes, conférences, marchés, formations, etc.

Comme un avant goût de cet événement, les prix de l’ESS précèdent le mois de l’ESS de quelques jours. Il en constitue le lancement : le 25 octobre, quatre entreprises se sont ainsi vu remettre des prix. Et pour le prix de l’impact local, c’est une initiative bretonne qui a été récompensée. Humaid, une plateforme de financement participatif basée à Nantes, a en effet été élue par les internautes parmi une sélection de quinze candidats.

Une sélection d’événements à venir en Bretagne

Dans les Côtes d’Armor, un événement festif et solidaire est prévu le samedi 05. Le collectif disco soupe de Saint Brieuc organise ainsi une disco soupe à Lamballe. Le principe : préparer ensemble une soupe géante à partir de légumes invendus. Un rendez-vous sur le thème de la collaboration et du partage, qui débutera à 17h.

En Ille et Vilaine, une conférence gesticulée aura lieu à Rennes le lundi 7 novembre. Intitulée « et si je refusais de m’insérer ? Itinéraire d’un motard en colère ou une autre histoire de l’économie sociale », elle est animée par William Tournier. Ce salarié de l’association d’éducation populaire « la boîte sans projet » retrace au cours de sa conférence l’Histoire du mouvement coopératif et de l’économie sociale.

Et plein d’autres rendez-vous à découvrir sur le site internet du mois de l’ESS.