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Une rentrée sous le signe de la santé durable avec Ressources Pays de Vilaine à Redon

Depuis octobre 2017, la Mutuelle des Pays des Vilaine a ouvert la structure « Ressources Santé Pays de Vilaine » à Redon. Cette « maison autour de la santé » regroupe des professionnels, mais aussi un centre de documentation, des permanences d’associations locales, et des cycles de formation. Le tout avec un objectif : oeuvrer pour une santé durable et globale sur le territoire. A l’occasion de la rentrée, le nouvel agenda des animations qui y sont proposées est sorti…

La Mutuelle des Pays de Vilaine est une mutuelle de territoire, basée à Redon (35). Société de personnes à but non lucratif, elle fonctionne comme une mutuelle classique, c’est-à-dire sous forme de « pot commun » : les adhérents y versent leur cotisation, et chacun peut alors bénéficier de la part nécessaire pour couvrir ses dépenses de santé, qui ne sont pas prises en charge par la Sécurité Sociale. Outre cette activité, la Mutuelle travaille aussi depuis de nombreuses années pour une « santé globale et durable ». « La santé durable, c’est à dire « la perpétuation de la santé des générations futures, dans un état au moins comparable à celui d’aujourd’hui. » est menacée au vu de l’explosion du nombre de maladies environnementales. Comment rester en bonne santé ? Les réponses deviennent de plus en plus complexes… Il est donc nécessaire de promouvoir la santé en sensibilisant les hommes et les femmes aux déterminants de la santé, de prévenir les maladies et d’éduquer biens-portants et malades aux bonnes pratiques. », explique la structure sur son site internet.

C’est ainsi qu’est né en octobre en 2017 « Ressources Santé Pays de Vilaine ». Cette « maison autour de la santé », créée par la Mutuelle, regroupe des professionnels (sage-femmes sophrologues, médecin du sommeil), un centre documentaire avec un fonds dédié à la santé, de l’accueil et de l’écoute proposés par des associations locales partenaires sur des thèmes variés (diabète, défense des consommateurs, alcool, deuil, association LGBT, cancer du sein, pollution électromagnétiques et chimiques, troubles psychiques. Des ateliers sont également organisés (sophrologie, portage bébé, bien-être et grossesse…), ainsi que des cycle de formation, en diététique et aux plantes médicinales notamment. (Formation complète pour les plantes médicinale, pré-inscription possible pour la formation 2019). L’agenda de rentrée des événements organisés au sein de la structure est désormais disponible. Pour en prendre connaissance et s’inscrire, rendez-vous sur le site Ressources Santé Pays de Vilaine.




Debrouill’art, l’art de la récup’ !

A Rennes, Emmanuelle Dubois a développé une activité de création d’objets et de mobilier recyclés à partir de récup’, sous le nom « Débrouill’art ». Elle propose également des ateliers Do It Yourself.

Des tables, sièges, poufs, meubles de rangement, ou encore des étagères et même des lampes à partir de jouets…Voilà (entre autre) ce que créé depuis mai Emmanuelle Dubois à partir de récup’, sous l’enseigne « Debrouillart ». Un changement de vie pour la jeune femme qui a mené des études en arts plastiques et aux Beaux Art, et qui a travaillé également à la Maison de la Consommation et de l’Environnement de Rennes. Un parcours qui l’a menée à se rendre compte, en plus de sa passion pour le bricolage, « que beaucoup de choses étaient jetées alors qu’elles pouvaient être réutilisées, il y a un gaspillage énorme ». Elle décide alors de sauter le pas et de proposer ses propres créations. « Je récupère des objets auprès des particuliers, des entreprises, mais aussi dans la rue », explique la jeune femme, qui travaille également avec la ressourcerie rennaise La Belle Déchète, qui collecte, valorise, vend et sensibilise à la protection de l’environnement. « Je récupère ainsi auprès d’eux des chutes de skaï que je réutilise ensuite lors d’atelier de fabrication de bijoux ».

Car avec Debrouill’Art, on peut apprendre également à faire soi-même. Des ateliers « Do It Yourself » sont ainsi organisés : on peut apprendre comment fabriquer son placard à bocaux, des décorations de tables à base de CD et de bouteilles, des cadres déco ou encore des nichoirs à oiseaux. Le tout avec la volonté de « montrer qu’avec peu de matériaux et avec des idées, on peut faire soi-même des choses vraiment sympa ». Emmanuelle, qui adhère à la Coopérative d’Activité et d’Emploi Elan Créateur, entend bien développer par la suite ce type d’ateliers, notamment auprès des Comités d’Entreprises. Elle souhaiterait aussi développer le côté « déco » de son activité en proposant ses services à des entreprises ou des institutions, à des gites, hôtels et restaurants, et proposer de la location de meubles, par exemple des mange-debout en bidons, sur des événements. A bon entendeur… !




A Guipel, des citoyens « survoltés » créent leur coopérative pour produire de l’énergie !

A Guipel (35), des citoyens se mobilisent pour participer activement à la transition énergétique de leur territoire. Regroupés au sein de l’association Ener’Guipel, ils viennent de créer une coopérative sous forme de Scic, baptisée « La coopérative des Survoltés », afin de mener à bien des projets dans le domaine des énergies renouvelables. Premier chantier : la pose de trente panneaux photovoltaïques, à l’automne, sur le toit de l’école Diwan de la commune !

Née en 2017, l’association EnerGuipel a pour objectif de réfléchir et d’agir sur la transition énergétique. Elle regroupe des citoyens désireux d’être acteurs de cette transition, sur leur territoire, Réunis en Assemblée Générale le 15 juin, les membres ont actés la création d’une Scic (Société Coopérative d’Interêt Collectif), structure permettant de porter financièrement et juridiquement la mise en œuvre des projets de l’association, notamment la production locale et décarbonnée d’énergie.

Baptisée « La coopérative des Suvoltés », la Scic regroupe d’ores et déjà une quarantaine de sociétaires, pour un capital qui s’élève à 15 000 euros. « Tous les citoyens qui veulent être acteurs de la production d’énergie renouvelable locale peuvent souscrire au moins une action de 100 € minimum. Les objectifs sont de diminuer la dépendance de notre société aux énergies épuisables, d’informer et sensibiliser aux économies d’énergies, de mettre en place une gouvernance démocratique, solidaire et citoyenne », résument Thomas Pattennotte et Laura Boutier, parmi les premiers membres de cette coopérative, dans un communiqué.

Un premier chantier est déjà sur les rails : la pose de 30 panneaux photovoltaïque sur le toit de l’école Diwan à l’Automne, pour un montant de 20 000 euros. L’électricité produite sera revendue sur le réseau, et les gains seront investis dans des économies d’énergie au sein de la coopérative.

Les personnes intéressées pour participer à la coopérative citoyenne sont invitées à se manifester avant l’Assemblée Générale de la Coopérative des Survoltés, qui aura lieu le 22 septembre. En attendant, on peut suivre les actualités et activités d’EnerGuipel et de la coopérative sur la page Facebook de l’association.




Courants alternatifs, une association à contre-courant

L’association Courants alternatifs a été créée à Acigné en 2007. Depuis, les membres de l’association mettent en place de nombreuses actions autour de l’écologie et de l’environnement.

Créée en 2007, l’association Courants alternatifs est installée sur la commune d’Acigné (35). Elle a pour objectifs d’« agir, échanger, informer, localement, à propos de solidarité, d’écologie et d’environnement ».

L’association a mis en place de nombreuses actions autour de l’agriculture urbaine, de la transition énergétique, de la préservation de la nature… « L’association constitue un pôle d’information, d’échange d’idées, d’initiatives et de réalisations citoyennes pour une autre organisation politique, pleinement solidaire et écologique, en vue de l’intégration des dimensions sociales, environnementales et économiques, particulièrement au niveau local », explique le site de Courants alternatifs.

Fédérer les habitants

Le fonctionnement de l’association se veut horizontal. Ici, pas de « chef » ou même de président : « Nous nous efforçons d’avoir un fonctionnement sans hiérarchisation des responsabilités, ni des personnes ». Pour des raisons légales, un bureau est tout même élu chaque année.

Conférences, discussions, ateliers, inventaires de plantes cosmétiques, échanges de graines et de plantes, participation à un projet éolien citoyen, ramassage de déchets… Les activités de l’association sont riches et variées !

Elle permettent de « développer l’information des citoyens sur des initiatives alternatives », « constituer une force de proposition et de dialogue avec les pouvoirs publics locaux » et de « fédérer les habitants autour de projets dont ils seront les auteurs et les acteurs », comme l’indiquent les objectifs de l’association.

Pour aller plus loin

Le site de Courants alternatifs

Le blog de l’association

La page facebook de l’association

 




L’idée sortie. Les 30 ans de la LPO d’Ille-Et-Vilaine

Ce dimanche 15 avril, la Ligue De Protection des Oiseaux (LPO) d’Ille-Et-Vilaine  fête ses 30 ans, à l’écocentre de la Taupinais à Rennes. Au programme : sorties découvertes, conférence, ateliers…autour de la protection des oiseaux et de la biodiversité.

Premier groupe LPO de France a voir été créé, la Ligue de Protection des Oiseaux d’Ille-Et-Vilaine fête aujourd’hui ses 30 ans. Elle mène au quotidien des actions en faveur de la biodiversité : inventaires ornithologiques, création de jardins classés « refuge LPO », organisation de sorties d’observation, sensibilisation du grand public et des scolaires à la protection des oiseaux…Elle organise ainsi pour son anniversaire une grande journée familiale à l’Ecocentre de la Taupinais à Rennes, dimanche 15 avril.

Au programme :

-Des conférences : sur les abeilles solitaires en Bretagne, la gestion forestière dans les forêts domaniales de Bretagne, le sahel les oiseaux migrateurs et nous, l’évolution des effectifs reproducteurs des hérons et des aigrettes en France, et sur les oiseaux de nos jardins.

-Des sorties et visites : à la découverte des oiseaux, des petites bêtes de la mare, de la ferme Perma’G’Rennes en permaculture, des ruches de l’écocentre…

-Des ateliers : on pourra par exemple participer au programme national Spipoll (suivi photographique des insectes pollinisateurs) en apportant un appareil photo, ou encore assembler des nichoirs.

Sans oublier des expositions à voir sur la photographie animalière, des animations toute la journée (quizz, chasse au trésor, parcours famille…), et un grand temps fort de mise à l’honneur des Refuges LPO Yves Rocher et Saint-Herblon, avec la participation d’Alain Bougrain-Dubourg, président de la LPO France.




La Ferme Perma’G’Rennes lance un financement participatif pour passer au « zéro carbone »

Produire en permaculture sur une toute petite surface, sur d’anciennes friches appartenant à la Ville de Rennes dans le quartier de la Prevalaye, c’est le pari de Mickaël Hardy avec sa micro-ferme intensive « Perma G’Rennes ». Préservation de la biodiversité, sobriété et création de lien social sont au cœur de projet qui relie la campagne et le milieu urbain. Il souhaite aujourd’hui, avec son associée Soizic, passer en « ferme zéro carbone ». Ils lancent pour cela un financement participatif afin d’acheter deux vélos électriques équipés de remorques pour faire le marché et livrer les légumes !

Installé depuis juin 2016 sur le site de la Prevalaye, à Rennes, Mickaël Hardy produit ses légumes depuis maintenant un an. Il a choisi de développer un projet original : une micro-ferme urbaine en permaculture, sur une surface de 5000 mètres carrés, sur une ancienne friche appartenant à Rennes Métropole. C’est la première ferme urbaine de la métropole rennaise. Une micro-ferme qui a également pour vocation la production de semences paysannes, et sur laquelle se déroule des cours de permaculture. Préservation de la biodiversité, réduction des déchets, création de lien social, transmission…sont au cœur du projet (voir notre précédent article « Perma’G’Rennes, une micro-ferme en permaculture à Rennes)

Perma’G’Rennes fourmille toujours d’idées. Après l’arrivée de Soizic, nouvelle associée, sur l’exploitation, l’objectif de 2018 est de devenir une « ferme zéro carbone ». Le rêve de Mickaël et Soizic : arrêter l’utilisation des énergies fossiles. Ils prévoient pour cela de faire le marché et les livraisons à vélo, et d’utiliser des lapins et des poules pour tondre les allées.

Ils souhaitent ainsi équiper la ferme de deux vélos électriques avec deux remorques « stands-marchés ». « Ainsi, les livraisons et le marché se feront sans utiliser d’énergie fossile, et ainsi limiter la pollution atmosphérique et protéger le climat », expliquent les deux associés sur la page du financement participatif qu’ils ont lancé afin de financer l’achat des deux vélos. Ils ont choisi de s’associer avec l’entreprise rennaise Toutenvélo, spécalisée dans la fabrication de remorques de vélo, pour la fabrication de prototypes.

L’opération de financement participatif, qui dure encore un mois, doit permettre de rapporter les 15 000 euros nécessaires à la fabrication des vélos et des remorques, fabriqués sur-mesure, et susceptibles de pouvoir supporter plus de 300 kilos de légumes. Différentes contreparties sont délivrées en échange des dons (graines, plants, session découverte de la permaculture…). « On vous promet de ne plus polluer l’air, d’affronter le mauvais temps pour pédaler vers le marché, de sensibiliser à la pratique du vélo en Ville, pour que nous soyons de plus en plus nombreux à pédaler ! », concluent les deux associés sur leur page de collecte.

Pour les aider, direction la page de Perma’G’Rennes sur le site de financement participatif Blue Bees, dédié aux projets d’agriculture et d’alimentation écologique.