Twiza, la plate-forme communautaire des chantiers participatifs.

Pour qui ? Pour quoi faire ?

 

Tout d’abord, qu’est-ce qu’un chantier participatif ?

Sur le site de Twiza-réseau.com, on y trouve une expression très bien faite pour définir ce qu’est un chantier participatif, solidaire et collaboratif :

 

 »Les gens se rassemblent à l’occasion d’un chantier participatif pour travailler ensemble. Neuf ou rénovation, petit ou gros chantier… un point commun : la convivialité !  »

 

 »Sur TWIZA-reseau.com, un chantier participatif c’est :

– une activité du domaine privé, non commerciale,

– sur le thème de l’habitation (bricolage, rénovation, construction etc…)

– à un lieu où l’on trouve un organisateur, des participants et parfois un accompagnateur professionnel »

 

Cette plate-forme communautaire est destinée à toutes personnes souhaitant apprendre, essayer, voir et découvrir différentes techniques de constructions écologiques, saines et durables.

Mais elle est aussi destinée à toutes personnes ayant un projet d’auto-construction de maison écologique qui souhaiteraient partager ses connaissances et avoir de l’aide pour la construction.

 

Ce réseau permet de mettre en relation des personnes voulant partager, apprendre des uns des autres dans la convivialité et le partage.

 

 

 

 

En pratique, comment ça marche ?

 

Je suis une personne qui souhaite participer, à titre bénévole, à un chantier, comment faire ?

 

Rien de plus simple, il me suffit d’aller sur le site Twiza-réseau.com. Je me dirige vers la carte interactive pour trouver des chantiers près de chez moi.

 

Ici l’exemple de quelques chantiers en Bretagne :

 

Capture-écran de la carte des chantiers participatifs en Bretagne sur le réseau Twiza.

 

 

J’ai trouvé un chantier qui m’intéresse. Je me crée un compte sur la plateforme Twiza afin d’avoir plus de détails sur le chantier et l’organisateur.

 

J’ai une question, une requête à faire, je n’hésite pas à contacter l’organisateur via le site, j’aurai mes réponses dans la rubrique  »Questions ».

 

C’est bon! Je me suis décidé à participer à ce chantier, je clique sur  »Participer ». Cela va envoyer un message à l’organisateur, je peux personnaliser l’envoi du message avec quelques phrases me concernant afin que l’organisateur puisse mieux me connaître. Il ne reste plus que la validation de mon inscription par l’organisateur.

Le chantier arrive et pour me préparer, je suis attentivement les consignes envoyées par l’organisateur. Je vérifie que je suis bien couvert par mon assurance et je prépare les équipements de protection individuelle adéquats. En route pour le chantier !!

Après le chantier, je peux noter et commenter le profil de l’organisateur et la page du chantier participatif afin de partager mes ressentis et ce que j’aurai appris durant cette expérience.

 

 

Je suis une personne qui souhaiterait organiser un chantier comment faire ?

 

Tout d’abord, je me créer un compte sur la plate-forme Twiza. Ensuite, je renseigne le formulaire afin d’annoncer mon chantier participatif, je peux l’enregistrer en brouillon afin de prendre le temps de bien préparer mon annonce. Une fois prête, je valide la publication, elle apparaîtra dans la rubrique dédiée dans mon espace membre.

Je partage mon annonce autour de moi et dans les réseaux sociaux afin de faire connaître le chantier participatif qui va avoir lieu. Je réponds aux messages et questions que je reçois et j’envoie les consignes liées au chantier (heure d’arrivée, déroulement de la/les journée(s), les équipements de protection individuelle, etc…) aux participants du chantier après avoir discuté avec eux et accepté leur participation.

Lorsque le chantier est terminé, je peux noter et commenter le profil des participants et enrichir la page du chantier avec photos, commentaires, conseils et anecdotes.

 

Vous pouvez retrouver toutes les informations de ce réseau sur le site web ci-après :

http://www.twiza-reseau.com/

Pour soutenir cette initiative et contribuer à son développement et proposer un réseau de chantiers participatifs à l’international, vous pouvez vous rendre sur le site ulule http://fr.ulule.com/twiza/

 

 

 




Pleyber-Christ (29), départ d’un cycle sur l’urbanisme durable

Une friche industrielle réhabilitée en logements et commerces, voilà l’opération qu’a présenté la commune de Pleyber-Christ (29) à la première des douze visites sur l’aménagement durable organisées par le réseau Bruded. Bruded, qui signifie « Bretagne Rurale et Rurbaine pour un Développement Durable », regroupe plus de 120 communes sur les cinq départements de la Bretagne historique, qui sont engagées concrètement dans des réalisations de développement durable. « Notre mot d’ordre : que les élus parlent aux élus », précise Georges Lostanlen, maire de Guimaëc (29) et coprésident du réseau. Un objectif dans lequel s’inscrit le cycle de visites, qui a débuté jeudi 11 juin et s’achèvera le vendredi 10 juillet. « Il permet de partager les expériences, et donne la possibilité aux autres communes d’avoir un regard concret sur ce qui a été fait dans celles que l’on visite », poursuit-il.

 

Des « voies douces » pour les piétons et les vélos

 

A Pleyber-Christ, c’est ainsi un hectare de friche industrielle qui a été revalorisé en logements et commerces. « La zone était occupée par des constructions de tout types, érigées au fil du temps. Il a fallu tout déconstruire », indique le maire, Thierry Pirou. « La plupart des matériaux et élements (béton, parpaings, structures metalliques, bacs aciers…) ont été recyclés ou réutilisés, par exemple pour des constructions agricoles, ou en voirie », précise-t-il. A la place de la friche s’érige maintenant « l’espace Guevel » (du nom de l’ancienne entreprise de vins Guevel, située au même endroit), imaginé, suite à un concours, par l’architecte Tristan La Prairie ,constitué de 22 logements sociaux, d’une placette piétonne et de 1100 mètres carrés de surfaces commerciales. Quatre logements en vente-acquisition et six petites maisons en location sont également au programme, de même que 22 autres logements sociaux dans une deuxième phase. « L’idée était d’apporter à la fois de l’habitat, et du commerce. Et nous ne voulions pas que ce nouvel espace soit déconnecté de la vie locale et du centre bourg », affirme le maire. C’est ainsi que des « voies douces » de connection utilisables par les piétons et les vélos ont été créées. Dans le même esprit, l’emprise de la voiture a été réduite, les conteneurs à déchets entérrés, et l’eau de pluie gérée en surface. Un projet d’aménagement qui laisse la place au commerce de proximité, primordial en milieu rural, et qui fait écho à la prochaine visite organisée par Bruded, qui se déroulera le 24 juin à Plessé en Loire-Atlantique, autour de la démarche globale de la commune de soutien aux commerces.

 

 
Plus d’infos

www.bruded.org

 




Le compostage et le paillage : deux bases du jardinage naturel

La semaine des alternatives aux pesticides se déroule du 20 au 30 mars. C’est l’occasion d’évoquer deux méthodes simples et naturelles pour limiter la prolifération des herbes indésirables et des maladies au jardin: le paillage et le compostage.

 

Et si on s’inspirait des forêts ?

 

Le paillage consiste à recouvrir le sol de débris du jardin (feuilles mortes, tontes sèches, écorces, bois broyé, copeaux de lin…). Cette pratique reproduit un phénomène que l’on retrouve en forêt. N’avez-vous jamais remarqué que la terre n’y est jamais nue, mais toujours recouverte de feuilles mortes ? Elles favorisent la vie biologique du sol. Une fois décomposées, ces feuilles nourrissent la terre d’un humus riche qui nourrit les arbres et arbustes.

En paillant le pied des haies, le potager et les parterres, non seulement le sol est protégé et enrichi, mais le paillage empêche les herbes indésirables de pousser. Une astuce : avant de pailler, retirez les graines et racines d’herbes indésirables du sol.

La fissure sur la terre signifie que la terre est lessivée et non protégée

 

 

Les déchets verts, une mine d’or pour le jardin !

 

Les tontes sèches, mais aussi les brindilles constituent un paillage efficace. Il est possible de tondre les petites tailles de haies avec une tondeuse standard. Les tailles plus grosses peuvent être utilisées en bois de chauffage ou au barbecue. Au final, rien ne se perd et tout se transforme au jardin : inutile de se rendre en déchèterie ! 

 

Le compostage, un fortifiant idéal.

 

Autre chose : bien souvent les maladies interviennent sur les plantes fragiles. Pour les renforcer, le compost est l’amendement idéal. Inutile de l’acheter en jardinerie. Encore une fois, le jardin et la maison fournissent à eux seuls, les ingrédients nécessaires.

 
 
 Quelques astuces pour bien composter :

 

-Mélanger des ingrédients organiques secs (feuilles mortes, carton, brindilles, papier journal…) et humides (restes de repas, épluchures de fruits et légumes, débris du potager, fleurs fanées…).

 

-Remuez le tas régulièrement pour bien l’aérer. Notez qu’à chaque apport d’oxygène, le processus de compostage est réactivé.

 

-Vérifiez l’humidité du compost : celle-ci doit être équivalente à une éponge que l’on utilise pour nettoyer la table. C’est-à-dire, ni trop humide, ni trop sèche !

 

-Au bout de 6 à 9 mois, le compost est sensé être mûr. Pour s’en assurer, celui-ci doit être noir, friable avec une odeur de sous-bois.

 

 

 

Pour aller plus loin, lisez: « Compost et Paillis » Denis Pépin, éditions Terre Vivante.

 




Bretagne. Le radon, un gaz responsable de 200 décès chaque année

« Le radon provient surtout du sous-sol granitique et volcanique » détaille Claudine Noyon, technicien sanitaire à l’ARS. Ce gaz peut s’infiltrer dans les maisons en s’accumulant dans les espaces confinés. D’où l’importance de procéder à des mesures. En Bretagne, il faut savoir que le taux de radioactivité lié à la concentration de radon oscille entre 100 et 150 becquerel par m3. Alors que la moyenne nationale s’établit à 90 bq. « Le risque pour la santé est le même que pour le tabac. Il est déclaré cancérigène du poumon. Ce risque augmente avec la concentration et la durée de présence dans les locaux »
L’ARS propose actuellement de faire parvenir, gratuitement, un dosimètre aux habitants du Finistère. Si le bilan met en avant un forte concentration de radon, plusieurs mesures simples existent comme assurer une étanchéité de la dalle de sol, obturer les fissures, aérer régulièrement…

 

 

 

 

Sur le web, www.sante.gouv.fr

Vous habitez dans le Finistère ? Et vous souhaitez mesurer gratuitement la concentration de radon à votre domicile ? Vous pouvez prendre contact avec Claudine Noyon, à l’ARS,  par mail : claudine.noyon@ars.sante.fr

 

En dehors de cette campagne, vous pouvez acquérir un dosimètre sur internet au tarif d’environ 25 euros.




La vie d’un éco-village australien

Des valeurs communes

C’ est en Tasmanie, une île au Sud de l’ Australie qu’ est né ce village pas comme les autres. Mais qu’a-t-il de si particulier ? D’abord, ses habitants sont unis par les mêmes valeurs écologiques et humaines. Différentes actions sont mises en place : potager collectif biologique, récupération de l’eau de pluie, aide à la préparation des repas, entraide au quotidien, covoiturage … Ensuite, autant que possible, la production locale est privilégiée, par exemple, les légumes viennent du potager et la viande d’une ferme voisine. Le but cette communauté de 7 à 77 ans est donc de partager un mode de vie harmonieux et respectueux.

Une organisation spécifique

Chaque éco-village a ses propres règles. Ici, l’idée est de vivre ensemble mais en respectant l’intimité de chacun. Au centre du village se trouvent les lieux communs : la cuisine communautaire, le foyer, la piscine, le café-restaurant. Puis, autour se trouvent de petites maisons où vivent les résidents. Chacun est propriétaire et paye une taxe annuelle qui couvre l’ensemble des frais divers. A tour de rôle, chacun apporte son aide, soit en cuisine, soit en jardinage, soit encore pour l’ entretien des espaces communs. Un planning permet à chacun de s’y retrouver.

Des activités pour tous

La communauté n’est pas fermée sur le monde, bien au contraire ! Les nombreuses activités proposées (yoga, danse du ventre, soirée cinéma, pêche, etc.) sont ouvertes à tous. Libre ou non aux résidents d’y participer. Les habitants de Nubeena – commune de 300 âmes où est situé l’éco-village – sont aussi les bienvenus. Une participation financière est parfois demandée.
Un futur prometteur
Comme pour toute association, un bureau est élu. Les membres mais aussi tous les propriétaires prennent ensemble les décision. Des logements sont encore disponibles et la communauté espère bien s’agrandir d’ici les prochaines années.

 

 

Emilie COZ, Bretonne de 20 ans, originaire de Plouvorn dans le Finistère a passé plusieurs mois en voyage : 7 mois en Australie, 1 mois en Nouvelle-Zélande et une semaine au Japon. De nombreuses découvertes et rencontres comme celles de Tasman Ecovillage et bien d’autres à retrouver sur son blog :
https://destinationaustralie.wordpress.com/




Ecocum : construire et vivre ensemble, dans le respect de son environnement.

La construction de l’éco-village finistérien, Ecocum, approche de son terme avec l’arrivée d’un acquéreurs pour le neuvième et dernier emplacement, qui demeurait vacant depuis 2011. Si tous les acquéreurs ne sont pas encore installés, déjà plusieurs résidents y vivent, appréciant cette manière d’habiter autrement malgrè les difficultés auxquelles ils ont du faire face dans la réalisation du projet. Celui-ci a été initié en 2005, lorsqu’un petit groupe de quelques brestois a commencé à se réunir autour d’une « bonne bouffe » pour réfléchir à une autre façon d’habiter ensemble et autrement. « Au fil du temps le groupe a évolué. Au moment de la réalisation les choses se sont compliquées car chacun avait des projets personnels en cours. Certains ont quitté le projet et d’autres l’ont rejoint. », explique Mona Houssais, résidente de l’éco-village. Le groupe a acquis un terrain de 6100 hectars dans la commune de Loperhet, près de Brest, et rénove l’unique maison présente en maison commune (buanderie et lieu pour les machines à laver). La rénovation du bâtiment a été réalisée collectivement, en ouvrant le projet aux intéressés, notamment par l’organisation de stages d’autoconstruction.

 

La diversité des résidents pour mieux vivre ensemble

 

La charte d’Ecocum s’appuie sur des principes et valeurs tels que la gestion démocratique, la mixité sociale et intergénérationelle et la préservation de l’environnement. Celles-ci font l’unanimité au sein du groupe de résidents et sont observées, autant dans la réalisation du projet que dans la vie de tous les jours. Concrètement, la gestion déocratique se traduit par une prise de décision collective quant à la gestion du village et le règlement des conflits. Le souhait de mixité sociale et intergénérationnelle a aussi été réalisé : Des enfants aux séniors, des ouvriers aux ingénieurs, des personnes de tous ages et de toutes catégories sociales co-habitent et s’entraîdent. « Il se passe beaucoup de choses autour des enfants, rapporte Mona. Par exemple, une septagénaire anglophone organise des cours pour les jeunes. Aussi, les parents s’organisent entre eux pour garder les enfants des autres quand il y a besoin. Nous organisons le co-voiturage pour certains déplacements, comme pour aller au travail, par exemple. Tout cela se fait de façon plutôt spontanée. »

 

Constructions écologiques et économie d’énergie

 

Pour ce qui est de la question de préservation de l’environnement, la construction de l’éco-village s’est faite de manière à réduire au mieux l’impact de l’habitat sur l’environnement. Les maisons ont toutes été construites en bois et sont très bien isolées. Pour l’isolation, certains ont opté pour l’utilisation de laine de bois et ouate de celullose quand d’autre ont préféré la paille et l’enduit en terre. Des cloisons en terre-paille ont aussi été montées. Les maisons sont exposées au mieux et disposent de chauffes-eau solaires. Les panneaux solaire recouvrant le toit d’une des maisons lui permettent d’être parfaitement autonome en énergie. Toutes sont équipées d’un poêle à bois pour le chauffage, hormis une qui est passive et ne nécessite donc pas de chauffage. Pour économiser l’eau, les résidents ont installé des toilettes sèches dans chaque maison ainsi qu’un système de récupération de l’eau de pluie pour le jardin et la maison commune. Aussi, un puits est présent sur le terrain mais n’est pas encore utilisé. Le traitement des eaux usées se fait par phyto-épuration. Les résidents vont désormais se pencher sur l’amélioration et la valorisation de la maison commune, ainsi que sur la création d’un potager.