Une « Journée des possibles » autour de l’écohabitat et de la Terre à Plougoumelen

le camping écologique La Fontaine du Hallate, basé à Plougoumelen, afin de proposer une journée d’échanges, de rencontres et d’animations autour de l’éco-habitat et de la terre.

Toutes les infos sont sur la page facebook de l’événement : https://www.facebook.com/events/156155035094704/permalink/162864841090390/




Un financement participatif pour contribuer à l’essor de la construction paille en Bretagne !

Le Collectif Paille Armoricain, association travaillant à la promotion et au développement de la construction en paille en Région Bretagne et Pays-de-Loire, a lancé un financement participatif. Objectif : créer et animer un site internet sur ce type de construction dans le Grand Ouest.

Pour accompagner le développement ce ce mode de construction, le RFC a mis en place un site internet au niveau national permettant de recenser les professionnels et les bâtiments en paille du territoire. Le Collectif Paille Armoricain, association loi 1901 de promotion et de développement de la construction paille en Bretagne et Pays-de-Loire, souhaite développer une extension de ce site internet au niveau local.

Pour en savoir plus et apporter son brin à la botte de paille :

https://www.zeste.coop/fr/decouvrez-les-projets/detail/construisons-en-paille




Ouessant : point d’étape à mi-parcours de la mise en œuvre de la transition énergétique et écologique des îles du Finistère.

Alors que les vents balayent les côtes Ouessantines en ce début septembre, l’heure est au bilan de mi-parcours. Une journée qui fait suite au lancement de «La mise en œuvre de la transition énergétique et écologique des îles du Finistère» le 6 septembre 2016. Ce mardi 5 septembre 2017, les acteurs se sont à nouveau réunis afin d’offrir une visibilité sur l’avancée du projet. Analyse d’un échantillon idéal, un milieu fini aux prises avec les éléments : Ouessant, Molène et les autres îles du Ponant.

Les îles du Ponant – qui signifie îles du « couchant » en référence au soleil – sont actuellement le laboratoire d’expérimentation sur deux plans d’action principaux : le BEL (Boucle Energétique Locale), financé par la région Bretagne à raison de 823 000 euros sur 3 ans et le TEPCV (Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte) financé par l’état pour un montant de 867 000 euros sur 3 ans également. L’association les îles du Ponant en est le maître d’ouvrage.

« Diminuer de 37% des émissions de Co2, sur les trois îles » était l’objectif énoncé par Denis Bredin, le président de l’association, en 2016. Le bilan à ce jour montre une diminution de 16% des émissions totales pour les trois îles (Sein, Ouessant et Molène) dont une diminution de fioul de 386 700 L (l’équivalent de la consommation de l’île de Sein pendant 1 an). Ce résultat est obtenu grâce aux différentes opérations à destination des populations îliennes : la diffusion d’environ 11000 LED contre les ampoules à incandescence des îliens, l’opération de remplacements des appareils de froid énergivores1 auxquels 239 habitants y ont pris part, la rénovation de l’éclairage public et la mise à disposition de kits poules.

(1). CDP2017 « Sur les îles, il est constaté un suréquipement en appareils de froid, notamment en congélateurs. L’opération consiste donc à soutenir financièrement les usagers à remplacer leur appareil de froid énergivore par un appareil A++ ou A+++)

Ouessant, l’hydrolien à l’essai

Denis PALLUEL, Maire de Ouessant, mets l’accent sur le projet PHARE qui consiste à utiliser les trois sources d’énergies exploitables sur l’île à l’aide de panneaux photovoltaïque, d’éoliennes et d’hydroliennes. En effet afin de garantir aux habitants une alimentation électrique suffisante et constante il est nécessaire de transformer et combiner ces trois énergies. Depuis 1 an, les lampadaires à LED ont bien poussé comme les panneaux photovoltaïques sur la salle omnisports (291m²) mais en ce qui concerne l’éolien c’est une autre histoire comme l’explique le maire :

« Tout le monde va dans le même sens pour développer les énergies renouvelables mais après sur le terrain c’est pas aussi simple que ça puisqu’à Ouessant, mais Sein et Molène aussi, on considère ces îles comme des sanctuaires et on ne doit rien faire, mais je ne désespère pas de convaincre qu’une ou deux éoliennes ne vont pas défigurer Ouessant. Le contexte administratif est très compliqué, la réglementation sur les éoliennes dit qu’elles doivent être à 500 mètres des habitations et en même temps dé que vous êtes à 500 mètres vous êtes en espace protégé. Il y a donc une équation difficile à trouver, c’est un appel pour dire « Faut savoir ce que l’on veut », c’est dommage de voir qu’il y a plein de partenaires mobilisés avec nous et qu’on bloque sur cet aspect-là. D’autant plus qu’on ne cherche pas à faire un champ d’éoliennes, ça serait une ou deux et je dirais même, peut être, provisoirement car d’ici 10 ou 15 ans si le parc hydrolien s’amplifie on aura pas forcément de raison de garder ces éoliennes. »

En ce qui concerne l’hydrolien, c’est encore au stade expérimental mais prometteur avec une possibilité de fournir jusqu’à 400MGWh par an sur les 2200MGWh nécessaires pour une autonomie totale en énergies renouvelable. Après avoir passé l’hiver dans le canal du Fromveur, l’hydrolienne D10 de SABELLA est au port de Brest pour quelques opérations d’optimisation de la connectique. Ces modifications permettront de délivrer davantage de puissance à la centrale qui après avoir traité l’énergie brute de l’hydrolienne, la stockera dans ses batteries récemment installées.

Si les tests sont concluants, deux hydroliennes D12 viendront prendre le relais de la « petite » D10 courant 2020. Cette ferme d’hydroliennes baptisée Eussabella pourra fournir jusqu’à 70 % des besoins de l’île de Ouessant.

Molène, les goémoniers 2.0

Le Ledenez vraz (La grande presqu’île en Breton) de molène qui sert de « refuge de mer » et qui abrite quelques habitations de goémoniers réhabilitées pour accueillir les touristes pour 1 à 2 nuit est aujourd’hui complètement autonome en électricité grâce à ses panneaux photovoltaïques (35m²), bien évidemment ce ne sont que quelques habitations, mais elles confortent pour l’avenir comme le précise le maire de Molène, Daniel MASSON :

« On est complètement autonome, on est très surpris, c’est tout bête, c’est tout simple, il y a du soleil ça marche et la nuit on stock. C’est vraiment un truc à tout petite échelle, expérimental peut être, mais ça nous permet d’avoir des petites maisons complètement autonomes, tout ça pour dire qu’on expérimente, ça réussi, après il faut se donner les moyens pour faire autre chose. On a des projets notamment sur du photovoltaïque qui va alimenter un éclairage public à LED par le SDEF » (Syndicat départementale d’énergie et d’équipement du Finistère)

Du fait des lourdeurs administratives qu’implique l’éolien, le maire de Molène souhaite se concentrer dans un premier temps sur le photovoltaïque car pour l’hydrolien c’est techniquement compliqué :

« il n’y a pas assez de fond sur l’île, mais on compte sur nos amis de Ouessant pour nous tirer un petit bout de câble qui ira jusqu’à molène, mais ça c’est à négocier »

L’éolien, une énergie prometteuse pour l’île de sein et pourtant…

Dominique SALVERT, Maire de l’île de Sein se réjouit de la nouvelle centrale photovoltaïque installée sur la toiture de l’écloserie (517m²) qui vient s’additionner à celle déjà existante du centre nautique (46m²), trois autres toitures devraient se voir équipées de panneaux solaire pour atteindre une surface de totale de 1000m2.

Afin de compléter cette solution, il est question d’installer une éolienne avant d’envisager une autre solution si les contraintes administrative et réglementaire ne se dénouent pas comme le signale le maire de Sein :

« Comme le disait mon collègue de Ouessant, les problèmes administratifs et réglementaire sont très importants, on avance petite à petit… C’est dommage car si on avait ces équipements-là, si on l’avait au complet, on serait à 70 % d’autonomie… On ira jusqu’au bout du possible pour l’éolien avant d’envisager d’autres technologies »

L’énergie des habitants également mise à contribution 

L’association les îles du Ponant, les municipalités et les différentes structures partenaires cherchent d’abord à changer le comportement des usagers, sortir du système de consommation à outrance, néanmoins, comme le défend le maire de Molène, les îliens ont déjà des habitudes de consommations liées aux contraintes de leur territoire et savent composer avec :

« Comme toutes les îles on a surtout une grosse consommation pendant les vacances d’hiver (…). C’est en faisant des progrès sur l’isolation des maisons et puis si vous avez froid vous mettez un pull, vous n’êtes pas obligé de mettre à 23° votre maison. Là-dessus on a des comportements îliens plus sensés. On pas eut l’habitude d’avoir extrêmement de confort donc le peu qu’on a est très agréable.»

Des temps de paroles pour informer et discuter avec les populations ont lieu tous les trois mois environ, et mobilisent généralement « une bonne centaine de personne à chaque réunion sur Ouessant, dont quelques-uns devant la porte. ». Un point d’interrogation majeur « Combien cela va-t-il coûter ? ». Mais au final les usagers y trouvent leur compte grâce au PIG(2), programme qui prendra fin en octobre, certains se sont même vu financer jusqu’à 80% des équipement pour réduire la consommation énergétique de leur logement. Madame Richard, habitante de Ouessant, a payé 1000 euros sur les 15000 euros d’investissement total et a pu s’offrir un réfrigérateur moins énergivore, de nouvelles fenêtres, ainsi qu’un régulateur thermique. Les usagers sont accompagnés dans leurs démarches par l’association des îles du Ponant et sont de plus en plus nombreux à le faire. Cependant l’association, regrette que le programme arrive à sa fin car l’émulation avait réussi à prendre. Ils cherchent actuellement un moyen de le prolonger et répondent à d’autres appels à projet, car l’association est « toujours à la recherche de nouveaux programmes ».

Afin d’allier l’économie d’énergie et la production d’électricité d’origine renouvelable pour éviter le gaspillage d’énergie, il est important de pouvoir adapter l’offre (la production d’électricité) à la demande (la consommation des habitants) comme l’explique le directeur délégué d’EDF SEI, Christian GOSSE :

« La variation de la consommation des clients peut varier d’un à dix suivant qu’on soit la nuit, l’hiver ou à noël… il faut pouvoir ajuster l’offre à la demande de nos clients en permanence, à l’instant T, à la seconde voir à la milliseconde. C’est ce qu’on a développé et ce qui est important, c’est 3 choses : le compteur numérique pour avoir un pilotage très serré de sa maîtrise de l’énergie car l’enjeu de toute cette transition c’est aussi que chaque consommateur soit conscient qu’il doit changer son comportement, le deuxième point c’est un stockage tampon, c’est la fameuse batterie, car quand on produit des énergies renouvelables il faut un stockage car lorsque le client n’a pas d’attente, pas de besoin, on la stock, et après quand il va en avoir besoin parce que c’est la soirée, qu’il va faire froid, on va la réinjecter à travers cette batterie. Cette batterie tampon est extrêmement importante pour garantir la gestion des systèmes. Le dernier objet c’est le pilotage, on a créé un système de pilotage qui joue le rôle de chef d’orchestre, il aura pour but d’arbitrer la production d’ENR, l’énergie de l’hydrolienne et la batterie. »

(2) Le PIG (programme d’intérêt général) pour Ouessant qui prendra fin au moi d’Octobre avait permis à 105 personnes de bénéficier d’aide au reconditionnement de leur logement pour des économies d’Energie. D’autres programmes ont financé les actions de l’association des îles du Ponant mais il faut sans cesse continuer à répondre à des appels d’offres au vu de la durée limitée de ces plans d’action (d’une durée relativement courte entre 3 et 5 ans)

. Il existe également d’autres programmes complémentaires comme le LOGIC pou l’île de Sein ;

Nos amis les îliens 

D’autres zones îliennes sont sources d’inspiration pour l’association des îles du Ponant qui appartient à l’ENSI (la fédération des petites îles d’Europe). Comme l’île d’Eigg, cette petite île d’Ecosse, située dans les îles Small, rachetée par ses habitants en 1997, est aujourd’hui complètement autonome en énergies renouvelables. Leur source d’énergie repose principalement sur l’hydroélectricité avec 3 barrages, du photovoltaïque et de l’éolien avec 6 éoliennes (l’île de Ouessant n’en construirait pas plus de deux par îles si la réglementation française vient un jour l’autoriser). Cependant à chaque île ses spécificités, les plans d’autonomies ne sont pas juxtaposables d’une île à l’autre, mais ils sont inspirants. Cet hiver, au mois de décembre, c’est au tour des îles du Ponant d’accueillir des îles lointaines en questionnement énergétique en invitant les îles de la Madeleine pour un voyage d’étude à Ouessant.

Le projet nécessite la coopération des acteurs associatifs, institutionnels, privés et civils qui s’efforcent de mêler leurs compétences avec le plus d’efficacité possible. Pas facile lorsque les lourdeurs administratives entravent leurs efforts comme on peut le constater pour l’éolien sur l’île de Molène et celle de Ouessant. Autre exemple, l’autorisation d’expérimentation sur le plan d’eau qui a mit plus de 20 ans à être accordé.

« Il faut que le législateur intègre le droit à l’expérimentation. Sur l’eau on vient juste de nous l’accorder, c’était 20 ans de bataille (…) il faut que le législateur pense à ouvrir régulièrement les cadres, même si on doit rendre des comptes ensuite. Histoire que le dossier ne prenne pas 20 ans comme celui ci. » répond le conseiller régional André Crocq délégué à la transition énergétique. Puisque les choses sont dites yapluka.

Pour aller plus loin : 


: http://www.eco-bretons.info/iles-finistere-route-vers-transition-energetique

La fédération des petites îles d’Europe :  http://europeansmallislands.net/fr/

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http://www.idsenergies.fr

Auteurs : Inès CARADEC et Tanguy COAT




L’idée sortie. Les rencontres de l’habitat participatif, à Rennes

Ce week-end, l’association Parasol organise les rencontres de l’habitat participatif, à la MCE de Rennes. Au programme, portes ouvertes, ateliers, projections de films, bourse aux projets…

Samedi 22 et dimanche 23 avril, la maison de la consommation et de l’environnement (MCE) accueille les rencontres de l’habitat participatif. « Ces rencontres sont destinées tant aux personnes qui aimeraient s’engager dans une démarche d’habitat qu’aux curieux et aux professionnels », précise l’association Parasol, organisatrice de l’événement.

Pendant deux jours, les participants pourront assister à des ateliers, voir des documentaires, visiter des habitats participatifs existants, participer à des débats…

Les visites d’habitats participatifs ont lieu le samedi, de 10h30 à 12h. Quatre lieux sont ouverts au public. Si vous êtes intéressés, il faut s’inscrire sur le site de l’association parasol.

Les habitants au cœur du projet

Ces rencontres de l’habitat participatif s’inscrivent dans le cadre des portes ouvertes européennes de l’habitat participatif. Organisées par la Coordin’action des associations de l’habitat participatif, cet événement dure tout le mois de mai sur le thème « Les habitants au cœur du projet ». « L’objectif est de faire découvrir l’habitat participatif à travers des événements organisés par les habitants », expliquent les organisateurs.

Si vous vous demandez comment se passe le partage d’une salle commune, quel est le rôle des collectivités dans un projet d’habitat partagé ou comment construire en paille, ces rencontres sont faites pour vous ! Et si vous êtes simplement curieux et intéressés par cette nouvelle manière d’appréhender l’habitat, les portes de la MCE vous sont également ouvertes.

Pour aller plus loin :

www.parasol35.org

www.habitatparticipatif.eu




Retour sur l’évènement « Quelle habitation écologique? » à Rennes

(Plume Citoyenne) Vendredi 7 avril, soixante-dix personnes ont profité de l’anniversaire d’Hab-Eco, le groupe d’éco-entreprises bretillien. Jacques Pinchard, responsable d’Hab-Eco a ouvert cet évènement sur l’habitation écologique en Ille-et-Vilaine.

La journée a débuté par la visite de l’éco-hôtel spa**** LeCoq-Gadby de Rennes. Avec les commentaires de Jacques Bregeon les visiteurs ont découvert un établissement ossature bois résolument écologique, le SPA, la piscine, les salons douillets, les chambres de caractère, la suite théâtre où séjourne Sophie Marceau, la magnifique chambre, dessinée pour la libre circulation des fauteuils roulants. Le maître de maison a expliqué la démarche écologique assumée. 20 m² de panneaux photovoltaïques produisent de l’électricité et 80 m² de panneaux solaires thermiques chauffent Le bâtiment et la piscine. En sus d’une bonne isolation, les besoins de chaleur sont réduits par une vmc double flux qui piège et restitue les calories et complétés d’une pompe à chaleur. Afin de parfaire la cohérence, une cuve de récupère les eaux de pluie à l’usage des wc.

Après un repas gastronomique et local, la table ronde QUELLE HABITATION ECOLOGIQUE ? s’installait dans un magnifique salon Louis XVI couvert de boiseries et de peintures murales. Pour Jacques Pinchard, le groupe d’éco-entreprises répond à une triple nécessité. Les habitants sont attentifs à leur santé et à l’environnement, mais non-spécialistes du bâtiment. Ils ne savent pas à quel saint se vouer alors que se multiplient les publicités pseudo vertes. Des organismes de services publics restent neutre quant au choix de l’entreprise. Organisé autour d’une charte écologique le groupe permet aux entreprises de se centrer sur leur savoir-faire.

Philippe Madec, architecte, urbaniste, pionnier de l’écoconstruction, nominé Grand Prix de l’urbanisme 2016 par le ministère de l’environnement rappela les qualités à redécouvrir de la terre, des végétaux et du bois. Olivier Blanchard, chercheur à l’école des hautes études en santé publique EHESP a parlé des pollutions chimiques, biologiques et rayonnantes des habitations et de l’obligation récente de mesurer le benzène et de formaldéhyde dans les établissements accueillant des enfants. Pour Yvon Basset, directeur régional adjoint de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie ADEME, des aides importantes sont accessibles grâce aux points info-énergie, et à Rennes avec la plateforme EcoTravo. Ceci étant, la construction, soit-elle écologique nécessite des entrepreneurs. Il y a 23 ans, Éric Fasquel a créé Habitat-sain. Spécialisé en matériaux écologiques, il reste vigilant pour y décrypter les vrais et les faux amis. Pour Christophe Lubert, entrepreneur de maçonnerie, le béton chaux-chanvre est très prometteur. Soumis depuis 2006 aux règles de la profession, ce matériau permet d’acquérir un très bon niveau thermo-hydrique et phonique.

Une journée conviviale et studieuse à renouveler. Contact : 06 48 26 87 91, travaux@hab-eco.fr www.hab-eco.fr




L’oasis Kerlanic a besoin d’aide

Créé en 2015 et installé à Plélauff, l’oasis Kerlanic est un lieu de vie alternatif et de transition. Membre du réseau Colibri, impulsé par Pierre Rabhi, il a aujourd’hui besoin de soutien pour continuer à exister.

En 2015, Audrey créé l’oasis Kerlanic à Plélauff (22). Ce lieu de vie alternatif est installé dans une ancienne ferme bretonne qu’Audrey a retapé avec son compagnon de l’époque. Il fait parti du réseau Colibri, impulsé par Pierre Rabhi. « C’est un lieu d’accueil d’âmes en transition pour une heure, un jour, ou plus », précise le site Internet du lieu.

Une seconde habitation est en cours de rénovation. On compte également sur le lieu des yourtes, cabanes, paillourtes et round house. Enfin, une salle collective de 60m² est en rénovation. Une équipe se retrouve tous les mercredis pour réaliser les travaux.

À Kerlanic, une association a été créée. Elle s’appelle Espérance la petite lande et compte une vingtaine de membres. « Les actions portent surtout sur la programmation culturelle de l’oasis », explique le site.

Un lieu en danger

Un élevage conscient – chèvres et poules en liberté, traite manuelle avec consentement, chevreaux sevrés sous la mère – et un potager permaculturel – sans pesticide ni engrais, ni labour – permettent de s’alimenter sainement. De plus, une vingtaine de familles du coin s’est regroupée et a créé un groupement d’achats locaux.

Grâce aux chantiers participatifs (rénovation d’habitat, écoconstruction, permaculture) et aux journées découvertes, tout un chacun peut venir découvrir le lieu et apprendre de nouvelles techniques.

Il est aussi possible de participer à la vie de la ferme grâce au camping, ouvert de mars à octobre, ou aux ateliers parents-enfants, les mercredis et pendant les vacances.

Enfin, le festival Terres d’espérance est organisé chaque année au mois d’août. Au programme, concerts, pièces de théâtre, débats discussions, ateliers pour les petits et grands…

Ce lieu de vie et de transition est à l’heure actuelle en danger. Audrey, qui veut racheter à son ancien compagnon ses parts dans l’oasis, n’est pas suivie par les banques qui refusent de lui accorder un prêt. Elle fait donc appel à la générosité via une campagne de financement participatif.

Pour aller plus loin

La page de la campagne de financement participatif

La page Facebook de soutien à Kerlanic