Installation sanitaire. La pluie bretonne se récupère !
Le point de vente JK loisirs et bien être, situé dans la zone artisanale du Launay de Saint-Martin-des-Champs, a été complètement conçu dans une démarche de développement durable. Ouvert depuis juin 2009, l’établissement dispose d’une pompe à chaleur pour son chauffage, d’une charpente en ossature bois… Et même de sanitaires qui fonctionnent avec l’eau de pluie! Une cuve en béton de 3 400 litres est installée sous la pelouse. L’investissement s’élève, tout compris, a un peu plus de 6 000 euros. Deux ans après, Eric Jézéquel, gérant du point de vente semble satisfait. « Si c’était à refaire, ce serait sans hésiter ! ».
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Le magasin JK loisirs et bien être vous invite à découvrir son installation pendant toute la semaine du développement durable. Programme complet des animations en Pays de Morlaix sur le www.agglo.morlaix.fr
A Fribourg, l’éco-quartier donne des idées aux bretons
L’éco-quartier Vauban a été lancé en 1993, par la ville de Fribourg. Il se situe à moins de 3 kilomètres du centre-ville, sur l’emplacement d’une ancienne caserne française, d’où son nom . Il est desservi par une ligne de tram, et les voitures y sont minoritaires. De larges pistes cyclables y sont également aménagées, ce qui fait que le vélo est un moyen de locomotion particulièrement utilisé. Des lieux de partage et de rassemblement y sont également présents, tout comme de nombreuses aires de jeux pour enfants, des laveries collectives sont mises à la disposition des riverains, le tout dans un environnement très végétalisé. Les habitations sont bien souvent équipées de panneaux solaires, et suivent les règles de construction écologiques. « Cet éco-quartier va loin dans le processus puisqu’en plus de l’impact environnemental, il prend en compte un tas de facteurs au niveau social » estime Estelle Houbron, du réseau Bruded, chargée de mission pour le Finistère et le Morbihan.
L’habitat collectif n’est pas -encore- entré dans les moeurs
Selon elle, en France, on ne va pas si loin dans la démarche. Alors que dans le quartier Vauban, à Fribourg en Allemagne, on met à la disposition des riverains, une chambre d’amis ou un studio, en France, cette forme d’habitat groupé peine à entrer dans le mœurs. « Cela ne plaît pas, on a peur des détérioration de l’espace commun, on ne prend pas le temps d’élaborer un planning…ce n’est pas encore dans les mentalités, mais cela peut évoluer avec les nouvelles générations », explique Estelle Houbron. Les communes du réseau Bruded optent de plus en plus souvent pour une taille de terrain réduite, même sur des petites communes. « Par exemple, à Botmeur, dans les Monts d’Arrée, qui comptait 224 habitants en 2010, la commune a pour projet de créer un bourg avec des espaces communs, pas forcément séparés des espaces publics, où les recoins, les venelles, offrent des espaces confinés » souligne Estelle Houbron. Autre exemple : la ville de Saint-Nolff, dans le Morbihan. Les venelles courbées et les maisons non alignées sont visuellement plus agréables et offrent des espaces d’intimité dans l’espace public.
Le schéma classique en perdition?
Pour Estelle Houbron, si les initiatives d’éco-quartier vont plus ou moins loin selon les communes du réseau Bruded , l’envie de sortir du lotissement groupé est ferme. « Sur les 25 communes membres de Bruded dans le Finistère, 16 ont des projets de lotissements avec des terrains plus petits, et réfléchissent sur des déplacements doux et des maisons éco-conçues ». Autre chose. A Möellan-sur-Mer par exemple, la commune projette de densifier le bourg tout en proposant des espaces piétons et des espaces verts.
Des initiatives bretonnes réjouissantes
Même si le quartier Vauban de Fribourg est un exemple pour l’élaboration des éco-quartiers, le contexte urbain, économique et social dans lequel il s’est développé reste différent des structures bretonnes. Fribourg est une agglomération, on se rend à Vauban en tramway… En Bretagne, seules les villes comme Rennes ou Quimper ont la densité de logement suffisante pour rendre de tels investissements rentables. Ceci étant, il y a des idées à retenir de Vauban, et nous avons toutes les raisons de se réjouir des initiatives bretonnes pour élaborer des zones d’habitations passives et vertes.
-Portez de l’eau à ébulition dans un fait-tout -Diluez de la farine dans l’eau froide et l’ajouter au de l’eau chaude -Laisser cuire en mélangeant -Ajouter des terres colorantes, ainsi que du sulfate de fer s’il s’agit d’une -peinture pour l’extérieur (traitement des mousses). -Faire cuire et mélanger 15 autres minutes -Ajouter de l’huile de lin et du savon liquide ou du savon noir pour favoriser l’émulsion. Cuire 15 minutes
Conditions météo : éviter de peindre sur bois humide ou trop chauffé -Avant de repeindre : brosser ou laver le bois et retirer les anciennes peintures, le traiter s’il risque d’être attaqué avec des moisissures (sel de bore). Temps de séchage : la peinture sèche en 1 heure. Les têtes de clous et les nœuds du bois sont difficiles à accrocher lors de la 1re couche, Mais ceci ne se produit plus à la 2e. Elle prend même sur les ferrures inox ! Conservation plusieurs années dans un seau hermétique avec qq gouttes d’huile essentielle de clou de girofle, de romarin, menthe poivrée…. (effet antibactérien)
Coût :
savoir noir et eau : 0,10 € Farine : 0, 35 € Huile de lin : 1,52 € Sulfate de fer : 0,08 € Ocres : 12 € _______ 13,95 € pour 25 m2 en deux couches soit : 0,55 € du m2 ! une peinture classique : 3 €/m2 = 6 fois moins cher La peinture est très couvrante, une couche peut suffire sur un bois brut Elle est beaucoup plus durable et surtout 100% naturelle colorée avec des terres ou ocres( idem) toujours utilisée en Scandinavie.