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Des cours du soir pour apprendre à jardiner au naturel !

C’est la rentrée, le moment de se lancer dans de nouvelles activités. Plutôt que le yoga ou la poterie, pourquoi ne pas choisir des cours du soir de jardinage au naturel ? Proposés par la Maison de la Bio 29, ils se déroulent une fois par semaine à Brest et Guillers, de septembre à juin, et ont pour objectif de découvrir ou redécouvrir les principes de bases du jardinage sans pesticides. Et c’est gratuit !

A partir de 2019, l’utilisation, la détention et la vente de pesticides seront interdits en France pour les particuliers. Alors, pour s’y préparer, autant apprendre dès maintenant comment s’en passer. La Maison de la Bio 29 propose justement à partir de septembre des cours du soir de jardinage au naturel. L’association, qui travaille autour du développement des filières agricoles bio et cohérentes sur le Finistère, développe de plus en plus ses actions dans le domaine du jardinage. « Cela fait 15 ans que nous le faisons. Nos actions à ce sujet sont montées en puissance, car il y a une forte demande de la part du consommateur pour l’entretien des jardins sans produits chimiques. Le grand public se pose de plus en plus de questions à ce sujet », constate Charly Rio, chargé de mission Jardinage et Espaces Verts sans pesticides et formateur « Jardiner au naturel » au sein de la Maison de la Bio 29. Des ateliers et formations sont donc régulièrement organisés par la structure, ainsi que l’opération annuelle « Bienvenue dans mon jardin » sur le département du Finistère. Et donc désormais, des cours du soir sont mis en place. Se déroulant de septembre 2017 à juin 2018, Ils permettront de « (Re)découvrir les principes du jardinage au naturel de manière concrète, participative et pratique ». Au programme notamment : des informations sur les atouts et inconvénients de son sol et comment l’améliorer, attirer et garder les auxiliaires (coccinelles, hérissons, mésanges, vers luisants…), désherber sans désherbant ou aménager pour ne plus désherber, faire un purin d’ortie, aménager son potager pour avoir de belles récoltes avec moins d’efforts, lutter contre les limaces sans tout polluer…Le tout en 10 séances de deux heures le mardi soir, soit à Brest, à la MPT du Guelmeur, 34 rue Montcalm, soit à Guillers, à L’Agora, au 79 rue Charles-De-Gaulle. « Les séances sont ouvertes à tous, du jardinier totalement amateur qui n’a jamais pratiqué à ceux un peu plus aguerris », explique Charly Rio. « Et aussi bien à ceux qui jardinent sur leur balcon, en bac, en jardinière, ou sur des surfaces beaucoup plus grandes ». Le but est de découvrir et échanger ensemble, grâce à un mélange d’approches en salle et de réalisation pratiques, ainsi que de visites de jardin. Ces cours du soir sont gratuits et ouverts à tous, financés dans le cadre de la démarche « habitants jardiniers » mis en place en partenariat avec Brest Métropole. Il faut néanmoins s’inscrire auprès de la Maison de la Bio 29 pour pouvoir y participer.

Pratique :

Inscriptions auprès de la Maison de la Bio : mab29.rio@agrobio-bretagne.org ou 02 98 25 80 33

Préciser nom, prénoms, commune de résidence et adresse mail, et lieu qui vous intéresse, entre Brest et Guillers.

Les cours démarrent le mardi 12 septembre à Brest, et le 26 septembre à Guillers.




Le Tag 29 propulse quatre projets ESS sur le Pays de Morlaix

Quatre mois après le lancement par l’Adess du Pays de Morlaix du Tag 29, outil finistérien d’accompagnement à la création d’entreprises socialement innovantes, Anne Patault, vice-présidente du Conseil Régional de Bretagne, est venue rencontrer les quatre porteurs de projets basés au sein de cette nouvelle pépinière dédiée à l’ESS et constater de leur avancement.

Tag 29 pour « Trajectoires Agiles 29 », tel est le nom du « Propulseur d’entrepreneuriat collectif du Finistère ». C’est l’un des quatre dispositifs d’accompagnement renforcé des projets de création d’entreprises ESS en Région Bretagne. Il est soutenu par la Région, l’Europe, l’État, le Département du Finistère et les élus du Pays de Morlaix.. A Morlaix justement, la session 2017 de ce dispositif, piloté par l’Adess, a démarré en mars. Après une sélection par un jury, quatre dossiers ont été retenus sur huit déposés (mais un projet a été suivi à titre expérimental auparavant : La Cantine des Sardines, café-restaurant – tiers-lieux à Morlaix, ndlr). Ces quatre projets rassemblent au total sept créateurs et créatrices, suivis du démarrage du projet jusqu’à la création de l’entreprise. Ils bénéficient ainsi, suivant les besoins, et sur une durée de 9 à 18 mois, de coaching individualisé, de sessions de formations et d’ateliers pratiques animés par les professionnels du soutien à la création d’entreprises, de visites et mises en situation en entreprise, de mise à disposition de locaux de travail…

Ainsi, Ty Caroline, We Moë, Un Nid au Jardin et Handi pour Handi sont les quatre projets « incubés » pour cette première promotion. Tous ont en commun la volonté de répondre à des besoins sociaux. « Ty Caroline », porté par trois éducateurs spécialisés et moniteur-éducateur, est un projet de création de maison de repos et de vacances dédiés aux adultes autistes. « We Moë », porté par Gaïdig Le Moing, est un projet visant à favoriser l’inclusion bancaire et l’accès aux prêts bancaires pour les personnes ayant un risque aggravé de santé. Sophie Hallegot porte quand à elle le projet « Un nid au jardin », un « jardin public habité » lieu de vie en milieu rural qui sera le support d’activités touristiques, de sensibilisation à l’environnement et d’activités socio-culturelles pour les habitants. Enfin, Frédéric fumerand travaille sur le projet « Handi pour Handi », projet de création d’une activité de recyclage innovante de déchets bois, métaux et plastiques, qui soit aussi un lieu de travail adapté accueillant des chantiers d’insertion pour personnes en situation de handicap.

Ce sont ainsi quatre entreprises d’utilité sociale qui devraient être créées d’ici la mi-2018, avec pour objectif de générer au moins 12 emplois durables sur le territoire dans les 3 ans.

Pour aller plus loin

adess29.fr




Un cheval au camping du festival du Bout Du Monde : Le tri des déchets révisité par Vulcain

Un bruit de sabot fait sortir certaines têtes des tentes du camping 1 et 2 ce samedi matin 5 août 2017. Devant eux se dresse Vulcain, un majestueux cheval de trait poitevin, qui transporte une carriole où s’amoncellent progressivement les sacs poubelles des campeurs-festivaliers. L’idée originale vient de Séité Père et fils, une entreprise agricole (débardage, plantes invasives, fouchères, dessouffage) basée à Guilers qui fait également de « l’attraction animale » comme nous le dit Jean-Jacques Séité par téléphone « On fait des animations pour la ville de Brest notamment lors de Fêtes Maritimes de Brest depuis 8 ans » et « le festival du Bout Du Monde pour la deuxième année consécutive ».

Rencontre avec Vulcain, sa dresseuse et les bénévoles environnements au camping n° 1 du Bout du Monde 2017 :

Aujourd’hui, mercredi 9 août, Jean Jacques Séité amène un autre de ses chevaux de trait, « un breton probablement » pour une longue journée qui s’annonce. De 8h30 à 17h00, les bénévoles environnement et tous les volontaires disponibles auront pour mission le ramassage intégral des déchets du site du festival du Bout Du Monde à Crozon. Ce ne sera pas une partie de plaisir comme nous le confie Pascal, un des bénévoles environnement. La tâche est vaste. Eco-bretons a donc décidé de se rendre compte par lui même et sera présent pour le ramassage toute la journée.

Ces terres sont pour une partie des terres agricoles et devront être rendues dans la plus grande propreté.

Découvrez le portrait de Jean-Jacques Séité dans Sillage N°200, juin 2017, P22-23.




Audio : Interview de Danakil au Bout Du Monde 2017

Retrouvez l’interview de Danakil réalisée par Tanguy Coat, au festival du Bout Du Monde 2017 à Crozon. Au passage les artistes nous livrent leur ressenti écologique, prennent le temps de nous chanter un bout de la chanson « Echosysteme » issue de leur dernier album Rue Raisonne (2016 – Baco records) et avouent leur coup de coeur pour ce festival si particulier qu’ils viennent de découvrir !




Films & coups de pédale : Le Ciné Cyclo Tour arrive en Finistère

Alors que le tour de France vient de se terminer, un tout autre tour d’un tout autre genre se prépare : le Ciné Cyclo Tour en Finistère, un cinéclub énergétiquement autonome et mobile qui passera de chaumière en chaumière (ou presque). Après une belle aventure au Sénégal menée par son fondateur Vincent Hanrion, l’aventure se multiplie avec les bénévoles de l’association. Ils vous attendent pour quelques coups de pédales durant le mois d’août.

Faire des projections dans des lieux dépourvus d’autonomie énergétique

Vincent Hanrion est le fondateur et le président de l’association Ciné Cyclo. Il aime les voyages, le cinéma et … les rencontres hasardeuses sources de projets. Son parcours en est en fait jalonné. En 2014 tandis qu’il cherche à donner un sens à un projet de voyage il sympathise avec des amateurs de vélo au Canada. L’idée de projeter des films dans des endroits non équipés en infrastructures ou en alimentation énergétique prend forme . Le vélo est la source d’énergie qui alimente la génératrice pour la projection. La génératrice ne permet cependant pas de stocker de l’énergie. Vincent doit donc  remonter en selle après ses journées de vélo, et pédaler pendant l’ensemble de la projection. Le public peut y participer et devient lui aussi acteur de sa séance et de celle des autres.

Premier cinécyclotour : direction Le Sénégal

Après un premier voyage préparatoire au Sénégal où il construit son futur projet au gré des rencontres, le jeune homme s’en retourne sur les routes du Sénégal fin 2015. Son idée est de déambuler dans le Sénégal avec son vélo, sa génératrice et son matériel de projection. Il est rapidement rejoint par un jeune sénégalais, qui l’accompagnera tout au long de sa tournée Ciné Cyclo. Les films projetés sont libres de droit. « On tient à chaque fois à diffuser des films libres de droits. C’est un assez gros boulot de contacter les réalisateurs ou les boites de production. Leurs expliquer la démarche. » nous explique Amandine Le Moan en charge de la communication sur le Ciné cyclo tour Finistère. La réception est bonne. Vincent Hanrion a tenu à proposer des films documentaires et des films d’auteurs de réalisateurs Sénégalais pour une partie des projections. Les sujets abordés sont également des sujets qui donnent à penser comme la diffusion d’une pièce de théâtre pour sensibiliser à l’éducation des jeunes filles. «  Il y’a des sujets qui peuvent être délicats (…) mais Vincent essayait d’arriver au moins un jour ou deux jours avant pour rencontrer au moins le chef du village ou l’ambiance du village » nous explique Amandine Le Moan.

Cinécyclo tour Sénégal diaporama

Après 6 mois de projections à vélo au Sénégal, des rencontres riches en émotion, le jeune homme revient en France en juin 2016. Il rentre « pas mal chamboulé » avec le besoin de partager son expérience. En fédérant quelques bénévoles actifs comme Amandine, l’association se lance dans des tournées en France où ils diffusent notamment leur reportage sur le Ciné cyclo tour au Sénégal. Par ailleurs un autre projet Ciné Cyclo à l’étranger se prépare du côté de l’Amérique du sud, visible sur la chaîne youtube de l’association.  Et cet été, grâce à la coordination d’Amandine Le Moan originaire de Douarnenez et de Lucille, le Ciné cyclo tour arrive en Finistère.

Cet été : le Ciné Cyclo tour en Finistère

Les filles ont compilé leurs connaissances du territoire et du monde associatif finistérien pour dessiner un parcours qui s’étalera sur le mois d’août 2017. Les volontaires sont invités à donner quelques coups de pédales en leur compagnie entre les différentes dates de projections mais également durant les séances. « Cela permet au public de réaliser l’énergie nécessaire à la projection d’un film » pour Amandine mais avant tout de « partager ce moment avec nous, surtout moi qui ne suis pas une grande cycliste ». Et si la séance vous a plu vous pourrez glisser quelques pièces dans le chapeau. Ces deniers serviront à nourrir les futurs projets de l’association qui vient d’embaucher sa première salariée !

Les dates :

1er août : Santec avec l’association Cirque à Léon – Dossen
2 août : île de Batz avec l’association 7e Batz’Art – Place Pokernok
3 août : Cléder – ferme de Kerantosfal
5 août : île de Cézon
8 août : Pointe Saint Mathieu – au pied du phare
10 août : Ménez-Meur (hanvec) avec le Parc Naturel régional d’Armorique
12 août : Saint Kadou avec l’association Kadhangar
19 août : Pouldergat
Date annulée : 21 août : Penmarch – Manoir du Ster
23 août : DouarnenezFestival de cinéma de Douarnenez
25 août : Trégunc – municipalité et épicerie Ty Vrac
29 août : Berrien – café librairie L’autre rive
1er septembre : Pont avenassociation Tous à Toile

Le site
Le facebook

Contact : amandine@cinecyclo.com

 




Avec Utopia56, les tentes des campeurs des Charrues retrouvent une deuxième vie

Suite de nos articles consacrés au Festival des Vieilles Charrues. Lors de notre périple sur la prairie de Kerampuilh, nous sommes allés à la rencontre de l’association Utopia56, présente pour la deuxième année consécutive sur le gigantesque camping du festival. Elle récupère le matériel de camping laissé ou déposé par les festivaliers pour l’offrir aux migrants. Interview audio avec Lucie, bénévole de l’association.