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Fêtez Noël malin à Morlaix !

Ce samedi, Morlaix Communauté, accompagnée de nombreux acteurs associatifs du territoire, propose une opération « Faîtes Noël », à la ressourcerie des Chiffonniers de la Joie. Au programme : des ateliers, de la cuisine festive et créative, un ciné-débat et des jeux et quizz pour un Noël malin, alternatif et sans déchets !

Lors des Fêtes de fin d’année, le volume de déchets produits augmente de 15% sur le territoire de Morlaix Communauté, selon des chiffres révélés par la collectivité. Comment faire alors pour que les poubelles soient plus légères en cette période de l’année qui rime généralement avec surconsommation ? Passer à un Noël « malin et sans déchets », c’est l’objectif du deuxième salon « Faîtes Noël », organisé par Morlaix Communauté en compagnie d’acteurs locaux. L’événement se tiendra au siège de la ressourcerie morlaisienne des Chiffonniers de la Joie, de 14h à 18h.

Ateliers créatifs, conférence et ciné-débat

Au programme : le plein d’idées et d’astuces pour consommer autrement et réduire ses déchets pour Noël. Des ateliers créatifs permettront aux visiteurs de fabriquer des petites compositions florales, des décos de Noël en bois de récupération, des tawashis (éponges japonaises, ndlr), des cartes de vœux en papier recyclé, des chocolats, du tartare d’algues, des jeux de société…Un ciné-débat autour du court-métrage « Rêve de Noël » et d’un film sur l’action des Chiffonniers sera proposé par Eco-Bretons. Les associations Don Bosco, Au Fil du Queffleuth et de la Penzé, Ulamir-CPIE, Cap Santé, et les Jeannettes, l’Hêtre et Avoir, Toun Nature seront présentes. Enfin, autres événements de la journée à noter : une grande tombola qui permettra de gagner des lots en lien avec les ateliers proposés.

Plus d’infos sur le site de Morlaix Communauté




A Morlaix, on glane solidaire !

Récupérer les légumes laissés dans les champs après la récolte, et en faire dons à des associations d’aide alimentaire, tel est le principe du « glanage solidaire ». Déjà en place sur Saint-Malo et Rennes, ce type d’opération voit aujourd’hui le jour sur le territoire de Morlaix. Une première opération-test, portée par l’Adess du Pays de Morlaix, a eu lieu au lycée agricole de Suscinio il y a quelques jours.

En ce jeudi après-midi d’automne, nous avons rendez-vous sur l’exploitation du lycée agricole de Suscinio, à Morlaix. C’est là que se tient la première opération de « glanage solidaire » organisée sur le secteur. Une « opération-test, afin de voir comment ça fonctionne », explique Baptiste Bertrand, chargé de mission « économie circulaire » à l’Adess (Association de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire) du Pays de Morlaix. Une expérimentation qui prend exemple sur des campagnes de glanage solidaire déjà menées à Saint-Malo, par le pôle ESS du secteur, depuis 2015, et depuis 2016 à Rennes. Là bas, des campagnes de glanage sont organisées deux à trois fois par semaine !

Le principe du « glanage solidaire » est simple : il s’agit de ramasser les légumes qui restent dans les champs après la récolte. Tout ce qui est ainsi récupéré va à une association. « Ici,nous récoltons pour le Secours Populaire », précise Baptiste. Une partie des légumes servira également pour un ciné-débat sur l’économie circulaire organisé le lendemain. Le glanage solidaire est ouvert à tous. Ce jeudi à Suscinio, des bénévoles de l’association morlaisienne des Temps-Bouilles, qui porte un projet de ressourcerie alimentaire sur le territoire, sont par exemple de la partie. « L’idée est aussi, avec ce type d’opération, outre la lutte contre le gaspillage alimentaire, de favoriser l’inclusion et la mixité sociale. Les glaneurs peuvent être des personnes suivies par des structures sociales, en insertion, bénéficiaires de l’aide alimentaire, en situation de handicap, ou toute personne volontaire. On souhaite d’ailleurs travailler avec des structures d’insertion du territoire. Don Bosco, le CCAS et la Mission Locale se sont déjà montrées intéressés », détaille Baptiste. Lors de cette première opération, ce sont 20 kilos de tomates, 16 kilos d’aubergines, 5 kilos de poivrons, et 180 kilos de potimarrons qui ont été récoltés ! Un résultat encourageant qui devrait amener l’organisation d’autres campagnes de glanage. Un appel aux producteurs du territoire intéressés est lancé !




L’idée sortie. Forum « Faites de la récup et du développement durable » à Loperhet

Ce samedi a lieu le forum « Faites de la récup’ et du développement durable » à Loperhet, dans le Finistère. Un événement qui se déroule dans le cadre de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, et qui a pour objectif de sensibiliser le public à la protection de la planète.

Demain à Loperhet, on se bouge pour la planète ! C’est en effet ce samedi que se déroule un forum consacré à la récup’ et au développement durable, à la salle du Trimaran. Proposé par l’association Armorécup, il s’inscrit dans le cadre de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets (Seurd). Cette semaine, qui a lieu tous ans à la fin du mois de Novembre, vise à sensibiliser le public à la nécessité de réduire la quantité de déchets produits, et donner des clés pour agir au quotidien.

Au programme donc de l’événement : des stands, de ateliers nature et santé, des conférences…

Diverses associations et acteurs du développement durable seront présents : Communauté de Communes du Pays de Landerneau-Daoulas, Agence Locale de l’Energie et du Climat du Pays de Brest, Héol, la monnaie locale citoyenne et solidaire du Pays de Brest, Cellaouate, Mego, Zéro Waste Finistère Nord…Des associations récupéreront également directement des dons sur place : Abi29 (textiles, chaussures, sacs, peluches…), la recyclerie Le Tri-Porteur (tous objets en bon état), le Secours Populaire (vêtements), Association Loperhetoise pour Cellaouate (collecte de journaux), Mégo (mégots de cigarettes), et l’association Armorécup, organisatrice du forum, à qui on peut donner des bouchons plastiques, des bouchons liège, des piles usagées, des instrument d’écriture hors d’usage, des cartouches d’imprimante vides, et des téléphones portable vétustes. A noter également, une conférence sur l’Héol, la monnaie locale complémentaire du Pays de Brest, de 11h à 11h30, des ateliers nature et santé en après-midi pour fabriquer soi-même ses produits de beauté, ainsi qu’un espace enfants !




Un projet alimentaire de territoire pour le Finistère

Les premières Assises départementales de l’alimentation se sont déroulées le 17 novembre à Quimper. Organisées par le Conseil départemental du Finistère, elles ont été l’occasion de réunir les acteurs locaux du secteur, de présenter différentes initiatives mises en place sur le département, et d’évoquer le Projet Alimentaire Territorial, démarche transversale et coopérative porté par le Département, et qui vise à rapprocher la consommation locale de la consommation locale, tout en ayant accès pour tous à une alimentation de qualité.

Etre un temps de débats permettant d’établir un état d’avancement des actions engagées, tel était l’objectif des premières Assises de l’Alimentation en Finistère, qui se sont déroulées le 17 novembre à Quimper. 250 personnes étaient réunies pour évoquer notamment, en plus des différentes initiatives existantes sur le département, les résultats des travaux communs engagés dans le cadre du Projet alimentaire territorial. Ce dispositif, issu de la loi d’avenir pour l’agriculture, vise à « rapprocher les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, les collectivités territoriales et les consommateurs et à développer l’agriculture sur les territoires et la qualité de l’alimentation », d’après le ministère de l’agriculture. Il visent à rapprocher la production locale de la consommation locale. Ils s’appuient sur « un diagnostic partagé », « faisant un état des lieux de la production agricole locale et du besoin alimentaire exprimée au niveau d’un bassin de vie ou de consommation, aussi bien en termes de consommation individuelle que de restauration collective ». S’articulant autour du Programme national pour l’alimentation (PNA) piloté par l’Etat, les Projets alimentaires territoriaux doivent être ancrés localement, initiés par des acteurs du territoires (collectivités locales, associations, entreprises…), être transversaux et multi-partenariaux.

En mars 2017, le Conseil départemental du Finistère a fait partie des 47 lauréats récompensés par le Ministère de l’Agriculture pour le lancement de son Projet alimentaire de territoire, dans le cadre de l’appel à projet 2016-2017 du PNA. Le PAT est également l’un des cinq projets emblématiques inscrits dans dans le projet départemental 2016-2021.

Le PAT du Finistère vise, sur la période 2016-2021, à « Former et informer les Finistérien(nes) aux questions alimentaires, adapter les modes de distribution, développer la demande en produits locaux et favoriser l’adaptation des systèmes agricoles pour mieux y répondre, et fédérer les acteurs et actrices du territoire ».

Depuis mars 2017, un travail collectif de diagnostic a été engagé. Il a permis de repérer 5 défis à relever :

  • Connaître les dynamiques alimentaires. Cette connaissance doit passer notamment par une étude sur les pratiques et attentes alimentaires des Finistériens, à l’échelle de chaque territoire. Le Conseil Départemental va également assurer une veille, avec ses partenaires, pour repérer et valoriser les actions autour de l’alimentation développées sur les territoires.

  • Un consommateur acteur de ses choix : développement d’actions d’information et de sensibilisation pour que chacun puisse adopter « une alimentation qui lui convienne », lutter contre le gaspillage alimentaire et rendre lisible la traçabilité des aliments.

  • Fédérer une diversité d’acteurs : les mettre en réseau, veiller à la coexistence des filières de production, distribution et transformation.

  • Favoriser une alimentation pour toutes et tous issue du territoire : favoriser l’ancrage locale des productions au plus près des consommateurs, notamment dans la restauration collective. Permettre l’accès à tous à une alimentation de proximité

  • Conforter l’alimentation comme vecteur de lien social : préserver le temps du repas, transmettre le patrimoine culinaire, et faire de l’insertion un levier de la mise en œuvre du PAT.

Dans le cadre du PAT, un questionnaire est d’ores et déjà en ligne, destinés à tous les finistériens. Il a été conçu par l’association Aux Goûts du Jour, qui mène par ailleurs actuellement deux diagnostics pour la mise en place de PAT à une échelle plus locale, sur les Pays de Brest et de Cornouaille. Le questionnaire a pour objectif de « mieux connaître les habitudes de vie des Finistériens et leurs attentes en matière de consommation alimentaire ». On peut y répondre sur le site www.alimentation29.fr




À Landerneau, l’Ara Hôtel est tourné vers l’ESS

[REDIFF] À Landerneau, l’ancien Brit Hôtel est devenu Ara Hôtel. Repris en juillet 2015, cet établissement recrute plus de 80% de travailleurs handicapées. Il est également engagé dans une démarche globale de développement durable grâce à des fournisseurs locaux et Bio et une gouvernance coopérative.

Repris en juillet 2015, l’ancien Brit Hôtel de Landerneau est devenu un Ara Hôtel. « Il s’agit d’un établissement pilote d’un nouveau réseau d’entreprise adaptée, c’est à dire que 80% de notre personnel est reconnu travailleur handicapé », explique Solène Lagathu, responsable d’exploitation de l’hôtel.

Et l’Ara Hôtel va plus loin que ça puisque l’établissement est totalement engagé dans une démarche de développement durable : « On essaie d’être à 100% dans l’économie sociale et solidaire. Tous nos fournisseurs sont des entreprises adaptées ou viennent de l’ESS. Par exemple, la nourriture servie dans l’hôtel vient de la biocoop de Landerneau ou de producteurs locaux et bio ». L’hôtel compte d’ailleurs décrocher l’Ecolabel.

L’Ara Hôtel vise aussi le label Tourisme et handicap, qui « apporte une garantie d’un accueil efficace et adapté aux besoins indispensables des personnes handicapées ». « C’est cohérent avec nos valeurs », souligne Solène Lagathu.

 Un Trophée d’excellence

Depuis la mi-mai, des travaux sont en cours dans l’hôtel. Les 41 chambres ont été refaites, ainsi que les pièces communes. L’inauguration officielle de l’hôtel aura lieu le 14 octobre. « Tout est refait du sol au plafond », se réjouit Solène Lagathu. Durant toute la durée des travaux, l’hôtel est resté ouvert. Une campagne de crowdfunding est en cours pour financer les travaux et une nouvelle enseigne pour l’hôtel. « Nous avons la volonté d’associer le maximum de personnes au projet », soutient Solène Lagathu.

Associer le maximum de personnes, c’est d’ailleurs ce qui prime également dans la gouvernance de l’hôtel puisqu’il est administré par une SCIC. « Nous avons un collège d’acteurs de l’ESS, dont nos fournisseurs, un autre collège pour les fondateurs, un pour les salariés et un dernier pour les banques », détaille Solène Lagathu.

L’ouverture, pour le Pays de Brest du mois de l’ESS, aura lieu à l’Ara Hôtel. Un forme de reconnaissance pour cet établissement qui a déjà remporté, au printemps, le Trophée de l’excellence des entreprises adaptés.

 Pour aller plus loin

www.arahotel.fr




Cinq soirées autour du film Food Coop dans le Kreiz Breizh

Le mois de l’Economie Sociale et Solidaire se déroule durant tout novembre. A cette occasion, le film « Food Coop », documentaire retraçant l’histoire et le fonctionnement de la Park Slope Food Coop, un supermarché coopératif qui a vu le jour en 1973 aux Etats-Unis, sera projeté dans cinq communes du Centre Ouest Bretagne, avec le Pôle ESS en préfiguration sur le territoire.

17000. C’est le nombre de membres de la Park Slope Food Coop, qui en sont aussi les propriétaires et les travailleurs. Fondée en 1973, le supermarché coopératif, qui se situe dans le quartier de Brooklyn à New-York, a le vent en poupe. Son modèle économique est simple, mais à contre-courant du modèle de la grande distribution actuel. Chaque membre de la coopérative travaille 2h45 par mois, et bénéficie en échange de produits alimentaires de bonne qualité (dont du bio), à des prix bas. Dans cette coopérative, pas de PDG, pas d’actionnaires, mais une myriade de bénévoles et 80 employés, pour un chiffre d’affaire de 51 861 762 dollars de chiffre d’affaires. Et une économie moyenne de 250 dollars par ménage en allant y faire ses courses, comparé aux supermarchés traditionnels.

Dans le film, on découvre ainsi durant une heure et demie les coulisses de la Park Slope Food Coop : comment travaillent les bénévoles, quelles tâches ils accomplissent, comment ils le vivent, pourquoi ils viennent y faire leurs courses…un modèle qui fait a fait désormais des petits en France, car il y a aujourd’hui des supermarchés coopératifs de ce type qui ont ouvert sur le territoire, comme par exemple Scopeli à Nantes depuis mars 2016, D’autres ouvriront prochainement comme La Louve à Paris (dont l’un des fondateurs est Tom Boothe, réalisateur de FoodCoop!), SuperCoop à Bordeaux, La Chouette Coop à Toulouse, SuperQuinquin à Lille…D’autres enfin sont encore au stade de projet, comme par exemple à Rennes avec l’association Breizhipotes.
Food Coop est ainsi présenté, à l’occasion du Mois de l’Economie Sociale et Solidaire, et dans le cadre de la préfiguration du pôle ESS du Pays Centre Ouest Bretagne, dans 5 communes de ce territoire: Carhaix, Guéméné, Gourin, Guiscriff et Rostrenen, lors de cinq soirées « ciné-débat-dégustation ». A Rostrenen, un échange aura lieu après le film avec l’épicerie coopérative (Scic) Folavoine, de Mellionnec.

Plus d’infos

https://www.ess-bretagne.org/