Une journée à l’ ADESS : À la rencontre du TAG 29

Le 31 mai 2018 Les élèves de 1ère STAV au lycée de Suscinio se sont rendus à Kérozar pour une journée découverte en autonomie (rencontres, interviews et présentation de l’ADESS). Nous avons rencontré Vincent et Damien membres du TAG29. Le TAG29 est un dispositif découpé en trois parties (idéateur, incubateur, révélateur) permettant de créer voir améliorer son projet d’entreprise. L’idéateur consiste à accompagner des personnes ayant une idée de projet pour le concrétiser, cela dure 2 mois, l’incubateur sert à accompagner les porteurs de projets, cela dure de 9 à 18 mois et le révélateur sert à « analyser » une association ou entreprise déjà créé pour savoir si elle peut être durable. Nous avons aussi rencontré Chloé chargée de missions pour l’ADESS.

 

Portraits, interviews et présentation de l’incubateur

Lucie, Vincent et Arthur

Portrait de Vincent

Lors de cette journée nous avons rencontré Vincent. Il est originaire de Marseille et a une formation générale en droit et sciences politiques.

Après ses études, il a décidé de travailler dans le milieu associatif au sein d’ ONG à travers le monde. Après une dizaine

d’années dans cette activité, il a commencé à se questionner sur le « sens de ce qu’il faisait », et a donc décidé de travailler dans la restauration à Paris puis à Marseille où il découvre l’ESS( économie sociale et solidaire). Il travaille alors à Marseille comme coordinateur dans un café associatif : il fait le choix de retourner à l’université et de se spécialiser dans l’ESS. Il cible la Bretagne avec sa compagne et choisi de s’y installer : il devient chargé de missions pour le TAG29, et accompagne et soutient les porteurs de projets. Il travaille plus spécialement dans l’incubateur.

Logo du TAG

 

L’incubateur

L’incubateur est destiné aux personnes ayant un projet précis dans le domaine de l’innovation sociale. Celles-ci se présenteront devant un jury

composé des chargés de missions du dispositif et des financeurs qui écouteront les projets et jugeront s’il est possible pour celui-ci d’intégrer l’incubateur. Les candidats retenus doivent verser une participation afin d’aider à couvrir les frais de l’ADESS (association de développement de l’économie sociale et solidaire), la structure qui porte le TAG. Cette formation dure deux jours par semaine : un jour de réflexion sur une thématique et un jour de mise en pratique sur celle-ci. Le thème principal de l’incubateur est le plan de financement.

 

 

 

Arthur, Damien, Aziliz et Lucie

Portrait de Damien

Nous avons interviewé Damien qui suit la formation dans l’incubateur, il y est depuis environ 1 mois : il est originaire du Pays Basque, il est arrivé en Bretagne depuis 4 ans en tant que médiateur culturel dans l’association « Les moyens du bord ». Il a un Master en Art Contemporain et a travaillé dans une galerie d’arts qui est aujourd’hui fermée pour cause de manque de financement. Suite à la fermeture de cette galerie, il entre en réflexion et à souhaiter créer une structure qui s’autofinance. Il s’est associé avec trois autres personnes pour porter un projet : une recyclerie de matériaux pour artistes et particuliers qui consiste à récupérer des matériaux de construction dits invendables et qui seront revendus à moindre coût. Dans cette structure il y aura des expositions de design. Elles présenteront des objets fonctionnels crées par des artistes, et dont les plans resteront dans la recyclerie.

 

 

 

Chloé et son fanzine

Chloé et les Jeannettes

Enfin, nous avons rencontré Chloé : elle est originaire de la région Lyonnaise où elle y a fait un bac ES spécialité Art puis a fait deux ans en école d’Art à Lyon. Ensuite elle a voyagé et travaillé. En 2012, elle arrive en Bretagne et commence un DUT GACO à Morlaix puis fait son service civique à l’ADESS. Suite à ce service civique, un poste a été créé, elle est maintenant chargée de mission animation territoriale.

Avec Pauline, une amie à elle, elles ont créé « Les Jeannettes » qui est un fanzine trimestriel existant depuis mars 2017. Il y a aujourd’hui 3 exemplaires. Le magazine a pour thème la consommation locale. Chloé est la graphiste et Pauline la rédactrice. Le magazine contient des recettes (qui fonctionnent !), des portraits, des jeux pour enfants et des traits d’humour. Elles impriment leurs magazines sur du papier recyclé chez Cloître qui est un imprimeur écologique faisant travailler les salariés des Genêts d’Or. Le fanzine coûte 1.95 euros à la fabrication et 2 euros ou 2 buzuks à la vente. C’est un magazine éco-responsable.

 

 

 

 

 

 




Kerozar, là où se prépare l’avenir écologique du territoire

Durant toute la journée du jeudi 31 mai, dans le cadre de leur stage collectif sur le développement durable, les élèves de 1ère Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant/STAV du lycée de Suscinio sont allés à la découverte d’un lieu et de ses occupants : Kérozar (nom du hameau où il se situe), un endroit où se prépare la transition écologique et l’économie sociale et solidaire du territoire. Ainsi, les jeunes éco-reporters ont pu y rencontrer plusieurs acteurs qu’ils ont interviewés et photographiés.

 

Durant ces 2 jours et demi de stage, les élèves ont été accompagnés par Marie-Emmanuelle Grignon, journaliste au webmédia associatif Eco-bretons, Tanguy Coat, bénévole et ancien service civique de l’association et Laurence Mermet enseignante en éducation socioculturelle.

 

Les 28 élèves présents se sont répartis en sept équipes pour lesquelles ils ont choisi des noms très évocateurs : les protozoaires en colère, les pieds sur la table, le kyste à Nanard, Albert reporter, la secte des fumiers, la 20’ centimes et les Insoumis sauvages !

Ils se sont ensuite répartis les sujets parmi lesquels le magnifique site de Kerozar, écrin de verdure où  derrière le château, se cache presque la Maison de l’Economie sociale et solidaire dont ils ont rencontré des représentants.

 

Les deux vaillantes équipes « La secte des fumiers » et « la 20’centimes » sont parties à la rencontre des habitants chlorophylliens du parc de Kerozar et de son bois.

 

 

Puis, l’ADESS, Association de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire du Pays de Morlaix  un réseau qui regroupe  une trentaine d’adhérents dont certains ont leur siège à Kerozar.

Baptiste et Chloé, deux chargés de mission ont présenté aux élèves les missions de l’ADESS, notamment la promotion de l’économie circulaire et l’animation territoriale. Les deux équipes  Les  protozoaires en colère et Les pieds sur la table vous proposent de lire leurs interviews et portraits.

De leur côté, l’équipe Les kystes à Nanard a rencontré Clément et Théo qui effectuent leur service civique à l’ADESS où ils sont chargés de la communication événementielle.

 

Ensuite, l’équipe Les pieds sur la table, a de son côté interviewé Vincent et Damien, deux porteurs de projets accompagnés par la structure TAG29,  un propulseur d’entrepreneuriat collectif qui accompagne à différents stades des porteurs de projet.

 

Enfin, l’équipe des Insoumis Sauvages s’est penchée sur le Buzuk, une monnaie locale complémentaire créée depuis près de deux ans. Ils ont rencontré Vincent et Malo, deux autres personnes en service civique qui leur ont tout expliqué et montré les fameux billets…

 

 

Equipe « Albert Reporter » (Camille Gallou, Gaëdic Duménil, Gwen Robert, Corentine Léon–Bourven, Goulven Mer)

 

A l’occasion de la Semaine du Développement Durable, nous publierons chaque jour un nouvel article écrit par les lycéens.




[Défi famille zéro déchets] Atelier fabrication de crème de jour

n de raisin, rose musquée pour les peaux matures.

Voici donc la recette :

-Diluer 3 cuillère à café d’huile végétale dans 2 cuillère à soupe d’Aloe Vera.

-Si la peau est très sèche ajouter une cuillère à café supplémentaire d’huile végétale. Si la peau est grasse, diminuer la quantité d’huile végétale.

On met ensuite le mélange dans un petit pot (on peut recycler ses vieux pots de crème qui trainent dans la salle de bain par exemple!)

Focus sur : le magasin Le Silô

https://www.facebook.com/LeSiloMorlaix/




[Défi familles Zéro Déchets] Visite chez l’association Terre d’Espoir à Morlaix

Le 20 avril nous avons été accueillis par le président et le vice président de l’association Terre d’Espoir. L’association morlaisienne, qui fête cette année, ses 40 ans est entièrement composée de bénévoles qui collectent, tri et revendent des déchets papier. (750 tonnes de papier triés et vendus en 2017!). L’argent ainsi collecté avec ces activités permet de financer des projet humanitaires autour de l’enfance.

 

100 000 euros récoltés cette année pour des projets humanitaires !

Les associations et ONG qui reçoivent finalement ces dons sont principalement basées en Bretagne et mènent des actions dans des Pays en voie de développement comme le Burkina Faso, le Sénégal, Haïti mais aussi en France.

Cette année, ce sont ainsi près de 100 000 euros qui ont étés récoltés par l’association et entièrement redistribués.

 

Réduire le coût du traitement des déchets pour la collectivité

Terre d’Espoir apporte une solution concrète à la problématique de retraitement des déchets à l’échelle d’un territoire. Il faut d’ailleurs abandonner tout espèce de fantasme quant à l’argent qu’une collectivité pourrait gagner en revendant ses déchets. Comme l’explique Nicolas Ulrich, de Morlaix Communauté, « cela permet juste de minimiser le coût exorbitant pour la collectivité ».

Pour exemple le papier blanc est revendu 200 euros la tonne par la collectivité alors que cela lui coûte 250 euros. Cela coûte bien 250 euros alors même que le papier blanc est le plus rentable à la revente.

Donc plutôt que d’impacter les finances de la collectivité il vaut mieux alors donner ses déchets à Terres d’espoirs qui en plus finance des projets humanitaires.

 

http://terreespoirmorlaix.wix.com/recyclage




Reportage photos des élèves sur le déroulement du projet Apiformes au Lycée de Suscinio

 

Un reportage photo réalisé par Ewen Duff, Pauline Lemonnier et Méganne Laforgue, élèves de Seconde B au Lycée de Suscinio, dans le cadre de l’option EATDD.
Avec le soutien de la Drac Bretagne dans le cadre du projet « Jeunes éco-reporters du développement durable de leur territoire ».



[Défi familles zéro déchet] Atelier chocolat

 

Les recettes

 

 

 

 

Les bounty

Pour 15 chocolats

200 g de chocolat
80 g de noix de coco .
50 g de lait concentré sucré ou crème de coco
1 à 2 cuillères à soupe de crème liquide (ou de lait de coco)


Faire fondre le chocolat au bain marie. Tapissez-en le moule uniformément . Mélanger dans un bol, la noix de coco avec le lait concentré sucré et un peu de crème (ou de lait de coco) Lorsque le chocolat a durci, mettre un peu de mélange coco dans les cavités. Fermer avec une couche de chocolat fondu. Démouler avec précaution.

 

Le caramel au beurre salé

Ingrédients

Pour 4 personnes

  • 160 g de sucre en poudre
  • 80 g de beurre demi-sel
  • 20 cl de crème liquide

Mettez dans une casserole le sucre et faites chauffer sur feu moyen pour obtenir un caramel à sec. Le sucre va commencer à se dissoudre, devenir liquide puis se transformer en un liquide ambré : ça prend à peu près 3 ou 4 minutes. Pendant ce temps, dans une autre casserole, faites chauffer la crème liquide et réservez.

Pour finir

Versez dans un bocal en verre, couvrez et réservez au frais

 

 

Chocolats au caramel (pour 15 chocolats)

200 g de chocolat noir à tapisser dans le moule .


Ajoutez le caramel au beurre salé et remplir les cavités chocolatées… Refermer avec du chocolat fondu et laisser durcir…
Démouler très, très délicatement.

 

 

 

Les mendiants (pour 15 mendiants)


200 g de chocolat
– fruits secs, fruits déshydratés,
– ou brisures de biscuits,
– ou amandes caramélisées


Faire fondre le chocolat, verser sur une plaque une cuillère à café de chocolat (ou dans le fond d’un moule à mini muffins) mettre quelques fruits secs ou confits (ou quelques éclats d’amandes caramélisées, ou de boules soufflées au chocolat coupées en petits morceaux)
laisser durcir.

 

 

Le praliné

200 g de chocolat noir
100 g de pralinoise (voir recette )
5-6 crêpes dentelles (gavottes)


Mélanger la pralinoise fondue et refroidie avec les gavottes écrasées
badigeonner le moule avec le chocolat noir fondu, lorsqu’il est sec remplir avec la croustillante pralinoise, mettre une nouvelle couche de chocolat noir.

 

 

La pralinoise

Dans une poêle, mettre des noisettes (ou un mélange noisettes-amandes) et le même poids de sucre en poudre

Chauffer jusqu’à obtenir un caramel blond.

Arrêter le feu et bien enrober les noisettes

Laisser refroidir sur un papier sulfurisé

Casser en morceaux et placer dans le robot (avec une lame)

Mixer encore jusqu’à obtenir une pâte (si le robot chauffe, arrêter et recommencer plus tard). La pâte peut être granuleuse ou lisse, à votre choix

Faire fondre au bain-marie un peu de chocolat (noir ou au lait) et l’incorporer dans la pâte.

Remplir les coques de chocolat

 

 

Chocolats à la pâte à tartiner au chocolat cœur de noisette (pour 15 à 20 chocolats)


200 g de chocolat noir à 64% ou 70%
quelques cuillères à café de pâte à tartiner au chocolat
1 noisette par chocolat


Truffes

125 g de chocolat

75 g de beurre

2 cuillères de café ou de lait

1 jaune d’œuf

Fondre le chocolat avec le café ou la lait de manière à obtenir une pâte lisse .

Retirer du feu .

Laisser tiédir.

Ajouter un jaune d’œuf et le beurre en crème

Laisser raffermir et rouler les truffes avec noisettes ou noix de coco ou noix , sucre glace .

 

Truffes au miel

100 g de chocolat au lait et 100 g de chocolat noir

2 cuillères à soupe de miel

2 cuillères à soupe de lait concentré sucré

60 g de crème fraîche .

 

 

Truffes au butternut X 2

150g de tournesol décortiqués
10 dattes dénoyautées ou pâte de dattes

1/2 cc d’extrait de vanille 
1 càc 4 épices + pour saupoudrer
1 pincée de sel de mer

100 g de chocolat

1càs d’huile de coco

Faire tremper les graines de tournesol 2 h dans l’eau. Egoutter.
Dans un blender, mixer les graines avec les dattes, la purée, la vanille, les épices et le sel.
Placer le mélange au congélateur pendant 30 à 40 minutes pour que la pâte soit dure et plus facile à travailler.
Sortir la pâte, et former des boules avec vos doigts. Replacer ensuite au congélateur .
Faire fondre le chocolat au bain marie avec l’huile de coco.

Glacer les truffes dans la mélange .

Saupoudrer d’épices. Réserver au frais jusqu’à la dégustation. 

 

 

comme les espérantines de MARSEILLE 

Mixer le tout finement et y fourrer les chocolats ou manger tel quel !!