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Zéro déchet. L’expérience étendue à l’ensemble du territoire de Morlaix Communauté

Morlaix Communauté invite les familles du territoire à passer à l’action en 2018 pour réduire leurs déchets ! 
L’expérience menée en 2017 avec 12 familles de Locquénolé a été concluante puisque le poids de leurs poubelles a diminué jusqu’à 80% pour certaines d’entre elles. Et aujourd’hui, l’opération est étendue à l’ensemble du territoire de Morlaix Communauté. 
Une rencontre, ouverte à tous, est prévue le dimanche 18 février, de 14h à 18h, à la salle des fêtes de Locquénolé. 


En audio.
Nicolas Ulrich, chargé de mission prévention des déchets, à écouter ici : https://www.nordbretagne.fr/Zero-dechet-L-experience-etendue-a-l-ensemble-du-territoire-de-Morlaix-Communaute_a3273.html 

L’info en +. 
Morlaix Communauté est lauréate de l’appel à projets national « territoire Zéro Déchet Zéro Gaspillage » (ZDZG) dans le cadre de la Loi de transition énergétique pour le croissance Verte.

Pratique.
Pour s’inscrire à l’expérience « Familles zéro déchet », vous pouvez envoyer un mail à zerodechet@agglo.morlaix.fr

Un article de notre partenaire, le site www.nordbretagne.fr




L’idée sortie. Un forum sur l’agriculture et l’alimentation à Brest

Demain se déroule à Brest un forum avec trois tables-rondes autour de la thématique « Se nourrir, à quels prix ? ». Il est organisé par le collectif du même nom, formé d’associations environnementalistes bretonnes, dont Bretagne Vivante et Eau et Rivières de Bretagne.

Le Collectif « Se nourrir à quel prix » est formé des associations AEPI, AE2D, APPCL, Bretagne Vivante, CLCV, Eau et Rivières de Bretagne et Que Choisir.Avec le soutien de l’Université de Bretagne Occidentale, il propose samedi 27 janvier un forum, à la Faculté Ségalen de Brest, autour de la thématique « Se nourrir, à quels prix ? ». « La qualité de l’alimentation et du cadre de vie est devenue une préoccupation majeure pour la population Celle-ci s’inquiète de plus en plus d’un modèle agro-industriel productiviste qui s’éloigne de l’agriculture paysanne, tourne le dos aux consommateurs et aux citoyens, et contribue à l’appauvrissement des terres et à la dévitalisation des zones rurales. Face à ce modèle dominateur, une autre agriculture cherche à se développer, plus humaine, plus proche des citoyens et de la nature, plus qualitative et créatrice d’emplois », explique le collectif, qui a pour objectif avec ce temps fort de provoquer sur le territoire breton le même type de débat ayant lieu durant les Etats Généraux de l’Alimentation, organisés au niveau national.

Au programme de ce forum, trois tables rondes. La première traitera du modèle agricole breton dominant. La seconde des conséquences pour le territoire et ceux qui y vivent. Et la troisième visera à dégager quelques solutions possibles pour l’agriculture bretonne.

Des paysans engagés, des agronomes, des scientifiques, des économistes ou encore des médecins seront présents : Cécile Calveirole, ingénieure agricole, pilote du réseau agriculture de France Nature Environnement et membre du Conseil Economique Social et Environnemental (Cese), Yvon Cras, agriculteur, membre de la confédération paysanne ; Jean-Claude Balbot, agriculteur, représentant le Civam ; Philippe Le Goffe, économiste à AgroCampus Ouest ; Pierre Bellec, économiste ; Jacques Caplat, agronome et ethnologue, réprésentant Agir pour l’Environnement ; Pierre Aurousseau, scientifique, spécialistes des nitrates et des algues vertes à AgroCampus Ouest ; Gaël Durand, scientifique ; Jean-Michel Jedraszak, médecin ; Gilles Huet, d’Eau et Rivières de Bretagne.

L’entrée est gratuite. Un déjeuner bio sera proposé, au prix de 10 euros, pour lequel il est nécessaire de pré-inscrire.

Plus d’infos

https://www.facebook.com/senourriraquelsprix/

http://www.eau-et-rivieres.org/forum-se-nourrir-a-quels-prix




Brest Coop : bientôt un supermarché coopératif et participatif ?

C’est le lancement d’un projet qui s’étalera sur deux ans : la création d’un supermarché coopératif et participatif à Brest ! La première réunion aura lieu le mercredi 31 janvier au Patronage Laïque du Pilier Rouge, ce sera le moment de découvrir le fonctionnement d’un supermarché collaboratif, de venir avec sa boîte à question et son envie de s’associer à l’équipe. Des commissions sur les différents sujets seront créées et chacun sera libre de rejoindre l’une d’entre elles.

Y’a t’il des salariés ? Faut-il être adhérent pour acheter des produits dans ce supermarché ? Dans quelle mesure doit-on s’investir ? Quels sont les avantages de ce type de fonctionnement ? Qui choisit les produits ? N’y a t’il vraiment aucun salariés ? Mélanie, une des porteuse du projet, en interview sur RCF le 18 janvier dernier [le podcast est à retrouver sur leur site internet] répondait à quelques unes de ces questions.

« Il n’y a pas de client, c’est des adhérents, des membres. Ils achètent des produits de ce supermarché, ils participent au fonctionnement de ce supermarché et ils peuvent également avoir des parts de ce supermarché. Tout est à définir, chaque supermarché définit son propre fonctionnement.« 

La jeune femme n’a pas manqué de rappeler que plusieurs expériences de supermarchés coopératif existaient, notamment la plus connue d’entre elles, celle de New York à Park Slope qui compte aujourd’hui plus de 16 000 membres. En France on pense notamment à Scopéli à Nantes, Superquinquin à Lille, Otsokop à Bayonne, La cagette de Montpellier, l’élèfan de Grenoble et quelques autres. Libre à chacun de s’en inspirer mais de construire un fonctionnement qui s’adapte à la demande locale.

Les autres questions seront à poser à la réunion du 31 janvier ! Pour les curieux, pour les âmes engagées, pour les personnes un peu perdues, pour ceux qui ne savent plus comment consommer : le rendez-vous est à ne pas manquer !

 >> En clair

> Réunion le 31 janvier de 20h à 22h au Patronage Laïque du Pilier-Rouge
L’événement est à retrouver sur Facebook.

Interview de Mélanie, une des porteuse du projet Brest Coop, sur RCF, le 18 janvier dernier

Pour en savoir plus sur les supermarchés coopératifs on vous invite à jeter un coup d’oeil au film Food Coop, qui a été diffusé en novembre 2017 au cinéma Les Studios. Le film présente la coopérative alimentaire de Park Slope où 16 000 personnes y travaillent 3 heures par mois pour payer des produits alimentaires à un prix abordable




L’idée sortie : le salon Breizh Nature à Quimper

Ce week-end se déroule à Quimper le troisième édition du salon Breizh Nature. Au programme : exposants dans le domaine de la bio, mais aussi conférences et ateliers autour de la santé et de l’environnement.

130 exposants et plus de 10 000 habitants sont attendus pour l’édition 2018 du salon Breizh Nature qui démarre ce vendredi à Quimper, et se déroule jusqu’à dimanche. Objectif : « promouvoir la filière bio, les produits naturels et de terroir, le bien-être, et offrir un lieu d’échange entre professionnels et grand public », explique Quimper Evenements, qui organise pour la troisième fois le salon, et qui souhaite par ailleurs s’inscrire dans une démarche éco-responsable pour l’organisation de ses événements (intégration responsabilité environnementale, installation de trois ruches sur le toit du parc des expositions, organisation du salon Breizh Transition labellisé Cop 21 en 2015…)

Au programme de Breizh Nature : cinq espaces d’exposition permettant aux visiteurs de découvrir des exposants dans les domaines de la gastronomie et des vins bios, de la beauté et de la santé au naturel, du tourisme vert et de l’environnement, de l’éco-habitat et du jardin, et de l’éco-mode et des accessoires. Une « mini ferme » sera également à découvrir, avec la ferme pédagogique de Kerporho à Pluvigner (56). Des conférences, des ateliers, des animations sont également organisées : sur la géobiologie, la traction animale, l’environnement et la santé, le statut de pôle territorial de coopération économique, les huiles essentielles, les maisons passives, les cosmétiques maison etc…A noter également, des ateliers « relookage de meubles », ateliers cuisine autour des algues et du végétal…Sans oublier la présence d’une « boite à livres » pour donner une deuxième vie à vos vieux ouvrages, et en acquérir de nouveaux !

Programme et informations sur http://breizh-nature.bzh




Energie : Le Pays de Morlaix lance un appel à projet

Le Pays de Morlaix, dans le cadre du contrat de partenariat Europe-Région-Pays, lance un appel à projet autour de l’énergie. Le but : soutenir des actions exemplaires et dans la mesure du possible collectives sur les économies d’énergies, notamment dans le bâtiment, et sur le développement des énergies renouvelables, localement.

Le contrat de partenariat Europe-Région-Pays de Morlaix court sur la période 2014-2020. Il se décline en 10 thématiques. L’une d’elles est consacrée à l’énergie, un enjeu important sur le territoire du Pays de Morlaix, qui comprend 61 communes. En effet, seulement 9% de l’énergie consommée sur ce territoire est produite localement. L’approvisionnement des 91% restant coûte ainsi pas moins de 390 millions d’euros. Le Pays de Morlaix reste encore très dépendant au pétrole, qui constitue pas moins de la moitié de l’énergie consommée, et à l’électricité. Les consommations d’énergies se retrouvent essentiellement dans le secteur résidentiel (habitations) et dans les transports. Des constats qui induisent pour le Pays de Morlaix des objectifs de maîtrise de consommation énergétique, de développement des énergies renouvelables produites localement et des bonnes pratiques.

C’est dans ce cadre que le Pays de Morlaix lance un appel à projet « énergie », en s’appuyant sur le contrat de partenariat, via essentiellement les outils Leader et Iti-Feder. L’appel à projet se décline en deux volets. Le premier volet est consacré aux économies d’énergies dans le bâtiment : il s’agit là de soutenir des opérations de rénovation en priorité notamment pour des questions de maîtrise du foncier, mais aussi de construction, qui vont au-delà des exigences réglementaires. Le deuxième volet est consacré aux énergies renouvelables avec production locale, afin de « favoriser les solutions alternatives aux énergies fossiles et électriques ». Destiné aux structures publiques et privées du territoire du Pays de Morlaix, ainsi qu’aux associations, l’appel à projets vise également à mettre en avant l’action collective. Les collaborations entre structures, les groupements d’achats… seront ainsi valorisées par une aide supplémentaire. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 1er mars 2018.

Toutes les détails de l’appel à projets et toutes les informations pour candidater sont disponibles sur le site du Pays de Morlaix : http://www.paysdemorlaix.com/energies-lancement-dun-appel-a-projets-sur-le-pays-de-morlaix/




Fil & Fab : Les glaneurs de filets de pêche

A Brest une jeune association s’implique dans la reconversion des filets de pêche. Née en 2016 à l’initiative de quatre jeunes étudiants en art, Fil & Fab s’interroge, recherche, observe et expérimente les moyens de faire renaître ces filets sous une apparence nouvelle. Sans répondre aux soucis majeurs de la pollution plastique Fil & Fab compose habilement avec les problématiques du moment.

Des filets brûlés ou enterrés

Rémi Mercier, Yann Louboutin, Thibault Uguen et Théo Desprez étaient tous les quatre étudiants en Arts Appliqués. « On était à la recherche d’un projet commun » explique Théo Desprez, président de l’association, « En trainant sur le port on a découvert de nombreux filets de pêche usés semblant abandonnés ». Ils discutent alors avec des pêcheurs du coin qui leurs expliquent qu’il n’y pas de récupération mise en place pour ses filets. Ils seront soit enterrés ou brûlés. « Il y avait quelques chose à faire » rétorque Theo Desprez. Les pêcheurs s’accordent à cette idée et l’association Fil & Fab est créée sur l’idée d’une requalification des filets de pêche en avril 2016.

Réutiliser la matière

L’organisation est lancée, ils récupèrent les filets des pêcheurs de Brest et s’arrangent avec le parc marin d’Iroise pour se charger d’une partie des stocks retrouvés. Les acteurs maritimes s’y retrouvent. Chacun y voit une solution dans le traitement de ses déchets. Le rapport de Surf Rider, association qui s’occupe du ramassage des déchets sur les plages, précisait en 2015 que les déchets plastiques et le polystyrène représentent 83,3 % des déchets retrouvés dans le Parc Marin d’Iroise dont les filets et les cordages – qui se positionnent en troisième place des objets les plus trouvés. La matière était donc largement disponible pour les quatre curieux.

S’ensuit une phase de test. La matière plastique, constituée de dérivés du pétrole et du charbon a remplacé les fibres naturelles telles que le chanvre et la manille au cours du XXème siècle. Ces cordages en polyamide, polyéthylène ou polyester sont environ 10 fois plus résistants que les cordages naturels mais trouvent difficilement une seconde vie. Les filets sont détressés puis Fil & Fab utilise la thermofusion pour les retravailler en s’inspirant de la fabrication des semelles des espadrilles en jute. Cependant la réalisation d’une étude de marché sur le lancement d’un produit espadrille dissuade Fil & Fab de se lancer : trop risqué. L’association rebondit alors vers les dessous de verres.

Des dessous de verre en filets de pêche recyclés

L’association grandit, trouve le soutien de Brest Métropole en participant notamment à Brest 2016, crée un engouement. Le projet trouve l’intérêt de brasseries locales dans leur recherche de prestataires et l’étude de la filière les conforte dans leur décision : se lancer dans la création de dessous de verres.

Aujourd’hui l’équipe a trouvé place au C4, un accélérateur de Start Up situé rue de Siam. Le lieu permet d’être mêlé à différents types de projets et satisfait pleinement la dynamique de Fil & Fab selon Théo Desprez. Pour autant le stockage des filets n’est pas encore optimisé, le lieu ne le permettant pas. Il traitent donc uniquement des petites quantités. Quand aux outils de production, la créativité de l’équipe a une fois de plus résolu la question. Ils mettent la main à la patte pour fabriquer une machine compresseur que l’on trouve en open source sur internet avec un coût de revient de 300 euros. Celle-ci leur permettra de travailler les fibres plastiques efficacement.

L’association s’est depuis bien étoffée et a trouvée le soutien de nombreux acteurs locaux. La débrouillardise de l’équipe, l’originalité du projet et la fraîcheur du président Théo Desprez sont leur marque de fabrique. En parlant de fabrique, Fil & Fab fait parti des finalistes du grand concours de la Fabrique Aviva qui doit prochainement dévoiler ses gagnants. Affaire à suivre et à ne pas lâcher !

Pour voir plus loin :

http://blog.fil-et-fab.fr
https://www.facebook.com/filetfab/