Village Heol saison 3 le 15 septembre 2018 : Jamais deux sans trois !

(Plume Citoyenne) Cette année 2018 verra une nouvelle fois se tenir le dorénavant traditionnel village Heol, mais cette fois-ci, changement de saison : le village Heol se déroulera le samedi 15 septembre à Brest sur la place Guérin toute la journée !

Entrée gratuite. Bar et restauration 100% local sur place.

Pour plus d’informations, la programmation musicale et les ateliers, consulter la page facebook de l’événement « Village Heol 3 » et le site www.heol.infini.fr




Communiqué. Marche pour le climat à Brest

Pour les générations futures. Pour demain !

Pour cette Terre que nous aimons et sur laquelle nous évoluons.

A BREST, comme aux 4 coins de la Planète, samedi 8 septembre, promenons-nous pour le climat, pour nous inspirer, pour prendre notre part.

Nous sommes tous et toutes concerné.e.s par le climat.

La période de la prise de conscience, des « lamentations » est derrière nous, car le temps s’est déjà trop écoulé.

Il est urgent d’agir individuellement et collectivement.

Il est de notre responsabilité citoyenne d’interpeller les représentants politiques pour qu’ils mettent en œuvre, localement et au plan européen les choix qui s’imposent à nous, pour infléchir le cours des choses, pour la survie de la Planète et pour les générations futures.

Il est temps de reprendre en main nos destins, le progrès de l’Humanité et l’avenir de la Planète.

Nous vous invitons à nous rejoindre.

Possible de vous équiper d’une gourde d’eau et d’un texte ou d’une chanson sur le thème de la nature que vous souhaitez partager pendant les pauses ou en cheminant.

Rendez-vous SAMEDI 8 à 15 H

Arrêt de Tram Montbarrey

Pause à 16 H en haut du chemin de Kerivin Vao

Pause à 17 h dans l’écoquartier et auprès du jardin partagé de la Fontaine Margot

Fin de parcours à 17H30 à l’arrêt de Tram de Coat Tan

Pour déambuler, échanger, manifester.

Co organisatrices de la marche citoyenne :

Monica Campo : 06 42 49 62 71

Marielle Wingerter Lecomte, Maison pour tous/MPT de Pen ar Creach : 06 95 12 60 81

Miki Bono, Solidaires 29 : 06 33 70 60 11

Emmanuelle Bénard : 06 81 19 50 31

Marion Maury, Association Keragora 




Berrien : Atelier initiation à la fabrication d’encens avec une productrice biologique

Le jeudi 23 août, Anne Ruffin, fabricante d’encens biologiques, a animé le dernier atelier d’initiation « Des encens et des hommes » de l’été, au café librairie l’Autre Rive. L’occasion de retracer l’histoire de l’encens, de ses débuts à aujourd’hui, et de repartir avec son propre mélange.

C’est en allumant un charbon qu’Anne Ruffin donne le top départ de l’atelier. Après « 18 ans de fonctionnariat », elle s’est reconvertie dans la fabrication d’encens à partir de plantes issus de l’agriculture biologique (et éthique). C’est la seule en France à proposer de l’encens sous mention Nature et Progrès. Les produits de Parfums d’encens sont donc sans aucun danger pour la santé, contrairement à ceux que l’on peut trouver sur le marché (composés notamment de solvants).

« Si la fleur n’est pas issue de l’agriculture biologique, elle perd son énergie ».

Celle qui est « tombé dans le chaudron quand elle était petite » s’est formée en aromathérapie, avant de partir en Suisse se spécialiser dans l’émotionnel. Au fur et à mesure de l’atelier, elle dissémine ses conseils sur l’utilisation des fleurs et des plantes en fonction de l’effet désiré. Asthmatique ? Préférez l’Aunée. Insomniaque ? Ce qu’il vous faut, ce serait plutôt du Houblon.

Après avoir retracé l’histoire des résines, plantes et bois nécessaires pour fabriquer son propre encens, place à la pratique. Armées de moulins à café et d’un mortier, en pierre ou en inox, de préférence, les quatre participantes à l’atelier mettent tout leur cœur pour créer l’encens qui leur ressemblera.

Pour faire de l’encens, trois ingrédients principaux : une résine, un bois et une plante.

Chacune choisit la résine qui lui permettra de ralentir la combustion de son encens. Après le bois (cèdre, cade…) c’est au tour de l’aspect olfactif : sauge blanche, avoine odorante, cannelle, girofle, gingembre, menthe… Bref, elles ont l’embarras du choix et peuvent laisser parler leur imagination.

Anne Ruffin conseille sur l’utilisation du moulin à café à manivelle ou du mortier, sur les différentes plantes à associer, sur les notes de tête, note de cœur ou note de fond. Une fois les différents ingrédients réduits en poudre et mélangés, les encens sont saupoudrés sur le charbon brûlant, afin d’en faire humer toutes les subtilités aux participantes. Chacune teste son mélange, et l’ajuste en fonction de l’effet recherché….

Lors de cet atelier, l’encens a été fabriqué sous forme de poudre. Pour en faire un bâtonnet, cela nécessite de mouiller le mélange, de lui donner une forme allongée, puis de le laisser sécher. 




L’autre Rive : une librairie militante en plein cœur des Monts d’Arrée

Situé en plein cœur des Monts d’Arrée, le café librairie L’Autre Rive accueille les visiteurs dans un décor idyllique, calme et naturel. C’est au milieu de la forêt de l’Huelgoat qu’il est possible de se restaurer au milieu de livres, dans un esprit militant et contestataire.

En plein cœur des Monts d’Arrée, à seulement 300 mètres de la mare aux sangliers, se trouve un petit havre de paix. Dirigé d’une main de maître par Marc et Katita, L’Autre Rive, situé dans la forêt de Huelgoat existe déjà depuis 13 ans. 13 ans que ce café librairie dissémine son petit esprit militant grâce aux nombreux ouvrages vendus, traitant de la permaculture, l’éco-construction, le bio, les plantes mellifères, la résistance civile. Le visiteur pourra même tomber sur des posters écolos.

Pourtant, avec un petit sourire malicieux, Marc nous avoue que personne, dans la région, ne croyait réellement à son projet. « Les mecs prenaient les paris dans les bars sur le temps qu’on resterait ». Le couple a toujours voulu proposer un lieu important, où les gens pourraient se rencontrer et échanger des savoirs. C’est après avoir vu un reportage sur le CapLan (premier café librairie de Bretagne), alors qu’ils séjournaient au Mali, que le coup de cœur est arrivé.

« Pour une librairie, c’est le paradis la Bretagne ».

Le principe d’accueillir, de proposer à boire, à manger et à lire les a tout de suite séduit. Ces « bébés de l’éducation populaire » proposent une thématique qui semble leur coller à la peau, « résistance et rébellion ». Les écrivains résistants sont privilégiés et des livres en Bretons jonchent également les rayons. « Pour une librairie, c’est le paradis la Bretagne ». Deuxième région éditoriale de France après Paris, c’est tout une culture que Marc et Katita veulent mettre en avant.

Dans cette bâtisse blanche néo-bretonne des années 60, la librairie s’étend sur deux étages. Le plus élevé est celui de la contestation, de la réflexion et de l’échange. C’est là que sont nés de nombreux projets, aussi bien politique que culturel. Mais Marc assure ne jamais avoir démarché personne. « Les gens viennent me voir et me disent : « Moi, je sais faire ça, est-ce que ça t’intéresse ? » ».

De la nourriture locale et biologique

En ce qui concerne la restauration, Marc et Katita ne « travaillent pas avec les grands schémas liberticide carnassier », comme les grands distributeurs de boissons. Le couple privilégie autant que possible les petits producteurs locaux. La bière servie vient de la brasserie locale An Alarc’h. La nourriture provient de producteurs locaux, de préférence bio, comme les pommes de terre, le yaourt, la tisane et le miel.

Le métier de libraire restaurateur attire de plus en plus. Le couple reçoit souvent de la visite de porteurs de projet qui aimeraient ouvrir leur propre librairie café. Mais c’est un métier aux contours encore flous. Pour lui donner plus de visibilité, Marc a crée une Fédération des cafés librairies de Bretagne (Calibreizh), qui compte désormais une quinzaine d’adhérents…

L’Autre Rive, Restidiou Braz, 29690 Berrien. 

 




A Quimper, Ils veulent ouvrir le premier café-salon de thé 100% bio cet automne

« ecoffee Cup » réutilisables. La décoration sera issue de récup’, ou fabriquée grâce à des palettes. L’eau sera filtrée, et l’électricité utilisée sera issue des énergies renouvelables. A noter également, l’organisation d’événements pour donner de la vie au lieu.

https://fr.ulule.com/yuva-organic-coffee/

Plus d’infos

La page Facebook Yuva Organic Coffee




Le requin pèlerin, un géant mystérieux et menacé ! L’Apecs agit en faveur de la conservation de cette espèce

L’APECS est une association brestoise qui a été créée à Brest en 1997 et qui agit en faveur de la conservation des raies et des requins et plus largement pour la préservation des écosystèmes marins. Elle contribue au développement des connaissances scientifiques par la mise en œuvre de programmes de recherche mais elle mène également des actions d’éducation et de sensibilisation à destination de différents publics. Depuis quelques années, elle met aussi ses compétences, ses connaissances, son savoir-faire et son réseau à disposition des acteurs du milieu (décideurs, gestionnaires, professionnels de la pêche, élus, etc.). Le requin pèlerin est la première espèce sur laquelle l’APECS a travaillé. Dès 1998, le programme national de recensement des observations de requins pèlerins, faisant appel à la participation des acteurs de la vie maritime pour signaler toute observation de cette espèce, a été lancé. En parallèle de ce programme de sciences participatives, des missions de terrain ont été mises en place. En 2009, les premières balises de suivi par satellite visant à étudier les déplacements des requins pèlerins ont été déployées. Une nouvelle phase de marquage a débuté en 2015, avec le programme PELARGOS, afin de poursuivre et d’enrichir les connaissances sur les migrations de l’espèce.

Portrait d’un géant inoffensif mais menacé

Le requin pèlerin (Cetorhinus maximus) peut atteindre 12 mètres de long et peser jusqu’à 4 à 5 tonnes. Même si sa taille imposante peut impressionner, son régime alimentaire à base de plancton le rend inoffensif pour l’être humain.

Ce géant peut être observé à la surface de l’eau dans certains secteurs et à certaines périodes de l’année. Nageant paisiblement la gueule ouverte, il filtre l’eau (l’équivalent d’une piscine olympique par heure, soit environ 3 000 m3 d’eau). Il est particulièrement friand de copépodes, crustacés microscopique, qu’il va collecter grâce à des peignes branchiaux situés au niveau de ses branchies.

Requin pèlerin en train de se nourrir (© Y. V. Mandard)

Comme beaucoup de géants, le requin pèlerin est considéré comme une espèce menacée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). La population mondiale est inscrite sur la liste rouge comme « Vulnérable » depuis 1996 et depuis 2000 les sous-populations du Pacifique nord et l’Atlantique nord-est sont également classées comme « En danger ». Même si la pêche ciblée est interdite en Europe depuis 2007, de nombreuses menaces pèsent toujours sur l’espèce : captures accidentelles, pollution croissante par les micro-plastiques, changement climatique, etc.

Bien que le requin pèlerin soit le deuxième plus grand poisson du monde après le requin baleine, il n’en reste pas moins l’un des requins les plus mystérieux au monde. C’est grâce à l’utilisation des balises de suivi par satellite, depuis les années 2000, que ce grand voyageur est considéré comme une espèce cosmopolite et non plus comme une espèce présente uniquement dans les eaux froides et tempérées.

En France métropolitaine, c’est sur les côtes de Bretagne sud et durant le printemps que vous aurez le plus de chance de l’observer en train de se nourrir en surface !

Malgré l’utilisation de ces nouvelles technologies, les scientifiques connaissent encore mal la nature de ses déplacements et ne savent quasiment rien de sa reproduction. L’APECS travaille à lever quelques mystères sur cette espèce au travers de différents projets.

Le programme national de recensement des observations de requins pèlerins

Si la présence de ces géants était régulière dans les eaux françaises durant la première moitié du 20ème siècle, les observations sont devenues plus rares depuis les années 70-80. C’est face à ce constat que l’APECS a décidé de faire appel aux usagers de la mer pour collecter des données.

Les informations collectées permettent d’identifier des secteurs et des périodes où les requins passent du temps à la surface. Véritable outil de veille environnemental, les résultats de ce programme peuvent être utilisés afin de mieux définir le cadre de programmes d’études sur le terrain ou encore la mise en place de mesures de protection adaptées.

Le requin pèlerin est facilement reconnaissable à son aileron dorsal formant un triangle équilatéral et à sa couleur sombre allant du gris-brun au noir. Sa nage est ondulatoire et ses déplacements sont généralement paisibles.

De droite à gauche, bout du museau, aileron dorsal et extrémité de la queue visibles (© A. Rohr-APECS)

Le programme PELARGOS

Le but de ce nouveau projet est d’améliorer les connaissances sur les déplacements à grande échelle du requin pèlerin ainsi que ses plongées dans les profondeurs des océans grâce à au déploiement de balises de suivi par satellite.

L’APECS organise ainsi chaque année une mission sur le terrain se déroulent d’avril à juin, période la plus favorable à l’observation des requins pèlerins dans le Finistère sud (29). L’équipe part à la recherche des requins dans le but de les équiper de balises.

Les deux technologies utilisées :

La balise SPOT  indique la position du requin lorsque celui-ci est en surface grâce aux satellites du système ARGOS, permettant ainsi de suivre l’animal quasiment en temps réel.

 Balise SPOT qui sera fixée à la base de l’aileron du requin et tractée (© P. Poisson-APECS)

La balise MiniPat enregistre différents paramètres à intervalle de temps régulier (pression, température de l’eau et luminosité). Prévue pour se décrocher au bout d’une année, elle remontra alors à la surface pour transmettre toutes les données enregistrées, toujours via les satellites ARGOS. Il sera alors possible de connaitre le profil de ses plongées, mais aussi de faire une estimation du trajet réalisé par le requin.

Balise Mini-PAT fixée à la base de l’aileron du requin (© Y. Massey-APECS)

Saison 2018, une première mondiale

Huit requins pèlerins ont été observés durant cette saison, trois d’entre eux ont été équipés de balises dont un individu portant les deux types de balises (une SPOT et une Mini-PAT). Si ce double marquage avait déjà été réalisé sur un requin baleine, il s’agit d’une première mondiale pour le requin pèlerin ! Le but est de comparer, dans un premier temps, le trajet estimé par la balise Mini-PAT avec les localisations Argos obtenues en temps réel avec la balise SPOT. Dans un second temps, le modèle mathématique utilisé pour la balise Mini-PAT pour estimer le chemin emprunté par le requin pour pourra également être amélioré en s’appuyant sur les positions exactes transmises par la balise SPOT.

Portraits des trois requins actuellement suivis à la trace

http://asso-apecs.org/PELARGOS-3-requins-equipes-de.html

Marie B est une femelle requin pèlerin de 6,5 mètres portant à la fois une balise SPOT et une balise MiniPAT. Elle a navigué entre les Glénan et Groix jusqu’au 11 mai avant de migrer vers la Mer du Nord à une centaine de milles nautiques au large d’Edimbourg, où elle se balade depuis le 27 mai.

Marie B tractant sa balise SPOT (© Y. Massey-APECS)

Fanch est un mâle de 8 mètres portant une balise SPOT. Il est resté dans le secteur des Glénan jusqu’au 9 mai. Après trois semaines sans nouvelle, il a refait surface le 31 mai en Mer d’Irlande, sur les côtes de l’Île de Man où il se trouvait jusqu’au 7 juin. Il a ensuite continué sa route vers le Canal du Nord, entre l’Irlande du nord et l’Écosse. Il a refait surface le 3 juillet au niveau de l’île de Coll aux Hébrides.

Fanch et sa balise SPOT flottant derrière lui (© A. Rohr-APECS)

Bazil, mâle de 7 mètres portant une balise SPOT, ne communique pas autant que ses deux autres congénères. Après avoir passé la journée du 7 mai aux Glénan, il a rejoint le sud de la Cornouaille anglaise dès le 11 mai, date de la dernière donnée reçue.

Photo identification de l’aileron de Bazil (©A. Rohr-APECS)