[Défi familles zéro déchet] Atelier vaisselle chez Au Fil Du Queffleuth et de la Penzé

 

1. La fabrication du tawashi

 

Il vous faut :

  • une planche de bois (au minimum de 15 x15 cm)
  • Vingt clous de 4-5 cm et un marteau
  • Une règle
  • Un crayon à papier
  • Une paire de ciseaux à tissu
  • On commence par tracer un carré de 14cm de côté

 

 

  • On marque ensuite des points à 3, 5, 7, 9 et 11 cm de chaque côté du carré.
  • On plante ensuite des clous sur tous les points marqués
  • Ensuite, on enfile une rangée de 5 bracelets sur le métier à tisser
  • On tisse avec les 5 bracelets restants (dessous-dessus)

 

 

Et voilà !

 

Pour accompagner le tawashi, Emilie a également appris au groupe à réaliser facilement un « cake vaisselle », un produit vaisselle solide qui dure plus longtemps.

 

Les ingrédients :

  • 250g de SCS (Sodium Coco Sulfate)

  • 20g de cristaux de soude
  • Une balance de cuisine

 

Préparation

 

  • Ajouter les cristaux de soude, et mélanger à nouveau
  • Ensuite, rajouter les huiles essentielles (40 gouttes). Ici, on en a utilisé deux : menthe et citron.

 

  • On retire du feu quand le mélange a bien pris, et on peut transvaser dans des petits pots en verre avant de laisser reposer et refroidir.

 

Variante de la recette :

Avec l’association Eau et Rivières de Bretagne, faites de votre jardin un refuge amphibien !

L’association Eau et Rivières de Bretagne lance une opération visant à créer des refuges amphibiens un peu partout en Bretagne pour sauver les espèces menacées. 

D’après l’Union internationale pour la conservation de la nature, environ 41 % des espèces d’amphibiens sont menacées d’extinction dans le monde. Pour enrayer leur déclin, l’association Eau et Rivières de Bretagne lance une opération un peu spéciale : si vous avez une mare, un lavoir, une fontaine, une petite zone humide (même sans grenouilles), vous pouvez faire de votre jardin un refuge amphibien. 

Il suffit, pour être labellisé, d’adhérer à la charte ci-dessous : 

  1. Respecter la réglementation dans le domaine de l’eau et des zones humides : ne dévier aucun cours d’eau pour alimenter mon point d’eau et ne déplacer aucune espèce.
  2. Proscrire les pesticides.
  3. Ne pas introduire de plantes invasives.
  4. Permettre l’accessibilité aux animaux, au besoin en aménageant des accès.
  5. Aménager des berges en pentes douces (au minimum la moitié).
  6. Installer un tas de pierres ou de bois aux alentours du point d’eau.
  7. Ne pas introduire de poissons dans le bassin, ceci étant incompatible avec le développement des amphibiens.
  8. Respecter le calendrier fournir dans votre kit de bienvenue.
  9. Laisser plus de 50 % de la végétation aquatique chaque année.
  10. Laisser des végétaux quelques jours sur la berge après chaque opération d’entretien.

Pour vous aider dans la protection et l’observation des amphibiens, l’association fournit une plaque signalétique pour le refuge, un autocollant, un petit guide pour connaître les amphibiens, une fiche pour rapporter les espèces présentes et un calendrier d’entretien de la mare. Chaque trimestre, elle envoie également une fiche conseils, une fiche découverte des espèce et une fiche d’activité pour les enfants. 

Si vous souhaitez faire de votre jardin un refuge amphibien, rendez vous ICI. 




En finistère et Morbihan, participez à l’opération « Manger bio et local, c’est l’idéal ! 

www.agrobio-bretagne.org




À Morlaix, un jardin partagé pour promouvoir la mixité et la solidarité

Dans les quartiers Est de Morlaix se trouvent 4000m² de « jardin communautaire ». Géré par l’association jardins Park Laouen, ce jardin partagé met un point d’honneur à promouvoir la mixité sociale et la solidarité, grâce au jardinage.

Le jardin proche du collège Mendès France a bien changé ces derniers temps. Laissé en friche depuis plus de 20 ans, c’est désormais l’association jardins Park Laouen qui s’en occupe depuis mai dernier. Une association récente, mais qui a de plus en plus d’adhérents, tant son concept change des jardins partagés que l’on peut croiser un peu partout.

Un jardin pour promouvoir la mixité sociale et la solidarité.

Ici, personne n’a de bout de terre personnel. Chacun bêche, plante et récolte le jardin commun. « On pourrait plutôt appeler ça un jardin communautaire », lance Hervé Tanguy, président de l’association. Et, ce qui semble en effet caractériser le projet, c’est la « solidarité et la mixité sociale ». Grâce au projet, les jardiniers en herbe laissent de côté leurs préoccupations et peuvent échanger sur leurs difficultés et ce qu’ils vivent… Et puis « on essaie de faire en sorte de faire profiter chacun de nos petits réseaux, de nos contacts », confie le président.

Tomates, salades, betterave rouge… Ici, les adhérents tirent des leçons de leurs erreurs. « On apprend sur le terrain. Certains s’y connaissent mieux que d’autres ». Parfois, les voisins viennent même donner quelques conseils. 

« On renoue avec la vie de quartier grâce à ce jardin ». 

Les outils nécessaires au jardinage, prêtés par des voisins ou des sympathisants, sont regroupés dans une grange, fermée par un cadenas. Les adhérents en connaissent le code et sont donc en autonomie. Les récoltes des légumes et des fruits « se font à la bonne franquette. Chacun est suffisamment lucide pour ne pas tout prendre ». 

L’esprit du projet est solidaire, mais également écologique : l’association jardins Park Laouen s’interdit d’utiliser des produits chimiques. Pour le moment, les plants présents n’ont pas le label bio, « mais l’objectif, dès l’an prochain, c’est de produire nos propres graines ». 

Des toilettes sèches seront bientôt construites avec des éléments de récupération. Des branches de noyers ont été récupérés à la déchetterie pour servir de tuteur et du mobilier à également été récupéré pour créer un espace d’accueil et de discussion. « On veut rendre cet endroit le plus beau possible », avoue Hervé Tanguy. En partenariat avec l’association Carré d’As, des jeunes en services civiques vont venir aider à certains chantiers, comme la rénovation du mur ou de la fontaine.

« Écologie, relation, solidarité… Ça a dépassé ce qu’on envisageait de meilleur ». 

Et pour aller encore plus loin dans cet esprit de solidarité et de mixité, l’objectif est de pouvoir mettre en place un accès pour les personnes à mobilité réduite. L’association sera bientôt amenée à fabriquer des plates-formes spéciales… Un beau projet en relation avec l’EPHAD d’à côté. 

Pour tous renseignements contacter Hervé Tanguy au 06 68 47 15 48 ou par mail à park-laouen@orange.fr. Page facebook de l’association : https://www.facebook.com/parklaouen/




Le Groupe Mammalogique Breton fête ses 30 ans de protection et d’étude des mamifères sauvages.

Le Groupe Mammalogique Breton, qui agit pour la protection et l’étude des mammifères sauvages, fête ses trente ans cette année. L’occasion d’organiser deux semaines d’actions concrètes, ouvertes à tous.

La Groupe Mammalogique Breton est une association ayant pour objet l’étude et la protection des mammifères sauvages. Régionale, elle a son siège à Sizun et deux antennes, à Saint-Brieuc et Redon, qui lui permettent d’être présente sur les cinq départements de la Bretagne historique.

Créée en 1998, elle fête cette année ses 30 ans et propose donc des journées d’action et de sensibilisation. 17 événements sont prévus, reparties sur deux semaines et sur tout le territoire breton pour que tout ceux qui le souhaitent puisse participer : 7 chantiers, 5 opérations de prospection, 5 animations, inaugurations ou soirées festives… Il y en a pour tous les goûts !

Les évements sont ouverts à tous, quel que soit  l’âge, les connaissances naturalistes ou la condition physique. Voici le programme des événements organisés par le Groupe Mammalogique Breton à venir pour fêter ses trente ans :

  • Ciné-conférence sur les chauves-souris pour les agents du département de Loire-Atlantique, le 14 septembre à 14h, à Nantes (44)
  • Inauguration d’un bâtiment dédié aux chauves-souris, le 14 septembre à 17h30, à Plogonnec (29)
  • Soirée à la découverte des chauves-souris, le 14 septembre à 20h30, Le Tréhou (29).
  • 1ère journée régionale du suivi du Muscardin, le 15 septembre à 14h (lieux à définir).
  • Chantier catiche artificielle pour la loutre et réouverture d’une mare, le 15 septembre à 10h, à Saint-Jacut-des-pins (56)
  • Construction et pose de nichoirs à chauves-souris à Langazel, le 15 septembre à 14h, à Trémaouézan (29).

Plus d’informations ICI.




Dans cette boutique de loisirs créatifs de Morlaix, Armelle dispense gratuitement des cours de tricot

À Woolly’S, boutique de loisirs créatifs rue Ange de Guernisac, Armelle dispense gratuitement des cours de tricot, de couture, ou de tout autre pratiques créatives. 

Cette ancienne Parisienne, installée à Morlaix depuis novembre 2017, propose de nombreux services au sein de sa boutique de loisirs créatifs Woolly’S, au 19 de la rue Ange de Guernisac. En fonction des demandes, elle peut tout aussi bien aider en tricot, en couture, ou même en déco-patch. Les cours sont donnés au cas par cas, en fonction de la demande. Bientôt, Armelle donnera des cours de scrapbooking à une future mariée.

« Je fais ça gratuitement parce que j’aime ça et que ça amène des gens ».

Armelle veut rendre service à sa façon : les cours sont gratuits. « Les gens d’ici n’ont pas forcément un pouvoir d’achat faramineux ». Elle ne fait payer que le prix du matériel, mais les « élèves » peuvent venir avec leurs propres échantillons. Par exemple, pour les cours de tricot, mieux vaut venir avec sa propre laine, car les premières confections ne sont généralement pas toujours aussi bien réussies que ce que l’on voudrait…

La gérante de Woolly’S souhaite bientôt pouvoir établir un calendrier des cours et acheter des fournitures pour mettre en place des ateliers thématiques.

Au sein de sa boutique, Armelle propose également une machine à coudre en libre-service. Tout le monde peut s’en servir et chacun donne ce qu’il veut et peut pour ce petit emprunt.