1

[Défi famille zéro déchet] Pour des règles plus écologiques !

Ambiance chaleureuse et conviviale pour cet atelier autour de l’hygiène féminine qui s’est déroulé sous le soleil à Ploujean, au siège social de l’association Graines de Vie. On retrouve Louise, qui avait déjà animé l’atelier sur les couches lavables. Cette fois-ci, on va parler des règles, et surtout des solutions zéro déchets qui peuvent remplacer serviettes hygiéniques et autres tampons, qui s’entassent dans nos poubelles.

On estime ainsi qu’une femme jette dans sa vie entre 100 et 150 kilos de serviettes, tampons, et applicateurs ! (Source : livre « Flow, the cultural story of mensutration). De quoi se poser quelques questions sur l’impact de ces protections jetables sur l’environnement. Mais aussi sur notre santé, car il est très compliqué de connaître la composition de ces produits ! 60 millions de consommateurs a réussi il y a quelques années à se procurer la liste des matières premières utilisées. On y retrouve du polypropylène, du polymère, de la cellulose, du polyester, des « super absorbants »… Mais aussi des ingrédients de « parfum » ou de soin suivant les gammes, qui restent encore mystérieux, car la composition est souvent non communiquée. De même, une autre étude de 60 millions de consommateurs a montrée, la présence à des degrés faibles de dioxine dans certains tampons.

Autant de raisons qui peuvent inciter à laisser au placard les protections jetables pour passer à des protections durables. Serviettes lavables, cup, éponge…voici quelques alternatives qui ont été présentées durant l’atelier :

  • Les serviettes lavables :

Ils existe plusieurs modèles, plusieurs taille, de toutes les couleurs. Elles peuvent être utilisées lors des règles ou en protection intime au quotidien. Le principe est le même que les couches lavables : elles passent en machine à laver, mais pas au sèche-linge. Elles comportent un côté absorbant en coton bio ou en chanvre, avec un cœur absorbant de la même composition en plusieurs couches, et un fond imperméable, qui n’est pas en contact avec la peau mais avec la culotte, et qui peut être par exemple en polyuréthane certifié Oeko Tex (certifié non nocif). Elles se clippent avec des boutons pressions sous la culotte. Une fois utilisée, si on est en déplacement, on la replie de façon spécifique et on la range dans un petit sac prévu à cet effet en attendant de rentrer chez soi. A l’achat, il faut compter en moyenne 15-20 euros pour une serviette. Il faut en prévoir quelques unes en stock (tout comme les couches lavables!), ce qui peut représenter un investissement de départ, mais vite rentabilisé, si on compare au jetable.

Petite astuce pour le lavage : si certaines tâches sont récalcitrantes, il suffit d’utiliser pour les non-vegan du fiel de bœuf, ou du percarbonate.

Les serviettes hygiéniques lavables et réutilisables.

On peut également fabriquer sa serviette soi-même, avec du tissu en coton pour le contact avec la peau, de la microfibre pour la partie absorbante, et des chutes de rideau de douche ou de tissu de parapluie pour le côté imperméable ! Beaucoup de tutos sont disponibles sur internet.

  • L’éponge naturelle

C’est une petite éponge de mer naturelle qui remplace le tampon, et s’insère directement dans le vagin. Elle absorbe le sang. Il faut la passer sous l’eau tiède avant de la mettre en place. Une fois pleine, il suffit de la retirer, de la presser pour la vider, et de la laver avec de l’eau et du savon avant de la remettre.

Exemple d’éponge naturelle utilisable pendant les règles

  • La Cup

La « cup », ou « coupe menstruelle », est une coupelle en plastique souple que l’on insère pour recueillir le sang des règles. La plupart du temps, elle est conçue en silicone. Il en existe de différentes tailles. Il faut la vider régulièrement et la nettoyer avant ré-insertion. Entre deux cycles, il faut la stériliser en la faisant bouillir dans une casserole. Sa durée de vie est estimée à plusieurs années (5 à 10 ans), pour un coût d’une vingtaine d’euros. Là encore l’achat et vite rentabilisé ! On en trouve désormais de plus en plus facilement, notamment dans les parapharmacies.

Un modèle de cup menstruelle, de plus en plus utilisée.

Autre technique : le flux instinctif. Il s’agit de retenir le sang, grâce à son périnée, et à l’évacuer quand on est aux toilettes. Mais cette technique demande un travail sur le périnée et les muscles vaginaux et une bonne écoute et bonne connaissance de son corps (et aussi une certaine confiance en soi!)

Après la présentation de ces différentes alternatives, Louise nous a également prodigué quelques recettes pour mieux vivre son cycle menstruel et lutter contre les désagréments qui vont avec (douleurs, règles irrégulières notamment) :

Recette de la « Tisane onirique des femmes »

  • Feuilles de framboisier

  • Feuilles de cassis ou de fraisier

  • Achillée

  • Alchémille ou sauge

Mélanger les feuilles à parts égales (pour une petite poignée par théière), y verser de l’eau bouillante et laisser infuser 10 minutes. Tonifie et régule le cycle et les organes féminins.

Tisane contre les crampes menstruelles :

  • 1 phalange de gingembre rapé

  • 20g d’orties ou de pissenlit

  • 5g de fleurs d’oranger (ou hydrolat)

  • 3 fleurs d’achillée

  • 5 fleurs de camomille

  • En cas de grosses douleurs : rajouter 20 g de houblon

 

 

Voici également deux recettes concernant l’hygième intime, et les désagréments pouvant survenir dans cette zone (mycoses, sécheresse…)

La barre moussante intime (recette pour 100g)

  • 50g de SCI (tensioactif doux, qui va servir à mousser)

  • 100ml de lait d’avoine (ou d’hydrolat de fleur d’oranger ou d’eau minérale)

  • 10g d’huile de coco

  • 3 cuillères à soupe d’argile verte

  • 2 cuillères à soupe d’huile végétale (sésame ou bourrage ou chanvre ou calendula)

  • Quelques gouttes d’huile essentielle de Tea Tree (facultatif)

Au bain-marie faire fondre l’huile de coco et bien mélanger avec le liquide et le tensioactif.

Sortir du feu et tout en mélangeant, ajouter l’agile, l’huile végétale et l’huile essentielle si besoin. Remplir de préparation les moules et les mettre au frais (au minimum 1 heure).

A conserver à l’abri de l’eau (dans un petit tupperware)

 

Préparation de la barre moussante intime

L’ovule d’argile

L’argile permet de ré-équilibrer le PH et ré-ensemencer la flore. Idéal pour les mycoses vaginales par exemple.

On mélange de l’argile verte avec de l’eau et un goutte d’huile essentielle de Tea Tree.

On emballe ensuite une petite dose de ce mélange dans un film alimentaire transparent. On laisse sécher, et on enlève ensuite le film. Les ovules peuvent ensuite se conserver au frigo.




L’espace Info-Energie de Cornouaille fête ses 10 ans avec un concours photo

L’Espace Info Energie de Cornouaille fête ses 10 ans. A cette occasion, un grand concours photo, sur le thème de l’énergie, est lancé, jusqu’au 28 septembre.

Financés par l’Ademe et la Région Bretagne, les Espaces Info Energie sont au nombre de 19 en Ille-Et-Vilaine, Côtes-D’Armor, Finistère et Morbihan. Leur mission : apporter des conseils et de l’information gratuite et de proximité aux particuliers du territoire, sur des thématiques liées à l’énergie et l’habitat : chauffage, eau chaude, isolation thermique, énergie renouvelable, consommation d’électricité…

Pour cela, les conseillers des Espaces Info Energie peuvent recevoir les particuliers sur rendez-vous et prodiguer de l’information et des conseils par téléphone, organiser des visites de sites, être présents sur les salons, proposer des conférences, des forums, des « balades thermiques », ou encore prêter des « wattmètres » pour mesurer la consommation réelle des appareils électriques.

L’Espace Info Energie de Cornouaille fête cette année ses 10 ans. Depuis 2008, ce sont ainsi plus de 21 000 personnes qui ont pu bénéficier de conseils et d’information dispensés par cet espace. A cette occasion, il organise un grand concours photo, baptisé « Objectif Energie ». Lancé le 8 juin, il se clôturera le 28 septembre. De nombreux lots viendront récompenser les lauréats (Thalasso, expertise Feng Shui, paniers gourmands, entrées aux musées, visites touristiques…), qui seront désignés par un jury mais aussi par le public, via la page Facebook de l’Espace Energie. Attention : Toutes les photos, en rapport avec le thème de l’énergie bien sûr, devront être prises sur une commune de Cornouaille !

Toutes les infos pour participer au concours sont disponibles sur la Page Facebook de l’Espace Info Energie de Cornouaille.




[Défi familles zéro déchet]: atelier « pâte à tartiner »

Après les limonades et les sirops de sureau, les familles du défi étaient conviées à compléter la table des goûters de l’été avec l’incontournable «pâte à tartiner ».

 

L’atelier s’est déroulé dans les locaux du magasin « ô panier des saveurs », installé depuis à peine huit mois sur la zone d’activité de Lanmeur, juste à l’entrée du bourg quand on vient de Morlaix.

Ce magasin qui propose des produits issus de l’agriculture biologique et cultivés localement pour la plupart, invite également ses clients à participer à des ateliers d’initiation à la cuisine et à l’utilisation des produits naturels pour la fabrication des objets du quotidien. La cuisine thaï est ainsi présentée par Thomas Wok, food truck morlaisien mais qui aura aussi un point d’attache à Santec cet été, les ateliers cuisine pour les enfants sont animés par Julie Hofer, plus connue pour ses livres pour enfants ; les ateliers nature (fabrication de produits cosmétiques, de vin médicinal, etc..) sont proposés par Arlette Jacquemain, productrice de plantes médicinales bio à l’Herberaie en Plouigneau.

Dans ce lieu où il se passe quelque chose au moins une fois par semaine, les familles du défi « zéro déchet » étaient réunies sous la houlette de Géraldine, animatrice « nature » du CPIE du Trégor pour apprendre à fabriquer de la pâte à tartiner à la noisette et au chocolat.

Tout le monde a en tête le nom d’un produit, dont la composition est, faut-il le rappeler :55% de sucre, 23% d’huile de palme, 14% de noisettes et 8% de cacao.

Pour contrer cet assemblage peu diététique, chacun a sa propre recette de pâte à tartiner et il suffit d’aller voir les rayons des magasins bio pour constater cette grande diversité là où dans d’autres grandes surfaces, la marque dont vous avez le nom en tête a la quasi exclusivité.

Dans cet atelier, deux recettes étaient proposées aux familles, l’une avec de la purée de noisette prête à l’emploi, achetée dans le commerce, l’autre avec des noisettes entières. Mais ces deux recettes ont un point commun : respecter autant que possible la règle des trois tiers : un tiers de noisettes, un tiers de chocolat et un tiers de sucre et matière grasse.

La recette express avec la purée de noisettes

Les ingrédients :

120 grammes de purée de noisette

120 grammes de chocolat à pâtisser (70% de cacao au moins)

40 grammes de sucre blond en poudre

40 grammes de sirop d’agave

80 grammes de lait végétal (lait d’amande par exemple)

Dans un récipient creux allant au bain marie, mélanger la purée de noisette et le chocolat cassé en petits morceaux,

Laisser fondre doucement au bain-marie

Dans une casserole à part, mélanger le sucre blond, le sirop d’agave et le lait végétal faire chauffer quelques minutes à feu très doux

Quand les deux préparations sont arrivées en température et que votre mélange noisette-chocolat présente un aspect onctueux, retirez les du feu

Incorporez progressivement le lait végétal sucré à votre pâte noisette-chocolat sans arrêter de tourner afin d’obtenir un mélange bien homogène.

Voilà, votre pâte à tartiner est prête.

A conserver à réfrigérateur et à consommer dans le courant de la semaine (si du moins vous arrivez à tenir 7 jours)

la recette complète

Les ingrédients

-160 grammes de noisettes entières décortiquées

-200 grammes de chocolat à pâtisser (70% de cacao au moins)

-1 cuillerée à soupe de sirop d’agave

-1 cuillerée à soupe d’huile de noisettes

-10 centilitre de lait végétal (ici, lait d’amandes)

La préparation des noisettes :

Torréfier les noisettes au four (le plat à lèche-frite est fait pour cela) mais attention ne pas laisser trop longtemps, car une noisette un peu trop brunie donne un goût amer à la préparation.

Placer les noisettes torréfiées dans un torchon qu’on frotte énergiquement pour enlever toute trace de la petite peau qui couvre la noisette.

Réduire en poudre ces noisettes torréfiées et ainsi mondées en les passant au mixer. Si vous disposez d’un vieux moulin à café électrique, c’est encore mieux car il vous fera une poudre plus fine.

Préparation de la pâte

-Placer cette poudre de noisette dans un plat à bain-marie

-Y ajouter le chocolat réduit en morceaux

-Faire fondre l’ensemble au bain-marie.

-En fonction de la finesse de votre mouture, votre pâte sera plus ou moins onctueuse ; L’essentiel est d’obtenir un ensemble homogène.

-Incorporer l’huile de noisette progressivement de façon à conserver une pâte homogène ;

-Retirer du feu et ajouter progressivement le lait végétal et le sirop d’agave.

-Voilà votre pâte est prête. A conserver au frais.

-Partant de là, il existe de nombreuses variantes pour les personnes qui ne sont pas allergiques à ces produits. Remplacer par exemple le lait végétal par du lait concentré. Remplacer le sirop d’agave par du miel. Pour le lait végétal, le lait de riz va tout aussi bien. Et si vous aimez les préparation parfumée, vous pouvez y rajouter de la fleur d’oranger par exemple.

Mais en aucun cas ne déroger à la règle des trois tiers.

Comme toujours, chacune est partie avec son petit pot de pâte à tartiner ; gageons que ceux-ci ne vont pas durer longtemps.




Une cabine téléphonique transformée en « cabane à dons » à Kersaint-Plabennec

A Kersaint-Plabennec est en train de germer un espace dédié au don et à la réduction des déchets. Grâce à l’association Zéro Déchets Nord Finistère, la cabine téléphonique de la place de la mairie est en train de se transformer en « Cabane à dons », et les jardinets autour en espaces « Incroyables Comestibles », où de la nourriture gratuite sera à disposition des citoyens. L’inauguration est prévue samedi 7 juillet.

Que faire des anciennes cabines téléphoniques France Téléphone ? A l’heure où le taux d’équipement des français en téléphonie mobile s’élève à 94%, elles sont aujourd’hui pour la plupart inutilisées. Certaines connaissent néanmoins une deuxième vie, transformées souvent en boîte à livres dans laquelle chacun peut se servir ou déposer des ouvrages. A Kersaint-Plabennec non loin de Brest, la cabine téléphonique de la place de la mairie est en train de devenir une «cabane à dons », sous l’impulsion de Zéro Déchets Nord Finistère. L’association, créé en en octobre 2017, a pour objectif de sensibiliser et d’informer les habitants du territoire à la réduction des déchets. Elle travaille ainsi à la rénovation de la cabine depuis avril 2018. Le principe d’une « cabane à dons » ? « Chaque habitant de Kersaint-Plabennec peut déposer des affaires « en bon état » dont il n’a plus besoin. En échange, il peut ou non prendre des objets qui lui seront utiles. Aucun échange d’argent, une sorte de lieu de troc permanent anonyme ! », explique l’association dans un communiqué. Vaisselle, déco, jeux, petit mobilier, DVD, CD, outils…pourront y être déposés et y être pris. A noter également, la création de plusieurs petits espaces « Incroyables Comestibles » dans les jardinets autour de la cabine. Là, ce sont des plantes et légumes qui sont mis à disposition des habitants !

L’inauguration de la « cabane à dons » aura lieu le 7 juillet à 11h. L’occasion d’y déposer les premiers objets, de découvrir le fonctionnement du lieu, le tout accompagné de petites animations. Un appel est d’ores et déjà lancé pour trouver le nom de la cabane ! On peut voter sur la page facebook du lieu : https://www.facebook.com/groups/176398066358488//




Incité : Festival de Street art écologique à Carhaix

Un air marin a traversé une petite ville du Centre Ouest Bretagne la semaine dernière. Curieux non ? En effet, l’association la Fourmi-e a organisé la 3ème édition du festival de Street Art écologique de Carhaix qui s’est déroulé du 16 au 24 juin. Tout au long du festival la Fourmi-e et les collectifs d’artistes présents ont proposé divers activités, des ateliers, des prestations, mais également la projection de documentaires.

 

Dans l’optique de faire découvrir une multiplicité de formes artistiques la Fourmi-e a invité deux collectifs d’artistes en résidences à s’emparer de la ville de Carhaix : le collectif XYZ originaire de Brest et le collectif ABC (Les Ateliers du Bout de la Cale) originaire de Locmiquelic.

Clés de la ville en main ils ont œuvré toute la semaine à magnifier les rues du centre éveillant ainsi l’esprit d’observation des passants. En somme, un bon moyen de redécouvrir la ville de Carhaix.

Le thème de la mer

Le collectif ABC a soufflé l’idée d’une édition 2018 sur la thématique de la mer. Et ce n’est pas un hasard. En effet, choisir cette thématique c’était une façon d’aborder le sujet on ne peut plus actuel de la montée des eaux engendrée par le réchauffement climatique. Un phénomène qui a déjà des répercussions sur la biodiversité marine. En effet, de nombreuses espèces sont en voie de disparition :(Le pingouin lutte face à la fonte des pôles, l’ours blanc face au réchauffement des pôles, les poissons et coraux face au réchauffement de l’eau)

Et si la ville de Carhaix était submergée par la montée des eaux ? Et si Carhaix devenait un port ?

Crédit photo : Hugo Ringenwald

Des questions qui amènent à la réflexion et à l’éveil des consciences tout en restant ludique.

Crédit photo : Hugo Ringenwald

Razzle Dazzle

Dès le 16 juin le collectif XYZ a travaillé sur une fresque inspirée du Razzle Dazzle.

Mais qu’est ce que c’est ? Et bien c’est une technique de camouflage basée sur les illusions d’optiques et utilisée durant la Première Guerre Mondiale sur les navires afin de tromper les sous marins ennemis en créant de faux effets de perspective.

Un ciné débat itinérant

Qu’est ce que le Street art ? Où et quand ce mouvement artistique est il né ? Quel est son histoire ?

La Fourmi-e a organisé un cycle de documentaires itinérant entre Carhaix, Gourin, Callac et Huelgoat afin de mieux comprendre ce mouvement artistique contemporain :

J’irai graffer sur vos murs d’E. Le Guillermic et de D. Morvan ; Mur-murs et Visages-villages d’Agnès Varda.

Le temps fort du festival

Tout au long de la journée du samedi, divers activités ont été mises à la disposition des curieux et curieuses : les jeux en bois de Mad-eo-Jeu, les ateliers pochoir et tampons avec le collectif XYZ.

Trois Tisseuses de Lien et les anciens de l’EHPAD ont contribué à enjoliver Carhaix avec un atelier tissage. Et les festivaliers ont pu assister à divers prestations : une anti-conférence faussement savante sur le Street Art présentée par L’université du Tout Savoir ; une performance Hip Hop ; une déambulation en fanfare ainsi qu’une performance de graff animée (musique et vidéo) par le collectif V-Drips Crew et plus encore..

V-Drips Crew

Focus sur la Fourmi-e

La Fourmi-e est une association organisatrice d’événements culturels ayant pour vocation de développer des projets gravitant autour de la recherche artistique et de la création contemporaine.

Depuis sa naissance il y a six ans, l’association organise des résidences accueillant des artistes d’art visuel, notamment des plasticiens. Elle invite des artistes à s’interroger sur le territoire, qu’il soit urbain ou rural.

Pratique :

Expo Razzle Dazzle jusqu’au 31 décembre au musée national de la Marine à Brest.

 

 

 




[Défi Famille Zéro Déchet] Comment sont triés nos déchets ? Visite au centre de tri TriGlaz à Plouedern (29)

Que deviennent nos déchets une fois déposés dans des conteneurs de tri sélectif ou dans les sacs jaunes ? Pour le Nord Finistère, ils sont envoyés au centre de tri TriGlaz, à Plouédern. Visite en compagnie d’un groupe de participants du Défi Famille Zéro Déchets.

 

Le centre de tri TriGlaz est installé à Plouédern (29). Mis en service depuis 2013, il couvre 9 communautés de communes du Nord Finistère, soit une population de 540 000 habitants. Il est dimensionné pour valoriser 30 000 tonnes d’emballages ménagers par an (sacs jaunes). Le centre a ouvert ses portes à un groupe de citoyens participant au « Défi Famille Zéro Déchet » mis en place par Morlaix Communauté. Céline, chargée de communication à TriGlaz, nous a fait visiter le centre et nous a décrit le processus de tri :

 

1ere étape : L’alimentation

Les camions contenant les déchets recyclables arrivent sur un pont-bascule sur lequel ils sont pesés. On identifie en même temps leur provenance. Ils déchargent ensuite leurs bennes. Les déchets sont alors orientés suivant leur nature (en sac, en vrac déjà triés…).

27 000 tonnes sont ainsi traitées par an, et 100 tonnes sont triées par jour.

 

2ème étape : le Trommel

Les déchets tombent sur un tapis roulant, et remontent jusqu’à un grand tube, appelé « Trommel », qui va faire un premier tri. Les trous du Trommel permettent de trier les déchets suivant leur taille et leur forme.

 

 

 

3ème étape : le tri balistique

La machine de tri balistique permet de séparer les corps creux des corps plats. Les déchets y rebondissent comme sur un trampoline.

 

4ème étape : la presse à paquets

Tout ce qui est en acier va être attrapé par un aimant « overband », pour être ensuite amassés en paquets. Les paquets vont par la suite être transformés en aciérie.

 

5ème étape : le tri optique

L’étape de tri optique, qui est constituée de 3 machines, permet de reconnaître, grâce à des caméras, la densité de plastique des bouteilles suivant leurs couleurs. L’objectif est qu’à l’arrivée en cabine de tri, il n’y ait plus que deux types de bouteilles à tirer.

 

6ème étape : La cabine de tri

14 trieurs se relaient par équipe dans cet espace qui permet d’affiner le tri des bouteilles (bouteilles épaisses, bouteilles transparentes…) et du papier. Ce sont ainsi 600 kilos/heure/trieur qui y défilent !

 

7Ème étape : Les alvéoles

Les déchets triés sont classés dans de grandes alvéoles qui permettent de les regrouper par famille de matériaux (PET, Alu, PEHD…). 10 matières sont ainsi traitées.

 

8ème étape : La presse à balles

Les déchets ainsi récupérés vont être agglomérés en grande balles. Les balles de bouteilles sont ainsi constituées de 6000 à 12000 bouteilles suivant la matière, et peser environ 400 kilos.

 

 

 

Après tout ce processus de tri, on pourra recycler les déchets, qui seront ensuite expédiés dans des usines de traitement, et transformés en paillette, lingot d’acier, rouleau de papier…qui donneront naissance par la suite à d’autres objets. Ainsi, un lingot d’acier pourra permettre de fabriquer des canettes, des boites de conserves, des outils, des casseroles, des clés…Le papier recyclé pourra servir à l’impression de nouveaux journaux. On retrouvera des bouteilles colorées dans le tissu polaire, les intérieurs de doudoune, de couettes…

 

 

La caractérisation

18 fois par et par communautés de commune, on va analyser le contenu d’une tournée de collecte. Cela permet de constater les erreurs de tri, et de travailler avec les collectivités sur plus de sensibilisation et d’information des publibs. Les erreurs plus fréquentes : le verre. On trouve également beaucoup de couches jetables dans les collectes de tri sélectrif, alors que les couche ne sont pas recyclables ! Plus étonnant, ont été déjà retrouvés parmi les déchets des pneus, des voiles de planche à voile, des câbles eléctriques…et beaucoup de cassettes vidéo.Ce qui peut entrainer de gros problèmes pour les chaines de tri.