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L’idée sortie. « Les ateliers d’Ecommana » à Commana ce dimanche

Dimanche, l’association « Commana dit non à la centrale » et ses amis organisent le désormais traditionnel rassemblement Ecommana, à Commana. Mais cette année, changement de formule : place à une grande journée dédiée à l’échange de savoirs, avec au programme de nombreux ateliers.

« Partageons nos énergies ! », c’est le mot d’ordre de la journée « Les ateliers d’Ecommana » organisée ce dimanche sur la commune de Commana dans les Monts d’Arrée. Pour cette quatrième édition, les organisateurs, l’association « Commana dit non à la centrale » et ses partenaires, ont voulu faire évoluer la formule. Après trois années où l’accent était mis sur le rassemblement des initiatives locales en matière de transition énergétique, place cette année à l’échange de savoirs.

Au programme, de nombreux ateliers pour petits et grands, consacrés à différentes thématiques. On pourra ainsi découvrir la géobiologie, apprendre à fabriquer soi-même ses produits ménagers (lessive, dentifrice, poudre pour lave-vaisselle et nettoyant surface), concocter sa propre bière, participer à un atelier sur l’eau, fabriquer des meubles en palettes, réaliser un pastel sec, se familiariser avec les bases de la couture, et pour les initiés, apprendre à coudre des sacs, découvrir la peinture végétale, le land-art pour les plus jeunes, relooker des meubles, participer à un atelier contes avec le kamshibai (mini-théâtre utilisé au Japon), ou encore apprendre les gestes de premiers secours. On pourra également découvrir les lieux insolites autour de Commana lors d’une balade.

La participation aux ateliers est payante. Les bénéfices seront reversés à la lutte contre la centrale à gaz de Landivisiau. Il est nécessaire de s’inscrire pour chaque atelier. Pour télécharger la fiche d’inscription (qu’il faut ensuite renvoyer par mail), rendez-vous sur le site http://www.nonalacentrale-landivisiau.fr/les-ateliers-decommana-dimanche-30-septembre-2018/




[Défi familles zéro déchet] Atelier vaisselle chez Au Fil Du Queffleuth et de la Penzé

Nouvel atelier pour les familles du Défi ce mercredi après-midi, au sein des locaux de l’association Au Fil du Queffleuth et de la Penzé à Pleyber-Christ. Au programme : fabrication de tawashi et de « cake vaisselle » !

 

Hier après-midi, les familles avaient rendez-vous avec Emilie, animatrice au sein de l’association Au Fil du Queffleuth et de la Penzé. Objectif de cette session : fabriquer un tawashi grâce à du tissu de recup’, et concocter un « cake vaisselle », alternative économique et écologique au liquide vaisselle.

 

1. La fabrication du tawashi

Cette éponge « zéro déchets » et « Do It Yourself » est originaire du Japon. Très simple à fabriquer, elle permet d’utiliser du tissu de récupération : des manches de pull, des vieilles chaussettes orphelines, ou encore des jambes de leggings. Les avantages de son utilisation sont donc nombreux : c’est plus économique, on réutilise ces vieux vêtements, on peut le faire soi-même, et on allège sa poubelle, car elle a en plus une durée de vie plus importante que les éponges du commerce !

 

Mode d’emploi de fabrication du tawashi, par Au Fil du Queffleuth et de la Penzé :

 

Il vous faut :

  • une planche de bois (au minimum de 15 x15 cm)
  • Vingt clous de 4-5 cm et un marteau
  • Du tissu (manches, chaussettes, jambes leggings…)
  • Une règle
  • Un crayon à papier
  • Une paire de ciseaux à tissu
  • On commence par tracer un carré de 14cm de côté

 

 

  • On marque ensuite des points à 3, 5, 7, 9 et 11 cm de chaque côté du carré.
  • On plante ensuite des clous sur tous les points marqués
  • On découpe ensuite dans le tissu qu’on a des bandes afin d’obtenir 10 bracelets bien élastique de tissu, de 3 cm environ de largeur
  • Ensuite, on enfile une rangée de 5 bracelets sur le métier à tisser
  • On tisse avec les 5 bracelets restants (dessous-dessus)

 

  • On rabat ensuite les mailles : il faut pour cela prendre la dernière maille d’un coin du carré, la passer dans la maille de gauche, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une maille qui servira d’accroche.

 

Et voilà !

 

i on veut réaliser un tawashi plus grand, c’est possible. Mais attention, il faut du tissu de longueur adéquate !

 

 

2. La fabrication du cake vaisselle

Pour accompagner le tawashi, Emilie a également appris au groupe à réaliser facilement un « cake vaisselle », un produit vaisselle solide qui dure plus longtemps.

 

Les ingrédients :

  • 250g de SCS (Sodium Coco Sulfate)

    Ce tensioactif, dérivé chimique de l’huile de coco, a un pouvoir détergent (lavant et moussant). Attention, il est irritant. Il faut porter des gants, des lunettes, et un masque de protection lorsqu’on l’utilise pour une préparation. Si on est en intérieur, mieux vaut aérer la pièce.

  • 30g d’eau
  • 20g de cristaux de soude
  • 40 gouttes d’huile essentielle
  • Une balance de cuisine

 

Préparation

-Au bain-marie, faire fondre le SCS avec l’eau. Mélanger en écrasant avec un pilon ou une cuillère en bois.

 

  • Ajouter les cristaux de soude, et mélanger à nouveau
  • Ensuite, rajouter les huiles essentielles (40 gouttes). Ici, on en a utilisé deux : menthe et citron.

 

  • On retire du feu quand le mélange a bien pris, et on peut transvaser dans des petits pots en verre avant de laisser reposer et refroidir.

 

Variante de la recette :

Avec cette fois 11g de SCI (un autre tensioactif, dérivé là aussi de l’huile de coco, Le Sodim Cocoyl Isetionate), 20 ml de vinaigre blanc, 1 cuillère à soupe de cristaux de soude, et 20 gouttes d’huiles essentielles.

 

 

L’association Au Fil du Queffleuth et de La Penzé

L’association, basée à Pleyber-Christ, existe depuis 1992. Elle propose des animations tous publics à la découverte du patrimoine naturel et culturel du Pays de Morlaix (balades nature et patrimoine, chantiers de bénévoles, ateliers créatifs). Elle s’occupe également de travaux d’entretien et de gestion des sentiers de randonnées, de réhabilitation de zones humides. Elle travaille aussi sur la conception de supports de découverte du patrimoine : expositions, publications, inventaires…Et propose des animations et interventions sur des thèmes liés au développement durable (déchets, jardinage au naturel, énergies renouvelables…).

 

 




Avec l’association Eau et Rivières de Bretagne, faites de votre jardin un refuge amphibien !

L’association Eau et Rivières de Bretagne lance une opération visant à créer des refuges amphibiens un peu partout en Bretagne pour sauver les espèces menacées. 

D’après l’Union internationale pour la conservation de la nature, environ 41 % des espèces d’amphibiens sont menacées d’extinction dans le monde. Pour enrayer leur déclin, l’association Eau et Rivières de Bretagne lance une opération un peu spéciale : si vous avez une mare, un lavoir, une fontaine, une petite zone humide (même sans grenouilles), vous pouvez faire de votre jardin un refuge amphibien. 

Il suffit, pour être labellisé, d’adhérer à la charte ci-dessous : 

  1. Respecter la réglementation dans le domaine de l’eau et des zones humides : ne dévier aucun cours d’eau pour alimenter mon point d’eau et ne déplacer aucune espèce.
  2. Proscrire les pesticides.
  3. Ne pas introduire de plantes invasives.
  4. Permettre l’accessibilité aux animaux, au besoin en aménageant des accès.
  5. Aménager des berges en pentes douces (au minimum la moitié).
  6. Installer un tas de pierres ou de bois aux alentours du point d’eau.
  7. Ne pas introduire de poissons dans le bassin, ceci étant incompatible avec le développement des amphibiens.
  8. Respecter le calendrier fournir dans votre kit de bienvenue.
  9. Laisser plus de 50 % de la végétation aquatique chaque année.
  10. Laisser des végétaux quelques jours sur la berge après chaque opération d’entretien.

Pour vous aider dans la protection et l’observation des amphibiens, l’association fournit une plaque signalétique pour le refuge, un autocollant, un petit guide pour connaître les amphibiens, une fiche pour rapporter les espèces présentes et un calendrier d’entretien de la mare. Chaque trimestre, elle envoie également une fiche conseils, une fiche découverte des espèce et une fiche d’activité pour les enfants. 

Si vous souhaitez faire de votre jardin un refuge amphibien, rendez vous ICI. 




En finistère et Morbihan, participez à l’opération « Manger bio et local, c’est l’idéal ! 

Manger bio, c’est bien, mais c’est encore mieux si les produits proviennent de son territoire et n’ont pas à parcourir des centaines voire des milliers de kilomètre pour arriver dans l’assiette ! C’est là tout l’esprit de la campagne « Manger bio et local c’est l’idéal » qui se déroule du 22 au 30 septembre. Organisée par le Réseau FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique), elle se décline cette année en Bretagne dans le Morbihan et dans le Finistère. Son objectif est de sensibiliser le public à la consommation de produits bio et locaux, par le biais d’événements organisés directement dans les fermes ou dans les lieux de ventes en circuits courts (magasins de producteurs…).

C’est ainsi que dans le Morbihan, 13 évènements sont organisés. On pourra donc découvrir un grand marché bio à Saint-Avé mardi 25, avec animation, musique, manège à pédale pour les enfants, producteurs.. ; rendre visite aux différents magasins de producteurs de la région (Ciboulette et Compagnie à Sulniac, le Local Bio à Séné, Court-Circuit à Sarzeau, ou encore Aux Champs à Elven). Samedi 29, un marché festif aura lieu à la ferme « Au jardin des possibles » à Remungol-Evelys. Ce même week-end aura lieu à Muzillac la traditionnelle Foire Bio, avec pour thème cette année le zéro déchets et le recyclage. A noter aussi toute la semaine, des animations à la Bioccop Callune de Pontivy.

Dans le Finistère, ce sont 14 évènements qui sont au programme. A noter une conférence-débat à Brest au restaurant bio Le Jardin Partagé, à 18h30, autour du thème « Glyphosate, pesticides, perturbateurs endocriniens : leurs dangers et comment les éviter », avec Jean-Marie Lefort, médecin urgentiste retraité du CHU de Brest. On pourra également participer à des dégustations sur les marchés bio de Brest, Quimper, ou encore Tregunc, et participer dimanche prochain à une opération « ferme ouverte » à Trefflez. Pour encore plus de dates et d’informations, direction le site www.agrobio-bretagne.org




À Morlaix, un jardin partagé pour promouvoir la mixité et la solidarité

Dans les quartiers Est de Morlaix se trouvent 4000m² de « jardin communautaire ». Géré par l’association jardins Park Laouen, ce jardin partagé met un point d’honneur à promouvoir la mixité sociale et la solidarité, grâce au jardinage.

Le jardin proche du collège Mendès France a bien changé ces derniers temps. Laissé en friche depuis plus de 20 ans, c’est désormais l’association jardins Park Laouen qui s’en occupe depuis mai dernier. Une association récente, mais qui a de plus en plus d’adhérents, tant son concept change des jardins partagés que l’on peut croiser un peu partout.

Un jardin pour promouvoir la mixité sociale et la solidarité.

Ici, personne n’a de bout de terre personnel. Chacun bêche, plante et récolte le jardin commun. « On pourrait plutôt appeler ça un jardin communautaire », lance Hervé Tanguy, président de l’association. Et, ce qui semble en effet caractériser le projet, c’est la « solidarité et la mixité sociale ». Grâce au projet, les jardiniers en herbe laissent de côté leurs préoccupations et peuvent échanger sur leurs difficultés et ce qu’ils vivent… Et puis « on essaie de faire en sorte de faire profiter chacun de nos petits réseaux, de nos contacts », confie le président.

Tomates, salades, betterave rouge… Ici, les adhérents tirent des leçons de leurs erreurs. « On apprend sur le terrain. Certains s’y connaissent mieux que d’autres ». Parfois, les voisins viennent même donner quelques conseils. 

« On renoue avec la vie de quartier grâce à ce jardin ». 

Les outils nécessaires au jardinage, prêtés par des voisins ou des sympathisants, sont regroupés dans une grange, fermée par un cadenas. Les adhérents en connaissent le code et sont donc en autonomie. Les récoltes des légumes et des fruits « se font à la bonne franquette. Chacun est suffisamment lucide pour ne pas tout prendre ». 

L’esprit du projet est solidaire, mais également écologique : l’association jardins Park Laouen s’interdit d’utiliser des produits chimiques. Pour le moment, les plants présents n’ont pas le label bio, « mais l’objectif, dès l’an prochain, c’est de produire nos propres graines ». 

Des toilettes sèches seront bientôt construites avec des éléments de récupération. Des branches de noyers ont été récupérés à la déchetterie pour servir de tuteur et du mobilier à également été récupéré pour créer un espace d’accueil et de discussion. « On veut rendre cet endroit le plus beau possible », avoue Hervé Tanguy. En partenariat avec l’association Carré d’As, des jeunes en services civiques vont venir aider à certains chantiers, comme la rénovation du mur ou de la fontaine.

« Écologie, relation, solidarité… Ça a dépassé ce qu’on envisageait de meilleur ». 

Et pour aller encore plus loin dans cet esprit de solidarité et de mixité, l’objectif est de pouvoir mettre en place un accès pour les personnes à mobilité réduite. L’association sera bientôt amenée à fabriquer des plates-formes spéciales… Un beau projet en relation avec l’EPHAD d’à côté. 

Pour tous renseignements contacter Hervé Tanguy au 06 68 47 15 48 ou par mail à park-laouen@orange.fr. Page facebook de l’association : https://www.facebook.com/parklaouen/




Le Groupe Mammalogique Breton fête ses 30 ans de protection et d’étude des mamifères sauvages.

Le Groupe Mammalogique Breton, qui agit pour la protection et l’étude des mammifères sauvages, fête ses trente ans cette année. L’occasion d’organiser deux semaines d’actions concrètes, ouvertes à tous.

La Groupe Mammalogique Breton est une association ayant pour objet l’étude et la protection des mammifères sauvages. Régionale, elle a son siège à Sizun et deux antennes, à Saint-Brieuc et Redon, qui lui permettent d’être présente sur les cinq départements de la Bretagne historique.

Créée en 1998, elle fête cette année ses 30 ans et propose donc des journées d’action et de sensibilisation. 17 événements sont prévus, reparties sur deux semaines et sur tout le territoire breton pour que tout ceux qui le souhaitent puisse participer : 7 chantiers, 5 opérations de prospection, 5 animations, inaugurations ou soirées festives… Il y en a pour tous les goûts !

Les évements sont ouverts à tous, quel que soit  l’âge, les connaissances naturalistes ou la condition physique. Voici le programme des événements organisés par le Groupe Mammalogique Breton à venir pour fêter ses trente ans :

  • Ciné-conférence sur les chauves-souris pour les agents du département de Loire-Atlantique, le 14 septembre à 14h, à Nantes (44)
  • Inauguration d’un bâtiment dédié aux chauves-souris, le 14 septembre à 17h30, à Plogonnec (29)
  • Soirée à la découverte des chauves-souris, le 14 septembre à 20h30, Le Tréhou (29).
  • 1ère journée régionale du suivi du Muscardin, le 15 septembre à 14h (lieux à définir).
  • Chantier catiche artificielle pour la loutre et réouverture d’une mare, le 15 septembre à 10h, à Saint-Jacut-des-pins (56)
  • Construction et pose de nichoirs à chauves-souris à Langazel, le 15 septembre à 14h, à Trémaouézan (29).

Plus d’informations ICI.