L’idée sortie. « Faites Noël » aux Chiffonniers de la Joie à Morlaix

Ce samedi, Rendez-vous à la ressourcerie des Chiffonniers de la Joie à Morlaix pour « Faites Noël ». Au programme : des ateliers, de la cuisine festive et créative, des jeux et quizz pour un Noël malin, alternatif et sans déchets !

Lors des Fêtes de fin d’année, le volume de déchets produits augmente de 15% sur le territoire de Morlaix Communauté, selon des chiffres révélés par la collectivité. Comment faire alors pour que les poubelles soient plus légères en cette période de l’année qui rime généralement avec surconsommation ? Passer à un Noël « malin et sans déchets », c’est l’objectif du troisième salon « Faîtes Noël ». L’événement, organisé avec les associations locales et Morlaix Communauté, se tiendra au siège de la ressourcerie morlaisienne des Chiffonniers de la Joie, de 14h à 18h.

Ateliers créatifs, quizz et tombola

Le Repair, une recyclerie de matériaux intégrant une dimension artistique et fédératrice

Le Repair, porté par Damien Le Magoariec, Chloé Jaguin, Antoine Allais et Mathieu Cirou, verra bientôt le jour. Le projet prendra la forme d’une recyclerie de matériaux, intégrant une dimension artistique et fédératrice. Eco-Bretons a rencontré Damien.

Le projet a vu le jour suite au retour de Mathieu Cirou d’un tour de France à vélo des projets d’urbanismes auto-gérés. Tout d’abord à deux, puis à quatre, le projet s’est construit au fur et à mesure, depuis maintenant environ 2 ans.

Comment continuer à faire des projets culturels sans dépendre des financements publics ?

Ce qui réunit Damien Le Magoariec, Chloé Jaguin, Antoine Allais et Mathieu Cirou, ce sont leurs expériences professionnelles marquées par une certaine précarité et leur envie commune de travailler à plusieurs sur un projet écologique. Ancien salarié d’associations culturelles, comme Les Moyens du Bords ou Itinéraires Bis, Damien avait à cœur de répondre à cette question : comment continuer à faire des projets culturels sans dépendre des financements publics ?

L’ouverture de l’espace du vente du Repair verra sûrement le jour entre avril et mai prochain. Ce que Damien trouve intéressant, c’est que « tout le monde va dans des recycleries… Mais le côté objet, bibelot, c’est pas trop notre truc ». C’est pour cela que le Repair sera une recyclerie de matériaux, une matériauthèque. En bref, un lieu ou des particuliers peuvent venir acheter des matériaux issus du réemploi, qui seraient parti à la benne sans cela.

« Dans une logique de zéro déchet, le lieu pourra accueillir tous les matériaux rebuts, qui pourront ensuite trouver un nouveau foyer ».

Ces matériaux viendront de chantiers de construction ou de déconstruction, et pourront même venir de sur-stock de magasins. La collecte sera donc essentiellement centrée sur les entreprises. Les matériaux seront vendus tels quels aux particuliers, qui pourront s’en servir dans une dimension écologique d’auto-construction. Les matériaux seront forcement moins chers que du neuf, « les particuliers auront moins de scrupules à essayer des choses. Ça peut servir à des gens qui aiment expérimenter ».

« En déchetterie, le plus gros volume généré, ce sont les déchets du bâtiment (70 % à 80 %) »

L’artistique aura sa place au Repair. « C’est un élément important de notre projet : à partir de matériaux, de trouver des filières de détournement ou de recyclage grâce aux expériences en interne ou grâce à des artistes en résidence. […] Les matériaux que nous vendront pourront être utilisés pour ce qu’ils sont, détournés, ou même subir une transformation complète ».

Des ateliers ouverts seront également organisés, notamment pour les associations du territoire en recherche de matériaux qui pourront également avoir accès à des machines pour bricoler. Ce seront, en quelque sorte, des animations ESS pour tendre vers une nouvelle forme d’autonomie, pour « s’approprier les savoirs ».

Le Repair sera créateur d’emploi. Pour la collecte et la vente, le collectif compte embaucher 6 à 8 personnes. Il réfléchit également à devenir à terme un organisme de formation dans le réemploi de matériaux. Pour le moment, ils recherchent un local avec un espace assez conséquent, d’au moins 600 mètres carrés…




À Morlaix, les Petits Débrouillards aident les professionnels à lutter contre la fracture numérique

Sur le pays de Morlaix, les Petits Débrouillards en service civique volontaire proposent de lutter contre la fracture numérique grâce au projet « jeunes ambassadeurs du numérique ». 

Le projet est expérimental. À partir de janvier 2019, les Petits Débrouillards de Morlaix vont tenter de comprendre les enjeux du numérique et lutter contre la fracture qu’il peut engendrer en accompagnant les professionnels dans leur usage de l’informatique. 

Pour la dizaine de services civiques volontaires présents au sein de l’association les Petits Débrouillards, qui travaille sur le lien entre les sciences, la société et le développement durable, l’enjeu est double. Non seulement le projet aidera les professionnels dans leur utilisation du numérique, mais il permettra également à ces jeunes d’approfondir leurs connaissances et de « découvrir en groupe les logiciels ». « On apprendra avec les pros autant qu’on leur apprendra », lancent-ils. 

Après quelque temps à démonter des PC et à prendre en main des logiciels de montage vidéo et de création, les jeunes en service civique vont bientôt se lancer et accompagner ceux qui le souhaitent dans l’utilisation du numérique. 




Festival des Solidarités : une quinzaine d’événements sur le pays de Morlaix du 16 novembre au 2 décembre

Du 16 novembre au 2 décembre, la sixième édition du Festival des Solidarités aura lieu sur le pays de Morlaix. Pour cela, une quinzaine d’animations seront proposées autour de cinq thématiques.

Chaque année en France, des milliers de personnes organisent des événements conviviaux et engagés dans le cadre du Festival des Solidarités. Sur le pays de Morlaix, c’est le collectif La Maison du Monde qui l’organise.

Ce collectif est animé par le RESAM. Cette année, La Maison du Monde a rassemblé le Point Information Jeunesse, la MJC de Morlaix, le centre social Carré d’As, Amnesty International, l’Association des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture, l’Association France Palestine Solidarité, la Ligue des droits de l’Homme, le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement, la mission locale, l’Association Projets, échanges et développement, Morlaix Communauté, l’association Pays de Morlaix Solidarité Migrants, l’association Solidarité Pays de Pelcia, l’association Les utopistes en action, l’Auberge de Jeunesse de Morlaix, l’association Esperanto Solidareco, La Salamandre, l’ULAMIR-CPIE, l’association les Temps-bouille, l’association Les chiffonniers de la joie, l’association Le L.I.E.U, Le Télégramme.

« Penser global, agir local. »

Pendant deux semaines, de nombreuses animations seront organisées autour de cinq thématiques, que sont la paix et les droits de l’Homme, la solidarité et le développement durable, les migrations, la jeunesse et la solidarité, et la citoyenneté et l’engagement numérique. Après une soirée d’ouverture le 15 novembre à l’auberge de jeunesse, une projection de la web-série Sideways aura lieu le mardi 20 novembre, suivi d’une rencontre avec Hélène de Sideways et la webtélé de Plougasnou. Le jeudi 29 novembre, un quizz, un « apero-dinatoire recup festif » et un atelier DIY est organisé, en compagnie du Professeur Feuillage (journaliste et blogueur écolo)… Le programme complet du festival est à retrouver ICI.

Le but du Festival des Solidarités est de mettre en avant des projets de structures locales et d’ « inclure le public » autour d’une animation ou d’une réflexion. « L’objectif aussi, c’est de créer du lien entre plusieurs associations », lancent les organisateurs.

 

 




Pesticide, lobby et malbouffe au programme de la 8e édition de « Libre en littérature »

La fédération des café-librairies de Bretagne organise la 8ème édition de « Libre en littérature ». À Berrien, ce week-end, le café-librairie l’Autre Rive propose de réfléchir et de débattre sur l’état de notre planète.

Malbouffe, pesticides, lobby, écologie, le programme de « Manifeste pour la planète » s’annonce chargé. Dans le cadre de l’édition « Libre en littérature », deux temps forts auront lieu au sein des Monts d’Arrée.

Le samedi 10 novembre, à la salle Asphodèle de Berrien, venez à la rencontre d’Hervé Kempf, journaliste, auteur de nombreux essais et fondateur du web média Reporterre. Fabrice Nicolino sera également de la partie : récemment, ce journaliste et essayiste (auteur de Lettre à une petiote sur l’abominable histoire de la bouffe industrielle), a co-écrit le manifeste Nous voulons des coquelicots.

« Ecocide »

Le dimanche 11 novembre, le documentaire « Le Roundup face à ses juges », de Marie-Monique Robin, sera projeté au cinéma Arthus de Huelgoat. Ce documentaire a pour objectif d’entendre les témoignages des victimes et des experts, afin de prouver la dangerosité du roundup pour l’écosystème et pour notre santé. Ensuite, au café-librairie l’Autre Rive, une rencontre avec la réalisatrice est organisée.

Le programme de cette 8ème édition de « Libre en littérature » est à retrouver ICI.

Information & réservation :

L’Autre Rive, Restidiou vraz, 29690 Berrien
02 98 99 72 58
lautre-rive@hotmail.fr
http://autrerive.hautetfort.co




[Défi familles zéro déchet] Faire son déodorant maison avec des ingrédients naturels, efficaces et peu coûteux

Vendredi 2 novembre, les familles du défi zéro déchet ont bénéficié d’un atelier concernant la fabrication de son propre déodorant. Une bonne occasion d’éviter les marques vendues dans les grandes surfaces, souvent critiquées et jetables.

Souvent décriés, les déodorants industriels sont soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens, d’être allergisants, et même cancérigènes. Bien que les marques essaient de supprimer les nombreux composants polémiques (comme les sels d’aluminiums et les parabens), rien de mieux que de faire son déodorant soi-même, avec peu d’ingrédients.

C’est ce que Muriel Charlier-Kerbiguet, phytothérapeute-aromathérapeute, a démontré vendredi 2 novembre, à la Biocoop de Saint-Martin-des-Champs. Les familles du défi zéro déchet ont pu constater qu’il était simple de faire son propre déodorant naturel, efficace et peu coûteux.

Recette du déodorant gel (pour 25 ml environ)

  • Bicarbonate de soude, pour son action antibactérienne
  • Gel d’Aloé Vera, pour son effet adoucissant
  • Huile essentielle de sauge sclarée (anti-transpirant) ou de palmarosa (antibactérien et anti-transpirant)
  • Huile végétale d’amande douce (facultatif)

Diluer 3 ml (soit une demi-cuillère à café) de bicarbonate de soude dans 20 ml (soit quatre cuillères à café) d’aloe vera. Ajouter 5 gouttes d’huile essentielle de sauge sclarée ou de palmarosa pour réguler la transpiration. Mélanger jusqu’à dissolution complète du bicarbonate. Cette dernière étape est très importante puisque la peau risque de s’irriter s’il reste des grains de bicarbonate.

On peut aussi ajouter 1,5 ml (soit un quart d’une cuillère à café) d’huile végétale d’amande douce si la peau est irritée, après un rasage ou une épilation, par exemple.

Ensuite, il suffit de mettre le mélange dans un ancien roll-on (ils se démontent entièrement), ou de le laisser dans un petit pot et de l’appliquer sous les aisselles à l’aide des doigts. Le mélange se conserve au frais environ un mois.

Recette du déodorant en spray (pour 100 ml environ)

Dans un flacon en verre ou en plastique de 100 ml à embout spray, verser successivement à l’aide d’un entonnoir :

  • 6 cuillères à soupe d’hydrolat d’hamamelis ou de sauge sclarée ou de géranium rosat… Ou tout simplement d’eau minérale
  • 2 cuillères à soupe de vodka
  • 1 cuillère à soupe de glycérine végétale
  • 15 gouttes d’HE de sauge sclarée ou de citron ou de géranium rosat (vous pouvez répartir les 15 gouttes entre plusieurs HE)

Refermer le flacon et bien agiter la préparation. Utiliser comme déodorant spray en secouant bien avant chaque vaporisation. Le mélange se conserve environ 1 mois.

Recette de la poudre parfumée déodorante (pour 50 g de poudre)

Dans un bol en céramique, en plastique ou en verre, mélanger avec une fourchette en plastique ou en bois :

  • 3 cuillères à soupe d’argile blanche ultraventilée (donc très fine)
  • 1 cuillère à café de bicarbonate de soude alimentaire
  • 10 gouttes d’HE de pamplemousse
  • 10 gouttes d’HE de lemongrass (citronnelles)

Mélanger jusqu’à dispersion totale des HE dans la poudre avec un petit fouet de cuisine. Une fois le mélange homogène et bien sec, sans grumeaux, on peut le verser dans une grande salière de table à l’aide d’un entonnoir.

À utiliser comme un talc, en appliquant du bout des doigts ou à la houppette, sur les aisselles propres et sèches. On peut aussi l’utiliser sur les pieds qui transpirent ou dans les chaussures. La poudre se conserve plusieurs mois à température ambiante et à l’abri de l’humidité.

Variante : on peut utiliser d’autres HE comme le lavandin super, le laurier noble, le géranium, la sauge sclarée, le citron, l’orange ou la mandarine.

Et encore plus simple, juste un ingrédient pour un effet déodorant :

L’argile blanche : appliquer un peu d’argile blanche avec la paume de la main, comme un talc, sur les aisselles propres et sèches.

La pierre d’alun naturelle : à utiliser sur les aisselles humides. Il faut bien s’assurer que c’est une pierre d’alun potassium (ou sulfate double d’aluminium et de potassium), c’est-à-dire un sel minéral naturel aux propriétés astringentes et anti-transpirantes. Mais c’est un remède très critiqué : ses détracteurs disent qu’il est potentiellement aussi dangereux que les déodorants à base de sels d’aluminium… D’autres disent qu’il est sans danger, car les molécules déposées à l’application manuelles sont trop grosses pour pouvoir réellement pénétrer la peau.

L’hydrolat d’hamamélis : elle est très astringente et resserre efficacement les pores de la peau. Elle peut faire office de déodorant pour les personnes qui transpirent peu.