1

Ce samedi, pour le Jour de la Nuit, « éteignons les lumières, rallumons les étoiles ! »

Samedi 13 octobre, à l’occasion du Jour de la nuit, plus de 600 événements sont prévus pour sensibiliser la population à la pollution lumineuse, à la protection de la biodiversité nocturne et du ciel étoilé un peu partout en France. 

Nos nuits sont de moins en moins noires à cause du sur-éclairage. La pollution lumineuse désigne les effets néfastes d’un éclairage artificiel excessif sur notre environnement et la santé et génère souvent des nuisances. Cette pollution est produite par l’éclairage extérieur des collectivités locales, mais également par des enseignes lumineuses, de commerce ou de publicité.

Selon les études de l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’énergie), « l’éclairage public représente 50 % de la consommation d’électricité des collectivités territoriales et 38 % de leur facture d’électricité ».

La pollution lumineuse impacte la biodiversité et perturbe les écosystèmes,. Le sur-éclairage affecte le rythme biologique des espèces, qui perdent leurs repères. Par exemple, les halos lumineux au-dessus des viles désorientent les oiseaux et les chauves-souris. Ce sur-éclairage rend également difficile l’observation des étoiles par les professionnels et amateurs d’astronomie. De plus, elle entraînerait des troubles du sommeil, et occasionnerait « une baisse de production de mélatonine, hormone vitale au bon fonctionnement de notre organisme ».

« Aujourd’hui, un tiers de la population mondiale ne voit plus la Voie Lactée ! »

Alors, pour favoriser une prise de conscience collective sur les effets néfastes de la pollution lumineuse, de nombreuses animations sont prévues, comme des sorties natures, des observations d’étoiles, des conférences-débat, des expositions, des lectures de contes, et même des représentation théâtrales. Des extinctions auront également lieu un peu partout : certaines villes vont, partiellement ou intégralement, éteindre leurs éclairages publics.

« Cet évènement grand public invite également à retrouver la magie d’une nuit préservée. »

Quelques exemples d’animations en Bretagne

  • Plourin-les-Morlaix : l’association ULAMIR CPIE propose une animation sous forme d’une enquête policière (type Murder party). Cette animation ludique permettra de découvrir le monde de la nuit et d’aborder les impacts de la pollution lumineuse. Une animation familiale accessible à partir 8 ans. Plus d’informations ICI.
  • Marsac Sur Don : extinction totale de l’éclairage public dans le centre bourg dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 octobre 2018 de 20h à 8h.
  • Rennes : coupure des illuminations de bâtiments et de mise en lumière des espaces toute la nuit du samedi au dimanche, de 18h à 8h.
  • Au Stade de Corniguel Quimper : soirée observation des étoiles (Loar Gann) et chasse aux papillons nocturnes (Bretagne Vivante). Plus d’informations ICI.
  • Pleumeur-Bodou :  Observation du ciel nocturne à partir de 21h devant l’entrée du Planétarium avec le club astronomique du Trégor. Plus d’informations ICI.
  • Abbaye de Beauport : lecture, jeu de piste, éveil à la nature, fabrication de photophore, projection vidéo et d’autres activités sont à retrouver ICI.

Pour plus d’animations, consultez la carte interactive du Jour de la Nuit ICI.




Brestois, devenez un « citoyen du climat » !

Engagez-vous pour la transition énergétique sur le territoire de Brest Métropole en devant un « Citoyen du Climat ». Ce réseau, créé par la collectivité, en partenariat avec l’Agence Energie-Climat du Pays de Brest Ener’gence, permet à des volontaires d’être formé gratuitement et d’aller à leur tour sensibiliser la population à la transition énergétique lors d’événements. La prochaine session se déroulera le 10 novembre.

Le réseau des Citoyens du Climat a été créé en 2016 à l’initiative de Brest Métropole, en partenariat avec l’agence Energie-Climat du Pays de Brest « Energ’ence ». Il regroupe des personnes habitant, travaillant ou étudiant sur ce territoire, et qui ont en commun la volonté d’agir à leur échelle en faveur de la transition énergétique. Ces « citoyens » bénéficient d’une session de formation, leur permettant de parfaire leurs connaissances, mais aussi « comprendre un plan climat, découvrir le dispositif Tinergie, animer un stand sur les éco-gestes, etc… », explique Energ’Ence sur son site internet. « Les Citoyens du Climat sont ainsi capables de mener eux-mêmes et d’initier des actions de sensibilisation aux économies d’énergie, à l’échelle de leur entourage ou du territoire », précise également l’agence.

C’est ainsi qu’en 2017, 56 citoyens ont rejoint le réseau et ont été formés. Ils ont pu ainsi pu sensibiliser 400 personnes lors de 18 actions : café-énergie à Lambezellec, stands aux Jeudis du Port ou pour le Tour de France, participation au forum « Déclic Climat »…

Le dispositif est renouvelé pour 2018. Une journée de formation est ainsi organisée le samedi 10 novembre à la Mairie de l’Europe. Au programme : découverte de l’approvisionnement énergétique du territoire, présentation de trucs et astuces pour économiser l’eau et l’énergie, de pistes pour agir et sensibiliser à son tour en organisant un café-énergie, un ciné-débat, participant à un stand, à un forum…

L’inscription est gratuite et ouverte aux habitants de Brest Métropole, jusqu’au 26 octobre.

Pour s’inscrire, direction le formulaire dédié




Un ciné-buffet autour du documentaire « Hubert Reeves – La terre vue du cœur » à Concarneau

Mardi 27 novembre, au cinéville de Concarneau, sera projeté le documentaire « Hubert Reeves – La terre vue du cœur ». Un buffet zéro-gaspi sera ensuite servi.

Dans ce documentaire, des scientifiques, auteurs et artistes nous interpellent : la biodiversité est aujourd’hui menacée… Mais les solutions existent, et si certains humains sont à l’origine de cette immense crise, d’autres s’y attaquent avec vigueur.

« Ce film, dédié aux générations futures, nous rappelle que la beauté du vivant dans son ensemble doit être préservée »

Organisée par de nombreuses associations (Al’Terre Breizh, l’AMAP de Concarneau, Biocoop Konkar’BIO, Bretagne Transition, Les Jardins de Lamphily, la Millerie bio du sud-Finistère, Zero Waste Cornouaille), la projection sera suivi d’un buffet zéro-gaspi.

Voici la bande-annonce de « La Terre vue du cœur » :

Pour avoir toutes les informations sur les tarifs et les points de vente, rendez-vous sur la page Facebook de l’événement.




Une carte pour localiser les commerçants finistériens « Zéro Déchet »

Dans le Finistère, les commerçants acceptant que le client vienne avec son propre contenant sont désormais répertoriés sur une carte. Un travail réalisé grâce aux deux associations travaillant autour du zéro déchet : Zéro Waste Cornouaille et Zéro Déchet Nord Finistère.

Chez quel commerçant finistérien peut-on ramener son propre contenant ? Une partie de la réponse est désormais accessible en ligne, via une carte. Elle est mise à jour grâce aux deux associations finistériennes spécialisées dans la lutte contre les déchets : Zéro Waste Cornouaille et Zéro Déchet Nord Finistère. Toutes les deux mènent en effet des campagnes auprès des commerçants : « Mon commerçant m’emballe durablement » pour Zéro Waste Cornouaille, et « Mon commerçant zéro déchets » pour Zéro Déchet Nord Finistère. Ces deux campagnes émanent de la structure nationale Zéro Waste France, et visent à développer « l’utilisation des emballages réutilisables » explique l’association sur son site Internet.

Concrètement, les commerçants, si ils sont d’accord pour accepter les contenants des clients (sacs à vrac, boites propres…), apposent un autocollant sur leur vitrine, après visite des ambassadeurs des associations. Celles-ci les répertorient alors sur une carte, et en parlent également sur leur page Facebook. Biocoop, épicerie vrac, mais aussi boucherie, boulangerie, biscuiterie, magasins de producteurs, magasins d’usine, poissonnerie, pizzeria…le choix est varié. De Quimperlé à Morlaix, en passant par Trégunc, Brest ou encore Concarneau, toutes les bonnes adresses pour faire ses courses Zéro Déchets sont disponibles en cliquant sur ce lien ! Et toutes les bonnes volonté, pour aller voir les commerçants et les sensibiliser à l’opération, sont les bienvenues ! Il suffit de contacter Zéro Waste Cornouaille ou Zéro Déchet Nord Finistère, via notamment leur page Facebook :

Page Facebook Zéro Waste Cornouaille

Page Facebook Zéro Déchet Nord Finistère




[Défi familles zéro déchet] Un atelier pour devenir un pro du compost !

Ce samedi après-midi, rendez-vous chez Sylviane, à Ploujean, qui a ouvert les portes de son jardin à l’occasion d’un atelier « compost ». Pamela, animatrice nature au sein de l’association Bretagne Vivante, est présente pour échanger avec les participants autour des pratiques de compostage de chacun. Si la plupart des familles qui sont venues compostent déjà chez elles, les conseils d’une spécialiste n’en demeurent pas moins importants pour améliorer sa pratique.

« La première chose à faire », explique Pamela en guise de préambule, « c’est de savoir pourquoi est ce qu’on fait du compost chez soi ? ». Est ce que c’est pour diminuer le volume de déchets et par conséquent le poids de ses poubelles ? Amender son sol, enrichir son potager ? Produire de la terre pour des semis, si on veut mettre en route un jardin ? « En fonction des objectifs que l’on a, on va pouvoir faire différents types de compost, qui vont y répondre, y compris le lombricompost ».

Ainsi, si on a pour objectif de produire du terreau pour enrichir le jardin, on peut utiliser un composteur. Sinon, « on peut tout à fait déposer les déchets de cuisine directement sur le sol du jardin, par exemple autour des plantes ou des légumes, et on pourra rajouter un paillage par dessus », suggère Pamela.

Où mettre son composteur dans le jardin ?

Qu’il soit fabriqué avec des palettes, ou en bois avec un couvercle, voir en plastique, il faut choisir l’endroit de façon judicieuse. « L’idéal, c’est qu’il soit accessible facilement de la cuisine, visible de là et pas trop loin, sinon on aura tendance au fil du temps à s’en désintéresser », explique l’animatrice. Autre critère important : l’ombre. En effet, si il est au soleil, le compost aura tendance à dessécher. A privilégier aussi, un coin avec de la pelouse, afin de « permettre aux micro-organismes du sol d’être en contact direct ».

Que mettre dans son composteur ? En quelle quantité ?

Pas toujours facile de savoir quoi y mettre. Si les adeptes connaissent les grandes règles, il peut rester encore quelques subtilités. Par exemple les agrumes : oui, on peut en mettre. Tout comme les déchets de viande (en petite quantité). Plus le compost aura des apports diversifiés, plus il va être riche. Tout est en fait une question d’équilibre. « Les déchets de cuisine sont très humides, ils vont se décomposer rapidement. Il faut alors équilibrer avec des matières sèches riches en carbone (branches, feuilles mortes, paille, papier…). Je suggère de mettre pour une portion de matières humides, qui contient de l’azote, deux portions de matières sèches qui vont contenir de l’azote », conseille ainsi Pamela. Le secret ? Une bonne observation de ce qui se passe dans le composteur !

Le test de l’humidité

Un petit test pour savoir si le compostage se fait bien : le test de la poignée. Il s’agit de « prendre une poignée de compost et de la serrer : si ça coule, c’est qu’il est beaucoup trop humide, et donc il faut rajouter de la matière carbonée. Si rien ne sort, il est trop sec, et là il faut ré-équilibrer les proportions azote/carbone. La bonne humidité, c’est quand on sent l’humidité mais que ça ne coule pas », affirme Pamela.

L’oxygénation

A ne pas oublier, bien aérer son compost. Il faut qu’à toutes les étapes du compostage il y ait de l’oxygénation, afin de favoriser le développement de certaines bactéries. On peut utiliser pour cela une fourche, ou un « brass’compost », sorte de gros ressort en métal qu’on plonge dans le compost et qui permet de le remuer facilement. On évite ainsi l’asphyxie du compost, et sa putréfaction. « On réactive ainsi la vie du sol qu’on est en train de fabriquer ! », affirme Pamela, qui, quand à elle, retourne son compost chaque fois qu’elle y dépose quelque chose.

Combien de temps ça prend ?

La phase de maturation du compost dure entre six mois et un an. On obtient ainsi un terreau frais, dans lequel on ne retrouve pas d’éléments spécifiques (on n’y trouve pas les peaux de bananes qu’on y a jeté l’été dernier par exemple…)

Qu’est ce qu’on peut en faire, de ce compost ?

Le compost peut être utilisé en tant qu’engrais naturel, il améliore la structure du sol. On peut l’utiliser au potager, mais aussi pour les plantes d’intérieur, pour le rempotage, à rajouter avec la terre. On peut aussi l’utiliser pour semer une pelouse. A noter qu’avec le purin d’ortie, ou la consoude, l’effet est « boosté » ! De quoi avoir de supers légumes au potager !

 

 

L’association Bretagne Vivante-SEPNB

Bretagne Vivante-SEPNB a été crée en 1958. Elle agit sur toute la Bretagne historique afin de favoriser la protection de la nature, en menant par exemple des actions d’éducation à l’environnement, en gérant des espaces protégés, en réalisant des études et des expertises naturalistes. C’est une association phare en Bretagne dans le domaine environnemental, avec pas moins de 3600 adhérents, 300 bénévoles actifs, une cinquantaine de salariés, et 19 antennes locales.




Jouons solidaires avec Ti Jouets !

Ti Jouets est un dispositif de l’association Don Bosco, qui vise à donner une seconde vie aux jouets et jeux, collectés auprès de particuliers, d’entreprises, et d’association, via un tri et une remise en état par des travailleurs en chantier d’insertion. Une initiative brestoise qui mêle solidarité, économie, action sociale et environnementale.

Savez-vous que la moyenne d’utilisation d’un jouet s’élève à 8 mois ? C’est dire si le marché du jouet est colossal, et le volume de déchets engendrés assez gigantesque. Pourtant, le marché du jouets d’occasion n’est pas encore très développé. Mais ça pourrait bien changer en Bretagne avec Ti Jouets. A l’origine du projet, deux brestois, Marjorie et Martin. De par leurs expériences associatives aussi bien professionnelles que bénévoles, ils ont vite été sensibles à la montagne de jeux et jouets qui étaient déposés en déchetterie ou recyclerie. Tous deux réfléchissent alors un projet, « qui réunirait à la fois une activité économique liée à l’insertion, et un volet écologique lié à la valorisation de jeux et de jouets », explique Marjorie. Début 2017, ils entament l’écriture de celui-ci, et effectuent un Tour de France des structures de réemploi de jeux et de jouets portées par des structures d’insertion. En décembre 2017, ils se rapprochent alors de Don Bosco, une association bien connue dans le Finistère, qui œuvre dans les domaines de l’action sociale, de la protection de l’enfance, de l’insertion, de la formation et de la justice, dans le cadre d’une étude de faisabilité du projet avec le soutien du Fonds de Confiance de Bretagne Active. Et depuis septembre de cette année, Ti Jouets est devenu un dispositif de Don Bosco.

L’activité de Ti Jouets va « de la collecte à la vente ». Depuis septembre, des campagne de dons sont ainsi organisées, jusqu’à décembre. C’est ainsi le cas dans les magasins Nature et Découverte basés en Bretagne, où des bacs sont à disposition des clients qui veulent apporter les jeux et jouets. Des collectes vont être également organisées chez Arkea et ses filiales, vers les familles et les enfants de Enjeux d’Enfance, ainsi qu’au Centre Social de Landerneau. Une fois les jeux et jouets récupérés, ils seront triés et valorisés par des salariés en insertion, qui vont démarrer l’activité dès janvier 2019 dans un local dédié à la Roche-Maurice. « Nous accueillerons les publics les plus éloignés de l’emploi, en ciblant plus particulièrement les femmes, notamment les mères de familles », précise Marjorie. Les jouets seront ainsi triés, nettoyés en profondeur avec des produits écologiques, réassemblés et ensuite vendus à petits prix dans une boutique accessible à tous qui jouxtera l’atelier. Ce qui ne pourra pas être redistribué « partira en recyclerie, ou auprès de collectif d’artistes qui utilisent du plastique par exemple », détaille Marjorie. Qui précise également : « On est ici dans une démarche de recomposition, de revalorisation des jouets. On ne fait pas de réparation pour des questions de normes européennes à respecter. On pourra par exemple changer les habits d’une poupée, la recoiffer, la remettre en état mais pas lui recoller un bras ». Dans le futur, l’équipe de Ti Jouets envisage de s’attaquer à un nouveau défi : proposer de l’occasion dans le cadre des marchés publics pour l’achat de jeux et de jouets ! « Et pourquoi pas des jeux d’occasion en grande distribution également ? » espère Marjorie. L’avenir le dira…en attendant, une campagne de crowdfunding va être lancée mi-octobre sur la plateforme Kengo, afin de financer le matériel nécessaire au projet.

Plus d’infos

La page Facebook de Ti Jouets

 

 

Les prochaines collectes de Ti Jouets :

  • Du 17 septembre au 20 novembre dans les magasins Nature et Découvertes de Vannes, Quimper, Brest et Rennes
  • Les mercredis 17 et 31 octobre, 14 et 28 novembre, 12 décembre, dans la galerie Le Phare de l’Europe-Géant Casino à Brest
  • Du 6 au 20 novembre chez Credit Mutuel Arkea (Fortuneo, Suravenir, Financo)
  • Du 17 au 25 novembre au centre social de Landerneau
  • Du 26 novembre au 7 novembre dans les crèches et réseaux d’assistantes maternelles « Enjeux d’enfance »
  • Les 1er et 2 décembre sur l’événement « Déclic Climat » à Brest