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Mardi 11 décembre: Une mobilisation exceptionnelle pour la Journée mondiale du Climat à Suscinio

Initiée et pilotée pour la seconde fois par les étudiant.e.s de BTS gestion et protection de la nature (GPN), cette action s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale du climat.

Il s’agit de sensibiliser de façon concrète tous les élèves du lycée de Suscinio aux multiples conséquences du changement climatique et des solutions que l’on peut apporter, au moment où se retrouvent en Pologne, experts et dirigeants de la planète dans les négociations de la COP 24.

Pour la première fois cette année, des élèves de Bac professionnel -1ère en Aménagement paysager (AP) et de 1ère/Terminale en Production horticole et Conseil Vente de produits de jardins (PH – TCV)- du lycée de l’Aulne de Châteaulin* feront le déplacement pour participer à cette journée pas comme les autres.

« Toutes les activités humaines, en particulier professionnelles impactent les milieux et sont impactées par le changement climatique. Nous avons bien évidemment intégré cette donnée incontournable dans toutes les formations de nos établissements d’enseignement agricole public », souligne René Vaudouer, directeur de l’EPLEFPA de Châteaulin-Morlaix-Kerliver.

Mardi 11 décembre dès 8 heures, les élèves participeront ainsi à différents ateliers animés par les étudiant.e.s, sur l’impact des activités humaines : migrations, risques climatiques, effet de serre, océans, biodiversité. Ces ateliers prendront la forme de jeux de plateau, débats mouvants, jeux de rôles, mais également des expériences scientifiques, des constructions…

« Acquérir des compétences professionnelles en matière d’animation fait partie du cursus des étudiant.e.s en BTS gestion et protection de la nature, qui sont comme beaucoup de jeunes apprenants très sensibles aux problématiques environnementales. Participer à la Journée mondiale du Climat leur permet aussi d’apporter leur contribution citoyenne à la question majeure du réchauffement climatique », indique René Cuinet, directeur-adjoint du lycée de Suscinio.

*Les deux établissements font partie de l’EPLEFPA de Châteaulin-




Be Cosmetics. Dans les Monts d’Arrée, Sara produit des savons bio !

Sara Galasso est tombée sous le charme de la Bretagne et particulièrement des Monts d’Arrée. Cette jeune femme, originaire des Etats-Unis, a décidé d’y installer sa savonnerie « Be Cosmetics ». Un peu plus d’un an après le lancement de son activité sur Saint-Cadou, elle vend ses savons bio et autres produits cosmétiques dans plusieurs points de vente de la région, sur sa boutique en ligne ainsi que sur les marchés.
Et dans l’avenir, cette jeune entrepreneuse prévoit encore d’étoffer sa gamme. Elle espère proposer à la vente un savon à barbe et du shampoing solide dès le début de l’année 2019 !

Texte et interview audio : Radio Nord Bretagne

Crédit photo : Be Cosmetics

 

 




L’idée sortie. « Faites Noël » aux Chiffonniers de la Joie à Morlaix

Ce samedi, Rendez-vous à la ressourcerie des Chiffonniers de la Joie à Morlaix pour « Faites Noël ». Au programme : des ateliers, de la cuisine festive et créative, des jeux et quizz pour un Noël malin, alternatif et sans déchets !

Lors des Fêtes de fin d’année, le volume de déchets produits augmente de 15% sur le territoire de Morlaix Communauté, selon des chiffres révélés par la collectivité. Comment faire alors pour que les poubelles soient plus légères en cette période de l’année qui rime généralement avec surconsommation ? Passer à un Noël « malin et sans déchets », c’est l’objectif du troisième salon « Faîtes Noël ». L’événement, organisé avec les associations locales et Morlaix Communauté, se tiendra au siège de la ressourcerie morlaisienne des Chiffonniers de la Joie, de 14h à 18h.

Ateliers créatifs, quizz et tombola

Au programme : le plein d’idées et d’astuces pour consommer autrement et réduire ses déchets pour Noël. Des ateliers créatifs permettront aux visiteurs de fabriquer des furoshikis (technique japonaise de paquets cadeaux en tissu, ndlr), des chocolats maison, des calendriers de l’avent, du tartare d’algues, une buche froide sans cuisson à base d’oléagineux…La monnaie locale Le Buzuk sera également présente. Un stand de sensibilisation sur le tri sera installé, et les visiteurs pourront participer à un grand quizz sur les déchets, avec leur smartphones, sur le stand d’Eco-Bretons. Et à 16h, place à un grand goûter de Noël préparé par les Temps-Bouilles. Enfin, autre événement de la journée à noter : une grande tombola qui permettra de gagner des lots en lien avec les ateliers proposés.




Le Repair, une recyclerie de matériaux intégrant une dimension artistique et fédératrice

Le Repair, porté par Damien Le Magoariec, Chloé Jaguin, Antoine Allais et Mathieu Cirou, verra bientôt le jour. Le projet prendra la forme d’une recyclerie de matériaux, intégrant une dimension artistique et fédératrice. Eco-Bretons a rencontré Damien.

Le projet a vu le jour suite au retour de Mathieu Cirou d’un tour de France à vélo des projets d’urbanismes auto-gérés. Tout d’abord à deux, puis à quatre, le projet s’est construit au fur et à mesure, depuis maintenant environ 2 ans.

Comment continuer à faire des projets culturels sans dépendre des financements publics ?

Ce qui réunit Damien Le Magoariec, Chloé Jaguin, Antoine Allais et Mathieu Cirou, ce sont leurs expériences professionnelles marquées par une certaine précarité et leur envie commune de travailler à plusieurs sur un projet écologique. Ancien salarié d’associations culturelles, comme Les Moyens du Bords ou Itinéraires Bis, Damien avait à cœur de répondre à cette question : comment continuer à faire des projets culturels sans dépendre des financements publics ?

L’ouverture de l’espace du vente du Repair verra sûrement le jour entre avril et mai prochain. Ce que Damien trouve intéressant, c’est que « tout le monde va dans des recycleries… Mais le côté objet, bibelot, c’est pas trop notre truc ». C’est pour cela que le Repair sera une recyclerie de matériaux, une matériauthèque. En bref, un lieu ou des particuliers peuvent venir acheter des matériaux issus du réemploi, qui seraient parti à la benne sans cela.

« Dans une logique de zéro déchet, le lieu pourra accueillir tous les matériaux rebuts, qui pourront ensuite trouver un nouveau foyer ».

Ces matériaux viendront de chantiers de construction ou de déconstruction, et pourront même venir de sur-stock de magasins. La collecte sera donc essentiellement centrée sur les entreprises. Les matériaux seront vendus tels quels aux particuliers, qui pourront s’en servir dans une dimension écologique d’auto-construction. Les matériaux seront forcement moins chers que du neuf, « les particuliers auront moins de scrupules à essayer des choses. Ça peut servir à des gens qui aiment expérimenter ».

« En déchetterie, le plus gros volume généré, ce sont les déchets du bâtiment (70 % à 80 %) »

L’artistique aura sa place au Repair. « C’est un élément important de notre projet : à partir de matériaux, de trouver des filières de détournement ou de recyclage grâce aux expériences en interne ou grâce à des artistes en résidence. […] Les matériaux que nous vendront pourront être utilisés pour ce qu’ils sont, détournés, ou même subir une transformation complète ».

Des ateliers ouverts seront également organisés, notamment pour les associations du territoire en recherche de matériaux qui pourront également avoir accès à des machines pour bricoler. Ce seront, en quelque sorte, des animations ESS pour tendre vers une nouvelle forme d’autonomie, pour « s’approprier les savoirs ».

Le Repair sera créateur d’emploi. Pour la collecte et la vente, le collectif compte embaucher 6 à 8 personnes. Il réfléchit également à devenir à terme un organisme de formation dans le réemploi de matériaux. Pour le moment, ils recherchent un local avec un espace assez conséquent, d’au moins 600 mètres carrés…




À Morlaix, les Petits Débrouillards aident les professionnels à lutter contre la fracture numérique

Sur le pays de Morlaix, les Petits Débrouillards en service civique volontaire proposent de lutter contre la fracture numérique grâce au projet « jeunes ambassadeurs du numérique ». 

Le projet est expérimental. À partir de janvier 2019, les Petits Débrouillards de Morlaix vont tenter de comprendre les enjeux du numérique et lutter contre la fracture qu’il peut engendrer en accompagnant les professionnels dans leur usage de l’informatique. 

Pour la dizaine de services civiques volontaires présents au sein de l’association les Petits Débrouillards, qui travaille sur le lien entre les sciences, la société et le développement durable, l’enjeu est double. Non seulement le projet aidera les professionnels dans leur utilisation du numérique, mais il permettra également à ces jeunes d’approfondir leurs connaissances et de « découvrir en groupe les logiciels ». « On apprendra avec les pros autant qu’on leur apprendra », lancent-ils. 

Après quelque temps à démonter des PC et à prendre en main des logiciels de montage vidéo et de création, les jeunes en service civique vont bientôt se lancer et accompagner ceux qui le souhaitent dans l’utilisation du numérique. 




Festival des Solidarités : une quinzaine d’événements sur le pays de Morlaix du 16 novembre au 2 décembre

Du 16 novembre au 2 décembre, la sixième édition du Festival des Solidarités aura lieu sur le pays de Morlaix. Pour cela, une quinzaine d’animations seront proposées autour de cinq thématiques.

Chaque année en France, des milliers de personnes organisent des événements conviviaux et engagés dans le cadre du Festival des Solidarités. Sur le pays de Morlaix, c’est le collectif La Maison du Monde qui l’organise.

Ce collectif est animé par le RESAM. Cette année, La Maison du Monde a rassemblé le Point Information Jeunesse, la MJC de Morlaix, le centre social Carré d’As, Amnesty International, l’Association des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture, l’Association France Palestine Solidarité, la Ligue des droits de l’Homme, le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement, la mission locale, l’Association Projets, échanges et développement, Morlaix Communauté, l’association Pays de Morlaix Solidarité Migrants, l’association Solidarité Pays de Pelcia, l’association Les utopistes en action, l’Auberge de Jeunesse de Morlaix, l’association Esperanto Solidareco, La Salamandre, l’ULAMIR-CPIE, l’association les Temps-bouille, l’association Les chiffonniers de la joie, l’association Le L.I.E.U, Le Télégramme.

« Penser global, agir local. »

Pendant deux semaines, de nombreuses animations seront organisées autour de cinq thématiques, que sont la paix et les droits de l’Homme, la solidarité et le développement durable, les migrations, la jeunesse et la solidarité, et la citoyenneté et l’engagement numérique. Après une soirée d’ouverture le 15 novembre à l’auberge de jeunesse, une projection de la web-série Sideways aura lieu le mardi 20 novembre, suivi d’une rencontre avec Hélène de Sideways et la webtélé de Plougasnou. Le jeudi 29 novembre, un quizz, un « apero-dinatoire recup festif » et un atelier DIY est organisé, en compagnie du Professeur Feuillage (journaliste et blogueur écolo)… Le programme complet du festival est à retrouver ICI.

Le but du Festival des Solidarités est de mettre en avant des projets de structures locales et d’ « inclure le public » autour d’une animation ou d’une réflexion. « L’objectif aussi, c’est de créer du lien entre plusieurs associations », lancent les organisateurs.