Les algues en Bretagne : une diversité exceptionnelle

En Bretagne, il existe 700 à 800 espèces d’algues différentes répertoriées de nos jours. En revanche la plage de Primel regorge de 50 à 60 variétés. Tous les types d’algues y sont présents mais, parmi elles, certaines espèces sont plus présentes que d’autres.

 

 

Laitue de mer « Ulva lactuca »

La laitue de mer est l’algue la plus utilisée en France, on la reconnaît à sa couleur verte ainsi que sa longueur importante. La laitue a pour vertu de stimuler le système immunitaire; combler d’éventuelles carences en fer;  participer à la purification des liquides sanguins ; participer au bon équilibre de la flore intestinale; lutter contre l’acidité de l’organisme et enfin d’assurer la solidité des os du squelette grâce à son fort taux de calcium.

 

 

 

 

Goémon vesiculeux Fucus vesiculus

Le fucus vésiculeux est une algue brune fixée sur les rochers à l’aide d’un petit crampon en forme de disque. Il est utilisé dans l’industrie cosmétique, alimentaire, et en phytothérapie.
L’algue est riche en sels minéraux, en oligo-éléments en fibres et en vitamines.  Ses principales propriétés : anti rhumatismes, laxatif et anti-inflammatoire.

 

 

Goémon spiralé Fucus spiralis

C’est une algue pérenne que l’on trouve généralement sur la partie haute de l’estran, on ne la trouve jamais au-delà de 6 m de profondeur. Elle pousse en général en groupe dans les failles des rochers, en périphérie des cailloux ou n’importe quel autre support solide au niveau de la pleine mer de mortes eaux. On ne l’observe pratiquement jamais dans des cuvettes.

 

 

 

 

 

Goémon dentelé Fucus serratus

Le Goémon dentelé est coupé à marée basse. Cette algue est l’une des espèces les plus récoltées pour des utilisations humaines. Le Fucus serratus est utilisé en pharmacologie, dans l’industrie agroalimentaire pour les farines animales ou encore pour l’extraction des alginates d’où seront tirés des gélifiants, des émulsifiants et des stabilisants de produits industriels comme les encres ou les peintures.

 

 

Goémon noir Ascophyllum nodosum

On trouve cette algue  jusqu’à 15 m de profondeur. Elle peut recouvrir des surfaces importantes de roches, notamment dans des zones relativement abritées, où elle ne laisse que peu de place pour la colonisation des autres algues. Mais généralement, on la trouve souvent mélangée avec le Goémon vésiculeux

 

 

Laminaire digitée Laminaria digitata

Cette laminaire possède un stipe de section cylindrique d’un diamètre de 3 à 4 cm. La fronde découpée en nombreuses lanières est de longueur égale au stipe. Les crampons sont disposés sans ordre à la base du stipe et son ramifiés. Sa couleur varie du vert olive au brun foncé. La taille de cette algue brune peut atteindre 1 à 3 m de haut.

 

 

 

 

Haricot de mer Himanthalia elongata

Cette algue vit dans les eaux peu profondes. C’est une algue très riche en vitamines C, en magnésium, en calcium et en potassium. On la trouve sur les rochers de la Bretagne au Portugal. Les haricots de mer ressemblent à des tagliatelles.

 

 

 

Pour conclure, sur les 50 à 60 espèces, 7 sont présentes  en masse sur la plage de Primel. Parmi ces différentes espèces, toutes ont des propriétés différentes et donc une utilisation qui diffère. Les utilisations vont de la cosmétique à l’alimentation en passant par la phytothérapie.

 

Source :

Biovie

Wikipédia

Doris

Maho Le Guen

Mathys Jaouen

Antoine Sol




Primel, une plage pleine de richesses

La plage de Primel ou Grande plage se situe à environ deux kilomètres au nord de  la commune de Plougasnou. Labellisée Pavillon Bleu depuis 2015, c’est un point de départ pour les sentiers côtiers et principalement le GR 34. Une plage de sable fin d’un peu moins de 800 m de long. Qui offre à ses visiteurs un panorama exceptionnel. Protégé des vents d’ouest par la Pointe de Primel, ce lieu séduit par son environnement naturel préservé.

 

1. Richesse environnementale

 

En plus d’avoir un cadre magnifique, la plage possède une biodiversité importante. Plus de 50 espèces d’algues présentes, une grande diversité d’espèces animales, qu’elles soient marines comme la Nasse réticulée [coquillage] (Nassarius reticulas) ou volatiles comme la Bernache Cravant (Branta bernicla). Une côte de granit qui témoigne des vestiges de l’ère volcanique du massif armoricain au Paléozoïque (541 à 252,2 millions d’années avant JC). La plage fait partie de la Zone Natura 2000 de la Baie de Morlaix.

http://www.finistere.gouv.fr/content/download/19459/154715/file/carte%20des%20zones%20Natura%202000%20secteur%20PLAM%20Morlaix.pdf

 

2.  Actions pour l’environnement

 

La commune de Plougasnou a mis en place un bac à marées en juin 2018  pour que les usagers y déposent ce que la marée laisse sur la plage après son passage. Cela permet ainsi de limiter la pollution des eaux en retirant les déchets flottants.  Des panneaux pour informer les visiteurs des espèces végétales et animales présentes sur le site sont mis en place sur l’espace de promenade de bord de plage.

 

 

 

 

Pour toute ces raisons, ce lieu nous offrait  les opportunités nécessaire pour le projet Erasmus + et pour cette journée en lien avec le développement durable.  Les interventions de la journée nous ont tous aidé dans l’écriture de nos articles en partenariat avec Eco-Bretons.

 

Maho / Mathys / Antoine




Journée de mer

Une journée sur l’estran de Primel sous le signe des algues pour les élèves de 1ère STAV de Suscinio et leurs invités Erasmus + Portugais et Italiens.

 

 

 

Temps couvert et frais en cette matinée du jeudi 16 mai sur la plage de Primel à Plougasnou, où les élèves de 1re STAV du lycée de Suscinio accompagnaient des élèves du lycée Enrico Medi de Battipaglia en Italie et ceux du lycée Lucinda Andrade à Sao Vicente au Portugal.  C’est dans le cadre d’un projet Erasmus + autour de l’Homme et la mer que tous ces jeunes ont passé une journée spéciale « algues et développement durable » sur l’estran de Primel en Plougasnou où ils se sont transformés pour l’occasion en éco -pour le webmédia associatif Eco-Bretons, accompagnés par la journaliste Marie.

 

 

 

Toute la matinée, les 1ère  élèves STAV se sont mêlés aux élèves italiens et portugais et ont  formé deux groupes, le premier a travaillé avec Virginie Antoine, une scientique de l’Agence française de la Biodiversité sur la laisse de mer, en utilisant un protocole de sciences participative. Ainsi, les lycéens devaient effectuer des mesures sur une longueur de 20m de laisse de mer, en formant des carrés de un mètre dans lesquels les élèves devaient identifier les algues et leur quantité.

 

 

 

Le deuxième groupe d’élèves était accompagné par Régine Quéva, une spécialiste des algues qui leur consacre des livres et sensibilise le public à leur connaissance et à leur consommation. Elle donne  des conseils culinaires et des recettes avec algues. Elle a ainsi souligné au cours de la visite sur l’estran qu’il faut plutôt les consommer en accompagnement (voir articles sur les algues comestibles). Régine Quéva a également indiqué que les algues sur nos côtes bretonnes sont une d’une incroyable richesse (voir articles sur les algues…).

 

 

 

 

Après un pique-nique partagé sur la plage et tandis que le ciel se dégageait de plus en plus pour laisser place à un beau soleil, Claire Gablin, artiste venue de Lannion a plongé les élèves dans son univers où les cinq sens étaient en éveil pour « se connecter » aux algues autrement ! Cela a commencé par des exercices corporels où il fallait  se mettre pieds nus, au contact du sable tiède, puis « d’onduler comme une algue dans le courant marin, le meilleur moyen pour être en communion avec la nature », selon elle. En un deuxième temps, Claire Gablin  a proposé aux élèves et à leurs enseignants de tisser des algues de couleurs et textures différentes autour de petits grillages, en s’inspirant notamment de motifs de broderies bretonnes, une belle façon de dire l’importance des liens que l’on tisse entre nous et aussi avec la nature.

 

 

Cette journée placée sous le signe de la biodiversité végétale – toutes les algues présentes sur notre estran – était aussi sous celui de la biodiversité  humaine grâce à Erasmus + : la rencontre avec les jeunes Portugais et Italiens a été à la fois riche d’enseignements et de plaisirs partagés ensemble.

 

 

 

Thomas Kerriou

 




Extinction Rebellion débarque à Morlaix

Une première opération d’Extinction Rebellion Morlaix, mouvement de désobéissance civile, s’est déroulée ce dimanche matin dans le centre-ville. Une action symbolique pour communiquer sur le mouvement et sensibiliser sur la montée des eaux.

En quelques dizaines de minutes, c’était bouclé. A 10h15, sur la place symbolique des Otages, la chaîne humaine du kiosque à la mairie s’est rapidement montée, sans encombre. Non violente et familiale, la première action du mouvement s’inscrit totalement dans la lignée de ses grands frères : Extinction Rebellion Angleterre, créé en octobre 2018, et Extinction Rebellion France, créé en mars 2019. Un même objectif pour les diverses antennes présentes dans une soixantaine de pays : Changer un système qui ne reconnaît pas l’ampleur de la catastrophe climatique et toujours dans le respect de chacun.

Morlaix victime du climat

La rubalise tenue fermement, les militants ne se connaissent que depuis quelques semaines. Mais tous sont d’accord pour symboliser leur mécontentement : “ Tout le monde est au courant de la situation mais rien ne change. Il y a des pétitions, des actions, plein de choses différentes mais ce n’est pas suffisant, il faut interpeller les pouvoirs publics ”, insiste un adhérent du mouvement. Cette action était d’ailleurs entièrement construite au niveau de la symbolique de la montée des eaux sur les villes côtières comme Morlaix. Déjà sensible aux importantes pluies, tous les 2-3 ans, la citée du viaduc pourrait être une victime importante de la fonte des glaces. Selon le rapport du GIEC, en 2050, la température aura augmenté de 2 voire 3 °C et le niveau des mers de plus d’un mètre dans les décennies à venir. Ce message, Extinction Rebellion Morlaix compte bien le faire passer.

Discours et silence poignants

Le but n’étant pas d’être moralisateur ou de nuir à la vie des citoyens, le choix du dimanche matin ne s’est pas fait par hasard. Mais les organisateurs ont finalement eu une petite surprise à leur arrivée : le rassemblement des véhicules anciens. Un paradoxe qui n’a finalement pas déplu. “ On est tous d’accord pour dire qu’on est d’accord avec ces idées, on sait que la planète meurt mais on a tendance à baisser les bras, mais ça fait toujours du bien de voir ce genre d’action ”, explique un collectionneur de voitures anciennes. “ On a utilisé tout l’espace de la place donc ils ont écouté tout le discours et c’était beau ”, ajoute le militant de XR. Après ce discours poignant, une minute de silence est observée, couverte par des sons de baleine. Un moment particulièrement émouvant pour beaucoup. Finalement, le mouvement a réussi son pari du jour : sensibiliser et communiquer. Un enjeu majeur pour les militants qui comptent bien développer le mouvement et enchaîner les actions. Morlaix est pour le moment la première antenne bretonne à réaliser une action mais d’autres groupes locaux devraient apparaître dans quelques temps.




Pleyber-Christ (29). Cinq maisons passives vont être construites au Guével

Engagée depuis longtemps dans des démarches de développement durable, la commune de Pleyber-Christ a entamé en 2009, la reconversion de l’ancienne friche industrielle du Guével. Et aujourd’hui, elle est en passe d’être achevée !
Cinq maisons passives, c’est-à-dire à faible consommation énergétique, vont être construites sur les parcelles restantes de cet espace. De type T3 ou T4, elles seront vendues entre 130 000 et 150 000 euros. Et elles devraient permettre de faire baisser la facture annuelle de chauffage de 1600 à seulement 100 euros ! « On a déjà des candidatures, mais rien n’est encore validé » détaille Thierry Piriou, le maire. Les personnes intéressées pour l’acquisition de ces maisons innovantes peuvent se rapprocher de la mairie de Pleyber-Christ. 

Un sujet de notre partenaire nordbretagne.fr

En audio. Thierry Piriou, maire de Pleyber-Christ.

 

 

Pratique :
Contact mairie. Tél. 02 98 78 41 67




L’idée sortie. Le Salon de la seconde chance, un événement inédit pour venir en aide aux animaux de compagnie.

Le Salon de la seconde chance est un événement permettant aux animaux dans le besoin de trouver une famille définitive et de sensibiliser à la cause animale.

 

Le Salon de la seconde chance aura lieu le 7 avril prochain au gymnase du lycée de Suscinio à Morlaix. L’accueil du public commencera à partir de 14h00 jusqu’à 18h00. L’entrée sera libre, au choix des visiteurs de faire un don qui sera reversé aux associations.

A cette occasion des refuges recueillant des animaux abandonnés, des associations de la protection animale ainsi que des structures liées à l’éducation ou le soin d’animaux de compagnies se rassembleront. Cet événement a pour but de promouvoir l’adoption des animaux de compagnie auprès du grand public mais surtout de sensibiliser afin de limiter les abandons. Ce salon sera le moyen de faire découvrir à la population des structures portant secours aux animaux, encore trop peu connues. Le salon s’organisera sous la forme de plusieurs stands sur lesquels différentes structures pourront présenter leurs activités et des animaux à l’adoption.

Cette initiative vient de quatre étudiants souhaitant faire progresser les conditions animales en luttant contre les abandons, les mauvais traitements tout en promouvant l’adoption et les bons gestes à adopter. Elle s’inscrit dans le cadre scolaire « Projet d’Initiative et de Communication » du BTSA Gestion et Protection de la Nature.

Pour plus d’information, les étudiants peuvent être contacté à l’adresse mail suivante : salondelasecondechance@gmail.com ou sur la page Facebook de l’événement Salon de la second chance.

Elisabeth PIRIOU, Manon QUERE, Estebane LE GALL, Romane SECHER.