Aux Glénan, bientôt de l’électricité 100% issue des énergies renouvelables

L’ïle
Saint-Nicolas, dans l’archipel des Glénan, s’apprête à devenir dès
2021 la première île française autnome en énergie, grâce aux
énergies renouvelables et un système de pilotage intelligent de la
consommation et de la production.

Les Glénan. Le nom évoque le grand large, la voile, la mer. Ce petit paradis, situé à une quinzaine de kilomètres au large de Fouesnant dans le Finistère, est aussi connu ses eaux cristallines et son sable blanc, qui donne à ce petit archipel des airs de caraïbes. S’il n’est pas habité à l’année, l’archipel accueille néanmoins près de 3000 visiteurs par jour, d’avril à novembre. Simples visiteurs, mais aussi stagiaires de l’école de voile (la plus grande d’Europe), ou du Centre International de Plongée.

Comme
pour toutes les îles bretonnes, l’énergie est un enjeu fort pour
l’archipel. L’île principale, Saint-Nicolas, n’est pas reliée par
un câble au réseau électrique continental. La ville de Fouesnant,
à laquelle est rattachée Saint-Nicolas, s’est alors engagée depuis
plusieurs années dans une démarche de développement des énergies
renouvelables, avec la mise en place d’une éolienne sur l’ile depuis
1992, et de panneaux photovoltaïques en 2000.

L’éolienne de Saint-Nicolas
Les panneaux photovoltaïques précédemment installés.

Aujourd’hui, ce sont 100m2 supplémentaires de panneaux qui ont été installé sur le toit de bâtiments communaux. Objectif : atteindre une autonomie énergétique à hauteur de 90% en 2019. « En 2021, Saint-Nicolas sera la première île française à fonctionner avec 100% d’énergies renouvelables », estime Jean-Philippe Lamarcade, directeur régional d’Enedis Bretagne, venu présenter les installations. Le projet de l’île Saint-Nicolas est un « micro-grid », micro-réseau qui vise une « interconnexion de la production d’énergie et du système d’exploitation afin d’améliorer l’efficacité énergétique du réseau de l’île ». Tout ceci grâce à une production qui mixe éolien et photovoltaïque, couplé à des batteries de stockage. Un système intelligent (EMS, Energy Management System) pilote le tout, ce qui devrait permettre de se passer de l’utilisation de groupe électrogène, sauf cas exceptionnel. Un projet qui se déroule en plusieurs étapes : la période 2018-2019 est consacrée à la construction et la mise en œuvre, 2019-2021 aux différents ajustements à réaliser, pour qu’en 2021 tout soit pleinement opérationnel. « Actuellement, on est à 80-85% d’énergies renouvelables », souligne Eric Laurent, directeur territorial d’Enedis pour les Côtes d’Armor et le Finistère.

Les panneaux photovoltaïques nouvellement installés sur le bâtiment communal.

Sur
Saint-Nicolas, ce sont ainsi 40 Kw qui sont produits par l’ensemble
des panneaux photovoltaïques (ceux déjà existants, et la nouvelle
centrale solaire installée). L’éolienne vient d’être reprogrammée,
pour passer de 15Kw à 20kW. 120 batteries à plomb (qui seront
remplacées à terme par des batteries au lithium, ndlr) peuvent
assurer le stockage de l’énergie produite, et assurer l’équilibre
entre production et consommation des énergies renouvelables.

L’île est donc aujourd’hui alimentée en électricité depuis une centrale de production installée dans le bâtiment municipal. Cette centrale est composée de deux groupes électrogènes, des batteries de stockage et du système intelligent qui pilote l’ensemble. Les installations de production d’énergie renouvelable sont reliées à cette centrale qui est pilotée par le système intelligent.

Ce système, l’EMS, est le « chef d’orchestre » du réseau. Il permet de piloter et d’optimiser 24h/24 et sept jours sur sept les productions locales d’énergie, et de gérer l’équilibre entre production et consommation. A ceci va s’ajouter un Skyscope, un système en test de prévision météo à très court terme, qui permet de voir et d’anticiper toute baisse de la production d’énergie solaire, à cause de nuages qui traversent le ciel.

Parmi les bénéficiaires de cette nouvelle centrale figurent les quelques résidences secondaires de l’île, les restaurateurs, le bâtiment communal ainsi que le Centre International de Plongée (soit 25 clients au total). Le Centre est le plus gros consommateur énergétique de l’île, avec ses deux compresseurs d’air, pour une puissance de 30 KW, soit l’équivalent de la consommation électrique de cinq maisons individuelles ! Il avait auparavant son propre système, avec des groupes électrogènes fonctionnant au fioul, pour faire fonctionner ces deux compresseurs, qui permettaient la recharge des bouteilles entre la plongée du matin et celle de l’après-midi. Afin de « lisser » les pointes de consommation électriques liées au démarrage de ces compresseurs, un « stock tampon » d’air comprimé de 15 blocs de 80 litres a été installé. « C’est le système intelligent qui va piloter le remplissage des blocs tampons » explique Eric Laurent. Grâce à la transmission en amont des planning du centre de plongée, tout peut être anticipé.

A
noter que l’île sera entièrement équipée de compteurs
intelligents « Linky », comme c’est déjà le cas dans le
local de remplissage des bouteilles.

Le
projet en cours sur l’île de Saint-Nicolas est donc un vrai
« laboratoire » et une « vitrine » pour
Enedis. 350 000 euros ont été investis, dont 250 000 par Enedis et
100 000 par la Ville de Fouesnant. Si l’expérience semble se
dérouler de façon positive sur les Glénan, reste à voir comment
pourrait être déployé un tel « micro grid »sur un
territoire cette fois habité en permanence !




[Défi Familles Zéro Déchet] Atelier shampoing chez les Jeannettes à Morlaix

Le 23 mai, les participants au Défi Familles Zéro Déchet avaient rendez-vous chez les Jeannettes, l’épicerie de vente en vrac de Morlaix, afin d’apprendre à réaliser un shampoing solide avec Claire, de My Little Pineapple, coach en nutrition et animatrice d’ateliers.

Au programme de l’atelier du jour : fabriquer soi-même un shampoing solide et « zéro déchet », adapté à son cuir chevelu. C’est Claire, coach en nutrition et animatrice d’ateliers, qui guide les participants réunis à l’épicerie des Jeannettes.

Avant
de passer à la préparation, il faut d’abord sélectionner les
poudres, huiles végétales et huiles essentielles qu’on veut
utiliser, suivant l’effet qu’on veut obtenir et les caractéristiques
des cheveux. On peut ainsi utiliser de la poudre d’ortie piquante si
on a les cheveux ternes, fatigués, dévitalisés, et gras ou mous,
la poudre d’argile verte pour les cheveux normaux à gras, ou encore
par exemple la poudre d’amla pour tous types de cheveux, et qui
permet de stimuler la pousse.

Du
côté des huiles végétales, on peut choisir de l’huile végétale
de coco qui nourrit et fait briller, de l’huile de chanvre pour les
cheveux secs et crépus, de l’huile végétale d’avocat qui nourrit
et stimule la repousse sur les cheveux secs et ternes, du beurre de
karité pour les cheveux secs et/ou abimés, ou encore de l’huile de
jojoba qui convient à tous.

En
complément, on peut ajouter quelques gouttes d’huiles essentielles :
pour une action antipelliculaire, on préfera le tea tree, le
palmarosa ou le génévrier, pour les démangeaisons, la lavade, pour
les cheveux gras le Petit Grain Bigarade, et pour les cheveux secs,
l’orange douce ou l’ylang-ylang.

Attention
à l’utilisation des huiles essentielles : leur usage est
déconseillé pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 6
ans.

Préparation :

La base du shampoing solide est le SCI, ce fameux tensio-actif dérivé de l’huile de coco, qui produit une mousse riche et crémeuse.

-On
va mélanger 30 grammes de SCI dans une petite quantité d’eau et le
faire chauffer au bain-marie. Ne pas hésiter à l’écraser si il ne
fond pas correctement.

-Une
fois bien ramolli, on le mélange avec 10 grammes de l’huile végétale
qu’on a choisi, et avec 10 grammes de poudre au choix.

-On
rajoute ensuite 5 gouttes d’huiles essentielles

-On
verse le tout dans un moule (on peut utiliser des moules à gateaux
individuels ou des moules à glaçons)

-On
laisse sécher quelques jours et c’est prêt !

Pour
l’utiliser, on frotte le shampooing solide directement sur les
cheveux mouillés, puis on répartit en massant le cuir chevelu,
avant de bien rincer.

Pour découvrir les ateliers Eco-Responsables et apprendre à fabriquer soi-mêmes des produits cosmétiques et produits d’entretien de la maison, direction le site de My Little Pineapple : www.mylittlepineapple.com




[Défi familles Zéro Déchet] Sureau, limonade et sirop

La limonade de sureau

Le sirop de sureau

Pour le reste, les ingrédients sont les mêmes, seules les proportions changent.

Attention, le sirop ne dure en général que 2 à 3 mois.

Si vous attendez encore quelques temps, vos fleurs de sureau vont mûrir et de magnifiques fruits rouges sombres ou noirs vont apparaître. Ce sera le temps des confitures, mais ceci est une autre histoire.




A la découverte du Land’art

Le jeudi 16 mai, les élèves de première STAV se sont rendus à la plage de Primel à Plougasnou dans le cadre de leur stage développement durable, à la découverte du land’art accompagnés de Claire Gablin artiste pluri-plasticienne.

Le land’art est pour nous lycéens, une notion abstraite, qui permet de nous échapper dans un autre monde, et de nous rapprocher un peu plus de la nature.

D’après Claire Gablin « Le Land’Art permet un regard, une autre lecture des images que la nature nous offre. Une source de créativité sans cesse renouvelée. Un terrain de jeu inépuisable pour des expérimentations artistiques et sensorielles. Une palette de couleurs, de textures, vivantes, changeantes et éphémères. En perpétuelle transformation, comme chacun de nous. »

En début d’après-midi, les activités proposées par Claire ont débuté. Tout d’abord, nous avons dû nous déchausser afin de pouvoir être davantage connectés avec le sol.

Ensuite, nous nous sommes réunis dans un premier cercle, où l’on a fermé nos yeux afin de pouvoir mieux  nous connecter avec ce qui nous entoure. Dans le second cercle, la moitié du groupe s’est réincarnée en algues, et l’autre moitié jouait les courants marins afin de favoriser le lâcher-prise.

Par la suite, la seconde activité consistait à comprendre le métier de Claire Gablin qui est une artiste pluri-plasticienne, c’est-à-dire qu’elle pratique différents styles d’art, Land’art, peintre, plasticienne et tricoteuse de liens. Pour finir sur cette activité, elle nous a invitsé à partager son métier, sa passion pour la broderie artistique, où elle a pu nous montrer ses techniques.

Durant cette après-midi, nous avons pu apprendre à faire ressortir notre créativité. Claire Gablin nous a appris à broder avec des algues et nous a montré ses œuvres ma foi très créatives !




Les sciences participatives, l’avenir de l’écologie !

L’espace d’une matinée les élèves de Suscinio et des délégations Erasmus, ont participé au protocole scolaire de sciences participatives nommé Alamer. Sur une plage de Primel- Trégastel ils ont réalisé sur la laisse de mer, une identification d’algues dans un périmètre défini.

 

Ce jeudi 16 mai, les lycéens du projet stage développement durable ont pris part au protocole Alamer dirigé par Virginie Antoine, une responsable « participation citoyenne et formations » du Life Marha au sein de l’agence Française pour la Biodiversité (AFB). Ce protocole consiste à identifier et positionner un transect de 25 mètres de long de laisse de mer. Tout cela permet de caractériser la taille et le type d’algues contenues dans la laisse de mer.

 

Favoriser la participation citoyenne

Les programmes de sciences participatives sont des programmes conduits en partenariat entre des citoyens et un laboratoire ou une structure à vocation scientifique, visant à observer ou étudier un phénomène dans le cadre d’un protocole bien défini.Les citoyens sont ainsi mis à contribution, comme les élèves ce jeudi pour collecter un grand nombre de données difficile à obtenir par d’autres moyens.

 

 

Morgan Le Bourhis

Thomas Silliau

Thomas Prigent




A la rencontre de Virginie Antoine

Dans le cadre du stage développement durable à Primel, la classe des 1ère STAV du lycée Suscinio, ainsi que les délégations Erasmus (élèves Italiens et Portugais), ont eu l’opportunité de rencontrer Virginie ANTOINE, qui s’est déplacée à la demande de Karine Voogden, professeur d’aménagement au lycée Suscinio.

Virginie Antoine est une scientifique chargée notamment de la participation citoyenne à l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB), depuis 2014. L’AFB est un établissement public à caractère administratif créé par la loi sur la reconquête de la biodiversité du 8 août 2016. Dans ce travail, elle apprécie tout particulièrement le contact avec les gens.

Depuis septembre 2018, elle a commencé le projet sciences participative.

Les sciences participatives aussi appelées « sciences citoyennes » ou « sciences collaboratives », sont des formes de production de connaissances scientifiques auxquelles des acteurs non-scientifiques-professionnels, qu’il s’agisse d’individus ou de groupes, participent de façon active et délibérée.

Virginie Antoine est une experte dans la connaissance des algues.

Ollivier Marion

Bacher Anouk

Philippe William