L’idée sortie. Eau et Rivières de Bretagne fête ses 50 ans !

Ce
week-end, l’association Eau et Rivières de Bretagne fête ses 50 ans
d’existence. Rendez-vous à Quimperlé (29) pour trois jours
d’animations autour de l’eau !

Eau
et Rivières de Bretagne est une association fondée en 1969. Elle a
plusieurs grands domaines d’action : la sensibilisation aux
questions environnementales auprès des scolaires, des adultes ;
un rôle de « sentinelle », d’alerte auprès des
pouvoirs publics concernant des situations de dégradations de
l’environnement ; la concertation et la participation au
travers du dialogues civil.

L’association
fête cette année ses 50 ans. L’occasion d’un grand week-end autour
de l’eau, à Quimperlé, dans le Finistère.

Baptisé « Dour Fest », l’événement débute ce vendredi dès 19h par une grande soirée concert, avec au programme Krismenn, Bel Air De Foro et Dj Gop.

Samedi,
deux « balades urbaines » sont organisées : la
première, en breton, aura lieu sur les bords de l’Ellé. La
deuxième, dès 14h, proposera une découverte du patrimoine naturel
et bâti de Quimperlé.

Dimanche,
de 11h à 18h, le Village de L’eau prendra ses quartiers sur le
parvis de la salle Benoite Groult. Au programme : animations
nature, stands des associations locales, jeux, caravane des économies
d’eau, projections de films, espace librairie, espace game proposé
par Bretagne Vivante…

A 14h le même jour aura lieu également une grande conférence-débat « Quels droits pour l’eau ? », au cours de laquelle interviendront Riccardo Petrella, politologue et économiste italien, secrétaire général du Comité International Pour Un Contrat Mondial de l’Eau, Valérie Cabanes, juriste en droit international spécialisée dans les droits de l’Homme, écologiste et essayiste, Fabrice Nicolino, journaliste à Charlie Hebdo et fondateur du mouvement « Nous voulons des coquelicots », Jean-Claude Pierre, écrivain, militant, fondateur d’Eau et Rivières de Bretagne et de Nature et Culture, ainsi que deux Néo-Zélandais  Nancy Tuaine, administratrice du Nga Tangata Tiaki o Whanganui et de Jacob Robinson qui travaille sur la cartographie culturelle de la rivière vénérable. Ils viendront évoquer la bataille pour la reconnaissance juridique de leur fleuve sacré, le Whanganui.

Infos pratiques :

Concert payant, la billetterie en ligne n’étant plus disponible, il faudra payer directement à l’entrée (Tarif : 6 euros, gratuit pour les moins de 12 ans).

Les
balades urbaines sont gratuites, ainsi que le Village de l’Eau et la
conférence-débat (accès dans la limite des places disponibles).

Toutes les infos sur le site https://www.eau-et-rivieres.org

A (ré)écouter, notre interview audio de Pauline Pennober, chargée de mission « Politiques de l’eau » au sein d’Eau et Rivières de Bretagne.




L’idée sortie : à la rencontre des jardins-forêts nourriciers

A l’occasion de la publication du livre « Jardins-forêts… un nouvel art de vivre et de produire » (éditions du Terran), quel endroit plus approprié que le café-librairie L’Autre Rive, situé à l’orée de la forêt d’Huelgoat (Berrien, Finistère), pour recevoir son auteur, Fabrice Desjours, lundi 22 octobre prochain !

Fabrice Desjours – Crédit Photo forêt gourmande

«
Forêt-jardin », « jardin boisé », « agroforêt tempérée » ou « forêt
comestible » : autant de mots désignant des techniques prometteuses, au
carrefour de la production alimentaire, des changements sociétaux, du
bien-être et des grands enjeux environnementaux.

Fabrice Desjours a débuté en 2010 la mise en place d’un jardin-forêt de 2,5 hectares en Bresse bourguignonne où sont implantées un millier d’espèces alimentaires différentes. Formateur en jardins-forêts et conférencier, pionnier en France dans le domaine des écosystèmes comestibles, il crée, durant l’été 2018, avec son réseau, l’association Forêt gourmande (Vous pouvez aller voir leur site http://foretgourmande.fr) pour mener à bien la promotion de cette technique et la concrétisation des idéaux associés.

En
édifiant des paysages comestibles en trois dimensions, il est possible
de retrouver abondance et autonomie tout en prenant soin de la nature.
Née du mariage de la permaculture et de l’agroforesterie, la technique
du « jardin-forêt », qui imite le fonctionnement d’un jeune espace
boisé, fait déjà des émules aux quatre coins de la Terre, dans les
campagnes comme dans les villes, autour de projets collectifs ou privés,
à but professionnel, pédagogique, esthétique ou vivrier.

Premier
titre sur un retour d’expérience française, cet ouvrage renseigne sur
les techniques de conception – ou design – comme sur les flores
associées en fonction des climats et des paysages que vous souhaitez
créer. Pratique et illustré, il présente une centaine d’arbres,
arbustes, lianes et herbacées originaux, souvent méconnus,
complémentaires de fruitiers et de légumes classiques.

Les jardins-forêts apparaissent plus que jamais comme une passionnante aventure à vivre et à partager !

Cette rencontre avec Fabrice Desjours sur cette pratique pleine de promesses sera à n’en point douter une vraie découverte pour nombre d’entre nous et le moyen de compléter les savoirs en la matière pour ceux et celles qui se sont déjà jeté(e)s à l’eau.

Conférence sur les jardins-forêts avec Fabrice Desjours, lundi 21 octobre 2019 à 20h00.

http://autrerive.hautetfort.com/

https://www.terran.fr/jardins-forets.html

http://foretgourmande.fr/formations/creation-dun-jardin-foret/



Une semaine pour découvrir « Brest en Communs »

Tous
les deux ans, Brest se met à l’heure des Communs ! Du 5 au 12
octobre se déroule l’édition 2017 de « Brest en Communs ».
L’occasion pour les citoyens de découvrir de nombreuses initiatives
portées collectivement par des habitants et associations brestoises.
Au programme : ateliers, conférence, projections…

« Brest
en Communs », un festival coordonné par le service Internet et
Expression Multimédia de la ville de Brest, a lieu tous les deux
ans. Il met en avant toutes les initiatives en cours sur le
territoire brestois. On entend par « communs » des
« ressources gérées collectivement par une communauté qui
établit des règles et une gouvernance dans le but de les préserver
et de les pérenniser ». Parmi les différents « communs »,
on peut citer les Amaps, les jardins partagés, les logiciels libres,
les grainothèques, les boîtes à dons, des outils internet comme
Wikipedia ou Open Street Map…Le festival brestois a pour objectif
de « montrer la richesse des initiatives portées par les
brestoises et brestois autour des communs, à populariser cette
notion et à nourrir ensemble la réflexion qui l’entoure »,
selon la Ville de Brest, qui coordonne la manifestation.

Au
programme donc, des ateliers, des conférences, des projections, des
temps d’échange….Ainsi, demain jeudi, l’association Infini propose
une session de découverte gratuite et libre des outils numériques
libres et collaboratifs, de 10h à 12h, au 186 rue Anatole Le Bras.
Le même jour, un « sprint d’écriture », temps
d’écriture collectif dédié à l’élaboration de « l’atlas
des communs », se tiendra au Beaj Café.

Vendredi
et samedi, on pourra découvrir le collectif « Le Maquis »,
au cours de « portes ouvertes »,avec un repas partagé,
des ateliers, une exposition de fanzines, une décoration
participative…Une projection du film « Démocratie(s) »
aura lieu également le samedi.

Tout
le programme est disponible sur
http://wiki.a-brest.net/index.php/Initiatives_des_communs




Mamie Mesure. Une épicerie zéro déchet ouvrira ses portes à Douarnenez en fin d’année

En fin d’année, une épicerie vrac et zéro
déchet ouvrira ses portes
dans le centre ville de
Douarnenez. Son nom ? Mamie Mesure. Un
espace qui accueillera à la fois une épicerie vrac zéro déchet,
une droguerie, un espace café mais également des ateliers
éco-responsable.
Pour financer son mobilier pour le
vrac, l’épicerie à récemment lancé une campagne
de
financement
participatif.


En France et en
Bretagne, de nombreuses initiatives émergent un peu plus chaque jour
en faveur d’une consommation plus durable et plus responsable.
Salomé Cadic a décidé de faire sa part en ouvrant une épicerie
pas tout à fait comme les autres. Dans son épicerie, qui ouvrira
ses portes en fin d’année dans le centre ville de Douarnenez près
des Halles, on pourra à la fois venir faire ses courses en vrac,
acheter ses produits d’entretien biologiques, participer des
ateliers eco-responsable et même s’y détendre autour d’un thé
ou d’un café.

La jeune femme a
décidé d’agir à son échelle après avoir pris conscience de
l’urgence de la situation écologique et des ravages de la
surconsommation. Au travers de son épicerie, elle souhaite proposer
au plus grand nombre la possibilité de pouvoir consommer des
produits de qualités en vrac, sans emballage plastique et surtout à
prix abordable. Anciennement secrétaire médicale dans une
clinique, la jeune femme s’est associée à Maud et Amandine, les
fondatrices de Mamie Mesure, une épicerie sans emballage à Vitré
et une droguerie zéro déchet à Rennes. Une reconversion à 360
degrés pour cette jeune femme qui souhaite sensibiliser un maximum
de personnes aux enjeux environnementaux et à la démarche zéro
déchet.

Pour
financer son mobilier pour le vrac, Mamie Mesure a lancé récemment
une campagne de financement participatif
qui
se terminera le 3 novembre. Un
financement

avec des contreparties pour les donateurs, qui se verront proposés une boisson chaude et une gourmandise dans l’épicerie et pour les plus généreux, un kit de voyage zéro déchets ainsi que des réductions à l’épicerie.

Lien de la campagne de financement participatif: https://www.miimosa.com/fr/projects/une-epicerie-vrac-zero-dechet-a-douarnenez




Environnement : les jeunes finistériens s’engagent

Samedi, une journée autour de l’environnement était organisée au Domaine de Menez Meur, par le département du Finistère. Un groupe de jeunes, faisant partir du groupe de réflexion « Jeunes en Finistère », était invité à la journée. Leur objectif : recueillir le maximum d’informations sur la thématique de l’environnement. Une thème sur sur lequel ils sont amenés à réfléchir et à être force de proposition auprès du Conseil Départemental. Explications audio avec Louise, l’une des participantes !




A Morlaix, Goupil lutte contre la fracture numérique

L’association Goupil est née en 2017 à Morlaix.. La structure, qui fonctionne uniquement grâce à des bénévoles, récupère des ordinateurs auprès de services publics ou d’entreprises donatrices, les reconditionne avec l’aide de structures spécialisées dans l’insertion et le handicap, les remet en état, et les propose ensuite à des personnes généralement orientées par des acteurs sociaux.

Interview audio avec Hervé Zalczer, initiateur du projet.