1

Une Maison de l’Alimentation Durable en projet à Brest

Une Maison de l’Alimentation Durable est en projet à Brest, portée par l’association MadaBrest. La structure sera présente le 7 juillet aux Ateliers des Capucins dans le cadre de la 3ème édition du Pique-Nique Insolite.

Depuis
septembre 2017, le projet d’ouverture d’une Maison de l’Alimentation
Durable (Mad) est sur les rails à Brest. Elle est portée par
l’association MadaBrest, structure brestoise qui est « dédiée
à la construction collective de solutions concrètes pour améliorer
l’accès des habitant.e.s de Brest Métropole à une alimentation
durable ». La Maison de l’Alimentation est envisagée comme un
tiers-lieu, comme « un centre culturel d’un nouveau genre »,
où le « faire » et le « apprendre par le faire »
seront mis en avant.

Depuis septembre 2018, une étude de préfiguration du lieu est menée, avec le soutien de la DRAAF (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) Bretagne, la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) Bretagne et l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie) Bretagne. C’est dans ce cadre qu’a notamment été mise en place une grand enquête en ligne sur tout le territoire de Brest Métropole, qui s’est déroulée du 23 mai au 21 juin. Baptisée « EAT », pour Equité Alimentaire Territoriale, elle avait pour objectif de mettre en lumière ce qui détermine l’accès ou non à une offre alimentaire existante sur le territoire. L’enquête doit être renouvelée chaque année, afin d’observer les évolutions sur le terrain, qu’ils soient positifs ou négatifs, liés à l’action des acteurs locaux, dont MadaBrest, sur le sujet. Les résultats de l’enquête 2019 seront présentés en octobre lors d’un événement public à l’occasion de « Brest en commun ».

En attendant, MadaBrest donne rendez-vous aux citoyens pour la troisième édition du « Pique-Nique insolite » qui aura lieu le 7 juillet. L’association sera présente aux Ateliers des Capucins, avec la Maison de la Bio 29, l’UFC Que Choisir et l’association l’Ecume, pour animer la petite maison « La Capucine », avec un atelier philo pour les petits à partir de 7 ans, ainsi qu’un atelier participatif autour des thèmes « Démocratie alimentaire : pour quoi faire ? » et « Quelle Mad voulez-vous ? »




Sein et Ouessant: deux Îles face aux changements climatiques

Tout comme les Îles des Glénan, les Îles de Sein et d’Ouessant souhaitent développer une production d’énergie 100 % renouvelables à l’horizon 2030 pour faire face aux changements climatiques. Ces objectifs ont été présentés dans le cadre de l’événement 360 Possibles à Rennes le 12, 13 & 14 Juin 2019.

360 possibles
De gauche à droite: Jean-Philippe Lamarcade, ENEDIS; Philippe des Roberts, SMILE; Denis Bredin, association des îles du Ponant; Hervé Esseul, EDF

Aujourd’hui
et plus que jamais, les Îles bretonnes font face aux conséquences
du réchauffement climatique avec l’augmentation du niveau de la
mer et les tempêtes à répétition. En plus de ces problématiques,
des enjeux économiques et environnementaux émergent. Pour faire
face à ces menaces, les municipalités des Îles de Sein et
d’Ouessant veulent mettre en place des solutions énergétiques
durables à l’échelle locale pour atteindre à l’horizon 2030
une production d’énergie 100 % renouvelables.

Un
environnement de plus en plus menaçant

Sur les Îles au large du Finistère, les tempêtes se multiplient entraînant des rafales de vent toujours plus fortes et plus nombreuses. C’est le cas de l’île de Sein qui, entre 1990 et 2009 à dû faire face en moyenne à 6 tempêtes par an. Ce nombre a plus que doublé en un an atteignant un pic historique de 14 tempêtes entre 2009 et 2010.

En
plus de ces phénomènes fréquents
de vents violents,
les Îles
bretonnes doivent faire face à la menace de la montée des
eaux
.

«  Selon les spécialistes, le niveau des océans devrait monter de 1,4 à 3 mètres d’ici 2100. »

Souligne Île de Sein energies et l’Asso des amis de la transition

Un
scénario préoccupant pour les habitants
de l’île de
Sein
puisque
l’île possède
une altitude moyenne
de seulement 1,5
mètre
. En
plus de ces phénomènes environnementaux, ces
insulaires doivent
faire face à d’autres
problématiques économiques
et énergétiques.

Une
économie insulaire fragile

Les forces et les fragilités de la vie insulaire

Les Îles
de Sein et d’Ouessant ne sont pas
raccordées
au réseau électrique du
continent. Par conséquent,
l’énergie a un coût de production plus élevé
à cause du
coût généré par
l’approvisionnement en
énergie, notamment en
fioul.

«  On estime que les transports et infrastructures portuaires génèrent un surcoût insulaire d’au moins 40 % »

constate Île de Sein energies et l’Asso des amis de la transition

La consommation
énergétique augmentant avec l’afflux touristique estival,
l’équilibre économique
reste fragile et dépendant du continent.

Une
forte volonté d’indépendance

A gauche, Philippe des Robert présentant le réseau Smile

Pour
faire face à toutes
ces problématiques,
les municipalités
de l’Île
de Sein et d’Ouessant ont
décidé de mettre en place
des systèmes de production d’énergies
renouvelables
afin
de transformer un
environnement menaçant en une
force de production
énergétique.
Des
réseaux énergétiques
intelligents se sont
implantés sur ces deux Îles
afin d’équilibrer
la production et la demande
entre l’énergie
renouvelable et non renouvelable.
En effet, l’Île
de Sein et d’Ouessant font
partie du réseau SMILE,
une association bi-régionale Bretagne et Pays de la Loire portant
des projets de réseaux énergétiques intelligents.

Objectifs :
une production d’énergies 100 % renouvelables en 2030

Le réseau Smile présente son projet sur l’Île de Sein

Avec une moyenne de 500 habitants à l’année, l’Île d’Ouessant a pour objectif de produire une énergie à 50 % renouvelables en 2021 et d’en produire100 % d’ici 2030 grâce à un projet de boucle énergétique locale. Aujourd’hui, l’énergie est produite grâce à une centrale thermique de 4 moteurs, une hydrolienne et une toiture photovoltaïque. Tout le réseau électrique est équipé de compteur Linky et le stockage de l’énergie est réalisé par des batteries grâce à un système de gestion et de prévision intelligent.

LÎle de Sein, avec
240 habitants permanents,
souhaite produire une énergie à 50 %
renouvelable en 2023 et atteindre 100 %
à l’horizon 2030.
Une centrale photovoltaïque
ainsi que plusieurs toitures
photovoltaïques permettent
de produire une grande partie de l’électricité
sur l’Île.
Le
stockage et le pilotage centralisé du système électrique est
effectué dans le phare.
En
2018, un projet éolien a été lancé et
verra le jour après acceptabilité
du projet et obtention des autorisations nécessaires.

Ces
objectifs de
production
d’énergie
100 %
renouvelable pourraient
être dans le futur
un atout
aussi bien
sur le plan écologique qu’économique.
Selon
le prévisionnel de 2014 de la Commission de Régulation de
l’énergie :

« Produire de l’électricité à partir des ressources locales et renouvelables sur les îles non raccordées au réseau électrique continental reviendrait 50 à 300 % moins cher »

souligne Île de Sein energies et l’Asso des amis de la transition




Aux Glénan, bientôt de l’électricité 100% issue des énergies renouvelables

L’ïle
Saint-Nicolas, dans l’archipel des Glénan, s’apprête à devenir dès
2021 la première île française autnome en énergie, grâce aux
énergies renouvelables et un système de pilotage intelligent de la
consommation et de la production.

Les Glénan. Le nom évoque le grand large, la voile, la mer. Ce petit paradis, situé à une quinzaine de kilomètres au large de Fouesnant dans le Finistère, est aussi connu ses eaux cristallines et son sable blanc, qui donne à ce petit archipel des airs de caraïbes. S’il n’est pas habité à l’année, l’archipel accueille néanmoins près de 3000 visiteurs par jour, d’avril à novembre. Simples visiteurs, mais aussi stagiaires de l’école de voile (la plus grande d’Europe), ou du Centre International de Plongée.

Comme
pour toutes les îles bretonnes, l’énergie est un enjeu fort pour
l’archipel. L’île principale, Saint-Nicolas, n’est pas reliée par
un câble au réseau électrique continental. La ville de Fouesnant,
à laquelle est rattachée Saint-Nicolas, s’est alors engagée depuis
plusieurs années dans une démarche de développement des énergies
renouvelables, avec la mise en place d’une éolienne sur l’ile depuis
1992, et de panneaux photovoltaïques en 2000.

L’éolienne de Saint-Nicolas
Les panneaux photovoltaïques précédemment installés.

Aujourd’hui, ce sont 100m2 supplémentaires de panneaux qui ont été installé sur le toit de bâtiments communaux. Objectif : atteindre une autonomie énergétique à hauteur de 90% en 2019. « En 2021, Saint-Nicolas sera la première île française à fonctionner avec 100% d’énergies renouvelables », estime Jean-Philippe Lamarcade, directeur régional d’Enedis Bretagne, venu présenter les installations. Le projet de l’île Saint-Nicolas est un « micro-grid », micro-réseau qui vise une « interconnexion de la production d’énergie et du système d’exploitation afin d’améliorer l’efficacité énergétique du réseau de l’île ». Tout ceci grâce à une production qui mixe éolien et photovoltaïque, couplé à des batteries de stockage. Un système intelligent (EMS, Energy Management System) pilote le tout, ce qui devrait permettre de se passer de l’utilisation de groupe électrogène, sauf cas exceptionnel. Un projet qui se déroule en plusieurs étapes : la période 2018-2019 est consacrée à la construction et la mise en œuvre, 2019-2021 aux différents ajustements à réaliser, pour qu’en 2021 tout soit pleinement opérationnel. « Actuellement, on est à 80-85% d’énergies renouvelables », souligne Eric Laurent, directeur territorial d’Enedis pour les Côtes d’Armor et le Finistère.

Les panneaux photovoltaïques nouvellement installés sur le bâtiment communal.

Sur
Saint-Nicolas, ce sont ainsi 40 Kw qui sont produits par l’ensemble
des panneaux photovoltaïques (ceux déjà existants, et la nouvelle
centrale solaire installée). L’éolienne vient d’être reprogrammée,
pour passer de 15Kw à 20kW. 120 batteries à plomb (qui seront
remplacées à terme par des batteries au lithium, ndlr) peuvent
assurer le stockage de l’énergie produite, et assurer l’équilibre
entre production et consommation des énergies renouvelables.

L’île est donc aujourd’hui alimentée en électricité depuis une centrale de production installée dans le bâtiment municipal. Cette centrale est composée de deux groupes électrogènes, des batteries de stockage et du système intelligent qui pilote l’ensemble. Les installations de production d’énergie renouvelable sont reliées à cette centrale qui est pilotée par le système intelligent.

Ce système, l’EMS, est le « chef d’orchestre » du réseau. Il permet de piloter et d’optimiser 24h/24 et sept jours sur sept les productions locales d’énergie, et de gérer l’équilibre entre production et consommation. A ceci va s’ajouter un Skyscope, un système en test de prévision météo à très court terme, qui permet de voir et d’anticiper toute baisse de la production d’énergie solaire, à cause de nuages qui traversent le ciel.

Parmi les bénéficiaires de cette nouvelle centrale figurent les quelques résidences secondaires de l’île, les restaurateurs, le bâtiment communal ainsi que le Centre International de Plongée (soit 25 clients au total). Le Centre est le plus gros consommateur énergétique de l’île, avec ses deux compresseurs d’air, pour une puissance de 30 KW, soit l’équivalent de la consommation électrique de cinq maisons individuelles ! Il avait auparavant son propre système, avec des groupes électrogènes fonctionnant au fioul, pour faire fonctionner ces deux compresseurs, qui permettaient la recharge des bouteilles entre la plongée du matin et celle de l’après-midi. Afin de « lisser » les pointes de consommation électriques liées au démarrage de ces compresseurs, un « stock tampon » d’air comprimé de 15 blocs de 80 litres a été installé. « C’est le système intelligent qui va piloter le remplissage des blocs tampons » explique Eric Laurent. Grâce à la transmission en amont des planning du centre de plongée, tout peut être anticipé.

A
noter que l’île sera entièrement équipée de compteurs
intelligents « Linky », comme c’est déjà le cas dans le
local de remplissage des bouteilles.

Le
projet en cours sur l’île de Saint-Nicolas est donc un vrai
« laboratoire » et une « vitrine » pour
Enedis. 350 000 euros ont été investis, dont 250 000 par Enedis et
100 000 par la Ville de Fouesnant. Si l’expérience semble se
dérouler de façon positive sur les Glénan, reste à voir comment
pourrait être déployé un tel « micro grid »sur un
territoire cette fois habité en permanence !




[Défi Familles Zéro Déchet] Atelier shampoing chez les Jeannettes à Morlaix

Le 23 mai, les participants au Défi Familles Zéro Déchet avaient rendez-vous chez les Jeannettes, l’épicerie de vente en vrac de Morlaix, afin d’apprendre à réaliser un shampoing solide avec Claire, de My Little Pineapple, coach en nutrition et animatrice d’ateliers.

Au programme de l’atelier du jour : fabriquer soi-même un shampoing solide et « zéro déchet », adapté à son cuir chevelu. C’est Claire, coach en nutrition et animatrice d’ateliers, qui guide les participants réunis à l’épicerie des Jeannettes.

Avant
de passer à la préparation, il faut d’abord sélectionner les
poudres, huiles végétales et huiles essentielles qu’on veut
utiliser, suivant l’effet qu’on veut obtenir et les caractéristiques
des cheveux. On peut ainsi utiliser de la poudre d’ortie piquante si
on a les cheveux ternes, fatigués, dévitalisés, et gras ou mous,
la poudre d’argile verte pour les cheveux normaux à gras, ou encore
par exemple la poudre d’amla pour tous types de cheveux, et qui
permet de stimuler la pousse.

Du
côté des huiles végétales, on peut choisir de l’huile végétale
de coco qui nourrit et fait briller, de l’huile de chanvre pour les
cheveux secs et crépus, de l’huile végétale d’avocat qui nourrit
et stimule la repousse sur les cheveux secs et ternes, du beurre de
karité pour les cheveux secs et/ou abimés, ou encore de l’huile de
jojoba qui convient à tous.

En
complément, on peut ajouter quelques gouttes d’huiles essentielles :
pour une action antipelliculaire, on préfera le tea tree, le
palmarosa ou le génévrier, pour les démangeaisons, la lavade, pour
les cheveux gras le Petit Grain Bigarade, et pour les cheveux secs,
l’orange douce ou l’ylang-ylang.

Attention
à l’utilisation des huiles essentielles : leur usage est
déconseillé pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 6
ans.

Préparation :

La base du shampoing solide est le SCI, ce fameux tensio-actif dérivé de l’huile de coco, qui produit une mousse riche et crémeuse.

-On
va mélanger 30 grammes de SCI dans une petite quantité d’eau et le
faire chauffer au bain-marie. Ne pas hésiter à l’écraser si il ne
fond pas correctement.

-Une
fois bien ramolli, on le mélange avec 10 grammes de l’huile végétale
qu’on a choisi, et avec 10 grammes de poudre au choix.

-On
rajoute ensuite 5 gouttes d’huiles essentielles

-On
verse le tout dans un moule (on peut utiliser des moules à gateaux
individuels ou des moules à glaçons)

-On
laisse sécher quelques jours et c’est prêt !

Pour
l’utiliser, on frotte le shampooing solide directement sur les
cheveux mouillés, puis on répartit en massant le cuir chevelu,
avant de bien rincer.

Pour découvrir les ateliers Eco-Responsables et apprendre à fabriquer soi-mêmes des produits cosmétiques et produits d’entretien de la maison, direction le site de My Little Pineapple : www.mylittlepineapple.com




[Défi familles Zéro Déchet] Sureau, limonade et sirop

Dans les campagnes, généralement en lisière de forêt, au mois de mai, on voit certains arbustes se couvrir d’étranges ombrelles blanches. Les sureaux sont en fleur, et dans le sureau tout est bon sauf les feuilles.

Mais attention à ne pas se tromper et confondre le sureau avec ses cousins ombellifères, les faux sureaux ou sureau hieble. Les plantes dangereuses poussent sur une tige herbacée alors que le sureau qui est un arbre donne rapidement des branches boisées dont le cœur et remplie d’une moelle blanche.

De ses branches évidées de leur moelle, on peut faire des sifflets, des sarbacanes et pour les plus habiles, des flûtes. C’est d’ailleurs de là que viendrait le nom savant de la plante, Sambucus Nigra, la sambuke étant une flûte de berger.

Mais on ne fait pas que des flûtes de ce sureau puisque l’un de ses surnoms est « le pharmacien de la maison ».En effet, les feuilles séchées sont utilisées pour calmer les toux récalcitrantes et les baies noires crues ont un effet à la fois laxatif et vomitif.

Mais au mois de mai, la partie de la plante intéressante, c’est la fleur, car avec ces ombelles, on fabrique de délicieuses boissons rafraîchissantes, bien agréables en été, de la limonade et du sirop

C’est à la fabrication de ces deux boissons que les familles du défi « zéro déchets »  de Morlaix Comunauté étaient conviées, le samedi 18 mai. La date était bien choisie puisque la floraison du sureau va en général du 15 mai au 15 juin.

Le lieu de l’atelier était également bien choisi : la vallée de Trobodec sur la commune de Guimaëc.

En partant du « Musée rural des vieux outils du Trégor », on descend par le chemin côtier qui, un kilomètre plus loin, amène jusqu’au rivage.Au cours de cette courte promenade, on peut entendre les grenouilles coasser au bord du ruisseau, apercevoir de loin, une paire de magnifiques vaches Highland Cattle et tomber nez à nez avec un moulin à eau parfaitement restauré. Sur le chemin, les sureaux tendent leurs branches afin que chacun puisse faire sa petite récolte de fleurs. La balade à elle seule est un plaisir.

Au bout de cette balade, il y avait l’atelier de fabrication de boissons, animé par Geraldine Gabillet, animatrice nature au CPIE du Pays de Morlaix

La limonade de sureau

Pour faire de la limonade, il faut très peu de matériel : une bouteille vide, de l’eau un peu de sucre, du citron, une larme de vinaigre de cidre et bien entendu des fleurs de sureau.

Dans une bouteille d’un litre, à goulot large de préférence, mettre 3 fleurs de sureau. Il faut faire attention à ne pas y ajouter les quelques insectes qui auraient trouver refuge dans l’ombelle. Le moyen le plus sûr est encore de détailler chaque ombelle et ne garder que la partie blanche des fleurs, les tiges vertes ayant un goût plutôt désagréable. Rajouter 120 à 150 grammes de sucre, selon que vous aimez boire plus ou moins sucré, un citron coupé en morceau (comme on garde la peau, il vaut mieux le choisir bio) puis 80 à 85 centilitres d’eau. Et pour finir, une petite cuillerée à café de vinaigre de cidre. Si vous n’avez pas de bouteille à col large, indispensable pour faire entrer les morceaux de citron, le jus d’un citron fera aussi bien l’affaire. Et c’est tout pour le moment.

Il faut laisser macérer ce mélange dans un endroit à bonne température (20° environ) pendant 3 jours en ayant pris soin de couvrir le goulot afin d’éviter toute intrusion étrangère. N’oubliez pas de remuer votre bouteille chaque jour Normalement des bulles devraient apparaître sur les bords au troisième jour ; les levures de la plante auront joué leur rôle.

Il ne reste plus qu’à mettre en bouteille, c’est à dire filtrer le mélange et le mettre dans une bouteille fermant hermétiquement mais capable de résister à une certaine production gazeuse. En effet, la réaction se poursuit encore pendant 1 ou 2 jours à condition de laisser la bouteille au soleil. C’est pourquoi il est conseiller d’utiliser des bouteilles à fermeture mécanique telle que les bouteilles de limonade ou certaines bouteilles de bière grand format. Afin d’éviter les mauvaises surprises, il vaut mieux ne pas remplir la bouteille complètement et laisser un petit espace d’expansion.

Voilà la limonade est prête. Elle se conserve parfaitement pendant au moins 6 mois ; A servir frais, bien entendu.

Nota : si on a une grande famille ou qu’on attend du monde cet été, il peut être utile de faire la préparation par 5 litres à la fois. Dans ce cas un grand saladier pour le mélange convient parfaitement et les proportions sont 10 ombelles pour 4,5 litres d’eau, 600 à 750 grammes de sucre, 4 citrons et une cuillerée à soupe de vinaigre. Ne pas oublier de brasser tous les jours les trois premiers jours, en utilisant une cuiller en métal stérilisée.

Le sirop de sureau

Il faut un peu plus de matériel puisque il est nécessaire de faire bouillir de l’eau puis le mélange.

Pour le reste, les ingrédients sont les mêmes, seules les proportions changent.

Pour faire 75 cl de sirop, il faut 7 ombelles de fleurs de sureau , 50 cl d’eau , 450 à 600 grammes de sucre selon que vous aimez le sirop plus ou moins sirupeux et deux citrons, bio naturellement.

Etape 1 : bien détailler les ombelles dans un récipient ouvert, en éliminant les insectes et les petites tiges vertes. Couvrir ces fleurs avec le premier citron coupé en rondelles. Verser là-dessus le demi-litre d’eau, bouillante. Laisser infuser puis macérer pendant 48 heures en prenant bien soin de couvrir le récipient d’un linge propre.

Etape 2 : filtrer cette macération et la verser dans une casserole. Rajouter le jus du second citron. Pour avoir un sirop bien lisse, il peut être utile de filtrer très fin l’ensemble afin d’éliminer toute particule solide mais ce n’est pas obligatoire. Ajouter alors le sucre et faire chauffer l’ensemble. Si nécessaire, écumer en cours de cuisson. Quand le sucre est dissout, le sirop est prêt. Le mettre en bouteille stérilisée. Bien fermer et mettre au frais.

Attention, le sirop ne dure en général que 2 à 3 mois.

Si vous attendez encore quelques temps, vos fleurs de sureau vont mûrir et de magnifiques fruits rouges sombres ou noirs vont apparaître. Ce sera le temps des confitures, mais ceci est une autre histoire.




A la découverte du Land’art

Le jeudi 16 mai, les élèves de première STAV se sont rendus à la plage de Primel à Plougasnou dans le cadre de leur stage développement durable, à la découverte du land’art accompagnés de Claire Gablin artiste pluri-plasticienne.

Le land’art est pour nous lycéens, une notion abstraite, qui permet de nous échapper dans un autre monde, et de nous rapprocher un peu plus de la nature.

D’après Claire Gablin « Le Land’Art permet un regard, une autre lecture des images que la nature nous offre. Une source de créativité sans cesse renouvelée. Un terrain de jeu inépuisable pour des expérimentations artistiques et sensorielles. Une palette de couleurs, de textures, vivantes, changeantes et éphémères. En perpétuelle transformation, comme chacun de nous. »

En début d’après-midi, les activités proposées par Claire ont débuté. Tout d’abord, nous avons dû nous déchausser afin de pouvoir être davantage connectés avec le sol.

Ensuite, nous nous sommes réunis dans un premier cercle, où l’on a fermé nos yeux afin de pouvoir mieux  nous connecter avec ce qui nous entoure. Dans le second cercle, la moitié du groupe s’est réincarnée en algues, et l’autre moitié jouait les courants marins afin de favoriser le lâcher-prise.

Par la suite, la seconde activité consistait à comprendre le métier de Claire Gablin qui est une artiste pluri-plasticienne, c’est-à-dire qu’elle pratique différents styles d’art, Land’art, peintre, plasticienne et tricoteuse de liens. Pour finir sur cette activité, elle nous a invitsé à partager son métier, sa passion pour la broderie artistique, où elle a pu nous montrer ses techniques.

Durant cette après-midi, nous avons pu apprendre à faire ressortir notre créativité. Claire Gablin nous a appris à broder avec des algues et nous a montré ses œuvres ma foi très créatives !