KuB’tivez-vous ! Sélection d’avril

Dans le cadre de notre partenariat avec KuB, le web média breton de la culture, nous vous proposons une nouvelle sélection à découvrir gratuitement sur leur site internet. Au programme ce mois-ci : expédition aux Açores, zéro déchet et football féminin !

Simon et le Grand Cachalot, par Yoann Coutault (2017 – 52’)

« Je suis content de vivre au bord de la mer et ça me gêne de savoir que les animaux ne peuvent plus y vivre à cause de la pollution… moi j’ai envie de continuer à trouver des turbots », telles sont les paroles emplies de sagesse de Simon, 8 ans. Le jeune finistérien nous ouvre les portes de son monde avec une aisance peu commune à son âge.

Dans le cadre du projet éducatif « Rencontre avec le grand Cachalot – Açores 2017 » mené par l’association Les enfants de l’océan, 18 « élèves ambassadeurs » choisis dans 9 classes de cycle 2 (CP au CE2) du Finistère sont partis dans l’archipel des Açores (Portugal). L’objectif ? Découvrir et comprendre les intérêts de la protection et de la préservation des océans.

La caméra de Yoann Coutault, réalisateur spécialisé dans les prises de vue aquatiques, nous embarque donc dans ce projet à travers le prisme de Simon. Véritable passionné du monde marin et de ses créatures, le garçon qui veut devenir « biologiste d’animaux » s’avère être un excellent choix de personnage principal pour ce documentaire.

Présentation du projet aux camarades de classe, apprentissage du masque-tuba-palmes en piscine puis en pleine mer, visite de la clinique des phoques d’Océanopolis (Brest)… les enfants ont le droit à une préparation intense et très sérieuse.

Sourires et bouffées de joie assurés avec ce film. L’aventure des Enfants de l’océan aux Açores est une réussite, leur sensibilité à la préservation de la faune océanique ne peut que nous inciter à leur léguer une planète en bien meilleure état !

Voir ce documentaire : https://www.kubweb.media/page/simon-grand-cachalot-enfants-ocean-ambassadeur-yoann-coutault/.


De l’autre côté – Épisode 1 : Refuser, par Les autruches utopistes (2020)

Les autruches utopistes sont une association de « professionnels de l’image, de l’audiovisuel et du numérique » fondée en 2019. Ils se sont donné pour mission de « mettre en lumière les actions des citoyens qui s’engagent pour le zéro déchet vu comme un outil politique et collectif ». KuB nous propose le premier épisode de leur série documentaire De l’autre côté. Cette série se compose de cinq parties comme les 5R du zéro déchet : refuser, réduire, réutiliser, restituer à la terre et repenser le modèle.

Cet épisode 1 s’axe donc sur le refus. Le refus des basculeurs et basculeuses du lobby citoyen la Bascule de Pontivy (Morbihan) où un groupe d’ingénieurs et étudiants bénévoles ont monté un tiers lieu dans une ancienne polyclinique désaffectée. Cette communauté a « choisi de désobéir au système, à tous les conditionnements qui faisaient qu’on serait amenés à être acteur de ce système consumériste, capitaliste.. », en s’organisant ensemble sur le modèle d’une gouvernance partagée.

Les autruches utopistes sont aussi allées à la rencontre des militants de Youth for Climate à Bordeaux qui refusent l’impunité des lobbys et grosses sociétés dont les actes ou l’inaction vont à l’encontre de la planète.

Le tout est présenté sous la forme d’une vidéo principale de 11 minutes enrichie de plusieurs courtes vidéos de moins d’une minute, d’un article détaillé sur la Bascule, d’une bande dessinée explicative du rapport entre le zéro déchet et refuser, d’un podcast audio Travailler sur les liens invisibles et d’une sélection des photos « pépites » de ce premier épisode. Assurément la page à ne pas rater ce mois-ci sur KuB !

Accéder à la page : https://www.kubweb.media/page/autruches-utopistes-transition-ecologique-bascule-solution/.


Sport de filles, de Xavier Champagnac et Emmanuel Mathieu (2018 – 52’)

Bréquigny, quartier sud de Rennes, printemps 2017. Les murs des vestiaires du Cercle Paul Bert Bréquigny (CPBB) tremblent régulièrement au rythme des braillements de Sébastien Loinsard, l’entraîneur de l’équipe féminine A du club. La tension est à son comble dans cette fin de saison 2016-2017 : les jeunes rennaises ont dominé leur groupe de 3e division tout au long de l’année et sont sur le point de disputer de nouveau les barrages (tournoi qualificatif de fin de saison) d’accession à la D2 française, premier échelon de niveau national du football féminin. Mais Sébastien craint de rater encore le coche par manque de caractère, « on joue comme des petites bourgeoises » s’apitoie-t-il auprès de son adjoint.

Les réalisateurs Xavier Champagnac (spécialisé dans le social) et Emmanuel Mathieu nous immergent avec brio dans leur intimité. L’adrénaline et les enjeux de ces derniers mois de compétition, sur fond de lutte pour l’égalité et la reconnaissance des femmes dans la société, sont parfaitement captés par leur caméra. On ne peut que s’attacher à la troupe de Manon, la capitaine guerrière de l’équipe, et les scènes de match sont des pics d’émotions assurés pour nous spectateurs, avec un apogée formidable lors des barrages.

La réalisation de ce film n’a rien à envier aux séries à succès d’Amazon Prime Video sur les clubs anglais de Manchester City et Tottenham. Elle réussit surtout à prouver que le football est, sans le moindre doute possible, un Sport de filles.

Visionner ce film : https://www.kubweb.media/page/sport-de-filles-equipe-foot-feminin-amateur-rennes-xavier-champagnac-emmanuel-mathieu/.


Notre sélection de mars : http://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-de-mars-special-festival-pecheurs-du-monde/.

Notre sélection de février : http://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-de-fevrier/.

Notre sélection de janvier : https://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-de-janvier/.

Plus d’info :

Miel bleu 2



La Cantine Mutine, un traiteur-food-truck bio, végétarien et zéro déchet à Douarnenez

A Douarnenez (29), Clémentine et Saïda ont créé « La Cantine Mutine ». Un traiteur et caravane food-truck qui propose une cuisine locale, bio, végétarienne, et zéro déchet.

La Cantine Mutine, c’est le nom du projet imaginé par Saïda et Clémentine. Un food-truck et traiteur dont l’idée à germé il y a trois ans à Douarnenez suite à la rencontre des deux jeunes femmes, et qui est opérationnel depuis août 2019. « Nous avions toutes les deux des envies similaires, créer quelque chose autour de la nourriture », explique Clémentine. Saïda, d’origine russe, a vécu un moment au Canada, où elle suivait des études en relations internationales, puis a décidé de changer d’orientation pour se tourner vers sa passion, la cuisine. Clémentine, elle, était auparavant journaliste reporter d’images. La création de la Cantine Mutine est donc pour les deux jeunes femmes un véritable virage professionnel.

Le concept de leur entreprise de restauration s’articule autour du bio, des produits locaux, et du végétarisme. « On utilise les ressources qui sont autour de nous pour cuisiner : par exemple du chanvre, des algues… », précise Clémentine. Des recettes sont ainsi revisitées : ainsi les fameuses « feuilles de vignes » ont été réinventées avec du millet de Plounéour-Lanvern !

La Cantine Mutine a mis également en place une démarche « zéro déchet » . « La vaisselle utilisée est lavable, on invite les gens à venir avec leurs propres boîtes, et on cuisine nos plats dans cette optique, pour que ça soit facile de les transporter », évoque Clémentine, qui composte également les déchets organiques.

Si le Food Truck est actuellement en pause et reprendra du service fin avril, la Cantine Mutine propose des plats à emporter à retirer à l’Epicerie Locale de Douarnenez. Des desserts sont aussi disponibles à emporter à la librairie de L’Angle Rouge, une librairie coopérative située dans la même ville. L’été, le Food Truck se déplace sur le marché bio de Pont-Croix. Et dès que la situation sanitaire le permettra, « on reprendra l’activité traiteur sur les événements et le catering », conclut Clémentine.

Plus d’infos et contact : La page Facebook de La Cantine Mutine

Email : lacantinemutine@netcourrier.com




Quand joueurs et bénévoles du Football Club de la Côte des Légendes se transforment en héros du recyclage

Instant de communion et de joie au milieu d’une saison à l’arrêt pour le FCCL • Crédits : Guylène Caradec

Samedi 13 février, le FCCL a organisé son opération annuelle de récupération de ferrailles. Une action où agriculteurs et commerçants locaux ont l’opportunité de soutenir le club en prêtant main-forte ou en donnant. Une belle occasion de contribuer à un acte écologique fort tout en maintenant le lien entre les joueurs, les dirigeants et les bénévoles.

Un vent glacial a beau balayer sans relâche le parking de la Coopérative Triskalia de Lanveur (29), toute la troupe réunie depuis l’aube s’entasse jovialement sur la remorque d’un tracteur afin d’immortaliser la journée. C’est la pause déjeuner et les ferrailles commencent à former un beau monticule à l’arrière de l’entrepôt où les bénévoles partagent des bières bien méritées. Vieille voiture, PC d’un autre temps, brouette rouillée… les videurs de greniers du FCCL ont bien lancé cette opération placée sous les signes du recyclage et de la solidarité.

« Toutes les associations ont besoin d’aide, surtout en ce moment, donc quand on peut les aider, on le fait », Jean-Pierre Oudot (69 ans) est heureux de donner comme chaque année un peu de sa ferraille. « Tous les ans il y a toujours quelque chose, on accumule » et cette année l’ex-joueur puis président de l’ancienne Union Sportive Kerlouan se défait notamment d’un véhicule ancien et déclassé, en plus des usuelles ferrailles diverses et tôles.

Le FCCL, un club qui rassemble

De quoi satisfaire les « 35 à 40 bénévoles » présents pour épauler le président Vincent Salou. « Il y a les joueurs, les bénévoles, les dirigeants et certaines entreprises locales » indique-t-il, « c’est l’occasion pour tout le monde de se retrouver un peu parce qu’on a arrêté la saison début novembre ». En effet, l’équipe Senior ronge son frein depuis l’automne puisque les entraînements et les compétitions sont à l’arrêt quasi total à cause des mesures anti-Covid.

Une bouffée d’air et de bonheur pour tout le club. « Ça nous permet de créer du lien avec les gens de la commune » confie Erwan (23 ans), « fidèle au club » depuis ses 5 ans, content de participer au « bon fonctionnement de l’association » comme l’affirme M. Salou.

les bénévoles du FCCL sur le parking de Triskalia
Les bénévoles et joueurs du FCCL profitent des véhicules prêtés par les agriculteurs locaux pour récolter les ferrailles.

La récolte est « la grosse opération du club » explique le président, « ça nous permet pour la saison prochaine d’acheter des équipements, de payer les entraîneurs » et cela « grâce aux agriculteurs et aux commerçants locaux qui aident beaucoup ». La formule fonctionne bien puisqu’elle est reconduite annuellement depuis « une petite dizaine d’année ». Celle de 2020 a permis d’amasser 90 tonnes de ferrailles !

Héros du recyclage

Tout le « butin » de cette journée est vendu à Estève Recyclage, une agence du groupe Guyot Environnement. Son responsable Michel Rafray révèle que « les ferrailles sont ensuite chargées et envoyées sur le site Guyot Brest où elles sont triées, déchiquetées ou cisaillées » pour finalement être « exportées sur l’Espagne ou sur la Turquie » où des fonderies prennent le relais pour les remettre dans le circuit du métal.

le butin du FCCL
Environ 70 tonnes de ferrailles ont été amassées cette année.

La démarche du FCCL est donc solidaire et écologique. « C’est une opération qui fonctionne bien, on est sur une commune fortement agricole, donc on a beaucoup de personnes qui viennent nous aider » confie Vincent Salou. Pour lui, l’opération ferraille « c’est aussi pour débarrasser un peu les vieux hangars où il y a encore beaucoup de choses qui traînent ».

L’action plaît au point que Michel Rafray a inscrit le club, en association avec son agence, au concours international #RecyclingHeroes (Héros du Recyclage) de la Global Recycling Foundation (Fondation Mondiale pour le Recyclage) à l’occasion de la journée internationale du recyclage le 18 mars.




A voir. « Plogoff mon amour, mémoire d’une lutte », témoignage d’un combat citoyen contre le nucléaire

« Plogoff mon amour, mémoire d’une lutte », documentaire sur la lutte contre la centrale nucléaire à Plogoff entre 1974 et 1981, est disponible actuellement en accès libre sur Youtube. Il revient sur l’importante mobilisation citoyenne, qui a abouti à l’abandon du projet, grâce aux témoignages de militants de l’époque.

Il y a 40 ans, un projet de centrale nucléaire était lancé à Plogoff, commune de la pointe du Finistère. En effet, le 5 mars 1974, en réaction au choc pétrolier qui a eu lieu en octobre 1973, le gouvernement de l’époque mené par Pierre Messmer lance un programme de nucléaire civil. L’État projette alors de construire 200 centrales à l’horizon 2000. En décembre 1974, Plogoff fait partie des sites bretons retenus, avec Erdeven (56), Beg An Fry à Guimaëc (29) et Ploumoguer (29). De 1974 à 1976, les habitants de ses différentes communes se mobilisent contre l’implantation des centrales. Les différents sites sont écartés, et le choix se fixe alors sur Plogoff. En 1976, début juin, le Comité de Défense de Plogoff est créé, à la veille d’une campagne de sondage géologique sur le site de Feunteun Aod, lieu où doit être construit la centrale. Des barricades sont dressées pour empêcher l’accès au site. Malgré les oppositions, l’emplacement de la centrale est validé en septembre 1978. Début alors une mobilisation d’ampleur. L’enquête publique démarre en 1980, dans une ambiance hostile : les dossiers papiers reçus sont brûlés devant la mairie, des « mairies annexes » sont alors aménagées dans des camionnettes sont mise en place alors par les autorités préfectorales, gardées par des CRS. Le 13 mars, un grand rassemblement antinucléaire se déroule à la Pointe du Raz. Il regroupe 50 000 personnes. Les manifestations se poursuivent, réprimées violemment par les forces de l’ordre, comme par exemple à Quimper. La mobilisation ne faiblit pas et elle a gagné toute la Bretagne.

En 1981, François Mitterand est élu Président de la République. Conformément à ce qu’il avait annoncer lors de sa campagne, le projet de centrale nucléaire à Plogoff est abandonné officiellement le 3 juin 1981.

C’est cette mobilisation citoyenne durant plusieurs années qui est racontée dans le film « Plogoff mon amour, mémoire d’une lutte », réalisé en 2018 par Laure Dominique Agniel. Le documentaire met en lumière le témoignage de militant ayant combattu la centrale, notamment des femmes, qui ont joué un, grand rôle dans la mobilisation : en effet, les hommes étant bien souvent marins dans cette commune du littoral et donc absents, elles ont été très actives dans la lutte, souvent en première ligne. Tou.te.s reviennent sur ces années de lutte, et sur ce qu’il en reste aujourd’hui : quel avenir laisser aux plus jeunes ? Quelle place pour la mémoire de ces combats collectifs ? Comment ont-ils irrigué les mobilisations d’après ? Tou.te.s s’interrogent.

Un beau film aux témoignages précieux, à voir en accès libre sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=38OjYPAXxL8

Pour plus d’infos, le site de l’association Plogoff, Mémoire d’une lutte : https://www.plogoffmemoiredunelutte.com

A lire aussi, notre article sur l’association Plogoff, Mémoire d’une lutte : http://www.eco-bretons.info/ecomagechosils-militent-pour-ne-pas-oublier-combat-plogoff/




Les Cuistots du Viaduc : le projet solidaire des étudiants de Morlaix pour lutter contre la précarité alimentaire

Depuis fin 2019, des étudiants de l’IUT tiennent un compte Instagram pour aider leurs camarades en manque de temps et de moyens financiers. L’initiative a séduit plus de 750 abonnés à travers des recettes simples partagées via des photos, des vidéos et une forte interaction avec la communauté.

Anne, Julie, Guillaume, Hugo et Kevin sont en première année de DUT Gestion Administrative et Commerciale des Organisations (GACO) et ont pour « but d’améliorer l’alimentation des étudiants sur le pays de Morlaix » explique Guillaume. Ce projet est le fruit d’une étude menée il y a trois ans sur le territoire concerné dont sont ressortis des résultats inquiétants sur la subsistance alimentaire des jeunes.

Le DUT GACO de Morlaix mène donc depuis 2019 ce programme à travers l’animation du compte Instagram Les Cuistots du Viaduc, par un groupe de cinq élèves (qui change chaque année). Leur mission première est « d’informer et aider les étudiants à mieux cuisiner » précise Guillaume.  L’opération est bien menée jusqu’à présent avec 55 publications réalisées à ce jour. Les Cuistots proposent des recettes variées et majoritairement équilibrées, à l’image de ce tian de légumes, qui peuvent permettre à leurs camarades de laisser régulièrement de côté pâtes et riz.


Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Les Cuistots du Viaduc (@lescuistotsduviaduc)



La démarche plaît et est utile comme en atteste Amélie, abonnée depuis septembre 2020, dont les « repas se ressemblent » car elle « manque de temps et de moyens parfois ». Mais Les Cuistots du Viaduc lui ont « permis d’avoir des idées de recettes simples auxquelles [elle ne penserait] pas forcément et aussi de manger sainement ». Une aubaine donc pour cette étudiante en alternance près de Morlaix qui prend aussi « plaisir à se faire conseiller par des jeunes de son âge » et de sa ville.

Et ce projet ne se limite pas à la tenue du compte Instagram puisque Guillaume & Cie lance en février une coopération avec l’Épicerie LOcale et COllaborative de Pleyber (ELOCOP). Cette collaboration leur permettra de proposer des paniers de fruits et légumes pour « deux à trois repas » à prix abordable aux étudiants du pays de Morlaix. Le tout bien évidemment accompagné d’idées de plats à préparer avec, sur Instagram.

Le programme semble donc avoir de belles années devant lui. Il intéresse les jeunes de la filière GACO (trois groupes s’étaient présenté pour en avoir la charge en 2020/2021), le compte Instagram est dynamique, sa communauté continue de grandir et un projet de retransmission en direct avec de vrais chefs cuistots locaux est à l’étude.

Bon appétit !




Parc Naturel Régional d’Armorique : votez pour vos initiatives préférées !

La campagne de votes pour soutenir les initiatives sélectionnées par le Parc Naturel Régionale d’Armorique est lancée. Au programme, 23 projets en lices dans quatre catégories : acteurs privés, collectifs de citoyens, communes et jeunesse. Les votes sont ouverts jusqu’au 7 février. Les lauréats bénéficieront d’un accompagnement technique et financier.

En 2020, le Parc Naturel Régional d’Armorique avait lancé sa troisième campagne de soutien aux initiatives du territoire. L’objectif était de soutenir des démarches locales contribuant à la vitalité et l’attractivité du territoire, encourager l’initiative et la créativité, impliquer et mobiliser les habitants, et développer le « bien-vivre » sur le territoire.

23 projets sont actuellement en lice, dans quatre catégories : acteurs privés, collectifs de citoyens, communes et groupes/associations/conseils de jeunes (niveau collège-lycées).

Parmi la catégorie des « acteurs privés », on trouve des projets tels que Kerfi Armoric Scoot, qui se propose de développer une offre de location de scooters électriques silencieux depuis la Feuillée, La Soupape, association qui souhaite créer un un lieu d’accueil et d’hébergement temporaire, intergénérationnel et innovant sur la presqu’île de Crozon, ou encore l’événement culturel « La Tournée des îles », tournée d’un groupe de musique entre une dizaine d’iles avec différents moyens de navigation.

Du côté des « collectifs de citoyens », on peut noter la présence de l’association Ar Forn Bodsorc’hel de Bostsorhel, qui veut reconstruire un four à pain en ruines, afin de le remettre en service et de faire du cuire du pain régulièrement dedans, ou encore l’association « Danse avec les abeilles » de Pleyben, qui prévoit de sensibiliser les habitants à l’importance des pollinisateurs en offrant notamment des graines de plantes mellifères et en installant des ruches de conservation.

Dans la catégorie « communes », on peut noter la présence de Logonna-Daoulas avec le projet « la mer pour tous » qui a pour objectif de rendre possible l’accès à la mer pour les personnes à mobilité réduire, grâce à des places de parking dédiés, un vestiaire et du matériel adapté, ou encore la commune de Saint-Rivoal, qui porte l’opération « De la graine au champ, du champ à la cantine ! », qui prévoit la création d’un espace de production de légumes destinées à la cantine, à côté de l’école, et cultivé par un professionnel.

Enfin, dernière catégorie : les jeunes. On y trouve notamment l’association Local Jeunes, de Hanvec, qui veut créer une animation/décoration sur la commune autour du thème « Hanvec, terre de nature et de mer », ou le centre de formation de Kerliver à Hanvec, qui propose lui aussi un projet, autour cette fois de l’art, et du lien entre culture et agriculture.

Les projets sont actuellement soumis au vote du public. Ils vont être présentés également à un jury de techniciens et d’élus. Un projet par catégorie sera retenu suite à ces votes.

Pour le projet lauréat dans la première catégorie, le Parc attribuera une dotation d’un montant de 1200euros dans le cadre d’une campagne de financement participatif, et accompagnera techniquement le projet. Pour les autres catégories, chaque lauréat sera accompagné à hauteur de 1200 euros, sur présentation de justificatifs de dépenses.

Pour découvrir les projets en lice et votez, direction le site du Parc Naturel Régional