Premier jour à Crozon et découverte des fonds marins pour les jeunes du projet « D’une mer à l’autre » !

Quelques instants avant le baptême de plongée © Enaïm Platon

Tout juste arrivés à leur camp de base du Centre Nautique de Telgruc-sur-Mer, le groupe de volontaires du Pays de Morlaix, menés par Carré d’As, a eu la chance de faire leur baptême de plongée. Entre excitation et légère appréhension, une journée riche en émotions et en rencontres.

Alors que les rayons du Soleil ont encore du mal à percer les nuages, une joyeuse bande s’attroupe sur le parking du centre social Carré d’As à Morlaix autour de deux belles fourgonnettes. 10h30, il est grand temps de mettre le cap sur la presqu’île de Crozon pour les cinq prochains jours. Les coffres sont remplis, Wilbert et Patrice prennent les volants… voilà les neuf jeunes en direction du Grand Ouest !

Une bonne heure de route plus tard, la troupe découvre avec joie le très grand « QG » qui a été réservé. Six chambres, dont un dortoir de dix lits, deux grandes salles de vie, un city stade et la splendide plage de Trez-Bellec à leurs pieds… en bref, le site rêvé pour conclure un Service Civique en beauté et découvrir un nouvel environnement.

La vue depuis le Centre Nautique © Enaïm Platon

Baptisés !

À peine le temps de s’installer qu’il faut déjà se hâter pour se rendre à l’Atlantis Bretagne Plongée de Roscanvel pour pique-niquer avant le grand baptême de plongée. Bien que l’activité suscite quelques peurs, le groupe est plutôt enthousiaste à l’idée de découvrir la faune et la flore de la rade de Brest.

Concours de ricochets pendant le pique-nique © Enaïm Platon

Accueillis par la joie contagieuse de Pascal, Marie, Christian, Denis, Alan et Mathias, l’équipe est rapidement mise à l’aise. Chacun enfile sa combinaison, teste ses palmes et son masque avant de descendre en direction d’une crique des plus secrètes. Trois par trois, les jeunes sont pris en charge par les moniteurs.

Respiration sous l’eau avec détendeur, gestion du masque, utilisation des palmes, « manœuvre de Valsalva » (respiration par les oreilles pour rééquilibrer les tympans sous pression) et plongée jusqu’à 6 mètres de profondeur, en l’espace de vingt minutes chacun, tout le monde est donc baptisé de cette belle discipline.

Les dernières « grenouilles » remontent à la surface © Enaïm Platon

Un bel exposé pour conclure

Les néo-« grenouilles » ont ainsi exploré une parcelle de la baie brestoise, l’occasion d’observer de belles créatures et plantes marines. Mais pas facile de mettre des noms sur chaque espèce ! Heureusement, Mathias, spécialisé dans la photographie sous-marine, avait prévu une sélection de ses meilleurs clichés pris dans le coin pour présenter sa population.

Spirographe, ver tubicole, pontes, tacaud… la jeune équipe découvre avec intrigue les noms des bêtes qu’elle a croisées pendant son escapade subaquatique. Un instant privilégié dans la salle des fêtes de la mairie de Roscanvel au cours duquel chacun fait preuve de curiosité.

Mathias présente son diaporama de photos au groupe © Théo Duchet

Le séjour commence tambour battant pour ce groupe qui apprend aussi à se connaître et à vivre ensemble. L’ambiance est excellente et tout est réuni pour que ce projet se déroule à merveille !

Les ressentis de…

Lucien : « Aujourd’hui, nous sommes arrivés à midi. Cet après-midi on a fait de la plongée, je n’étais pas confiant, j’appréhendais un peu. Mais franchement, ça s’est bien passé ! J’ai un peu paniqué, mais ça allait. Et ce soir j’ai cuisiné une bolognaise… un bon moment de partage ! ».

Maéva : « Ce matin j’étais très motivée car j’avais hâte d’être là. Après on est partis un peu en retard, mais ce n’est pas grave ! Puis le pique-nique s’est bien passé, on a pu se mettre dans l’ambiance du groupe. Ensuite la plongée m’a beaucoup stressée quand même… ce sont un peu mes deux phobies mélangées. Mais le moniteur était super sympa donc ça s’est très bien passé et j’ai réussi mon baptême. J’en suis très contente et fière de moi ! L’ambiance est cool, on rigole tous ensemble, il n’y a pas du tout de gêne donc je me sens très bien ! ».




Au fil de l’été, le Léguer se fête

Du 20 juin au 11 septembre se déroulera la 25ème édition de l’opération « Le Léguer en fête ». Au programme : balades, expositions et découvertes, pour apprendre à mieux connaître ce cours d’eau costarmoricain labellisé « Site Rivière Sauvage », et son bassin versant.

Le Léguer est une rivière bretonne qui s’étend sur près de soixante kilomètres, dans les Côtes-d’Armor. Rejoint par son affluent le Gouic au niveau de Belle-Isle-En-Terre, son embouchure se situe dans la baie de Lannion. C’est aussi la première et la seule rivière de Bretagne a avoir obtenu le label « Site Rivière Sauvage »,une distinction décernée par l’Association du Réseau des Rivières Sauvages et le Fonds pour la Conservation Des Rivières Sauvages. Ce label national vise à récompenser des « rivières joyaux », et est « un outil au service des gestionnaires des milieux aquatiques d’eau courante pour améliorer la protection et la conservation des rivières qui présentent un bon fonctionnement écologique ». On trouve ainsi une biodiversité variée dans la vallée du Léguer, par ailleurs classée zone Natura 2000 : saumons, mais aussi loutres, lamproie marine, escargot de Quimper…

Chaque année, l’opération « Le Léguer en fête » est organisée. Portée pour cette édition 2021 par les collectivités réunies au sein du Bassin Versant Vallée du Léguer et par l’Office de Tourisme Bretagne Côtes de Granit Rose, elle s’étendra sur tout l’été, du 20 juin au 11 septembre.

Au programme : une quarantaine d’animations gratuites (deux seront payantes, ndlr), réparties en trois grands volets : des « balades patrimoines » tous les dimanches à 17h, des expositions photos intérieures et des exposition intérieures (peinture, photo, cartes postales…), des temps de « découverte » sous la forme de chantiers participatifs et festifs, conférences, concerts de musique ancienne, randonnées, une lecture musicale ou encore un concert « accousmatique » (orchestre de haut-parleurs qui interprète des musiques composées en studio).

Et pour fêter cette 25ème édition du « Léguer en fête », un « lexique sensible » du Léguer sera créé, grâce à des ateliers d’écriture qui auront lieu tout l’été, auxquels les habitants sont conviés.

Tout le programme est disponible sur le site http://www.vallee-du-leguer.com/

Consultation sur l’eau, tous concernés !

Il est toujours temps de participer à la consultation sur l’eau menée par le Comité de Bassin Loire-Bretagne et l’Etat, qui se déroule jusqu’au 1er septembre. Pour cela, direction le site : https://sdage-sage.eau-loire-bretagne.fr/home/consultation-eau/donnez-son-avis—questionnaire.html




Cap volontaire sur Crozon pour Carré d’As & Cie !

La Tour Vauban à Crozon © Viviane Lapous

La fin de l’année scolaire approche et avec celle-ci se terminent aussi plusieurs engagements en Service civique dans le Pays de Morlaix. Pour sept volontaires (anciens et actuels) du centre social Carré d’As, ainsi que deux autres de l’ULAMIR-CPIE et du MAJ et Enaïm et moi, engagés à Eco-Bretons depuis octobre 2020,  un séjour sur la presqu’île de Crozon  du 21 au 25 juin viendra clôturer cette étrange année confinée. Ce qui promet de beaux moments de partage collectif, mais aussi de rencontres, entre volontaires et avec Crozon.

Tout a commencé par un projet monté par l’équipe de Carré d’As, financé par le Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche (FEAMP) et créé en 2020 à destination de l’île de la Réunion, dont est originaire l’un des encadrants de Carré d’As – Wilbert Belin – pour les volontaires de l’époque. Mais il avait été annulé à cause des mesures de confinement et des restrictions de sortie du territoire.

Reconduit avec succès au début de cette année scolaire 2020/2021, pour les encadrants de Carré d’As, le projet a été remis sur la table pour cette année 2021. Cette fois-ci, le projet, toujours soutenu par le FEAMP, était plus ambitieux avec l’intégration des volontaires d’ULAMIR-CPIE, de Morlaix Animation Jeunesse (MAJ) et d’Éco-Bretons, en plus des anciens de Carré d’As en 2020. 21 personnes faisaient alors partie du plan.

Des montagnes russes d’émotions

Annoncé officiellement aux jeunes dans l’euphorie le 27 mars, le « campement » était déjà réservé, pour un séjour sur deux semaines fin mai-début juin, le voyage a hélas été annulé le 10 avril, au moment de réserver les billets d’avion. La situation sanitaire se dégradant alors de nouveau, les cinq encadrants ont décidé, fort logiquement, de ne pas risquer la perte d’un budget de plus de 10 000€ de billets sans l’assurance d’un remboursement en cas d’annulation de dernière minute.

Mais cette fois-ci, pas d’abandon en vue. Wilbert Belin et ses collègues encadrants ont décidé malgré tout de mener à bien le projet mais sur le côtes métropolitaines. Le budget est réduit à 240€ par personne et le séjour raccourci à cinq jours. Et cette fois-ci, ce sont les jeunes qui prennent en main l’organisation ! Destination, logement, activités, transports… les volontaires s’organisent ensemble depuis, au fil de plusieurs réunions en présentiel ou à distance sur l’application Discord (« service de communication par chat vidéo, vocal et textuel »).

Réunion Crozon
Le groupe se rencontre pour la 1ère fois au centre social Carré d’As le 27 mars. © Gaël Lehmann

Les jeunes aux commandes !

Après un premier mois de concertation, l’équipe s’est réduite à quinze personnes : onze jeunes, trois encadrants et Gaël Lehmann (vidéaste indépendant). Le décalage du séjour d’un mois, allié à des désistements d’ordre professionnel notamment, ont créé un groupe un peu plus intime. Les volontaires ont donc choisi d’établir le camp de base au Centre Nautique de Telgruc-sur-Mer pour les quatre nuits.

Bien que le thème du projet « D’une mer à l’autre » prend un peu de plomb dans l’aile, les perspectives restent les mêmes. Rencontre du personnel du Centre, découverte de la côte et de l’environnement crozonnais (randonnée, kayak), exploration de la faune sous-marine (plongée) et nettoyage de plage sont au programme. Les ambitions et activités sont certes moins « scolaires » que ne l’étaient celles prévues initialement à la Réunion, mais l’esprit de rencontre et de découverte reste le même.

Enaïm et moi-même avons donc la chance de participer à cette aventure avec notamment ce très beau groupe de volontaires de Carré D’As que nous avons déjà rencontré à l’occasion des Assises départementales de l’Alimentation et lors de leur émission radio sur le Zéro déchet ! Nous avons aussi hâte de vous en raconter la suite à travers des récits type carnet de voyage et des entretiens avec les acteurs de ce projet !

Un séjour à suivre de près, donc…

Le groupe du projet Crozon :
3 encadrants : Wilbert Belin
Patrice Cadin
Andrea Lauro
1 caméraman : Gaël Lehmann
5 volontaires 2021 de Carré d’As : Dylan
Léa
Lucien
Maeva
Sylvano
2 volontaires 2020 de Carré d’As : Magalie
Mélissa
1 volontaire du MAJ : Maëlle
1 volontaire ULAMIR-CPIE Théo
2 volontaires d’Eco-Bretons Enaïm
Théo




KuB’tivez-vous ! Sélection de mai

Dans le cadre de notre partenariat avec KuB, le web média breton de la culture, nous vous proposons une nouvelle sélection à découvrir gratuitement sur leur site internet. Au programme ce mois-ci : Zéro déchet et marées noires !

De l’autre côté – Épisode 2 : Refuser, par Les autruches utopistes (2020)

Le deuxième épisode de la série documentaire cette association de production de l’audiovisuel et du numérique a été mis en ligne ce mois-ci. Cette fois, les Autruches utopistes mettent en lumière nos concitoyens qui sont particulièrement engagés dans la Réduction, le deuxième des « 5R » du Zéro déchet. Celui qui « a presque plus de poids que les autres » selon Jessica, animatrice et coordinatrice à la Galerie du Zéro déchet à Nantes (44).

Pour la Nantaise, il faut « se poser des questions » et « expérimenter » pour se lancer dans le Zéro déchet car il serait impossible de réussir en le faisant simplement pour suivre la mouvement. Et expérimenter, Simon le fait très bien à Tournon-d’Agenais (47) dans le cadre du projet TERA (Tous Ensemble vers un Revenu d’Autonomie). Son domaine lot-et-garonnais est remarquable : un grand potager et une serre lui permettent de cultiver fruits et légumes de saison, alors que ses deux ruches lui offrent de copieuses récoltes sucrées. Pour tous ces acteurs, Réduire c’est aussi le plaisir de s’adonner à une vie de rencontres avec les producteurs notamment mais aussi avec ceux qui partagent ce mode de vie.

Ce deuxième épisode est intégré à la page dédiée à la série. Il est présenté sous la forme d’une vidéo principale de 17 minutes enrichie de deux articles sur le « travailler moins » et le Zéro déchet en Slovénie, d’une bande dessinée explicative du low tech, d’un podcast audio Passer à l’acte collectivement et d’une sélection des photos de ce premier épisode.

Nous avons hâte de découvrir les trois prochains épisodes !

Accéder à la page : https://www.kubweb.media/page/autruches-utopistes-transition-ecologique-bascule-solution/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=NL-10-05-2021-ZD2-Reduire.

Marées noires, fin de l’histoire ? Par Serge Steyer (2020 – 21’)

En novembre, KuB publiait sur son site l’exposition BD & Histoire « Bleu Pétrole. Le scandale Amoco »dont nous vous avions fait la chronique dans la sélection mensuelle. Ce mois-ci, Serge Steyer, toujours en coédition avec les Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, partage sur le web-média ce documentaire qu’il a réalisé.

En décembre 2020, l’éditorialiste et créateur de KuB s’est rendu dans le Nord-Ouest de la Bretagne, à Lannion (22), Portsall et Brest (29) à la rencontre de trois acteurs de la protection des littoraux. Sophie Bahé (directrice de Vigipol), Arnaud Guéna et Christophe Rousseau (ancien et actuel adjoints au directeur du Cedre) prennent la parole tour à tour.

Du « traumatisme pour les Bretons » de la marée noire de 1978 à la suite du naufrage du pétrolier libérien Amoco Cadiz sur les roches du Portsall le 16 mars à la réduction du « du nombre d’accidents de pétroliers de 90% », Serge Steyer dresse un état des lieux de la protection des littoraux à l’heure actuelle.

Ce qui en ressort est encourageant sur le plan de l’évolution de la réglementation de la navigation des pétroliers notamment. Mais celle des porte-conteneurs est problématique puisqu’ils ne cessent de grandir et de perdre des cargaisons en pleine mer… entre dix et vingt mille boîtes sont perdues chaque année ! Pire, les micro-déchets pullulent à un rythme affolant : dix millions de tonnes de plastique se retrouvent dans les océans tous les ans.

Ainsi, alors que le combat contre les marées noires progresse bien, un nouvel ennemi s’est manifesté et nous submerge… Plastiques, à quand la fin de l’histoire ?

Voir le documentaire : https://www.kubweb.media/page/mares-noires-amoco-solution-cedre-vigipol-archives-ile-et-vilaine/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=NL-03-05-2021-Amoco

Nos 3 dernières sélections :

Avril : https://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-davril/.

Mars : http://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-de-mars-special-festival-pecheurs-du-monde/.

Février : http://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-de-fevrier/.

Plus d’infos :




KuB’tivez-vous ! Sélection d’avril

Dans le cadre de notre partenariat avec KuB, le web média breton de la culture, nous vous proposons une nouvelle sélection à découvrir gratuitement sur leur site internet. Au programme ce mois-ci : expédition aux Açores, zéro déchet et football féminin !

Simon et le Grand Cachalot, par Yoann Coutault (2017 – 52’)

« Je suis content de vivre au bord de la mer et ça me gêne de savoir que les animaux ne peuvent plus y vivre à cause de la pollution… moi j’ai envie de continuer à trouver des turbots », telles sont les paroles emplies de sagesse de Simon, 8 ans. Le jeune finistérien nous ouvre les portes de son monde avec une aisance peu commune à son âge.

Dans le cadre du projet éducatif « Rencontre avec le grand Cachalot – Açores 2017 » mené par l’association Les enfants de l’océan, 18 « élèves ambassadeurs » choisis dans 9 classes de cycle 2 (CP au CE2) du Finistère sont partis dans l’archipel des Açores (Portugal). L’objectif ? Découvrir et comprendre les intérêts de la protection et de la préservation des océans.

La caméra de Yoann Coutault, réalisateur spécialisé dans les prises de vue aquatiques, nous embarque donc dans ce projet à travers le prisme de Simon. Véritable passionné du monde marin et de ses créatures, le garçon qui veut devenir « biologiste d’animaux » s’avère être un excellent choix de personnage principal pour ce documentaire.

Présentation du projet aux camarades de classe, apprentissage du masque-tuba-palmes en piscine puis en pleine mer, visite de la clinique des phoques d’Océanopolis (Brest)… les enfants ont le droit à une préparation intense et très sérieuse.

Sourires et bouffées de joie assurés avec ce film. L’aventure des Enfants de l’océan aux Açores est une réussite, leur sensibilité à la préservation de la faune océanique ne peut que nous inciter à leur léguer une planète en bien meilleure état !

Voir ce documentaire : https://www.kubweb.media/page/simon-grand-cachalot-enfants-ocean-ambassadeur-yoann-coutault/.


De l’autre côté – Épisode 1 : Refuser, par Les autruches utopistes (2020)

Les autruches utopistes sont une association de « professionnels de l’image, de l’audiovisuel et du numérique » fondée en 2019. Ils se sont donné pour mission de « mettre en lumière les actions des citoyens qui s’engagent pour le zéro déchet vu comme un outil politique et collectif ». KuB nous propose le premier épisode de leur série documentaire De l’autre côté. Cette série se compose de cinq parties comme les 5R du zéro déchet : refuser, réduire, réutiliser, restituer à la terre et repenser le modèle.

Cet épisode 1 s’axe donc sur le refus. Le refus des basculeurs et basculeuses du lobby citoyen la Bascule de Pontivy (Morbihan) où un groupe d’ingénieurs et étudiants bénévoles ont monté un tiers lieu dans une ancienne polyclinique désaffectée. Cette communauté a « choisi de désobéir au système, à tous les conditionnements qui faisaient qu’on serait amenés à être acteur de ce système consumériste, capitaliste.. », en s’organisant ensemble sur le modèle d’une gouvernance partagée.

Les autruches utopistes sont aussi allées à la rencontre des militants de Youth for Climate à Bordeaux qui refusent l’impunité des lobbys et grosses sociétés dont les actes ou l’inaction vont à l’encontre de la planète.

Le tout est présenté sous la forme d’une vidéo principale de 11 minutes enrichie de plusieurs courtes vidéos de moins d’une minute, d’un article détaillé sur la Bascule, d’une bande dessinée explicative du rapport entre le zéro déchet et refuser, d’un podcast audio Travailler sur les liens invisibles et d’une sélection des photos « pépites » de ce premier épisode. Assurément la page à ne pas rater ce mois-ci sur KuB !

Accéder à la page : https://www.kubweb.media/page/autruches-utopistes-transition-ecologique-bascule-solution/.


Sport de filles, de Xavier Champagnac et Emmanuel Mathieu (2018 – 52’)

Bréquigny, quartier sud de Rennes, printemps 2017. Les murs des vestiaires du Cercle Paul Bert Bréquigny (CPBB) tremblent régulièrement au rythme des braillements de Sébastien Loinsard, l’entraîneur de l’équipe féminine A du club. La tension est à son comble dans cette fin de saison 2016-2017 : les jeunes rennaises ont dominé leur groupe de 3e division tout au long de l’année et sont sur le point de disputer de nouveau les barrages (tournoi qualificatif de fin de saison) d’accession à la D2 française, premier échelon de niveau national du football féminin. Mais Sébastien craint de rater encore le coche par manque de caractère, « on joue comme des petites bourgeoises » s’apitoie-t-il auprès de son adjoint.

Les réalisateurs Xavier Champagnac (spécialisé dans le social) et Emmanuel Mathieu nous immergent avec brio dans leur intimité. L’adrénaline et les enjeux de ces derniers mois de compétition, sur fond de lutte pour l’égalité et la reconnaissance des femmes dans la société, sont parfaitement captés par leur caméra. On ne peut que s’attacher à la troupe de Manon, la capitaine guerrière de l’équipe, et les scènes de match sont des pics d’émotions assurés pour nous spectateurs, avec un apogée formidable lors des barrages.

La réalisation de ce film n’a rien à envier aux séries à succès d’Amazon Prime Video sur les clubs anglais de Manchester City et Tottenham. Elle réussit surtout à prouver que le football est, sans le moindre doute possible, un Sport de filles.

Visionner ce film : https://www.kubweb.media/page/sport-de-filles-equipe-foot-feminin-amateur-rennes-xavier-champagnac-emmanuel-mathieu/.


Notre sélection de mars : http://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-de-mars-special-festival-pecheurs-du-monde/.

Notre sélection de février : http://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-de-fevrier/.

Notre sélection de janvier : https://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-de-janvier/.

Plus d’info :

Miel bleu 2



La Cantine Mutine, un traiteur-food-truck bio, végétarien et zéro déchet à Douarnenez

A Douarnenez (29), Clémentine et Saïda ont créé « La Cantine Mutine ». Un traiteur et caravane food-truck qui propose une cuisine locale, bio, végétarienne, et zéro déchet.

La Cantine Mutine, c’est le nom du projet imaginé par Saïda et Clémentine. Un food-truck et traiteur dont l’idée à germé il y a trois ans à Douarnenez suite à la rencontre des deux jeunes femmes, et qui est opérationnel depuis août 2019. « Nous avions toutes les deux des envies similaires, créer quelque chose autour de la nourriture », explique Clémentine. Saïda, d’origine russe, a vécu un moment au Canada, où elle suivait des études en relations internationales, puis a décidé de changer d’orientation pour se tourner vers sa passion, la cuisine. Clémentine, elle, était auparavant journaliste reporter d’images. La création de la Cantine Mutine est donc pour les deux jeunes femmes un véritable virage professionnel.

Le concept de leur entreprise de restauration s’articule autour du bio, des produits locaux, et du végétarisme. « On utilise les ressources qui sont autour de nous pour cuisiner : par exemple du chanvre, des algues… », précise Clémentine. Des recettes sont ainsi revisitées : ainsi les fameuses « feuilles de vignes » ont été réinventées avec du millet de Plounéour-Lanvern !

La Cantine Mutine a mis également en place une démarche « zéro déchet » . « La vaisselle utilisée est lavable, on invite les gens à venir avec leurs propres boîtes, et on cuisine nos plats dans cette optique, pour que ça soit facile de les transporter », évoque Clémentine, qui composte également les déchets organiques.

Si le Food Truck est actuellement en pause et reprendra du service fin avril, la Cantine Mutine propose des plats à emporter à retirer à l’Epicerie Locale de Douarnenez. Des desserts sont aussi disponibles à emporter à la librairie de L’Angle Rouge, une librairie coopérative située dans la même ville. L’été, le Food Truck se déplace sur le marché bio de Pont-Croix. Et dès que la situation sanitaire le permettra, « on reprendra l’activité traiteur sur les événements et le catering », conclut Clémentine.

Plus d’infos et contact : La page Facebook de La Cantine Mutine

Email : lacantinemutine@netcourrier.com