Porteurs de projets en ESS, candidatez pour les incubateurs des Tag !

Les incubateurs TAg BZH lancent un nouvel appel à candidature. Des porteurs de projets seront sélectionnés cette année dans les quatre départements, afin de rejoindre les incubateurs et ainsi de pouvoir créer leurs entreprises, combinant utilité sociale et innovation sociale.

 

« Les incubateurs des TAgBZH accompagnent des projets d’entreprises de l’économie sociale et solidaire pour qu’elles fonctionnent de manière autonome et soient créatrices d’emplois locaux et durables. », peut-on lire sur le site des TagBZH. Ces projets, collectifs et socialement innovants, doivent aussi imaginer des réponses locales à des problématiques qui le sont aussi.

Maison Glaz, un tiers-lieu d’expérimentation écologique à la pointe de Gâvres, qui propose un service d’hébergement, un espace de coworking, des espaces d’accueil de groupes; Ti Coop, le premier supermarché coopératif brestois ; Hello Waste, basée sur le territoire de Saint-Brieuc, qui produit et vend des objets à partir de déchets recyclés, notamment le plastique, ou encore la recyclerie de matériaux Le Repair à Pleyber-Christ, à côté de Morlaix.

 

 

Vendredi 25 mars de 16 à 18h
Le Quadri, 47 avenue des Pays Bas, Rennes
  • Mercredi 30 mars de 16h à 18h
    En visioconférence
  • Mardi 19 avril de 12h à 14h
    En visioconférence
  • Vendredi 22 avril de 16h à 18h
    Le Quadri, 47 avenue des Pays Bas, Rennes
  • Mercredi 4 mai de 18h à 20h
    En visioconférence
  • Lien d’inscription 

    ludovic.thomas@TAg35.bzh

     

     

     

    TAg56 – Morbihan

    • Vannes : lundi 28 mars de 17h30 à 18h30
      Pôle E2S Pays de Vannes / 47 rue Ferdinand le Dressay 56000 Vannes
    • Auray : mardi 29 mars de 17h30 à 18h30
      L’Atelier des Entreprises / Porte Océane, Place de l’Europe 56400 Auray
    • Pontivy : lundi 4 avril de 17h30 à 18h30
      Pôle Adess Centre Bretagne / 1 Place Ernest Jan 56300 Pontivy
    • Lorient : mardi 5 avril de 17h30 à 18h30
      TAg56 – 65 rue de Beauvais 56000 Lorient
    • Lien d’inscription

      incubateur@tag56.bzh

       

       

      Lundi 4 avril à 18h

    • Vendredi 15 avril à 12h
    • Mardi 26 avril à 9h
    • Jeudi 12 mai à 18h
    • Vendredi 20 mai à 12h

    juliette.henry@tag29.bzh

    : contact@tag22.bzh

     

     

    Plus d’infos

    tag.bzh




    Norzh, un éco-gîte d’étape qui veut s’ancrer à Plouguerneau (29)




    A Rennes, une coopérative pour se « réapproprier l’organisation des obsèques » et regarder la mort autrement

    Chaque année à la Toussaint, nombreux sont les français.e.s à arpenter les allées des cimetières pour se souvenir de leurs défunts. Lors de la mort d’un proche, c’est le moment où l’on est confronté aux démarches liées aux obsèques. Il faut alors contacter une entreprise de pompes funèbres. Dans ce domaine, les grandes entreprises pèsent de tout leurs poids. Mais il est également possible de faire appel à l’une des cinq coopératives funéraires qui existent en France. A Rennes, la Coopérative Funéraire existe depuis janvier 2020.Sa raison d’être : permettre aux citoyens de se réapproprier l’organisation des obsèques, et de « recréer du bien commun autour de la mort. »

    Tout démarre il y a 10 ans. Isabelle Georges, alors directrice d’un groupement d’employeurs dans le domaine de l’Economie Sociale et Solidaire, était en voyage d’étude au Canada, au Québec. C’est là qu’elle découvre le principe des coopératives funéraires, très présentes là bas. « Je n’y connaissais rien au milieu funéraire, mais c’était passionnant. On était plusieurs à être intéressés par le fonctionnement », explique-t-elle. Cinq ans plus tard, confrontée au décès d’un proche, elle se rend compte que le secteur des entreprises de pompes funèbres traditionnelles ne correspond pas à ses attentes. En 2016, ayant l’opportunité de partir s’installer quelques temps au Canada, Isabelle décide de tester le concept de coopérative funéraire en y travaillant sept mois. Fin 2017, de retour en France, elle entreprend alors de suivre une formation de conseillère funéraire, puis de directrice, et fait mûrir son projet, qu’elle veut en lien avec l’économie sociale et solidaire. « Le jour où j’ai été diplômée, le 30 mai 2018, je démarrais l’accompagnement par le l’incubateur du Tag 35 », se souvient-elle. Le début d’une aventure collective de plusieurs mois durant lesquels elle parvient à fédérer autour de son idée. « Quinze personnes ont embarquées ». En juillet 2019, la première assemblée générale de la coopéative, qui est une Scic, a eu lieu, et en janvier 2020, l’entreprise de pompes funèbres est officiellement lancée.

    Mais pourquoi une coopérative ? « Le fonctionnement en Scic est vraiment dans l’ADN du projet », souligne Isabelle. « L’idée, c’est de faire en sorte que les citoyens reprennent le pouvoir dans l’organisation des obsèques, qu’ils aient accès à l’info, sur un sujet encore tabou. L’objectif est qu’ils puissent faire un choix éclairé, dans un moment difficile». Sans oublier une volonté « d’améliorer le bien-être des salariés au travail, dans un secteur qui peut être éprouvant, où les rémunérations sont généralement peu élevées, avec des horaires compliqués ». Le statut Scic permet ainsi d’associer dans la même structure les familles, les salariés, et aussi les partenaires. Un conseil d’administration, appelé « Conseil d’effervescence », réunit ainsi quinze personnes, venant d’horizon différent.

    Des « Cafés mortels » pour discuter de la mort

    Outre son fonctionnement atypique de par son statut, la Coopérative Funéraire de Rennes développe aussi des outils pour partager l’information autour du sujet de la mort. Elle organise ainsi régulièrement des « Cafés Mortels » dans des bars locaux, qui permettent d’aborder ce sujet sous un angle spécifique. Une manière d’être acteur du territoire. « Nous proposons aussi des outils pédagogiques, comme par exemples des schémas permettant d’expliquer les différents choix qui s’offrent et ce qui est possible de faire au niveau de la réglementation concernant ce qui entoure les obsèques », souligne Isabelle.

    La coopérative funéraire de Rennes est aussi engagée dans le développement durable. « On essaie d’oeuvrer pour des funérailles plus respectueuses de l’environnement », observe Isabelle. « Par exemple on ne vend pas de plaques, ni de fleurs en plastique. On propose plutôt de cueillir des fleurs du jardin. On informe aussi sur l’existence d’essences locales chez certains commerçants », détaille Isabelle. « Mais on n’est jamais dans le jugement, on informe ». Idem sur la question des cercueils. Ceux en carton, censés être plus écologiques, « ne le sont pas vraiment, notamment de par leur empreinte carbone et leurs conditions de fabrication. Il y a encore des évolutions à apporter dans le domaine », selon la conseillère funéraire, qui souhaite aussi participer avec son entreprise au débat sur la végétalisation des cimetières. « Il faut montrer aux élus qu’il y a des solutions moins minérales, et que c’est une demande des citoyens ». La coopérative précise ainsi que le caveau n’est pas une obligation et que l’inhumation en pleine terre, « moins impactant », est tout à fait légal. Un travail peut d’ailleurs être mené avec un paysagiste, pour créer une tombe végétale, qui peut aussi intégrer du métal, du bois… « Moi, ce que je défends, c ‘est que les familles fassent leur choix », affirme Isabelle, qui a ainsi accompagné 95 familles dans l’organisation d’obsèques, avec ses deux autres collègues salariés. Une « extraordinaire aventure » et dont l’un des enjeux à venir est « de structurer davantage le sociétariat », afin de les impliquer encore davantage dans ce projet participatif.

    Plus d’infos : https://www.lacoopfunerairederennes.fr/




    Les « cigales » cherchent des « fourmis » dans l’entrepreneuriat féminin

    Dans le cadre de la Journée Internationale pour le Droit Des Femmes, l’Association des Cigales de Bretagne et Entreprendre au Féminin, réseau de professionnelles qui accompagne les femmes dans leur projet entrepreneuriat, organisent une opération « Cigales cherchent Fourmis spéciale entrepreneuriat féminin » . L’objectif est de rapprocher les porteuses de projets/entrepreneures, qui auront la possibilité de se présenter pendant 30 minutes, et les cigaliers d’un même territoire.

    Cette opération, appuyée par le réseau des Pôles ESS bretons, aura lieu cette année le mercredi 9 mars et le jeudi 10 mars, à la fois en présentiel et en distanciel :

     

    • mercredi 09 mars de 16h30 à 19h30 : en physique à :
    • RENNES (15, rue Martenot – Maison de l’économie sociale et solidaire)

    • SAINT-BRIEUC (21, boulevard Clémenceau – Rich’ESS)

    • jeudi 10 mars de 16h00 à 20h30

    • Visioconférence : RENNES, SAINT-BRIEUC, SAINT-MALO, VANNES

     

     

    contact@cigales-bretagne.org – 06 81 16 61 73




    Le Lieu-Dit à Brest, un collectif des possibles pour les transitions

    A Brest, dix associations et une coopérative se sont regroupées pour former Le Lieu-Dit, un collectif qui sensibilise le public aux transitions avec des outils innovants comme une « caravane des possibles » itinérante et une animation « la fresque des possibles ». Le collectif porte un projet de tiers-lieu sur le territoire. Il propose également des conseils et prestations aux entreprises, notamment dans le cadre de la RSE.

    Le Lieu-Dit a été créé en 2015. Depuis maintenant six ans, ce collectif d’associations brestoises rejoint par une coopérative mène des projets coopératifs autour des transitions et de l’économie sociale et solidaire. « Il fédère aujourd’hui dix structures », précise Elena Kerrain, coordinatrice du collectif, « On y trouve l’Adess du Pays de Brest, la recyclerie Un Peu d’R, Vert Le Jardin, Brest à Pied ou à Vélo (Bapav), Les Partageurs, le Collectif pour une Transition Citoyenne, la monnaie locale Heol, MadaBrest, La coopérative d’activité et d’emploi Chrysaliade,Les Petits Débrouillards et le Fablab Les Fabriques du Ponant », détaille-t-elle. Le Lieu-Dit est devenu aussi un PTCE, un Pôle Territorial de Coopération Economique (comme c’est le cas également pour le Bois du Barde à Mellionnec dans les Côtes d’Armor, ndlr). « L’idée, c’est de travailler ensemble autour des transitions, sur des thématiques comme le réemploi, l’agriculture, la consommation locale, les circuits-courts…qui sont le cœur d’action des structures du collectif », explique Elena.

    Le Lieu-Dit, qui veut être un pôle-ressources autour des transitions, a été aussi lauréat de l’AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt) « Fabrique de territoire », qui vise à soutenir l’émergence et le fonctionnement de tiers-lieux. En attendant la création d’un lieu physique, le Lieu Dit est en train de développer un tiers-lieu mobile, baptisé « La caravane des possibles ». « C’est aussi un outil d’animation territoriale », souligne Olivier Béon, salarié du Lieu-Dit, et chargé plus spécifiquement de la création de prestations « éco-responsables » à destination d’entreprises, une autre des actions du collectif. Car chaque structure membre a sa spécialité, et peut apporter ses compétences pour proposer des services et prestations aux entreprises du secteur, en lien avec la RSE. « On peut proposer par exemple des cafés mobilités avec l’association Brest à Pied ou à Vélo (Bapav), des ateliers autour de la bicyclette, du compostage avec Vert Le Jardin, du conseil sur les déplacements, le réemploi, les déchets », détaille Olivier Béon.

    Autre outil développés par le Lieu Dit : la Fresque des Possibles. Sur un modèle similaire à la célèbre Fresque du Climat, il vise à « échanger autour de la transition avec bienveillance, autour de thématiques telles que se déplacer, s’équiper, se nourrir, travailler. C’est un support qui permet aux participants d’échanger entre eux et d’identifier des acteurs locaux qui peuvent répondre à leurs besoins », souligne Elena. Une fresque qui aide aussi à « montrer que les transitions écologiques permettent d’avoir une meilleure qualité de vie », et qui sera déclinable sur d’autres territoires de Bretagne, et pourquoi pas de France, à partir de cette année 2022.

    Plus d’infos : https://www.facebook.com/LieuDitBrest/




    Allo le monde, Ici Bazar !

    Reportage et interview réalisés par Marie-Emmanuelle Grignon et Laurence Mermet.

    C’est au Mélar’dit, le bistrot-épicerie « et pas que.. .» que tiennent Margot Neyton et Florian Jehanno à Locmélar tout près des Monts d’Arrée, que nous rencontrons Cécile Gavlak et Alexis Voelin, les deux fondateurs de Ici Bazar, revue trimestrielle itinérante vraiment pas comme les autres. Ils y sont alors en plein reportage-immersion pour leur prochain numéro dont la sortie est prévue en avril 2022.

    Cécile et Alexis font connaissance en 2008 à Genève en Suisse, au sein de la rédaction d’un journal régional. En 2015, ils décident de tout quitter pour partir en camion sur les routes. Au fil de leurs riches rencontres vient l’irrépressible envie de prendre à nouveau la plume et l’appareil photo pour réaliser des reportages, d’abord diffusés sur un blog auprès de leurs proches. Un thème s’impose à eux : le travail. Parcours professionnels, changements de carrières, passions, transmissions, sens du travail surtout, d’autres manières de travailler… sont quelques unes des thématiques qu’ils abordent en allant « à la rencontre de celles et ceux qui s’engagent pour mettre ce qu’ils font en adéquation avec ce qu’il sont ». Ainsi naît la revue « Ici Bazar, un autre monde du travail », « de manière très spontanée ». Dès janvier 2018 avec le second numéro, elle devient trimestrielle. L’une de ses particularités, outre sa ligne éditoriale, est son itinérance : grâce au camion aménagé dans lequel le couple vit et oeuvre. La rédaction se fait sur la route, et les reportages, que ce soit en Bretagne avec laquelle Cécile et Alexis ont un lien particulier*, en France, en Suisse ou ailleurs, se déroulent en immersion durant dix jours. Et depuis septembre, la revue a intégré le dispositif Tag56, incubateur de l’économie sociale et solidaire à Lorient, afin de consolider son développement et d’étoffer son offre.

    Une autre manière de faire du journalisme – narratif – et de voir le monde. C’est ce que Cécile et Alexis nous présentent lors d’un entretien audio que nous vous invitons à écouter. Il a été réalisé au Mélar’dit dont nous vous parlerons aussi prochainement.

    * Le siège de l’association Ici Bazar est à Séné dans le Morbihan et la revue est imprimée chez Cloître, dans le Finistère. Plusieurs numéros sont le fruit de reportages en Bretagne dont le dernier paru, « Au souffle du troupeau, avec Marie-Eve et Pierre-Etienne Rault, éleveurs à Bubry dans le Morbihan ».

    Photos : Le Mélar’dit et Ici Bazar.

    Pour en savoir plus :

    Le site de la revue Ici Bazar

    https://www.facebook.com/revueicibazar

    Le site du Melar Dit