La monnaie complémentaire, locale et solidaire d’Ille-et-Vilaine, le Galléco est lancée depuis le 21/09.

Des événements sont organisés par l’Association Galléco sur les trois territoires d’expérimentation : Rennes, le pays de Redon-Bretagne sud et le pays de Fougères.

Des adhérents de BSB – partenaire de cette opération – ont déjà rejoint le mouvement et accepte les réglements en Galléco : Auberge La Maison Neuve, Koantiz, Apple Pie, A.Com, Artisans du Monde 35, Ferme de la Rocheraie, Arplay.

 

Pour toute information complémentaire :

Association Galléco
Maison de l’économie sociale et solidaire
15 rue Martenot 35000 Rennes
T. 02 99 63 87 24
galleco35@gmail.com

 

Découvrez le galleco en vidéo grâce à un film réalisé par le Conseil Général d’Ille-et-Vialine.




Conférence environnementale : un rendez-vous raté pour l’économie circulaire

Quelle déception ! Cette conférence environnementale est clairement un rendez-vous raté pour l’économie circulaire. La feuille de route était pourtant claire : le Gouvernement devait acter la fin de l’économie linéaire et donner le cap vers la transition vers un modèle circulaire à l’instar d’autres pays comme la Chine, le Japon, l’Allemagne ou encore les Pays Bas.

On s’attendait donc à l’incarnation de cette vision de la part du Premier ministre et du Président de la République et à l’annonce de mesures fortes, à minima l’élaboration d’une stratégie nationale avec la tenue d’états généraux de l’économie circulaire. Une proposition d’ailleurs soutenue et relayée par une majorité des participants à cette table ronde.

Je déplore que l’économie circulaire ait été limitée essentiellement à l’amélioration du recyclage des déchets et à une logique filière. La France reste donc encore sur un modèle linéaire où l’on ne fait que traiter les déchets, conséquences d’un système bientôt à bout de souffle.

La conférence de mise en œuvre prévue à la place des états généraux devra poser la question d’une loi cadre, de la programmation du changement de modèle et de la territorialisation de l’économie circulaire sans quoi nous resterons au niveau des déchets sans remettre en dynamique notre économie autour d’une approche de préservation des ressources.




Bretagne Bio équité mise sur la participation citoyenne !

Bretagne Bio Équité, créé en 2011 par des maraîchers bio bretons, est une légumerie dédiée à la transformation de fruits et légumes 4e gamme 100 % bio pour le marché de la restauration collective. En plein développement, l’activité s’appuie déjà sur l’adhésion d’une quarantaine de collectivités en Bretagne et devrait atteindre 165 tonnes, avec des prévisions de 800 à 1000 tonnes fin 2015 courant 2016.

Porte ouverte vendredi 13 septembre à 15h à Pontivy

Le statut de société coopérative à intérêt collectif (SCIC) permet d’associer autour d’un même projet des acteurs multiples : autour des agriculteurs, Bretagne Bio Equité rassemble des sociétaires divers, salariés, bénévoles, usagers, entreprises, associations ou encore particuliers.
Après les premières étapes de construction et de montée en puissance de l’outil sur le plan technique et commercial, les sociétaires des différents collèges de Bretagne Bio Equité souhaitent aujourd’hui ouvrir plus largement leur capital et vous proposent de les rejoindre, en partenariat avec le réseau de financeurs de l’Economie Solidaire et Sociale.

Pour cela Bretagne en Bio Equité organise une porte ouverte de prise de connaissance plus détaillée le Vendredi 13 septembre à 15H sur le site de Pontivy.

Plus d’infos

www.bretagnebioequite.com
Contact : 06 76 72 99 67.
 




ESS : La coopération fait la force !

Qu’est ce que le RTES ?

Le Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire (RTES) est, comme son nom l’indique, un réseau de collectivités locales qui s’engagent autour d’une charte pour le développement de l’économie sociale et solidaire. Lancé il y a maintenant 11 ans par des élus, le réseau est un précurseur au sujet des politiques publiques de l’ESS. Son objectif est d’être un lieu de partage d’expériences entre des élus qui ont une délégation dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, et d’être un interlocuteur pour l’Etat dans ce domaine.

Quelles sont les missions du réseau, et quels sont les outils qu’il utilise ?

Le RTES a plusieurs missions : il contribue à l’accompagnement des élus et des techniciens oeuvrant dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, il cherche également à renforcer la place de l’ESS dans les politiques publiques.
Le réseau utilise pour ce faire plusieurs outils : une lettre d’information électronique est envoyée qui permet de faire de la veille informationnelle, et maintenir un échange entre collectivités locales. Des journées de formations sont également organisées. L’idée est ici de définir quel rôle peuvent jouer les collectivités, comment elles peuvent accompagner l’économie sociale et solidaire sur leur territoire. Nous éditons également des ouvrages, consacrés à l’utilité sociale sur le territoire par exemple.

Quel est l’objectif de la journée du 12 septembre ? Et comment va-t-elle se dérouler ?

Nous avons souhaité le 12 septembre organiser simultanément 4 journées de rencontre dans des régions de France, dont une en Bretagne, à Rennes. L’objectif est d’être dans l’échange, pour les élus et techniciens. Tous les échelons seront présents : la région, mais aussi les départements, les agglomérations, les intercommunalités, les communes…
Ce sera un grand moment d’échange entre collectivités. Il s’agira de montrer comment les collectivités territoriales peuvent coopérer ensemble sur un territoire, dans le domaine de l’ESS. Tous échangeront sur leurs pratiques, et des propositions pour une meilleure adéquation avec les politiques publiques menées devraient émerger de cette journée.
La finalité de ce temps d’échange, c’est aussi de sensibiliser les députés et les sénateurs avant le vote de la loi sur l’ESS. D’autant plus que les collectivités locales occupent peu de place dans le texte de loi. L’une de nos revendications est d’ailleurs l’inscription de l’économie sociale et solidaire dans davantage de projets de lois de développement territorial, dans différents mode de contractualisation avec l’Etat.

Que peut-on dire de l’engagement des collectivités locales pour l’économie sociale et solidaire ?

On constate que les collectivités locales s’engagent de plus en plus. L’économie sociale et soldaire est désormais prise en compte sérieusement. Avant, c’était plus compliqué, elle était considérée comme une économie de réparation, d’insertion. Mais avec la crise la donne a changée. L’économie sociale et solidaire apparaît comme une économie qui reste sur le territoire. Grâce également à la nomination d’un ministre délégué, elle est plus identifiable. Mais il n’en reste pas moins que nous sommes actuellement en période de restriction budgétaire dans les collectivités locales. Les acteurs de l’ESS sont reconnus et pris au sérieux, mais on dû mal à être soutenus financièrement. Il y a là un vrai paradoxe…

 

Une journée régionale sur l’innovation sociale à Rennes

Le 24 octobre se déroulera à Rennes une journée consacrée à l’innovation sociale en Bretagne. Baptisée "Innov’Deiz", elle est à l’initiative de la Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire de Bretagne (Cress). A travers la ville, de nombreuses animations innovantes seront programmées : labs, speed-dating, cafés-témoignages… Un prélude au mois de l’ESS qui se déroulera au moins de novembre.

Plus d’infos

www.ess-bretagne.org/actualites-rediffusees/2826-super-innovess-un-evenement-regional-l-ess-et-innovation-sociale-r.html
 

 




ESS : Un projet de loi plutôt bien accueilli

Que peut apporter ce projet de loi sur l’Economie Sociale et Solidaire ?

C’est la première fois qu’une loi sur l’ESS est élaborée, il n’y en a jamais eu auparavant. C’est très symbolique. Une étape a été franchie, l’économie sociale et solidaire est reconnue comme un mode d’action légitime. C’est le résultat d’un véritable parcours, long d’une quinzaine d’années. Tout le monde a bien vu que l’économie sociale et solidaire pouvait résister beaucoup mieux aux aléas de la crise économique que les structures de l’économie capitalistique.

 

Que dit, dans les grandes lignes, ce projet de loi ?

La loi a établi un cadre transversal, ainsi que des supports juridiques, des mesures plus techniques. Il y a ainsi des mesures plus générales, comme la mise en place d’une définition du secteur de l’économie sociale et solidaire. Cela n’a pas été une mince affaire que de délimiter ce domaine ! On retrouve également des choses liées à l’innovation sociale, ou encore la reconnaissance des Chambres Régionales de l’Economie Sociale et Solidaire (Cress).
Sur un plan plus technique, on note l’apparition des « Scops d’amorçage ». Ce statut transitoire permet de passer progressivement, dans une limite de 7 ans, au statut de Scop. Ceci est particulièrement intéressant pour les moyennes ou grandes Scops, dans lesquelles les salariés ont parfois des difficultés à réunir le capital suffisant.
Autre nouveauté : la définition de la subvention. Etrangement, il n’y en avait auparavant aucune définition légale. Cela permet de sécuriser cette forme d’intervention des collectivités locales.

Quel est votre regard sur ce projet de loi ? Répond-il aux attentes ?

On peut l’analyser sur deux niveaux : la méthode, et le contenu.
Concernant la méthode, nous sommes satisfaits. Il y a eu un gros travail de concertation pour mener à bien ce projet de loi, cela n’a pas été simple. Le ministre Benoît Hamon et son cabinet ont tenu bon. Il y a eu des discussions, des argumentations, et une véritable écoute des acteurs. Nous n’avons rien à dire là-dessus.
Sur le contenu du projet de loi, nous sommes globalement satisfaits, de façon très significative. Il y a toujours des points techniques sur lesquels on aimerait que le texte aille plus loin, mais, à 80-90%, cela nous convient.

Quels sont les chantiers qui vont devoir être maintenant menés ?

La loi n’est pas encore votée, elle devrait être discutée au parlement à la fin de l’année ou au début 2014. Il faut maintenant faire en sorte que les éléments fondamentaux du projet de loi ne soient pas remis en cause pendant le débat parlementaire. Il faudra être très attentif.
Il y a aussi un gros chantier concernant le financement. C’est une belle loi, mais si il y a un problème de financement, à quoi servira-t-elle ? La question de la mise en place d’outils structurels est posée.
Le deuxième chantier porte sur la réflexion concernant l’administration du secteur de l’ESS, au niveau national, au ministère des finances, ainsi qu’au niveau régional. Il y a encore du travail.

 

Plus d’infos

www.ess-bretagne.org/

www.economie.gouv.fr/benoit-hamon-presente-projet-de-loi-economie-sociale-et-solidaire




Quand l’auto-école s’adapte à tous

 

Problèmes d’apprentissage, difficultés liées au stress… L’auto-école Feu Vert Mobilité s’adresse à tous ceux qui ne rentrent pas dans le circuit classique de la conduite. Précisions avec Alan Costiou.

Pouvez-vous présenter l’association ?

L’association Feu Vert Mobilité existe depuis 1984. Nous sommes intégrés à l’association Don Bosco depuis 2000 (association s’inscrivant dans le secteur médico social, basée à Landerneau (29), ndlr). Nous sommes rattachés au pôle d’initiative sociale EIPF dirigé par Michel Roger.

L’association fait également partie de la Fédération des Associations de la Route pour l’Éducation (FARE). Cette fédération regroupe des auto-école dont la démarche est similaire à la nôtre ainsi que des plateformes de mobilité.

Quel public vient à l’auto-école sociale ?

Nous accueillons des personnes ayant des difficultés d’apprentissage. Ces dernières sont suivies par des travailleurs sociaux qui les incitent à s’inscrire à l’auto-école Feu Vert. On ne vient pas chez nous pour des problèmes financiers, le permis coûte aussi cher que dans les autres auto-écoles, il faut compter entre 2000 et 2500 euros.

Quelle est la moyenne d’âge des apprentis conducteurs ?

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas de jeunes. Les auto-écoles traditionnelles accueillent le plus souvent des lycéens ou étudiants. La moyenne d’âge se situe ici plutôt autour des 40 ans. C’est une autre organisation, rien qu’en terme de disponibilité de ces personnes.

La formule est-elle adaptée au cas par cas ?

Pour prescrire le nombre d’heures de conduite nécessaire, la méthode est la même qu’en auto-école classique. On fait une évaluation sur les savoirs de base et sur la conduite. Cela dure environ trois heures. Cela arrive parfois que l’on ré-oriente à ce moment là, certaines personnes vers des auto-écoles traditionnelles.

L’apprentissage se fait en deux étapes : la partie théorique (code de la route) avec possibilité d’intégration de personnes malentendantes et la partie pratique (conduite).

Nous travaillons avec des centres de rééducation comme Perharidy à Roscoff, pour permettre aux personnes de reconduire à nouveau. Nous possédons plusieurs véhicules, dont des voitures automatiques pour les élèves les plus en difficulté. Nous avons également une voiture aménagée pour les personnes en situation de handicap.

L’apprentissage est-il plus long que dans un cursus classique ?

En moyenne, avant un premier passage à l’examen, il faut compter 52/53 heures de conduite. Les leçons se font exclusivement en individuel. Il n’y a jamais deux élèves dans le même véhicule comme cela peut être le cas dans d’autres auto-écoles.

Quelle est l’actualité de l’association ?

Depuis l’année dernière, nous proposons une formation voiture sans permis, en partenariat avec les Genêts d’Or. Cela concerne souvent un public que nous ré-orientons en interne.

Contact :

FEU VERT MOBILITE
Zone d’Activité de Poul Ar Bachet
1 rue Louis Pidoux
Bâtiment H
29200 BREST
Tél : 02.98.43.05.00
Fax : 02.98.80.71.97
feuvert.mobilite@donbosco.asso.fr