Addes, une association qui veut faire vivre son territoire
L’Addes participe également à la Semaine Européenne de Réduction des déchets. Youn et Jean-Michel nous en disent plus (non sans humour) sur les animations prévues à ce sujet.
L’Addes participe également à la Semaine Européenne de Réduction des déchets. Youn et Jean-Michel nous en disent plus (non sans humour) sur les animations prévues à ce sujet.
Ce service, nouveau sur la Communauté de communes de Questembert, s’inscrit en complémentarité des services de taxis et de transports en commun. Avec une prestation d’accompagnement au sein du domicile, sur le lieu demandé (marché, magasins…) et lors du retour au domicile, ce service est plus complet et répond plus globalement aux besoins.
Le projet s’est construit suite à la réalisation de deux études : une étude de be-soins du Relais gérontologique sur la mobilité et les déplacements des personnes de plus de 60 ans et une étude des besoins des personnes handicapées du sec-teur via les partenaires locaux (AFM, CMS…).
Actuellement en expérimentation, il est accompagné et soutenu par la Fédéra-tion ADMR du Morbihan. Il répond à un axe de la mission « Vivre chez soi » décli-né dans le schéma départemental en faveur des personnes âgées du Morbihan.
Le projet étant en phase d’expérimentation, les associations pilotes seront vigilantes à l’adaptation du véhicule et du service en fonction des besoins. A moyen terme, il pourrait s’agir d’adapter le véhicule sur le plan technique (rampe d’accès) et de développer des prestations collectives à vocation culturelle.
Dans le cadre d’une politique qui favorise le maintien des personnes âgées à leur domicile, ce service est amené à se développer sur tout le territoire du Morbihan.
Chiffres clés
- 15% des personnes âgées rencon-trent des difficultés régulières de déplacement, 38% des difficultés ponctuelles
- 21.80€/h et 0.55€/km, les coûts du service
Mise en place de l’intervention d’aide à la mobilité :
Association de Malansac – 02 97 66 21 90
8 place des Fours à pots – 56220 Malansac
Elodie Coudouel – 02 97 68 31 68 – elodie.coudouel@admr56.com
Fédération ADMR du Morbihan – 25 rue Gay Lussac – BP 158 – 56004 Vannes Cedex
Marc Potel : L’idée est de créer un livret qui est en quelque sorte un « livret d’épargne populaire » et de proposer ainsi aux particuliers des placements avec l’engagement de financer l’économie régionale. Cette épargne sera dédiée au financement des PME, PMI, et à l’économie sociale et solidaire, sur le territoire. Des critères d’éco-responsabilité seront intégrés dans les processus de financement.
Nous souhaitons aussi organiser la traçabilité des flux. Ainsi, nous nous engageons à fournir à l’épargnant des informations sur les projets financés à un rythme défini. L’épargne collectée sur le territoire Bretagne-Pays de la Loire restera ainsi sur ce territoire.
François Lepineux : L’ESC de Rennes avait déjà en son sein deux centres de recherche. Un troisième a été créé il y a quelques mois, et l’un des projets sur lequel ce centre travaille se rapporte au livret territorial de la Caisse d’épargne. Nous considérons que ce projet de livret territorial est une innovation, car il touche au financement même de l’activité économique. En choisissant de financer des projets menés par des entreprises choisies sur des critères, non plus seulement financiers, mais aussi sociaux et/ou environmentaux, ce livret a pour vocation de construire son économie sur d’autres bases. Un ensemble d’acteurs a tout à y gagner.
Marc Potel : La grande thématique qui guidera cette table-ronde sera « le territoire nouvel horizon de l’épargne, vers un financement responsable ». Deux tables-rondes sont organisées. La première portera sur la question de « proximité », avec la présence de André Torre, économiste, Jean Ollivro, géographe, et Michel Puech, philosophe, qui évoqueront ce thème sous différents aspects.
La deuxième table-ronde sera axée sur les réponses que peuvent donner les décideurs du territoire face à ces mutations. Nous nous interrogerons notamment sur les offres qui permettent de répondre à ce besoin d’épargne « locale ».
Ce sera également l’occasion de signer une convention de partenariat entre la BPCE (Banque Populaire Caisse Epargne), la Caisse d’Epargne Bretagne-Pays de Loire et l’Ecole Supérieure de Commerce de Rennes. Les travaux autour du livret d’épargne territorial devraient ainsi démarrer en fin d’année, pour un lancement au premier semestre 2014.
www.caisse-epargne.fr/particuliers/bretagne-pays-de-loire/accueil.aspx
Ce premier grand rendez-vous de l’innovation sociale bretonne était porté par la chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (CRESS) et de nombreux partenaires publics et privés.
Les participants (porteurs de projets, structures d’appui et d’accompagnement, financeurs, décideurs, élus) ont co-construits dans des « laboratoires d’innovations sociales » des réponses collectives aux enjeux de santé, d’environnement, d’inclusion sociale, de vie économique et culturelle des territoires. Des pistes concrètes d’actions ont émergé, comme, par exemple, créer de l’énergie microhydroélectrique, monter une formation aux commerces coopératifs en milieu rural, développer un réseau régional des ressourceries….
Une vingtaine de laboratoires se sont ainsi tenus au fil de la journée dans différents lieux de la ville, abordant aussi les enjeux des SCOP, l’intérêt de la recherche-action collaborative, l’économie circulaire ou les nécessaires croisements entre innovation sociale et innovation technologique.
N’ayant pu faire le déplacement, le Ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire et à la consommation a fait parvenir une intervention vidéo qui a été projetée en ouverture de la rencontre. Benoît Hamon a ainsi rappelé que « les projets socialement innovants sont le plus souvent créés, portés et développés à partir des territoires » et que « la Bretagne est une terre pionnière dans l’économie sociale et solidaire ». Puis il a réaffirmé que « le fonds national d’innovation sociale, lancé en mai dernier et doté de 40 millions d’euros par l’Etat et les régions, a précisément pour objectif de stimuler l’émergence des initiatives locales et de financer l’amorçage de ces activités répondant à des besoins sociaux non satisfaits ».
A nouveau réunis en fin de journée, les participants ont fait ensemble un premier bilan de cette rencontre. Blandine, une étudiante de Sciences Po Rennes, a fait remarquer qu’ « il est très encourageant de voir la diversité des publics mobilisés par cette rencontre qui fait le lien entre des professionnels et des non-professionnels, et entre des jeunes et moins jeunes ». Cette diversité étant d’autant plus opportune que, tel que l’a rappelé Dominique Babilotte, vice-président de la CRESS, « l’innovation sociale est aussi un processus de transmission », en complétant que «l’innovation sociale est en pleine recherche d’un macro-modèle économique au niveau de la Région ». Et d’affirmer, pour ne pas éluder la question des moyens, que « l’Economie sociale et solidaire comme l’industrie, a besoin d’une masse critique d’investissement au démarrage… ».
Laurence Fortin, Conseillère régionale déléguée à l’économie sociale et solidaire et à la vie associative, s’est pour sa part réjouie de « cette journée innovante en elle-même, qui rend l’Economie sociale et solidaire plus concrète et qui montre tout le potentiel de la Bretagne pour développer cette filière ».
Innov’Deiz est une grande journée dédiée à l’innovation sociale en Bretagne. Elle est portée par la Cress Bretagne, mais d’autres acteurs interviennent également, tels Bretagne Développement Innovation (BDI), des universités … L’idée est de donner carte blanche aux acteurs de l’économie sociale et solidaire pour qu’ils montrent leurs actions dans le domaine de l’innovation sociale. Nous avons dégagé un certain nombre de thématiques (circuits courts, économie circulaire, participation citoyenne, finances…) et avons proposé aux acteurs volontaires d’animer eux-mêmes et de rechercher les intervenants pour un « labo de l’ess », des ateliers où ils ont carte blanche.
La volonté, avec Innov’Deiz, est de mettre en lumière les acteurs et les actions de l’innovation sociale. Nous avons recensé plus d’une centaine d’actions. L’idée est de montrer qui fait quoi, et comment. Sans oublier la mise en réseau des acteurs, les échanges entre les différentes structures…
La journée va démarrer par une pleinière, où sera présentée une vidéo réalisée par le ministère de l’économie, mettant en avant des acteurs de l’ESS en Bretagne, ainsi qu’une cartographie de BDI, qui permettra de situer les innovations sociales de la région. Ensuite, plusieurs « labos » seront organisés, tous éparpillés dans la ville de Rennes, dans des lieux conviviaux comme des cafés, restaurants, locaux associatifs…Un déjeuner-réseautage aura lieu le midi, afin de permettre à tous les acteurs de se rencontrer et d’échanger. Les « labos » reprendront l’après-midi, avant une séance de clôture et de restitution des travaux, qui sera ludique et vivante. Enfin, une disco-soupe (soupe participative réalisée à partir de légumes mis au rebut, ndlr) est organisée en fin de journée.
La journée est l’occasion de lancer le mois de l’économie sociale et solidaire en Bretagne. Innov’Deiz, de par le rassemblement des acteurs de l’innovation sociale, pourrait créer une dynamique sur le territoire. Même si on ne peut pas savoir ce qu’il adviendra, il y aura forcément des suites à cette journée d’échanges et de rencontres.
www.ess-bretagne.org/ess-innovation/2867-innovdeiz-linnovation-sociale-a-rennes-le-24-octobre.html
L’Ubapar, né il y a 30 ans, est un réseau qui fédère pas moins de 60 associations dans la région, c’est à dire dans les 5 départements de la Bretagne historique. Ce qui lie toutes ces structures est la volonté de développer les territoires ruraux bretons. Il y a une vraie diversité dans toutes ces associations : certaines ont une cinquantaine de salariés, d’autres seulement des bénévoles. Mais toutes, qu’elles oeuvrent dans les domaines de la jeunesse, de la culture, du développement durable, des loisirs, des langues gallèse ou bretonne, sont très attachées au développement de leur territoire.
Nous soutenons les actions de ces associations, et avons un rôle de coordination. L’Ubapar a ainsi mis en place différentes commissions, ateliers d’échanges, pour des associations qui ne sont pas forcément voisines sur un même territoire mais ont vocation à travailler ensemble. On apporte aussi un soutien technique, lors de montage de projets par exemple, ou encore de recherches de financement.
L’objectif de cette journée, qui est ouverte à tous, est de faire se rencontrer les membres du réseau, car toutes les structures ne se connaissent pas forcément. Ce sera un grand temps de rencontres et d’échanges.
Le matin, un temps de réflexion est organisé en compagnie de Jean Horgue-Debat, sociologue spécialiste de la question des milieux ruraux et des services publics dans ces territoires. Il y aura aussi une table-ronde sur le rôle des associations dans la réforme des rythmes scolaires.
L’après-midi, place aux animations avec des jeux buissonniers, un forum sur les outils pédagogiques élaborés par différentes associations (CPIE, Centre Forêt-Bocage, sac à dos « sortir dehors » élaboré par l’Ubapar…)…L’idée est vraiment de découvrir la richesse du réseau et ses actions, dans une ambiance conviviale.