1

Collège Montessori à Rennes : autonomie et émancipation

« Il faut partir de ce qui fait sens pour l’enfant pour qu’il comprenne pourquoi il apprend ». Voilà comment Jacques-Olivier envisage l’école. Mais faute de trouver son bonheur dans l’Éducation nationale, ce père de famille à décidé de créer un collège près de Rennes en s’inspirant de la pédagogie alternative de Maria Montessori, une médecin italienne du siècle dernier. Depuis un an et demi, les 10 enseignants de ce collège écologique Montessori (dont 5 bénévoles) installé au Rheu près de Rennes mettent en pratique une « pédagogie active » basée sur les besoins et les rythmes de l’élève que Jacques-Olivier considère comme « un adulte en devenir intégré à la société ».

Et quand on pénètre dans le collège un vendredi matin, on comprend rapidement qu’il ne s’agit pas d’un établissement comme les autres. Comme chaque semaine, les 27 élèves sont rassemblés en cercle dans une pièce en présence d’un professeur pour  discuter ensemble de l’actualité, de leurs difficultés ou encore de leurs projets.

Parlement des élèves

Ce jour-ci, c’est l’organisation d’une sortie cinéma qui occupera le plus clair de la séance. Du choix du film au moyen de transport en passant par le démarchage des adultes accompagnateurs, les élèves gèrent tout par eux-mêmes. L’équipe pédagogique intervient en fin de processus pour valider ou non le projet. « On les laisse essayer et se tromper. L’erreur est une bonne amie de l’apprentissage », justifie Mélanie, professeur d’anglais en charge de l’encadrement de ces « assemblées des élèves ».

C’est Jordan*, élu modérateur du jour, qui est chargé de distribuer la parole tandis que le secrétaire de séance, lui aussi élu au début de l’assemblée, prend des notes. Et les discussions s’enchaînent dans un joyeux brouhaha. Une élève évoque l’astéroïde qui a frôlé la terre la nuit précédente, un autre d’origine hollandaise propose à ses camarades de faire une commande groupées de lettres en chocolat, tradition de noël dans son pays, tandis que deux de leurs camarades suggèrent l’instauration d’un défi lecture. « Ce soir, après les cours, j’apprends à coudre à ceux qui veulent », lance également Émilie, à la fin de la réunion.  Mais ce temps d’échange sert aussi à faire remonter les problèmes : « Ma mère n’est pas la tout le temps et c’est trop dur de réviser seul », explique timidement William. Pendant 2 heures, les collégiens, tous niveaux confondus, discutent et débattent ensemble et l’enseignante n’intervient que quand Florian, élu modérateur du jour, ne parvient pas à maintenir le calme.

Et quand on demande aux jeunes ce qui différencie leur collège d’autres établissements, les réponses fusent : « Ici on peut tutoyer les profs », lance une élève. « Il y a 15 élèves par classe donc les professeurs nous donnent plus d’attention. Ça permet plus de débats. Vu qu’on est moins, on se connait mieux les uns les autres », ajoute sa voisine. Une proximité qui favorise les relations adultes/enfants :« On a plus confiance dans les professeurs. Ils cherchent à nous connaitre et à nous comprendre. Plutôt que de me dire de me taire, ils cherchent à savoir pourquoi je parle beaucoup », souligne un collégien. En outre, pendant les cours, l’accent est mis sur la pratique et sur les exemples concrets afin de donner du sens à l’apprentissage.

L’ambition de Jacques-Olivier est de « développer l’émancipation » des élèves en vertu du credo de Maria Montessori : « aide-moi à faire seul ». Outre l’absence de cantine qui pousse les élèves à amener leur nourriture et à faire leur vaisselle, c’est à eux de trouver le financement pour leurs sorties scolaires. « Pour leur voyage en Suède l’année dernière, ils ont décidé de vendre des tickets de tombola à prix libre. Mais avant d’en arriver là, il y a eu plein de calculs et de débats. Ils ont fait leur choix en conscience », se réjouit Mélanie. Un encouragement à l’autonomie que l’on retrouve dans le processus d’apprentissage. « Dans les autres collèges, on ferme sa bouche et on recrache nos leçons. Ici on va pas dire qu’on s’amuse mais on apprend pour notre vie après, pas pour les contrôles ou l’éducation nationale. On le fait pour nous, pas pour eux« , estime Jeanne. « On est maîtres de notre apprentissage », abonde Frida.

En effet, même si l’enseignement est basé sur le socle commun de l’éducation nationale, le rythme est aménagé en fonction des élèves. Une heure de« travail autonome » par jour permet aux collégiens de ne pas trop ramener de travail à faire à la maison. Chaque jour, des professeurs proposent trente minutes de « temps choisis » pour réexpliquer des notions ou refaire passer des évaluations à ceux qui le souhaitent. Les frontières entre les niveaux sont également plus poreuses qu’ailleurs. Les collégiens sont divisés en deux classes (6è-5è et 4è-3è) mais peuvent occasionnellement naviguer entre les niveaux comme l’explique Jacques-Olivier : « Les choses ne sont pas cloisonnées. Nous avons un élève de 4ème qui a pris un cours d’anglais avec les 6ème car il s’est rendu compte que ça lui ferait du bien. Le travail de l’éducateur est d’accompagner l’élève dans cette démarche. Et ça marche dans l’autre sens. Nous avions un élève de 6ème qui a passé le brevet de français pour s’entraîner car il était doué. »

Pas de notes

Le système d’évaluation est également atypique. A part pour les 3ème, les élèves de reçoivent pas de notes mais s’auto-évaluent avec l’aide des professeurs. Pour chaque notion ou compétence, ils précisent : « acquis », « non-acquis », « en cours d’acquisition ». Pour Mélanie, cette méthode est « plus précise » que la notation de l’éducation nationale. Ça a plus de sens de pouvoir dire ‘je sais conjuguer le verbe être en anglais’ plutôt que ‘j’ai 12/20″, estime cette enseignante.

Pour autant, Mélanie précise que « ce n’est pas de l’apprentissage libre. On ne peut le faire qu’avec des enfants qui sont habitués à l’autonomie, hors beaucoup d’entre eux ne sortent pas d’écoles alternatives et ça se sent. L’autonomie, ça prend du temps. Pendant les assemblées du vendredi, je ne devrais pas intervenir du tout », fait-elle valoir. Cette professeur qui se définit comme « assez autoritaire » évoque le« besoin de replacer la distance de temps en temps. On n’oublie pas que ce sont des ados mais on essaie de leur faire de plus en plus confiance », précise-t-elle. Ainsi, l’équipe pédagogique a fait le choix de décider de la plupart des règles de vie à l’intérieur de l’école avec les élèves.

Ce laxism
e apparent vaut à l’établissement d’être qualifié dans la presse d’école de la dernière chance. Un description que Mélanie réfute : « ce type de pédagogie demande plus de travail. On demande aux élèves de comprendre et pas seulement d’apprendre. On attend d’eux qu’ils soient autonomes et se prennent en charge ». Pour autant elle reconnait qu’il y a des « mômes qui ont des sacrés souffrances liées à l’école. C’est fou comme l’école peut faire mal. Ici on les voit progresser, s’épanouir, être contents de venir à l’école. Et quand le bulletin arrive, ce n’est plus la crise à la maison ».

Trop de libertés ?

La plupart des élèves interrogés vantent les mérites de cette pédagogie et ils sont nombreux à affirmer avoir repris goût à l’école, à l’apprentissage et gagné en confiance en eux. Néanmoins, tous les élèves n’apprécient pas cet afflux de liberté et de nouveauté. « J’aimerais avoir des notes et une moyenne, ça me permettrait de mieux juger mon niveau », confie un élève de 5ème arrivé à la rentrée. Pour certains, les règles ne sont « pas assez strictes ». « Vu qu’il n’y a pas obligation de faire le travail, ça décourage les autres », argue une fillette.

Et même si Jacques-Olivier espère « apporter la pédagogie Montessori au plus grand nombre », il admet que des « élèves s’épanouiront mieux dans le système classique ». Il insiste cependant pour que parents et enfants puissent « avoir le choix », ce qui n’est pas le cas aujourd’hui selon lui. « L’idée est que chaque élève a des compétences particulières qu’on n’apprend pas à exploiter, résume-t-il. Mon envie est de développer les super pouvoirs de chacun ».

 

L’émancipation a un prix.

En tant que collège privé hors contrat, le collège Montessori du Rheu ne reçoit pas d’aides de l’État et doit compter sur le mécénat et sur les frais d’inscription versés par les parents pour assurer le quotidien. Ceux-ci s’acquittent d’une somme allant de 100 à 500 € par mois en fonction du quotient familial. Pour permettre aux parents modestes de scolariser leurs enfants dans l’établissement, Jacques-Olivier réfléchit un moyen d’impliquer les parents dans le fonctionnement de l’école afin « d‘atténuer le prix de l’inscription », explique Jacques-Olivier. Jusqu’alors, le collège n’est pas encore arrivé à l’équilibre financier. Pourtant, ils bénéficient d’un loyer à prix modéré concédé par la municipalité. En outre, le Conseil d’administration est totalement bénévole ainsi qu’une partie des professeurs et les parents sont mis à contribution, notamment pour encadrer des activités extra-scolaires. En attendant de fêter ses 5 ans et ainsi de passer sous contrat avec l’État qui couvrirait une partie de la masse salariale, l’équipe d’encadrement recherche toujours des financements pour boucler l’année en cours et permettre aux élèves de continuer d’expérimenter l’école autrement.

 

 

Article à lire également sur http://www.tourdefrancedesalternatives.fr/alternatives/college-montessori-autonomie/

 

Plus d’infos

http://www.college-montessori.org/




Don Bosco. Atelier d’insertion, une première marche vers la socialisation

il a pour objectif d’évaluer les potentiels des personnes afin de les conduire sur le chemin de l’emploi ou de la formation. Mais pas seulement, car selon les cas, il est aussi un moyen de gravir une première marche vers la socialisation…

 

 




Quelle place pour les femmes dans le monde rural et agricole ?

La possibilité pour une femme de s’intaller en tant qu’agricultrice sans avoir à demander l’autorisation à son mari date de 1964. C’est dire la place réservée aux femmes dans le milieu agricole jusqu’à cette date. Au fil du temps, leur statut et leur rôle a évolué. « Après la guerre, les campagnes ont été vidées de la petite paysannerie. Les hommes sont partis travailler dans les usines, comme ce fut le cas autour de Rennes, à l’usine Citroën par exemple », explique Nicole Le Fur, agricultrice, mère de famille, et engagée dans la vie associative. « Les femmes sont restées à la ferme, et se sont occupées du petit élevage », rappelle-t-elle. Les lois agricoles de 1960-62 ont ensuite orienté l’agriculture vers davantage de productivisme. « Avec l’industrialisation, les femmes ont déserté les laiteries, les hommes sont revenus, notamment grâce aux machines à traite pour les vaches », souligne-t-elle. « On a vu petit à petit un changement de mentalité chez les femmes, qui ont demandé alors des améliorations de confort dans la maison ».

 
Des leviers pour l’installation des femmes en milieu rural identifiés

 

Nicole Le Fur, mariée à un agriculteur, a néanmoins le sentiment d’être considérée encore parfois comme une « femme de ». « Certains ne nous demandent rien, et préfèrent s’adresser au mari, ce qui est un peu énervant, car nous travaillons aussi sur l’exploitation », fait-elle remarquer. « Certaines choses restent encore réservées au femmes d’agriculteurs, comme la comptabilité, le ménage, la préparation des repas…Je voudrais dire aux hommes tout le bonheur qu’ils perdent à ne pas partager les tâches », lance Nicole Le Fur.

Selon Jean-Claude Balbot, paysan et secrétaire général de la fédération nationale des Civam, la situation tend à évoluer. « Il y a actuellement 32% de femmes installées en actvités de transformation. On voit arriver beaucoup de gens qui veulent s’installer en milieu rural pour créer une activité, et cela en dehors de toute histoire familiale liée à ce milieu. Parmi eux, la moitié sont des femmes », souligne-t-il . « On commence à identifier les leviers pour développer cela », précise-t-il. « En agriculture, les femmes peuvent avoir la chance de prendre leur place », estime Nicole Le Fur, « Mais cela n’est pas pour autant gagné d’avance ». Plus largement, la question de l’installation en milieu rural est aussi au cœur du débat. « Il faut que les politiques publiques donnent les moyen de venir vivre et créer son activité dans ces territoires », conclut Jean-Claude Balbot.

 

 

Pour aller plus loin :

 

http://eso.cnrs.fr/spip.php?article371

« Femmes du milieu rural : entrepreneuses et créatrices d’activité », reccueil édité par l’association WECF (Women in Europe for a Common Future)




Création: Les FabLabs bretons tissent leur toile

Brest, Lannion, Vannes, mais aussi Rennes et Saint-Brieuc. Les FabLabs (ou « laboratoires de fabrication » ) essaiment en Bretagne. Depuis quelques mois, des projets naissent, et commencent à faire parler d’eux. Des particuliers, mais aussi des associations, se lancent dans l’aventure. C’est le cas par exemple pour le FabLab de Vannes, porté par l’association Makerspace 56. « L’idée a pris forme suite à la rencontre entre Christophe Augier (président de MakerSpace56) et la technopole de Vannes (VIPE). Christophe cherchait un lieu pour pouvoir partager et échanger sur l’impression 3d, Arduino et le mouvement maker. VIPE nous l’a fourni, et au vu du succès des premières réunions « ouvertes », l’idée de développer un FabLab a germé», explique Nicolas Lebastard, secrétaire de Makerspace 56. Du côté de Brest, une première réunion a eu lieu en 2011, pour aboutir à la création de TyFab, un FabLab associatif de Brest, projet porté aujourd’hui par la Maison du Libre. A Lannion, le projet a été impulsé par Yann Lossouarn, adepte du DIY (« Do It Yourself », ou l’art de faire soi-même, ndlr). « J’ai lancé l’idée de création d’un Lab Fab sur twitter, et nous nous sommes retrouvés à quelques uns pour en discuter. Il y a eu après un effet boule de neige… », souligne celui qui est aujourd’hui président de FabLab Lannion, qui existe depuis un an.

Des « FabLabers » de 15…à 60 ans

Les Fab Labs bretons fédèrent aujourd’hui un public très varié. « Nos réunions hebdomadaires rassemblent des profils très différents  : ingénieurs, professeurs, électricien, passionnés d’informatique, retraités, étudiants, designers….de 15 à plus de 60 ans ! », raconte Nicolas Lebastard, de Makerspace 56. « Parmi les personnes qui viennent nous voir, il y a essentiellement des particuliers », commente David Bozec, l’un des initiateurs de TyFab à Brest, et par ailleurs trésorier de la Maison du Libre. « Mais nous commençons aussi à intéresser des entrepreneurs, qui viennent par exemple faire du prototypage, ou découvrir des nouvelles technologies », poursuit-il. Car l’objectif des FabLab, c’est avant tout de fabriquer soi-même des objets, et d’apprendre à le faire. « Nous avons en quelque sorte deux types d’activités », détaille Yann Lossouarn. « Les personnes peuvent venir nous voir avec un projet très précis, comme par exemple vouloir créer une variante d’une pièce en plastique pour un vélo. Ou alors, certains viennent avec des projets plus élaborées, mais sans les compétences pour les mener à bien. Un apiculteur amateur par exemple est venu nous voir, car il souhaitait pouvoir concevoir une aide à distance pour la surveillance d’essaimage de ses ruches. Une petite équipe s’est alors formée, pour les parties mécaniques, électroniques et informatiques, car il avait l’idée, et le FabLab les compétences », précise-t-il. Du côté de Brest, un drône destiné aux prises de vues photographiques est en fabrication par exemple.

 

 

Au FabLab Lannion – CC-By-SA

 

Des partenariats avec des associations locales

Ouverture, mais aussi pédagogie, collaboration et innovation sont les maitre-mots des FabLabs. Des travaux en commun avec d’autres associations locales ont ainsi été mis en place. « Nous montons un projet avec l’association des Petits Débrouillards et le FabLab de Télécom Bretagne, dans le cadre de l’appel à projet lancé par le gouvernement sur les FabLabs. Baptisé « Les Fabriques du Ponant », il sera notamment dédié à la médiation scientifique », développe David Bozec. A Lannion, le FabLab est basé au cœur du Lycée Felix Le Dantec, ce qui permet « l’hébergement du FabLab, et l’accès à un certain nombre de machines », se réjouit Yann Lossouarn. « Nous essayons aussi d’aller vers le jeune public », poursuit-il. « Avec l’organisation de stages ou d’ateliers, avec les Petits Débrouillards ».

Idem à Vannes, ou des rapprochements avec des lycées et universités ont été opérés. Quid de rapprochements entre FabLabs ? Un hashtag « #bzhlab » permet déjà aux afficionados de se retrouver et de communiquer facilement sur Twitter. « Les FabLabs communiquent et s’organisent en un réseau des FabLabs bretons », confirme Nicolas Lebastard, de Makerspace 56. L’engouement autour de ces lieux de création et d’innovation semble bien réel dans la région. « La Bretagne n’est pas en retard dans le domaine, nous sommes l’une des régions les mieux placées », affirme David Bozec, de Ty Fab. « Nous avons des visites toutes les semaines ! », se réjouit Nicolas Lebastard. « Il y a une vraie dynamique », commente Yann Loussouarn, du FabLab lannionais, « mais il y a aussi d’autres régions où les FabLabs sont moins nombreux, mais pour certains mieux équipés, et ce depuis plus longtemps ».

Nombreux sont les FabLabs bretons qui attendent désormais les résultats de l’appel à projets lancé par la ministre délégué à l’économie numérique pour pouvoir parfaire leurs équipements et développer leurs activités.

 

 

Qu’est ce qu’un HackerSpace ?

Les HackerSpaces sont des espaces de type « laboratoires communautaires » regroupant des personnes avec des intérêts communs, tournants souvent autour de l’informatique, du logiciel libre, du DIY (Do It Yourself), de la création artistique, des médias alternatifs…En Bretagne, on en trouve à Rennes, Saint-Brieuc et Quimper.

Plus d’infos

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hacklab

 

 

Le libre, l’open source…

Les logiciels dits « libres » sont des logiciels dont l’utilisation, la diffusion, ma modification sont permises légalement. Le « code source » est ouvert (« Open source »), ce qui fait que chacun peut apporter des modifications à sa guide, selon une licence peu restrictive.

 

 

 

Plus d’infos:

La page Wikipedia consacrée aux FabLabs, avec une définition

http://makerspace56.org

http://tyfab.fr

http://mdl29.net/

www.lespetitsdebrouillards.org/< /p>

http://fablab-lannion.org

 

 

La carte des FabLabs et HackerSpace bretons

 




L’auberge de jeunesse, un lieu de rencontres avant tout

 

A lire aussi

Le Carnet de Bord, un lieu pas comme les autres

Addes, une association qui veut faire vivre son territoire

 

Plus d’infos

www.aj-morlaix.org/




Voyage au coeur des Scop


Paroles de SCOP morlaisiennes par BD_info

 
 
A lire aussi

La Laborieuse, 107 ans de coopération !

Ils ont repris leur entreprise en Scop

 

Plus d’infos

contact[AT]adessdupaysdemorlaix.org

www.appaloosa.fr

www.lalaborieuse.com