1

L’Union Régionale des SCOP de l’ouest


FER : J-F Oulhen, URSCOP Ouest par BD_info

Rediffusion estivale, l’entretien a été réalisé en octobre 2013 pendant le Forum de l’Économie Responsable, F.E.R.

Suite de nos vidéos consacrées aux SCOP, nous avons rencontré Jean-François Oulhen qui est le délégué régional du Finistère de l’Union Régionale des SCOP (URSCOP). Il présente les enjeux et les réussites de ce type d’organisation, ainsi que le plan de développement élaboré par l’URSCOP qui détermine les objectifs à suivre pour le futur. C’est aussi l’occasion de revenir sur l’évolution, la diversité et les limites de ces sociétés en Bretagne. 

Plus d’info

http://www.les-scop-ouest.coop/sites/fr/unions-regionales/les-scop-ouest/




Scop Appaloosa


FER: J-M Falhun, Scop APPALOOSA par BD_info

 

 

Suite de notre série vidéo consacrée aux Scop, avec aujourd’hui un gros plan sur la Scop Appaloosa, basée à Plouigneau. Cette entreprise de conseil en communication dans le domaine de l’agriculture a été reprise par deux salariés sous forme de Scop en 2009, sous l’influence du fondateur. Une transmission réussie, que nous explique ici Jean-Marie Falhun, l’un des associés.




Scop Kejal ou l’art de converger


FER: J-P Caroff, Scop KEJAL et SAS Cellaouate par BD_info Cet été, nous vous proposons une série vidéo consacrée aux Scop. Premier volet aujourd’hui avec une interview de Jean-Pol Caroff, cofondateur de la Scop Kejal et directeur de la SAS Cellaouate, entreprise qui transforme de la ouate de cellulose en isolation. http://www.kejal.fr/ – http://www.cellaouate.com/




Le collectif à l’Air du temps

On entre à Monterfil par le bas du village. De loin, l’église surplombe cette petite colline de granit poussée dans le pays de Brocéliande. Avant d’atteindre le centre bourg, l’entrée se fait par l’Air du temps. Un resto-bar exposé aux rayons du soleil de midi. Ce vendredi, jour d’affluence, un groupe s’installe sur la grande table en terrasse. L’ambiance est là, comme avant, conviviale, familiale, portée par l’énergie et le sourire de Corinne. Grande blonde aux cheveux courts, elle cuisine à l’Air du temps depuis 10 ans. Elle a affronté les galères pour être encore là en ce printemps 2014. Alain Gouriou, qui nous reçoit au nom de la Société Coopérative d’Intérêt Collectif qui a repris l’établissement, ne trouve pas d’autre mot :« Elle est l’homme clé de cette histoire, rien ne se serait fait sans elle ! »

 

La suite à lire dans le dernier numéro du magazine Bretagne Durable, disponible en version PDF ou à commander en version papier sur le site internet www.bretagne-durable.info

 

 

Au sommaire du dernier numéro
  • Échos d’ici et d’ailleurs

  • La vie du réseau

  • Controverse – Pour ou contre la valorisation des algues vertes ?

  • Un temps avec………Severn Cullis-Suzuki, « Au nom des générations futures… »

  • Dossier : Sur les chemins de la biodiversité

  • Vagabondages……….Dans l’Air du temps, Détox numérique : une cure en zone We free

  • Initiatives………….La voile accessible à tous ; Job d’été : entrepreneur coopératif ; Qui veut acheter un mouton ?; Du bio… à la voile !

  • Portrait de militant : Denez l’Hostis : militant de l’environnement

  • Société…………… La guerre des semences ?

  • En pratique………….Conserver les récoltes de son potager

  • À faire cette saison …..À table – Au jardin – Au foyer

  • Lumières……….La Régionalisation au regard du développement durable ; Plus d’Europe sur nos territoires au service de politiques énergétiques ambitieuses !

  • Éco-Club………… Rubrique d’expression citoyenne

  • Arts & Culture

  • Sur la toile

  • Sortons !

  • Carnet d’adresses

 

Plus d’infos

www.bretagne-durable.info




Financement participatif (Crowdfunding), mode d’emploi

Qu’est ce que le crowdfunding ?

 

Le crowdfunding signifie littéralement « financement par la foule ». « C’est un mécanisme de récolte de fonds qui cherche à financer des projets portés par des associations, des individus, des entreprises, et ce, auprès du grand public », explique Anne Robic, chargée de mission à l’Adess (Association de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire) du pays de Morlaix. Le crowdfunding permet ainsi de réunir à un grand nombre de contributeurs financiers au projet.

Mais le crowdfunding n’est pas si nouveau que cela : « il y a toujours eu des appels aux dons », souligne Anne Robic. « C’est le contexte qui a évolué », explique-t-elle. « Du côté des porteurs de projets, il est de plus en plus difficile de rassembler du financement auprès des interlocuteurs classiques, il faut chercher des modes de financements alternatifs », constate la chargée de mission. « On voit également apparaître de nouvelles formes de consommation collaborative. Et également une défiance quand à l’épargne : les citoyens recherchent une nouvelle façon manière d’épargner, notamment via les formes participatives, comme on le voit avec le développement des GFA, SCI, Cigales… », résume Anne.

 

 

Quel type de financement demander ?

 

 

Le crowdfunding repose sur 4 segments différents : le « don pur » (qu’on retrouve dans le caritatif), les « dons en échange de contrepartie » pour financer des projets (ce qui est pratiqué sur les plateformes de type ulule ou kisskissbankbank, ndlr), des levées de fonds auprès de particuliers pour les entreprises (equities), et les prêts solidaires entre particuliers. « Les deux segments les plus porteurs sont actuellement les dons contre contreparties, et les prêts solidaires », explique Karine Levy-Heidman, représentante des plateformes Hello Merci et Kisskissbankbank.

 

 

Comment cela fonctionne ?

 

Concernant les dons en échange de contreparties et les prêts entre particuliers, on retrouve quelques grands principes :

  • La règle du « tout ou rien » : l’argent est versé seulement si l’objectif de collecte est atteint

  • L’utilisation d’internet comme outil de mobilisation (plateforme dédiée)

  • Une commission prélevée en cas de succès de la collecte

  • La consolidation d’une « communauté » de crowfunders (donc de soutiens au projet)

 

 

Les plateformes de « dons contre contrepartie »

 

L’idée est de de faire participer les citoyens au financement d’un projet original et innovant. En échange d’un don, le porteur de projet offre une contrepartie. « Le mieux est d’offrir une contrepartie originale, pour faire en sorte de créer une communauté dès le départ autour du projet », conseille Karine Levy-Heidman. Le plus souvent le don se fait par prélévement, à l’issu du temps de collecte, si la totalité de la somme demandée est récoltée.

Quelques plateformes françaises : Kisskissbankbank, Ulule, Mymajorcompany…

Une plateforme bretonne : base jaune, créée en février 2014 à Quimper, et qui est dédiée aux projets bretons.

 

Les plateformes de prêts à taux zéro

 

Ces sites sont dédiés aux projets personnels ou entrepreneuriaux. Ils peuvent être utilisés en cas de besoin de trésorerie, ou pour développer une nouvelle production par exemple, voir pour la création complète d’une activité. Les fonds collectés après des internautes sont ensuite remboursés : il s’agit d’un prêt, et non de dons, et ce sans intérêts.

 

L’important est, selon Karine Levy-Heidman, de « choisir le type de collecte sur lequel on est le plus à l’aise », et bien préparer son opération, évaluer quel montant on va demander, et ne pas être trop gourmand. Ainsi que prendre le temps d’élaborer son projet et de le préciser avant de se lancer.

 

 

Comment mobiliser autour de son opération de crowdfunding ?

 

L’une des clés du succès est la capacité à mobiliser une communauté autour du projet. Il faut pour cela créer de la « viralité » autour, en touchant trois sphères principales : le cercle des proches/l’entourage, les relais d’influence (amis d’amis par exemple), et enfin le grand public. « Le grand public est la sphère la plus compliquée à toucher », selon Karine Levy-Heidman. « Tous les projets n’aspirent pas à l’atteindre ».

Pour créer de la viralité et parler de son projet, il ne faut pas hésiter à utiliser les réseaux sociaux Facebook et Twitter, à envoyer des mails, pour toucher un maximum de public !

 

 

Plus d’infos

http://www.goodmorningcrowdfunding.com/

 

 

 




Les méfaits de l’Alena au Mexique résonnent jusqu’en Bretagne

Omar Esparza est venu y apporter son témoignage. Ce mexicain est coordinateur de Maiz, une organisation sociale indépendante formée d’hommes et de femmes, paysans et indigènes, qui luttent pour la défense des droits de l’homme et des droits collectifs des communautés paysannes et indigènes. « Nous travaillons actuellement dans 12 états du Mexique », explique Omar. « Nous sommes confrontés à plusieurs problèmes : l’accaparement des terres par des multinationales, une dépendance alimentaire, la privatisation de l’eau, des déplacements de population, une corruption organisée entre les politiques et les multinationales… », précise Omar.

En effet, le traité Alena (Accord de Libre Echange Nord Américain) a entraîné la perte de la souveraineté alimentaire pour les paysans et indigènes mexicains. « Depuis le traité, ce sont 6 millions de paysans qui ont perdu leur emploi », alerte Omar. « Beaucoup d’hommes émigrent aux Etats-Unis, ou vivent dans les bidonvilles, car la valeur de leur production chute. », poursuit-il. Aujourd’hui, 40% de l’alimentation est importée, alors que le Mexique est l’un des pays producteurs de semences. «Celles-ci sont aujourd’hui contrôlées, de même que nos façons de cultiver. Le maïs permettait notre auto-suffisance alimentaire, mais aujourd’hui on nous impose les OGM », déplore Omar. « On nous vole notre eau, nos ressources naturelles, notre bois… On privatise notre terre, les services, pour que tout cela reste entre les mains de grandes multinationales », ajoute le millitant mexicain. Tout mouvement de protestation est ignoré par l’Etat, et réprimé avec violence.

Une « école populaire paysanne » dans la Mixteca

Maiz continue donc son combat, en proposant des alternatives politiques, en travaillant pour la sauvegarde des langues et cultures indigènes, en renforçant la consommation locale des productions dans des espaces prévus à cet effet. Plusieurs actions menées par l’organisation sont aussi soutenues par Peuples Solidaires, comme par exemple l’ « École populaire paysanne », qui a été créée dans la Mixteca (territoire au Sud du Mexique, ndlr). Elle accueille des indigènes et des paysans de différentes communautés, et traite de thèmes tels que les droits des peuples indigènes, les droits des femmes, l’organisation sociale, les techniques d’élevage d’animaux ou de culture de maïs…
Maiz a aussi construit plusieurs barrages de récupération d’eau de pluie, afin de développer l’accès gratuit à l’eau. « Nous combattons/luttons pour le respect de l’homme vis à vis des biens naturels. Il faut faire en sorte qu’ils ne soient pas privatisés. Et qu’une conscience globale se développe à ce sujet » , ajoute-il. C’est le message que fera passer Omar, lors de sa participation aux Universités d’Eté de la Solidarité Internationale à Rennes. Un témoignage qui questionne, à l’heure où en Europe, les traités TAFTA et TISA (http://www.bastamag.net/Tisa-ces-negociations-commerciales) sont également à l’ordre du jour…

 

L’université d’été de la solidarité internationale

L’événement, national, se déroule à Rennes du mercredi 2 juillet au samedi 5 juillet. Durant 4 jours, 10 modules et 27 ateliers seront proposés aux participants, venus de France, mais aussi d’ailleurs.

Tout le programme détaillé est disponible sur http://www.universite-si.org/