Bienvenue dans « L’enfer du militant »

 

 

 

Plus d’infos

Le site de la ferme éco-citoyenne La Pachamama

Le site de l’association La Tuberie

 

 
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Du crowdfunding breton permet la sauvegarde de l’abeille noire d’Ouessant

Lancé en février dernier, le site Base Jaune est une idée de deux Bretons, férus de « financement participatif » ou « crowdfunding », mais à la mode de Bretagne. « Tous les projets que nous accompagnons sont régionaux », explique Alban De Jacquelot, l’un des co-fondateurs de Base Jaune. Le tout suivant deux axes : la préservation du patrimoine local et le développemet économique de la région. « Nous accompagnons des porteurs de projets, tels que des PME, des associations ou des acteurs publics », précise Alban. Le système est sensiblement le même que sur les autres plateformes de crowfunding : chaque projet a sa propre page, avec une description précise, et l’internaute peut obtenir une contrepartie en échange de son financement, suivant le principe du « don contre-don ». Particularité cependant : le financement peut progresser par « pallier ». Dès qu’un pallier est atteint, même si le total, lui, ne l’est pas, le porteur de projet bénficie quand même de l’argent correspondant au montant du pallier. Et un projet ne peut être financé plus que le total auquel il aspire. Pour le moment, Base Jaune prend le temps de développer son activités et accompagne 5 projets, dont 4 qui ont bouclé leur financement.

 

Participer à la sauvegarde de l’abeille noire bretonne en finançant un rucher

 

C’est le cas notamment du projet de l’association « Pour une apiculture durable ». Basée dans le Morbihan, elle souhaitait mettre en place un rucher d’abeille noires de Ouessant. « Au départ, nous n’étions qu’un groupe d’amis ayant acheté un petit terrain agricole à exploiter en biodynamie. Puis, nous nous sommes naturellement intéressés à l’apiculture et au déclin des abeilles. », explique l’association sur la page de son projet. « En nous formant aux techniques apicoles, nous avons cherché à trouver une cohérence entre les techniques modernes de l’apiculture et l’exploitation d’un verger-potager bio. Nous nous sommes alors convertis à ce qu’on appelle l’apiculture durable et, assez logiquement, à la sauvegarde de nos abeilles noires locales. », poursuit-elle. Les trois apiculteurs de l’association ont donc voulu mettre en place un rucher d’une dizaine de ruches consacrées à l’abeille noire d’Ouessant, afin de « participer à la sauvegarde de l’abeille noire bretonne en utilisant des techniques apicoles raisonnées ». Le projet a rassemblé 31 soutiens, et a totalisé la somme de 1848 euros, ce qui correspond au deuxième pallier de la somme totale demandée, et a permis de financer six ruches.

Base Jaune met à l’honneur d’autres projets, comme la restauration d’une chapelle à Quimper, ou encore celle d’un voilier avec la Société Nationale des Phares et Balises, afin de faire découvrir aux jeunes défavorisés le monde et le patrimoine de la mer. Et la plateforme espère avoir réussi à financer dix à quinze projets d’ici la fin de l’année.

 

Plus d’infos

https://basejaune.com/

 




« Le jour du dépassement » : encore une catastrophe annoncée !

Mais on n’en est pas encore à devoir se rationner.

C’est pourquoi la publication annuelle de l’ONG Global Footprint Network a fait autant de bruit. La presse d’un seul chœur a relayé le message. Voici deux des titres les plus sobres qu’on pouvait lire le 20 août matin

http://www.actu-environnement.com/ae/news/mardi-19-aout-dette-ecologique-jour-du-depassement-22473.php4#xtor=ES-6

Depuis mardi 19 août, l’humanité creuse sa dette écologique

http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/environnement-ca-y-est-2014-lhumanite-vit-sur-terre-credit-19-08-2014-156166?utm

Environnement. Ça y est : pour 2014, l’humanité vit sur Terre à crédit !

 

 

De l’Humanité au Figaro, du Monde au Parisien, ils en ont tous parlé et parfois les titres valaient leur pesant de catastrophisme.

On comprend bien cet engouement de la presse pour cette information. C’est encore le mois d’août, les universités d’été n’ont pas encore sonné la rentrée politique. C’est un sujet auxquels nos concitoyens sont sensibles, même si cela ne se voit pas dans les urnes (mais à qui la faute ?) et surtout, la peur, cette grande trouille irrationnelle, fait toujours vendre, qu’il s’agisse de l’insécurité en banlieue, des virus balladeurs ou comme ici de l’extinction de la planète.

Mais qu’en est-il réellement ?

Comme toujours, je suis dubitatif face à ces indices uniques, sensés retracer un phénomène en un chiffre ou comme ici en une date et ce « jour du dépassement » n’échappe pas à la règle.

Tout d’abord, tout dépend des paramètres qu’on prend en considération et du poids relatif qu’on donne à chacun. J’ai trop lu de rapports consacrés à ces questions pour ne pas m’interroger sur la connaissance exacte que nous avons collectivement des effets de l’action de l’Homme sur son environnement. J’ai trop lu de rapports concernant l’état déplorable des outils statistiques de la plupart des Etats pour ne pas être circonspect sur la qualité des données qui servent à élaborer ces indicateurs.

 

Par acquis de conscience, je suis allé sur le site de l’ONG en question

Voici ce que j’y ai trouvé :

http://www.footprintnetwork.org/fr/index.php/GFN/page/footprint_science_introduction/

5.400 données par pays et par an dans 150 pays ! Même avec une méthodologie très sophistiquée et des standards de collecte de l’information très rigoureux, cela reste encore un exercice d’une grande incertitude quant à son résultat final.

 

Mais que faut-il en conclure ?

Que cela ne sert à rien de faire peur aux gens ? Certes pas.

Que ce n’est pas à partir du 20 août que nous avons commencé à consommer la biocapacité de l’année prochaine ? C’est vraisemblable.

Mais que ce soit le 19 août ou le 27 août, voire même le 9 août, date bénie entre toutes (private joke), ce n’est pas cela qui est important, c’est qu’à calcul constant et toutes choses égales par ailleurs, cette date arrive de plus en plus tôt.

 

En effet, la démarche de GFN est peut-être scientifique, elle est surtout pédagogique : ainsi une fois par an, on parle dans la presse , la grande, pas les petits sites branchés développement durable, de l’épuisement progressif des richesses et l’image de « vivre à crédit » parle bien à nos contemporains surtout à ceux qui manquent le plus de ressources. Tiens, tiens, voilà un parallèle intéressant entre la pauvreté individuelle et l’appauvrissement de la planète : vivre à crédit, beaucoup s’en accommodent mais peu résistent longtemps « aux fins de mois » qui commencent dès le 15.

Grâce à Global Footprint Network, nous nous rappelons au moins une fois par an que nous vivons au-dessus de nos moyens et que cela va en s’empirant. Viendra un moment où pour eux, la fin de l’année commencera en juin. Peut-être qu’alors, contrairement à ce que pense la représentante de WWF, il ne sera plus temps de réagir.

 

Réagir ? Mais comment réagir chacun dans notre coin ?

Il se trouve que dans la presse du même jour, on trouvait également cet article

http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/cacao-prix-feve-flambe-celui-chocolat-aussi-19-08-2014-156159?utm_source=newsletter&utm_medium=OFentreprise&utm_campaign=20140820_local_votreNewsletter

Cacao. Le prix de la fève flambe, celui du chocolat aussi

Mais ça n’a rien à voir, me direz-vous ? En êtes-vous si sûr ? Regardons cela d’un peu plus près. S’il y a pénurie de cacao, c’est qu’on produit moins qu’on ne consomme. Et si on produit moins, c’est pour deux raisons : la concurrence de l’huile de palme, dont on sait maintenant que c’est une belle saloperie pour notre santé http://www.cosmopolitan.fr/,tout-sur-l-huile-de-palme-et-ses-dangers,2510882,1875462.asp

 

Et les aléas climatiques.

 

Pour rétablir la balance, il faut donc soit produire plus, soit consommer moins.

 

Produire plus, c’est

1° soit remettre en culture les terres abandonnées aux palmiers à huile et cela suppose d’accepter de payer plus cher le cacao aux producteurs, mais c’est une solution stupide puisque justement le but du raisonnement est de payer le cacao moins cher ou qu’ un fort mouvement d’opinion contre l’utilisation de l’huile de palme par les industries agro-alimentaires et cosmétiques tarisse la demande d’huile de palme

2° soit augmenter les rendements en épuisant un peu plus vite les sols

 

Consommer moins c’est

1° soit une impossibilité pour la majeure partie du monde qui consomme moins de 100 grammes par an

2° soit un impératif de santé publique pour une petite minorité qui se gave. A titre d’illustration, la consommation moyenne d’un Français , c’est deux tablettes de 100 grammes à 60% de teneur en cacao par semaine, toutes les semaines de l’année !

 

Comme on peut difficilement demander à la majorité de la population mondiale de manger moins de chocolat, ce qui serait injuste, on voit bien que la seule solution est donc pour nous de manger moins de chocolat et de le payer plus cher. L’un dans l’autre ça peut s’équilibrer et peut-être même qu’en prime quand vous mangerez du chocolat, ce sera vraiment du chocolat et non cet ersatz que permet la législation européenne.

Mon D
ieu, on est bien loin de l’empreinte écologique ! Pas tant que cela : si nous appliquions ce même raisonnement à toute notre consommation, peut-être pourrions nous manger des chocolats à Noël sans avoir le remord de nous dire que nous mangeons, depuis six mois déjà, en ces fêtes de fin d’année, les friandises qu’auraient dû manger nos petits-enfants.

Elementaire, non ?

 



Ça ne suffit pas pour Basta!

Créé en 2008, Basta Mag est un site indépendant sur l’actualité sociale et environnementale. Son travail s’organise autour d’enquêtes, de chroniques, de reportages et de tribunes dans le but de donner aux citoyens des informations pertinentes sur les comportements sociaux et environnementaux. À l’image du travail réalisé sur Basta Mag, l’association crée, en 2013, l’Observatoire des multinationales qui a pour ambition de mettre en lumière certaines pratiques des multinationales.

Simon Gouin, journaliste du site, a présenté le travail de son équipe à l’université d’été de la solidarité internationale, lors du module « Libérons l’information !». Il nous présente les sites et résume son intervention durant ce module.

Plus d’info

http://www.bastamag.net

http://multinationales.org/?lang=fr




L’Union Régionale des SCOP de l’ouest


FER : J-F Oulhen, URSCOP Ouest par BD_info

Rediffusion estivale, l’entretien a été réalisé en octobre 2013 pendant le Forum de l’Économie Responsable, F.E.R.

Suite de nos vidéos consacrées aux SCOP, nous avons rencontré Jean-François Oulhen qui est le délégué régional du Finistère de l’Union Régionale des SCOP (URSCOP). Il présente les enjeux et les réussites de ce type d’organisation, ainsi que le plan de développement élaboré par l’URSCOP qui détermine les objectifs à suivre pour le futur. C’est aussi l’occasion de revenir sur l’évolution, la diversité et les limites de ces sociétés en Bretagne. 

Plus d’info

http://www.les-scop-ouest.coop/sites/fr/unions-regionales/les-scop-ouest/




Scop Appaloosa


FER: J-M Falhun, Scop APPALOOSA par BD_info

 

 

Suite de notre série vidéo consacrée aux Scop, avec aujourd’hui un gros plan sur la Scop Appaloosa, basée à Plouigneau. Cette entreprise de conseil en communication dans le domaine de l’agriculture a été reprise par deux salariés sous forme de Scop en 2009, sous l’influence du fondateur. Une transmission réussie, que nous explique ici Jean-Marie Falhun, l’un des associés.