Un diplôme mention ESS à Saint-Brieuc

Le défi :

Comment former les porteurs de projets à la création d’activité dans l’ESS?

 

L’action

La Coopérative d’activités Avant-Pemières et l’IUT de Saint-Brieuc ont créé le premier diplôme universitaire de créateur d’activité – mention ESS : une formation diplômante pour concrétiser son projet de création d’entreprise.
Le dispositif associe des acteurs de l’enseignement supérieur, des acteurs de l’accompagnement et de l’insertion sociale, des acteurs techniques de la création d’activité. Il permet à des porteurs de projet, sans condition de niveau de formation initiale, d’accéder à un diplôme universitaire de niveau IV (bac+1).
La validation universitaire renforce l’image du porteur de projet auprès de ses partenaires financiers et commerciaux, et lui ouvre l’opportunité d’accéder à des formations supérieures sur la problématique de la gestion d’entreprise et sur le sujet de son activité.

 

Perspectives

Cette formation d’accès infra-bac peut être une passerelle vers l’enseignement supérieur et valorise des pratiques de créateur de structure de l’ESS ou d’entreprise classique.

 

Chiffres-clés

19 diplômes délivrés sur les 2 premières promotions
48 participants à la phase « émergence du projet » (1 mois)
34 participants à la formation universitaire (7 modules)

 

Partenaires

Rich’ESS, Syndicat de Gestion du Pôle Universitaire, Conseil Général 22, Conseil Régional Bretagne, Saint-Brieuc Agglomération, Saint-Brieuc Entreprises, Mission locale, CRESS Bretagne.

 

Contacts

Dominique Babilotte, Avant-PREMIERES—02 96 52 19 69
contact@cae22.coop
Dominique Bertho, IUT de St Brieuc—02 96 60 96 73
dominique.bertho@univ-rennes1.fr




Un diplôme mention ESS à Saint-Brieuc

Le défi :

Comment former les porteurs de projets à la création d’activité dans l’ESS?

 

L’action

La Coopérative d’activités Avant-Pemières et l’IUT de St Brieuc ont créé le pre-mier diplôme universitaire de créateur d’activité – mention ESS : une forma-tion diplômante pour concrétiser son projet de création d’entreprise.
Le dispositif associe des acteurs de l’enseignement supérieur, des acteurs de l’accompagnement et de l’insertion sociale, des acteurs techniques de la créa-tion d’activité. Il permet à des porteurs de projet, sans condition de niveau de formation initiale, d’accéder à un diplôme universitaire de niveau IV (bac+1).
La validation universitaire renforce l’image du porteur de projet auprès de ses partenaires financiers et commerciaux, et lui ouvre l’opportunité d’accéder à des formations supérieures sur la problématique de la gestion d’entreprise et sur le sujet de son activité.

 

Perspectives

Cette formation d’accès infra bac peut être une passerelle vers l’enseignement supérieur et valorise des pratiques de créateur de structure de l’ESS ou d’entreprise classique.

 

Chiffres-clés

19 diplômes délivrés sur les 2 pre-mières promotions
48 participants à la phase « émergence du projet » (1 mois)
34 participants à la formation universitaire (7 modules)

 

Partenaires

Rich’ESS, Syndicat de Gestion du Pôle Univer-sitaire, Conseil Général 22, Conseil Régional Bretagne, St-Brieuc Agglomération, St Brieuc Entreprises, Mission locale, CRESS Bretagne.

 

Contacts

Dominique Babilotte, Avant-PREMIERES—02 96 52 19 69
contact@cae22.coop
Dominique Bertho, IUT de St Brieuc—02 96 60 96 73
dominique.bertho@univ-rennes1.fr




La Boss, le premier catalogue solidaire des pros

Le défi

Comment aider les entreprises et collectivités à cibler leurs achats de façon responsable ?

 

L’action

La BOSS (www.laboss.fr) est le premier catalogue interactif breton de com-merce interentreprises dédié aux achats responsables des professionnels (acheteurs privés et publics). Multiplicité des réseaux et des labels, offre peu lisible… C’est de ces constats qu’est né le projet avec pour objectif premier de simplifier le travail des acheteurs professionnels.
L’ergonomie très étudiée du site permet une recherche géographique pour cibler ses achats au plus près ainsi qu’une recherche multi-critères par type d’engagement (Environnement, Insertion, …) par univers d’achat (BTP et éner-gies, alimentation), par territoire d’intervention….
Mais la BOSS est plus qu’un catalogue… Ce service offre des garanties aux acheteurs grâce à un comité éthique sélectionnant les fournisseurs sur la base de leurs engagements sociaux, solidaires et environnementaux.

 
Perspectives

L’association BSB souhaite développer un réseau d’affaires interentreprises.
En parallèle, en 2014 sera mis en ligne Monique Solidaire, le site dédié aux achats des particuliers.

 

 

Chiffres clés

  • + de 1 000 produits et services référencés
  • 160 fournisseurs en juin 2013
  • 300 d’ici fin 2013

 

 

Plus d’infos

http://www.laboss.fr/




Le monde rural breton coopère et innove !

Services à la population, circuits de proximité, énergie, santé, culture…toutes ces thématiques sont abordées par le réseau rural régional breton. Crée en 2011, il fédère aujourd’hui différents acteurs du monde rural breton, sous un co-pilotage Etat-Région. « Son premier rôle est d’être un espace de contact et d’échanges », explique Michel Morin, deuxième vice-président du Conseil Régional de Bretagne chargé de l’agriculture et de l’agroalimentaire. C’est dans cette optique que le réseau a organisé mercredi 5 novembre ses deuxièmes rencontres régionales au lycée agricole de Suscinio.

Au programme : ateliers et échanges d’expériences, axés cette année autour du thème de la « coopération ». « L’accent est mis durant ces rencontres sur les financements européns, montrer que sur des territoires ruraux, on peut aussi en bénéficier », explique Jérôme Guesdon, de l’Aric (Association Régionale d’Information des Collectivités Territoriales), organisme correspondant du réseau régional rural. En effet, la coopération, soutenue par divers outils de financement européens tels que Leader, Feader ou Interreg, peut s’avérer un outil intéressant pour le développement local.

 

Une collaboration « transmanche »

 

Et la coopération en milieu rural peut se faire entre territoires français ou européens. C’est le cas par exemple avec l’asssociation Les Petits Débrouillards de Bretagne, qui a mené une action de coopération sur le thème de l’eau, entre les Pays de Morlaix et le Pays S.U.D (Serre-Ponçon, Ubaye, Durance), et le Pays de Haute Provence situés en région Paca. « Nous avons ainsi proposé 20 journées d’animations, des cafés des sciences en partenariat avec Surfrider Foundation et l’association du Café des Sciences de Morlaix et organisé des séjours entre les Pays », explique Hélène Bréard, animatrice aux Petits Débrouillards.

Même esprit, mais cette fois « transmanche » avec le projet  « local wood hub ». La filière forêt-bois du Centre Ouest Bretagne (Cob) s’est en effet regroupé au sein de l’association « Sitcob » en 2010, avec pour volonté de « créer un écosystème favorable au développement et la pérennisation de la valorisation locale de la ressource », indique Désiré Mahé, vice-président de l’association. Sitcob travaille en partenariat avec deux partenaires en angleterre, à quelques kilomètres de Londres, dans le cadre du projet « Local Wood Hub », qui a bénéficé de financements européens Interreg IV A France-Angleterre, et qui prendra fin en juin 2015. « Le partenariat établi a souhaité travailler sur le développement durable des fillières bois-bois en Centre Ouest Bretagne et dans le Surrey, pour développer les usages et débouchés, et amélioter l’image de ces filières auprès du grand public, des deux côtés de la Manche », précise Amélie Goosens, chargée de mission au sein de Sitcob. « Les fonds européens sont intéressants pour les structures bretonnes, notamment associatives », conclut-elle. « Ils permettent de mettre en œuvre des stratégies et programme d’actions. Ce sont des réels atouts ».

 

 

 

Plus d’infos

www.reseaurural.fr/region/bretagne




Vers la fin d’une « sacrée croissance ».

Finie la dénonciation, place à l’action. Dans son nouveau film « Sacrée croissance ! », Marie-Monique Robin choisit de montrer différentes alternatives, de par le monde, pour enrayer la course folle à la croissance et au PIB. Du Brésil au Canada, en passant par le Népal ou l’Allemagne, la journaliste a été promener sa caméra et recueillir les témoignages d’acteurs locaux. Et mettre en lumière différentes initiatives. Du maraichage bio en milieu urbain au Canada ou en Argentine, des énergies renouvelables financées par les citoyens au Danemark, le développement de la micro hydroélectricité au Népal, qui permet d’alimenter tout le pays en « électricité propre », les monnaies locales complémentaires au Brésil ou en Allemagne, avant de finir par un passage au Bhoutan, petit pays d’Asie du Sud où l’on a abandonné le calcul du PIB pour celui du BNB (Bonheur National Brut).

Chaque initiative présentée par Marie-Monique Robin est entrecoupée d’interviews de spécialistes et d’économistes (Jean Gadrey, Tim Jackson…), qui expliquent que le temps de la croissance à tout prix est bel et bien fini, et qu’il est urgent de s’inscrire dans un nouveau paradigme. Rob Hopkins, le cofondateur du mouvement des « villes en transition », témoigne également.

 

Si le documentaire « Sacrée croissance » est particulièrement intéressant et positif, avec de beaux extraits d’interviews, il n’en reste pas moins qu’il sensibilisera davantage les néophytes. Les citoyens déjà engagés dans des alternatives de transition n’y apprendront pas grand chose de neuf. A noter également, l’absence d’expériences françaises : les monnaies locales, les territoires en transition ou encore les énergies renouvelables citoyennes existent pourtant aussi chez nous et auraient mérité également un coup de projecteur.

 

 

 

La bande-annonce du documentaire :

Sacrée Croissance ! (trailer) from M2R Films on Vimeo.

 

 

 

Plus d’infos

http://www.m2rfilms.com/

http://www.arte.tv/sites/fr/robin/




Novembre, un mois pour l’économie sociale et solidaire

Pouvez-vous présenter le secteur de l’économie solidaire et sociale en Bretagne ? Comment se porte-il ?

Le secteur de l’ESS en Bretagne emploie actuellement 144 000 salariés, dans 13 500 établissements. Ce qui représente 14% de l’emploi global régional, soit la proportion la plus élevée de France. Les emplois dans le secteur de l’ESS ont progressé ces dix dernières années de façon plus importante que dans l’économie classique. L’économie sociale et solidaire est également un secteur qui semble davantage résister à la crise, qui est plus dynamique en terme d’emplois. En 2013 par exemple, il y a eu un recul de l’emploi de 0,3%, contre 1% dans le reste de l’économie. Ceci dit, même si la tendance est bonne, des inquiétudes demeurent, notamment dans le secteur associatif qui risque d’être impacté si la dotation de l’Etat aux collectivités locales diminue.

 

 

Novembre sera le mois de l’ESS. Quels sont les objectifs de cette opération ? Comment sera-t-elle déclinée dans la région ?

Le mois de l’ESS en est aujourd’hui à sa septième édition. L’idée est, avec cette opération de donner une visibilité à ce secteur, de montrer quels en sont les acteurs, et ce qu’ils font. Pour cette édition, plusieurs thématiques ciblées sont mises en avant : l’entreprenariat, car de nouvelles façon d’entreprendre émergent dans le secteur de l’ESS, des innovations, des expérimentations sont proposées ; l’éducation à l’ESS, un domaine qui n’est pas encore enseigné à l’école; les finances solidaires, avec un accent mis sur les Cigales, l’épargne solidaire, les monnaies locales complémentaires… ; et enfin la consommation responsable, avec les circuits courts, l’habitat participatif, le commerce équitable…

L’idée est que le public découvre, mais aussi prenne part aux 140 animations qui sont organisées aussi bien dans les grandes villes que dans des communes plus petites.

 

 

La loi sur l’ESS a été votée en juillet. Que peut-on attendre de cette loi ?

La Loi sur l’ESS a été votée le 21 juillet. C’est avant tout une « loi cadre », qui donne un certain nombre de cadrages. Elle apporte notamment une définition à certains concepts : économie sociale et solidaire, agrément d’entreprise sociale et solidaire, commerce équitable, monnaie locale complémentaire… Elle a également une fonction structurante. Elle donne ainsi des éléments pour aider à la mise en œuvre de schémas régionaux de développement de l’économie sociale et solidaire. Le Conseil National de l’Economie Sociale et Solidaire est reconnu, ainsi que le rôle des Chambres Régionales de l’ESS (Cress) comme lieux de rencontres, de structuraction et d’appui au développement de l’ESS. Elle a donc pour vocation de cadrer, d’encadrer, d’organiser.

Là où nous sommes davantage en attente, c’est sur la mise en œuvre financière.Il faudrait qu’il y ait les moyens de mettre en œuvre par exemple les Pôles Territoriaux de Coopération Economique, pour qu’ils existent, fonctionnent et soient efficaces.

 

 

Comment celle-ci peut agir au niveau local, en tant que levier, pour le secteur de l’ESS ?

Au niveau local, on va notamment travailler dans le Finistère avec le Conseil Général et l’antenne de la Cress 29 sur des rencontres avec des collectivités locales, pour voir quel peut être leur rôle, et comment travailler avec. Nous sommes actuellement dans un moment où l’on peut redévelopper la politique partenariale, en lien avec les acteurs et territoires locaux.

 

 


Le mois de l’ESS 2014 dans le Pays de Morlaix par marie113

 

 

 

Plus d’infos

http://www.lemois-ess.org/region/bretagne