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Un agenda 21 des habitants

« Par le biais du Comité Consultatif de Quartier de Saint-Marc, nous sommes un petit groupe de 4 personnes, en lien avec la mairie de Saint-Marc, à avoir travaillé sur un projet d’Agenda 21 à destination des familles…

  • Ca veut dire quoi ?

L’objectif de notre projet est de donner des clefs utiles aux changements à chaque famille qui s’engagera, de façon à ce que chacun puisse réaliser son propre Agenda 21, en fonction de son quotidien, de ses possibilités et de ses envies. L’objectif ne sera pas de juger les comportements mais de mutualiser les pratiques, les avancées, les difficultés et de s’appuyer sur des retours d’expériences d’initiatives locales.

  • Mais de façons plus pratiques ?

Une fois le groupe de familles constitué, le projet se déroulera sur une période de 6 mois et selon les étapes suivantes :

  • Une première rencontre collective, un samedi matin, pour définir une base de départ pour chaque foyer et partager un temps de culture commune sur les enjeux du développement durable,

  • Six rencontres thématiques de novembre 2015 à mai 2016, les samedis matins. Les thématiques seront les suivantes : la consommation (alimentaire…) ; vivre ensemble ; la sobriété énergétique (habitat, transport…) ; faire soi-même (créer ses produits ménagers, réparer…). D’autres thématiques pourront aussi être proposées par le groupe en fonction des histoires et expériences de chacun.

  • Un accompagnement technique tout le long du projet. Une part importante sera accordée à des témoignages d’acteurs locaux menant des initiatives sur le quartier de saint-Marc ou sur la ville de Brest. L’animation se fera par le groupe Agenda 21 du CCQ de Saint-Marc (4 personnes) en lien avec la mairie de quartier.

  • Qui peut s’inscrire ?

Toute personne habitant le quartier de saint-marc ou à proximité, toutes les « compositions » de foyer. Le nombre de familles sera limité à 15 à 20 foyers. Nous attendons des familles, une curiosité, une envie d’évoluer dans les pratiques quotidiennes, de partager ses questionnements et ses solutions, ainsi qu’un engagement sur les 6 mois du projet (octobre 2015 à mai 2016).

 

  • Et comment fait-on pour y participer ?

Un appel à candidature de familles est lancé : les inscriptions peuvent se faire jusqu’au 4 octobre 2015  : bulletin de participation à retirer sur le site http://www.participation-brest.net/article3686.html ou à la mairie ou bibliothèque de Saint-Marc. Vous trouverez aussi en pièce jointe, le formulaire d’inscription en version PDF et en version Texte. Vous pouvez le renvoyer complété à l’adresse mail suivante :  agenda21saintmarc@gmail.com (ou le déposer à la mairie de Saint-Marc).

 

  • Peut-être que oui, peut-être que non ?

Tout ça vous semble encore un peu confus, vous voulez en savoir plus avant de vous inscrire ? Voilà la solution : une réunion publique de présentation du projet aura lieu samedi 26 septembre 2015 à 11h à la mairie de Saint-Marc (coin jeu pour les enfants, apéro à l’issue de la présentation).

 

  • Différentes façons de participer ?

Oui, il y en a pour tous les goûts !

  • Celle présentée ci-dessus, c’est à dire de faire partie du groupe de famille engagé pendant les 6 mois.

  • Mais aussi celle de venir « témoigner » lors d’une des sessions : vous avez réussi à faire des économies d’eau chez vous, vous avez modifié votre façon de vous déplacer, vous savez donner une deuxième vie à un objet… Nous sommes en recherche de tous ces retours d’initiatives, faites le nous savoir dès maintenant : agenda21saintmarc@gmail.com

  • Vous pouvez aussi tout simplement faire suivre ce mail dans vos réseaux, à vos voisins, copains, collègues…

  • Ou encore… nous avons des affiches et des flyers, si vous voulez en afficher/distribuer, n’hésitez pas à nous le faire savoir,

  • Et enfin, vous pouvez aussi aller faire un tour vers le site internet du CLIMAT DECLIC, et voter pour votre initiative préférée à partir du 15 septembre !

 

 

A très bientôt,

Annaïg, Andrée, Marie, et Pierre-Yves »

 

 
Plus d’infos

http://www.participation-brest.net/article3686.html
http://www.leclimatdeclic.brest.fr/participer/mobilisation-sensibilisation/lagenda-21-des-familles-saint-marcoises-2051
http://www.brest.fr/fileadmin/user_upload/flipbook/sillage182/index.html#18/z (SILLAGE page 18)

 

Le bulletin d’inscription est à télécharger ici

 




Aujourd’hui restaurons demain

L’ADDA, c’est une épicerie où l’on trouve des produits bio et locaux à des tarifs raisonnables, et aussi de la nourriture gratuite récupérée au MIN, le Rungis nantais. C’est un lieu où l’on peut boire un café, donner ou prendre des objets, partager un repas, participer à des ateliers de cuisine ou de réparation de vélo.

L’ADDA, c’est un local de quartier où l’on peut emprunter du matériel de bricolage, des machines à coudre, où l’on peut s’échanger, donner et prendre des vêtements, proposer des activités, se renseigner sur des thématiques environnementales.

L’ADDA, c’est un local de quartier où chacun peut prendre ses marques et, en fonction de ses envies, agencer, changer, adapter, proposer, créer sur tous les sujets.

– See more at: http://side-ways.net/episode7/#sthash.OKMiF7l2.dpuf

L’ADDA, c’est une épicerie où l’on trouve des produits bio et locaux à des tarifs raisonnables, et aussi de la nourriture gratuite récupérée au MIN, le Rungis nantais. C’est un lieu où l’on peut boire un café, donner ou prendre des objets, partager un repas, participer à des ateliers de cuisine ou de réparation de vélo.

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L’ADDA, c’est une épicerie où l’on trouve des produits bio et locaux à des tarifs raisonnables, et aussi de la nourriture gratuite récupérée au MIN, le Rungis nantais.

C’est un lieu où l’on peut boire un café, donner ou prendre des objets, partager un repas, participer à des ateliers de cuisine ou de réparation de vélo. L’ADDA, c’est un local de quartier où l’on peut emprunter du matériel de bricolage, des machines à coudre, où l’on peut s’échanger, donner et prendre des vêtements, proposer des activités, se renseigner sur des thématiques environnementales.

L’ADDA, c’est un local de quartier où chacun peut prendre ses marques et, en fonction de ses envies, agencer, changer, adapter, proposer, créer sur tous les sujets.

 

Aujourd’hui restaurons demain (ADDA), une épicerie participative et bien plus ! from Side Ways on Vimeo.

 

 

 




Aujourd’hui restaurons demain

L’ADDA, c’est une épicerie où l’on trouve des produits bio et locaux à des tarifs raisonnables, et aussi de la nourriture gratuite récupérée au MIN, le Rungis nantais. C’est un lieu où l’on peut boire un café, donner ou prendre des objets, partager un repas, participer à des ateliers de cuisine ou de réparation de vélo.

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L’ADDA, c’est un local de quartier où l’on peut emprunter du matériel de bricolage, des machines à coudre, où l’on peut s’échanger, donner et prendre des vêtements, proposer des activités, se renseigner sur des thématiques environnementales.

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L’ADDA, c’est une épicerie où l’on trouve des produits bio et locaux à des tarifs raisonnables, et aussi de la nourriture gratuite récupérée au MIN, le Rungis nantais. C’est un lieu où l’on peut boire un café, donner ou prendre des objets, partager un repas, participer à des ateliers de cuisine ou de réparation de vélo.

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L’ADDA, c’est une épicerie où l’on trouve des produits bio et locaux à des tarifs raisonnables, et aussi de la nourriture gratuite récupérée au MIN, le Rungis nantais.

C’est un lieu où l’on peut boire un café, donner ou prendre des objets, partager un repas, participer à des ateliers de cuisine ou de réparation de vélo. L’ADDA, c’est un local de quartier où l’on peut emprunter du matériel de bricolage, des machines à coudre, où l’on peut s’échanger, donner et prendre des vêtements, proposer des activités, se renseigner sur des thématiques environnementales.

L’ADDA, c’est un local de quartier où chacun peut prendre ses marques et, en fonction de ses envies, agencer, changer, adapter, proposer, créer sur tous les sujets.

 

Aujourd’hui restaurons demain (ADDA), une épicerie participative et bien plus ! from Side Ways on Vimeo.

 

 

 




Corinne Lepage « La coalition des citoyens a beaucoup de pouvoir »

 

 

A lire aussi

http://www.eco-bretons.info/ecomag/echos/un-colloque-autour-femmes-sant%C3%A9-et-lenvironnement

 

Plus d’infos

http://www.wecf.eu/francais/

http://www.reseau-coherence.org/

http://www.force5association.fr/

 

 

A venir, un article retraçant les moments forts du colloque.

 




Corinne Lepage « La coalition des citoyens a beaucoup de pouvoir »

 

 

A lire aussi

http://www.eco-bretons.info/ecomag/echos/un-colloque-autour-femmes-sant%C3%A9-et-lenvironnement

 

Plus d’infos

http://www.wecf.eu/francais/

http://www.reseau-coherence.org/

http://www.force5association.fr/

 

 

A venir, un article retraçant les moments forts du colloque.

 




Contre les dérives de l’économie collaborative, une seule solution, la coopération citoyenne.

Eh oui ! les débats font rage autour du concept d’économie collaborative. S’agit-il d’un mouvement de rupture avec l’économie de marché telle qu’elle fonctionne actuellement ou ne s’agit-il, tout compte fait qu’une façon plutôt futée de faire des affaires en jouant sur des registres de l’âme humaine jusqu’ici peu exploités, comme l’altruisme, le don ou le partage mais aussi sur un registre beaucoup plus commun qui s’appelle « le pouvoir d’achat » ?

J’ai envie de dire un peu les deux. En effet, quand on regarde ce qui se passe dans les territoires en terme d’économie de proximité, il est évident que se mettent en place de nouveaux circuits qui ne sont pas fondés sur la seule rentabilité. Quand on regarde par contre au-delà des frontières de son pays, au sens où on parle du Pays de Morlaix par exemple, on se rend compte que c’est un peu moins vrai. En effet, les médias nationaux mettent sous le vocable d’économie collaborative, des entreprises hautement capitalistes comme Uber, Blablacar ou AIRbnb pour ne citer que les plus connues.

La différence entre les deux tient essentiellement à ce que la même idée de départ, qui pourrait être empruntée à Michel Foucault et son « homme entrepreneur de lui-même », à savoir que nous pouvons tous être les propres acteurs de ce que nous utilisons découle deux conceptions différente du travail collaboratif. Là où, dans votre canton, il s’agit bien d’un échange et d’un partage dans la cadre d’une collaboration bijective, au niveau des entreprises devenues planétaires en moins de 10 ans, il s’agit d’une forme d’auto-exploitation sous couvert de collaboration. Le partage n’est plus totalement bijectif. Et cela fait toute la différence.

Et pourtant, si on prend les expériences françaises les plus emblématiques de cette économie collaborative à sens unique, on se rend compte la plupart du temps que cela a commencé comme une belle aventure humaine, souvent sous forme associative mais parce que le goût de « la gagne », la soif de pouvoir, sont de puissants moteurs pour entreprendre, ces projets ont dérivé vers ce qui est devenu une aventure financière individuelle, de plus engluée le plus souvent dans les exigences de partenaires financiers que l’appât du gain a attiré autour de ces belles « histoires à succès ».

Des utopies créatives comme l’économie du partage émergent en permanence et presque aussi souvent dérapent dans une forme de récupération marchande.

Est-ce inéluctable ? dans l’état actuel de l’organisation de ces projets sûrement. Mais si on levait la tête pour regarder en arrière, on verrait que cela n’est pas aussi irrémédiable que cela. Toute organisation humaine, et une entreprise de l’économie du partage n’échappe pas à cette règle, est la convergence sur un projet, d’intérêts parfois divergents. C’est l’équilibre entre ces projets divergents qui fait la pérennité du projet donc de l’organisation. Mais si dans ce qu’on appelle « la gouvernance », certains intérêts n’ont pas accès aux manettes, ce sont ceux qui les détiennent qui imposent en fin de compte leur intérêts. Et voici comment un projet dérive.

Que faire alors ? Concevoir un mode de gouvernance de l’entreprise collaborative qui ne privilégie aucun de ces intérêts. Dans le langage des entreprises on appelle ces intérêts et ceux qui les portent, les parties prenantes. Dans le cas d’une entreprise collaborative, il y aura donc parmi les parties prenantes, les apporteurs de l’idée, les financeurs de l’idée, les utilisateurs du service et des tiers intéressés par le bon fonctionnement de ce service (ce peut être des associations, des collectivités territoriales, etc…). Pour que l’équilibre se maintienne, il faut donc que toutes ces parties prenantes aient à peu près la même voix au chapitre, afin notamment d’éviter toute dérive, soit vers la marchandisation du don, soit vers la gabegie des moyens, au nom de ce même don . Or en droit français, la solution existe : cela s’appelle les Société Coopératives d’Intérêt Collectif.

En l’état actuel, c’est sûrement un bon outil de développement de l’économie du partage sur un territoire à l’échelle humaine. Au-delà, c’est problématique. Mais justement au-delà, peut-on encore parler d’économie du partage quand le partage se fait avec le monde entier par le truchement de on ne sait plus qui, un intermédiaire dont la rémunération, elle ne ressort plus de la logique du partage ?

C’est pourquoi, il convient pour l’instant de penser l’économie du partage comme une solution locale, avec des acteurs locaux car c’est à ce niveau seulement que le partage est une vraie collaboration

CO LABORARE : travailler avec ce n’est pas loin de CO OPERARE : faire avec