Les passeurs d’images et de sons, l’association qui fait rimer audiovisuel, expression citoyenne, et territoire 

Basée à Sérent dans le Morbihan, l’association « Les passeurs d’Images et de Sons » a pour objectif de développer les activités liées à l’audiovisuel en milieu rural, notamment via la projection de documentaires et l’organisation d’ateliers de création ouverts à tous. Le tout avec la volonté d’impliquer les habitants du territoire. 

Fondée en 2005 par des passionnés d’audiovisuel, l’association morbihannaise « Les Passeurs d’Images et de Sons » travaille autour de la création audiovisuelle et de l’expression citoyenne participative. Basée à Sérent, en milieu rural, elle s’appuie notamment sur la diffusion d’œuvres documentaires sur le territoire. « Une vingtaine de projections sont organisées à l’année. Tous les ans, nous choisissons un thème pour un cycle de projections ayant lieu à l’automne. Cette année, c’est « le bonheur en question » », explique Quentin Lejas, salarié de l’association. D’autres types d’événements sont également au programme, comme par exemple des « docu-barbecue » ou « docu-concert », en partenariat avec des associations du territoire, telle que celle qui porte la monnaie locale complémentaire du Pays de Ploërmel, le Galais.

Des ateliers de création audiovisuelle pour les habitants du territoire 

Le thème choisi pour les projections est également le fil conducteur des ateliers mis en place par Les Passeurs D’images et de Sons. Car, outre la diffusion de documentaires, l’association organise aussi des ateliers de création audiovisuelle pour les habitants du territoire. « Vingt personnes, de tous âges, accompagnés de Françoise Bouard et Régis Blanchard, réalisateurs professionnels, réalisent par binôme 10 à 12 portraits », précisent Quentin. Des portraits qui font ensuite l’objet de projection dans des cinémas associatifs du secteur, et qui sont ensuite édités en DVD. Lors des projections de la série de portraits, les réalisateurs amateurs sont généralement présents, ce qui permet de créer un temps d’échange avec la salle. C’est ainsi que les habitants ont pu discuter autour de la série de portraits « L’autre e(s)t moi » l’année dernière, (sur la notion de différence, de normalité, d’intégration…) « le travail, pourquoi faire ? » en 2014 (sur le travail, sa perception et sa signification), « habiter »en 2013 (sur le lien au territoire) ou encore « Vie réelles, vies rêvées » en 2012 (sur le quotidien des habitants en zone rurale, leurs difficultés, leurs rêves…). « Nous proposons également un atelier « permanent », destiné à ceux qui sont déjà passés par les ateliers classiques, et qui veulent aller plus loin dans la démarche, tout en étant là aussi accompagnés », ajoute Quentin. Des films documentaires de courte durée ont ainsi été réalisés sur des acteurs ou événements locaux : les bénévoles du festival Au Pont Du Rock, le déménagement de l’Ehpad de Sérent, une série sur les vieux métiers…Et puisque l’association a pour volonté de faire toujours plus participer les citoyens à la vie du territoire, elle propose en octobre une nouvelle aventure : un atelier théâtre, avec le metteur en scène Oscar Castro, du «Théâtre Aleph ». Il s’agira de jouer la pièce « Vous prendrez bien un cocktail Molotov ? », après trois jours de répétition ! L’expérience est ouverte à tous et à toutes les générations.

Les inscriptions pour la prochaine sessions d’ateliers « portraits » auront lieu début 2017.

Plus d’infos et contact : http://www.lespasseurs.fr




Takas, le Tinder du troc

 1100 utilisateurs en un mois

Après ce lancement réussi, les trois jeunes entrepreneurs comptent solidifier leur implantation dans la région. Et ils espèrent voir Takas se développer dans toute la France. Et pourquoi pas, connaître le même succès que Tinder ?

 Plus d’infos

www.takasapp.com

La page facebook de Takas




Faisons résonner la transition en Bretagne avec Cohérence !

Montrer la Bretagne en transition

En Bretagne, des multitudes d’initiatives fleurissent ou sont déjà mûres pour changer les modèles de production et de consommation vers un développement plus durable et solidaire. Eco-Bretons, membre de Cohérence se fait au quotidien l’inlassable et vigilant témoin et relais de ces actions. En tant que réseau associatif et en accord avec le mouvement national de Transition Citoyenne, Cohérence souhaite aussi participer concrètement à donner une plus forte résonance médiatique aux événements de transition organisés le 24 septembre en Bretagne. Cette communication régionale donnera plus de poids aux initiatives de tous et montrera que notre région est déjà en transition. Pratiquement, Cohérence se propose de centraliser tous les évènements planifiés le 24 septembre en Bretagne et d’en faire l’écho et la communication. Cela se traduira par une conférence de presse régionale, une newsletter dédiée et un relais sur les réseaux sociaux de toutes les initiatives.

 

 

 

Ainsi, tout en démultipliant votre communication pour capter plus de monde sur vos événements nous montrerons qu’ensemble les bretons vont encore plus loin dans la transition.

 

Alors si vous prévoyez d’organiser un événement à l’occasion de la journée de la transition et que vous êtes intéressés par cette proposition, contactez dès à présent Julian Pondaven au 06 73 21 06 66 ou par mail julian.pondaven@reseau-coherence.org

Pour en savoir plus sur Cohérence : http://www.reseau-coherence.org

 

 

Carole Le Bechec,

Co-présidente du réseau Cohérence




Amnesty International à la rencontre des festivaliers des Vieilles Charrues

 

Alors que le festival des vieilles charrues battait son plein, des bénévoles d’Amnesty International se mobilisaient sur un stand afin de faire découvrir aux festivaliers des problématiques liées aux droits humains. En ce moment, c’est notamment autour de la question des réfugiés que se concentre l’action de l’ONG. Sa campagne d’été, « des visas pour les réfugiés », est mise en avant à travers un jeu de loi, des pétitions, etc. Manon, l’une des bénévoles du stand, nous parle de la présence d’Amnesty International aux vieilles charrues et de l’ambiance sur le stand. Des festivaliers venus voir le stand nous font également part de leurs impressions.

 




Quelques questions autour de l’Economie Sociale et Solidaire. Question 4 : et finalement si le choix du statut n’était pas anodin ?

Question 4 : et finalement si le choix du statut n’était pas anodin ?

La loi sur l’économie sociale et solidaire dans son article 1° alinéa II considère que le statut associatif, coopératif, mutualiste ou de fondation n’était plus une condition sine qua non pour faire partie de cette famille de l’économie. En soi cette précision n’est pas gênante tant il apparaît évident que le statut n’est pas protecteur de comportements déviants par rapport aux principes dont les entreprises de l’ESS se revendiquent alors même que spontanément d’autres entreprises, que rien n’obligent du fait de leur statut de sociétés commerciales, les appliquent avec enthousiasme. Toujours dans « Les Echos », qui décidément s’intéresse beaucoup à l’économie solidaire, on en trouve une illustration intéressante http://business.lesechos.fr/entrepreneurs/idees-de-business/familles-solidaires-une-start-up-modele-de-l-economie-sociale-et-solidaire-207097.php?xtor=EPR-21-%5Bentrepreneurs%5D-20160212-%5BProv_%5D-1681742%402 Familles solidaires : une start-up modèle de l’économie sociale et solidaire

En effet, voilà une entreprise  qui est un vrai projet collectif, qui a une vraie démarche solidaire, qui vise des objectifs incontestablement sociaux et qui dans ses statuts prévoient que les excédents doivent être majoritairement réinvestis dans des projets similaires. Le seul point qui a titillé ma curiosité c’est justement le statut juridique retenu, la société en commandite par actions. C’est effectivement un statut rarissime, moins rare toutefois que la société en commandite simple. La raison évoquée, l’indépendance par rapport aux bailleurs de fonds peut paraître surprenant. De fait, ce statut est le plus ancien des sociétés commerciales existant en Europe et fut même celui qui permit le développement du capitalisme à la fin du Moyen-Age, grâce aux capitaines et aux marchands qui les financèrent. Il convient également de noter que c’est le statut de l’entreprise qui fut longtemps l’archétype du capitalisme familial à la française, Michelin. Mais ces exemples ne valent peut-être pas modèle et peut-être qu’après tout l’obligation de réinvestir suffit à donner de la vertu à ce pacte entre commanditaires solidaires et commandités sociaux.




Quelques questions autour de l’Economie Sociale et Solidaire. Question 3 : tout ce qui est collaboratif est-il forcément solidaire ?

Question 3 : tout ce qui est collaboratif est-il forcément solidaire ?

En latin « laborare »  en Français « travailler » donne collaborer « travailler ensemble » puis collaboration et plus récemment collaboratif,

En latin « operare », en Français « travailler à » donne coopérer « travailler ensemble » puis coopération et coopératif.

Ainsi donc si les étymologies ont un sens économie collaborative et économie coopérative seraient, en quelque sorte, synonymes. Et pourtant, tous les jours les comportements et les modèles économiques des nouveaux loups garous de la mondialisation viennent contredire cette analyse. Mais la confusion est encore monnaie courante tant l’expression « économie du partage » ou « économie collaborative » a l’air de plaire. Dès lors tout projet qui peu ou prou fait intervenir le client comme acteur partiel du service qu’on lui rend devient collaboratif. Le mal ne serait pas grand si on se limitait à cette petite supercherie sémantique. Mais les choses se corsent lorsque des entrepreneurs en herbe revendiquent d’être « économique, social et écologique » http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/application-ces-morbihannais-veulent-revolutionner-troc-grace-au-smartphone-10-02-2016-25430?utm_source=of-ofe_newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=20160211_local_votreNewsletter Application. Ces Morbihannais veulent révolutionner le troc grâce au smartphone

Parler de troc implique un échange non monétaire. Cela existe déjà en dehors de toute application informatique et de nombreuses associations développent des espaces de gratuité ou des armoires à troc où on vient déposer GRATUITEMENT un objet dont on n’a plus l’usage en espérant trouver en échange l’objet magique dont on a tellement besoin. On est ici dans l’économie du don et du contre-don où la réciprocité n’est pas systématique. Rien de tel dans une application dont l’idée de départ serait non pas de donner quelque chose mais d’acquérir quelque chose à moindre coût. Si tel était le modèle économique de cette application, ce ne serait qu’un avatar de plus de cette nouvelle tendance de l’économie conventionnelle à emprunter des valeurs de l’économie sociale et solidaire pour générer de la valeur au sens où l’entendent les économistes libéraux. Mais on commence à y être habitué. J’aimerai pourtant tellement être démenti par un projet de ce type.