Mon p’ti voisinage, un réseau social de proximité

Il y a de plus en plus de réseaux sociaux. Les mastodontes que tout le monde utilise, les professionnels, les spécialisés… Aujourd’hui, on vous propose de découvrir Mon p’ti voisinage, le réseau social de l’économie collaborative près de chez vous. Lancé par une start-up malouine en 2014, il permet d’échanger – du temps, des services, des conseils… – avec ses voisins.

Tout le monde connaît les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter. Sur Eco-Bretons, on vous a aussi déjà parlé de Twiza et de Takas, des réseaux sociaux spécifiques, consacrés au troc ou à l’habitat écologique. Aujourd’hui, on vous propose de découvrir Mon p’ti voisinage, le réseau social de l’économie collaborative près de chez vous.

Créé en 2014 par une start-up basée à Saint-Malo, Mon p’ti voisinage permet de trouver un covoiturage, d’échanger des services, de mettre en place des achats groupés, de participer à des jardins partagés… près de chez soi ! « Ce réseau social créé des solutions concrètes pour faciliter l’acte de partage au quotidien. Grâce à lui, les habitants d’un même quartier ou d’une même ville peuvent échanger des objets ou des services en toute confiance. Il génère des économies et apporte de nombreux services participatifs », explique le site internet.

Une nouvelle interface

Concrètement, l’utilisateur rentre son adresse et découvre les réseaux à proximité de chez lui. Libre à lui de les rejoindre ou d’en créer un nouveau. On peut aussi voir qui est inscrit à proximité, les recherches spécifiques de ses voisins, un groupement d’achat existant… L’utilisateur peut ensuite proposer ses services, répondre à une demande…

En octobre, le réseau social revendiquait 180 000 utilisateurs sur l’ensemble de la France, pour plus de 50 000 objets et services partagés. En deux ans, près de 4500 associations et commerces se sont enregistrés sur le site. Les collectivités locales sont également invitées à s’enregistrer sur le site afin de faire connaître leurs actualités à leurs administrés. « Mon p’ti voisinage regroupe tous les acteurs de la vie locale sur une seule et même plate-forme : habitants, collectivités, commerces, associations, et acteurs collaboratifs », revendique le site.

Depuis cet automne, le site de Mon p’ti voisinage a fait peau neuve : une interface plus simple et plus personnalisable, une nouvelle carte interactive, une application pour smartphone… « Cette refonte globale de l’interface est le résultat de la prise en compte de milliers de retours utilisateurs », précise David Rouxel, fondateur de Mon p’ti voisinage.

On reproche souvent aux réseaux sociaux de se couper de la réalité. Avec Mon p’ti voisinage, c’est l’inverse. On s’y inscrit pour agir localement, rencontrer ses voisins et leurs donner un coup de main !

Pour aller plus loin

www.monptivoisinage.com




Be Reizh, la marque des produits Bio et bretons !

Vous le savez, à Eco-Bretons, on aime les produits bio et bretons. Donc quand le réseau de l’initiative Bio en Bretagne lance la marque Be Reizh, qui vise à identifier les produits bio et bretons, on vous en parle !

Eco-Bretons vous a déjà parlé de la Marmite bretonne. Grâce à nous, vous connaissez aussi l’Orgé. Le point commun entre ces entreprises ? Elles proposent toutes les deux des produits bio et bretons. Et elles sont toutes les deux, avec cinq autres entrepreneurs bretons, les premières à être estampillées Be Reizh.

Cette marque, lancée le 24 novembre 2016 par le réseau de l’initiative Bio en Bretagne, vise à identifier les produits bio et bretons. « L’objectif est de valoriser les produits bio et bretons auprès des consommateurs et d’accompagner les professionnels pour améliorer la cohérence de leurs pratiques », explique-t-on chez Initiative Bio en Bretagne.

Les entreprises voulant utiliser la marque Be Reizh devront répondre à un certains nombres de critères comme la localisation de l’emploi en Bretagne, un certain pourcentage d’ingrédients bio d’origine régionale, l’utilisation d’énergies renouvelables pour les étapes de transformation…

Rassembler et identifier les acteurs de la Bio bretonne

Sept entreprises sont déjà partenaires et utilisent donc, depuis le 24 novembre, la marque Be Reizh. En plus de la Marmite Bretonne et de l’Orgé, ces partenaires sont Jampi glacier, la charcuterie Kervern, le cidrier Le p’tit fausset, le fumoir des Vallons et la minoterie Prunault. Enfin, le jeune chef breton Corentin Genuit est le parrain de la marque.

be-reizh-photo-groupe

L’association Initiative Bio Bretagne, qui est à l’origine de la marque, est un réseau de professionnels bretons contribuant au développement de l’agriculture biologique dans notre région. Elle développe son action autour de trois axes : la promotion de l’agriculture biologique et des produits biologiques, l’animation, le développement et la structuration des filières biologiques, et la recherche et l’expérimentation en agriculture biologique.

Initiative Bio Bretagne travaille depuis deux ans à la création de la marque Be Reizh : « La marque partagée doit permettre de rassembler et d’identifier les acteurs de la Bio bretonne sous une même bannière et avec des valeurs communes ».

Pour aller plus loin :

www.bio-bretagne-ibb.fr




Le Lieu-Dit, un collectif brestois pour coopérer dans l’ESS !

Pour aller plus loin

http://adess29.fr/le-collectif-le-lieu-dit/




Semaine de la solidarité internationale : mobilisation en Pays de Morlaix

Le collectif La Maison du monde

Le programme de la semaine

la semaine de la solidarité internationale.




Une finance solidaire, c’est possible !

Depuis le 3 novembre, et jusqu’au 10 novembre, c’est la semaine de finance solidaire. Pendant huit jours, les acteurs de la finance solidaire organisent des événements pour sensibiliser et faire découvrir une autre manière d’épargner. Cet événement est porté par l’association Finansol, promoteur de la finance solidaire.

Si l’intitulé peut prêter à sourire, l’initiative est très sérieuse ! La semaine de la finance solidaire, qui se déroule du 3 au 10 novembre, est portée par le collectif Finansol « qui rassemble des établissements financiers engagés dans une démarche de solidarité et des entreprises solidaires à forte utilité sociale et/ou environnementale ».

L’association Finansol est née en 1995. Son but est de faire la promotion de la finance solidaire. Finasol édite des « guides pédagogiques tels que le guide des placements solidaires publié par Alternatives Economiques, le guide de l’épargne salariale solidaire, le guide du label Finansol… » L’association organise également la semaine de la finance solidaire et les grands prix de la finance solidaire, en partenariat avec le journal Le Monde.

Un label Finansol

« Mais comment la finance peut-elle être solidaire ? », vont demander les grincheux. « La finance solidaire relie les épargnants qui cherchent à donner du sens à leur argent à des entreprises et associations à forte utilité sociale et environnementale, qu’ils financeront via la souscription de produits d’épargne solidaire », nous apprend le site de Finansol. Les épargnants qui le veulent peuvent ainsi choisir de reverser une partie de leurs intérêts à l’entreprise ou l’association de leur choix. Ou prendre des parts dans une entreprise solidaire.

Pour savoir si votre produit d’épargne est solidaire ou si l’entreprise dans laquelle vous voulez investir a une utilité sociale ou environnementale, Finansol a créé, en 1997, un label « pour distinguer les produits d’épargne solidaire des autres produits d’épargne auprès du grand public ». Ce label, qui repose sur des critères de solidarité, de transparence et d’information, est attribué par un comité d’expert issu de la société civile.

À l’heure actuelle, plus d’un million de personnes en France participent à la finance solidaire. Ce qui représente près de 8,5 milliards d’euros d’encours, 290 millions d’euros de financement solidaire et plus de 5 millions de dons à des associations. La finance solidaire, c’est aussi 31 000 emplois créés ou consolidés, 4500 personnes relogées et 50 000 foyers approvisionnés en énergies renouvelables.

La preuve qu’une finance solidaire est possible et que, au-delà du rôle des politiques, les citoyens peuvent aussi jouer un rôle pour rendre le monde meilleur.

Pour aller plus loin

www.finansol.org

Les lauréats du grand prix de la finance solidaire




Un FabLab au cœur de la Bretagne

Depuis près de deux ans, une dizaine d’habitants du Kreiz Breizh se réunit régulièrement afin de mettre sur pied un FabLab à Rostrenen (22). Le dernier week-end d’octobre, ils organisaient, en partenariat avec les Petits débrouillards, de nombreuses animations sur la place de l’église. Et ils comptent bien ne pas en rester là !

Ils sont neuf. Neuf habitants du centre-Bretagne qui se réunissent depuis près de deux ans pour créer un FabLab à Rostrenen (22). « Nous avons des profils très différents, se réjouit Emmanuel, l’un des membres du collectif. Nous avons des passionnés d’informatique et du logiciel libre, des jeunes, des femmes… »

Jusqu’à présent, le collectif s’appuyait sur l’association Trema, qui a pour buts de « développer la solidarité et la culture ; agir pour un développement durable et solidaire et de promouvoir l’utilisation de Linux et des logiciels libres ». Le collectif va bientôt se constituer en association sous le nom d’Esprit FabLab.

Depuis deux ans, Esprit FabLab organise régulièrement des événements comme les Install-party, où les visiteurs sont invités à tester ou à installer Linux sur leurs ordinateur, ou participe à des ateliers EcoLab de l’habitat durable. Le dernier week-end d’octobre, le collectif est passé à la vitesse supérieur puisque Rostrenen accueillait le Tour du code. Au programme, découverte de la programmation, présentation de logiciels libres, démonstration d’imprimante 3D et de drones fait-maison… « Nous avons organisé cet événement avec Les petits débrouillards. C’était un premier test et il est très concluant ! », précise Emmanuel.

Ils sont nombreux à avoir fait le déplacement à Rostrenen le dernier week-end d'octobre.
Ils étaient nombreux à Rostrenen fin octobre.

Depuis plusieurs mois, le collectif Esprit FabLab est à la recherche d’un local. « Nous n’avons toujours pas de lieu, déplore Emmanuel. C’est un frein pour certaines activités. Avoir un lieu est absolument nécessaire pour un tas de projets même si ça ne nous empêche pas de faire des choses. »

Le collectif se donne six mois pour trouver un local. En attendant, Esprit FabLab est à la recherche de vieux ordinateurs afin de les remettre en état puis à disposition de personnes qui n’ont pas accès au numérique. Le groupe est également ouvert à de nouveaux membres : « Les FabLabs sont définis par les participants-utilisateurs. Chacun vient avec ses compétences et ses envies. L’esprit FabLab, c’est faire du lien, des rencontres, échanger des connaissances… », conclut Emmanuel.

Pour aller plus loin

La page Facebook du collectif

Le réseau français des FabLabs