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Participez aux Trophées bretons du développement durable !

 Les Trophées bretons du développement durable récompensent, chaque année depuis onze ans, les structures qui s’engagent pour la transition. Si vous êtes intéressés, vous avez jusqu’au samedi 17 décembre pour candidater.

Pour la onzième année consécutive, l’État, l’Ademe Bretagne et la Région Bretagne – en partenariat avec l’Académie de Rennes, Bretagne développement innovation, la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire de Bretagne, le Crédit Mutuel, Bruded, les Chambres de commerce et d’industrie de région Bretagne et la SNCF – organisent les Trophées bretons du développement durable.

Ouvert aux associations, aux entreprises, aux acteurs publics et aux établissements d’enseignement, ce concours permet de valoriser les actions menées en faveur du développement durable. « Les projets retenus doivent être envisagés dans la durée et agir en faveur du développement durable à travers ses quatre dimensions : environnementale, économique, sociale et de qualité démocratique », apprend-on sur le site des Trophées bretons du développement durable.

Cinq prix et un Coup de cœur

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 17 décembre. Chaque année, le jury désigne un lauréat par catégorie. Un cinquième prix est décerné, hors catégorie, au coup de cœur du jury. Le remise des prix aura lieu durant le premier semestre 2017. Les gagnants bénéficient de la couverture médiatique des Trophées et du soutien des partenaires et des réseaux professionnels des trophées, ils peuvent échanger lors des rencontres et ateliers organisés durant l’événement et gagner la réalisation d’un clip sur votre projet.

Alors si vous vous retrouvez dans les valeurs du développement durable et que votre structure rentre dans une des catégories, n’hésitez plus ! Postulez pour les Trophées bretons du développement durable.

Pour aller plus loin

www.tropheesdd.bzh

 




L’idée sortie. La journée des transitions, à Brest

Une journée d’ateliers consacrés à la transition dans le pays de Brest, c’est ce que proposent, samedi 10 décembre, l’Adess et le Collectif pour une transition citoyenne en pays de Brest.

Samedi 10 décembre, de 9h30 à 17h30, l’Adess et le Collectif pour une transition citoyenne en pays de Brest organisent, à la faculté Segalen de Brest (29), une journée des transitions – Dire et agir pour inventer le monde d’aujourd’hui.

La matinée sera consacrée au forum des acteurs avec deux séquences de cinq ateliers. Les participants choisissent un atelier par séquence et participent aux discussions. À l’issue des ateliers, un compte-rendu des échanges – les constats, les objectifs, les freins et facteurs favorisant, ainsi que des propositions concrètes – sera affiché. Les thèmes des ateliers sont multiples. On trouve par exemple « Comment intégrer les circuits-courts dans les actions et projets des acteurs du Pays de Brest ? », « Comment favoriser des pratiques respectueuses de l’humain au sein des structures ? » ou encore « Quels sont les nouveaux modèles économiques pour les structures de la transition ? ».

L’après-midi sera consacrée à la caravane des transitions et aux ateliers MakESS. La caravane des transitions permet de découvrir les initiatives qui se mettent en place ailleurs et de s’en inspirer pour, éventuellement, les appliquer localement. Au programme de la caravane, entre autres, Bruded, le réseau Cohérence ou encore le projet citoyen d’éoliennes dans les Abers.

Aux ateliers MakESS, les participants pourront apprendre tout un tas de choses comme la couture et la customisation de t-shirt, des infos sur Héol, la monnaie locale du pays de Brest, participer à un atelier de cartographie des initiatives…

Pour aller plus loin

Journée des transitions, samedi 10 décembre, de 9h30 à 17h30, à la faculté Segalen de Brest, salles 212, 214 et 216, deuxième étage. Gratuit.

La page Facebook du Collectif pour une transition citoyenne en Pays de Brest

www.transitioncitoyennebrest.info




Mon p’ti voisinage, un réseau social de proximité

Il y a de plus en plus de réseaux sociaux. Les mastodontes que tout le monde utilise, les professionnels, les spécialisés… Aujourd’hui, on vous propose de découvrir Mon p’ti voisinage, le réseau social de l’économie collaborative près de chez vous. Lancé par une start-up malouine en 2014, il permet d’échanger – du temps, des services, des conseils… – avec ses voisins.

Tout le monde connaît les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter. Sur Eco-Bretons, on vous a aussi déjà parlé de Twiza et de Takas, des réseaux sociaux spécifiques, consacrés au troc ou à l’habitat écologique. Aujourd’hui, on vous propose de découvrir Mon p’ti voisinage, le réseau social de l’économie collaborative près de chez vous.

Créé en 2014 par une start-up basée à Saint-Malo, Mon p’ti voisinage permet de trouver un covoiturage, d’échanger des services, de mettre en place des achats groupés, de participer à des jardins partagés… près de chez soi ! « Ce réseau social créé des solutions concrètes pour faciliter l’acte de partage au quotidien. Grâce à lui, les habitants d’un même quartier ou d’une même ville peuvent échanger des objets ou des services en toute confiance. Il génère des économies et apporte de nombreux services participatifs », explique le site internet.

Une nouvelle interface

Concrètement, l’utilisateur rentre son adresse et découvre les réseaux à proximité de chez lui. Libre à lui de les rejoindre ou d’en créer un nouveau. On peut aussi voir qui est inscrit à proximité, les recherches spécifiques de ses voisins, un groupement d’achat existant… L’utilisateur peut ensuite proposer ses services, répondre à une demande…

En octobre, le réseau social revendiquait 180 000 utilisateurs sur l’ensemble de la France, pour plus de 50 000 objets et services partagés. En deux ans, près de 4500 associations et commerces se sont enregistrés sur le site. Les collectivités locales sont également invitées à s’enregistrer sur le site afin de faire connaître leurs actualités à leurs administrés. « Mon p’ti voisinage regroupe tous les acteurs de la vie locale sur une seule et même plate-forme : habitants, collectivités, commerces, associations, et acteurs collaboratifs », revendique le site.

Depuis cet automne, le site de Mon p’ti voisinage a fait peau neuve : une interface plus simple et plus personnalisable, une nouvelle carte interactive, une application pour smartphone… « Cette refonte globale de l’interface est le résultat de la prise en compte de milliers de retours utilisateurs », précise David Rouxel, fondateur de Mon p’ti voisinage.

On reproche souvent aux réseaux sociaux de se couper de la réalité. Avec Mon p’ti voisinage, c’est l’inverse. On s’y inscrit pour agir localement, rencontrer ses voisins et leurs donner un coup de main !

Pour aller plus loin

www.monptivoisinage.com




Be Reizh, la marque des produits Bio et bretons !

Vous le savez, à Eco-Bretons, on aime les produits bio et bretons. Donc quand le réseau de l’initiative Bio en Bretagne lance la marque Be Reizh, qui vise à identifier les produits bio et bretons, on vous en parle !

Eco-Bretons vous a déjà parlé de la Marmite bretonne. Grâce à nous, vous connaissez aussi l’Orgé. Le point commun entre ces entreprises ? Elles proposent toutes les deux des produits bio et bretons. Et elles sont toutes les deux, avec cinq autres entrepreneurs bretons, les premières à être estampillées Be Reizh.

Cette marque, lancée le 24 novembre 2016 par le réseau de l’initiative Bio en Bretagne, vise à identifier les produits bio et bretons. « L’objectif est de valoriser les produits bio et bretons auprès des consommateurs et d’accompagner les professionnels pour améliorer la cohérence de leurs pratiques », explique-t-on chez Initiative Bio en Bretagne.

Les entreprises voulant utiliser la marque Be Reizh devront répondre à un certains nombres de critères comme la localisation de l’emploi en Bretagne, un certain pourcentage d’ingrédients bio d’origine régionale, l’utilisation d’énergies renouvelables pour les étapes de transformation…

Rassembler et identifier les acteurs de la Bio bretonne

Sept entreprises sont déjà partenaires et utilisent donc, depuis le 24 novembre, la marque Be Reizh. En plus de la Marmite Bretonne et de l’Orgé, ces partenaires sont Jampi glacier, la charcuterie Kervern, le cidrier Le p’tit fausset, le fumoir des Vallons et la minoterie Prunault. Enfin, le jeune chef breton Corentin Genuit est le parrain de la marque.

be-reizh-photo-groupe

L’association Initiative Bio Bretagne, qui est à l’origine de la marque, est un réseau de professionnels bretons contribuant au développement de l’agriculture biologique dans notre région. Elle développe son action autour de trois axes : la promotion de l’agriculture biologique et des produits biologiques, l’animation, le développement et la structuration des filières biologiques, et la recherche et l’expérimentation en agriculture biologique.

Initiative Bio Bretagne travaille depuis deux ans à la création de la marque Be Reizh : « La marque partagée doit permettre de rassembler et d’identifier les acteurs de la Bio bretonne sous une même bannière et avec des valeurs communes ».

Pour aller plus loin :

www.bio-bretagne-ibb.fr




Le Lieu-Dit, un collectif brestois pour coopérer dans l’ESS !

Dix structures brestoises du domaine de l’économie sociale et solidaire se sont réunies au sein d’un collectif, que coordonne l’Adess du Pays de Brest. Baptisé « Le Lieu-Dit », il vise à développer la coopération, la mutualisation entre les acteurs, notamment autour de l’économie circulaire.

À Brest, les structures œuvrant dans le domaine de l’économie sociale et solidaire s’organisent pour coopérer. Les associations Brest à Pied ou à Vélo (Bapav), Adess du Pays de Brest, Les Ateliers de Louis, Les Fabriques du Ponant, la recyclerie Un Peu d’R, Court-Circuit, Séma’For, La Pince, Vert Le Jardin et la Coopérative d’Activité et d’Emploi Chrysalide se sont ainsi regroupées au sein d’un collectif baptisé « Le Lieu Dit ». L’objectif ? « Développer la coopération et la mutualisation, la recherche de complémentarité entre ces structures qui partagent des valeurs communes », explique Myriam Blondy, chargée de mission à l’Adess du Pays de Brest. « Tous ces acteurs se connaissent bien, travaillent ensemble depuis quelques années, et mettent en place pour certains des projets par deux ou trois », poursuit-elle. Des actions ponctuelles ont ainsi été organisées: « Déchets d’Oeuvres », expositions et activités ludique autour du recyclage initié par Brest Métropole, recyclerie itinérante avec l’Adess Pays de Brest et Un Peu d’R, une balade en ville avec Bapav et Les Petits Débrouillard…

L’un des piliers sur lequel se base la coopération au sein du collectif est la création d’une dynamique autour de l’économie circulaire. « Plusieurs acteurs travaillent autour de cette thématique, comme par exemple la recyclerie un Peu d’R, La Pince, Vert le Jardin…l’idée est d’arriver à mettre en place un cercle vertueux, qui pourrait être développé, et de faire en sorte que ce qui pourrait être mis au rebut soit perçu comme une ressource, et de faire également mieux avec moins », développe Myriam.

Pour aller plus loin, le collectif Le Lieu-dit, soutenu par Brest Métropole et la Région Bretagne, travaille à la mise en place d’un calendrier commun. Et a également comme objectif de trouver un lieu commun pour mieux mettre en valeur cette énergie collective auprès du public !

Pour aller plus loin

http://adess29.fr/le-collectif-le-lieu-dit/




Semaine de la solidarité internationale : mobilisation en Pays de Morlaix

Depuis 1998 se tient en France la semaine de la solidarité internationale. Véritable événement national, elle a pour objectif de promouvoir un modèle relationnel plus juste entre les pays et les peuples. Du 14 au 22 novembre, ce sont ainsi plus de 100 collectifs qui organisent près de 2000 manifestations réparties sur le territoire. Et le secteur morlaisien n’est pas en reste : 2016 marque la quatrième édition dans le Pays de Morlaix.

Le collectif La Maison du monde

Pour la troisième semaine de novembre, de nombreuses actions sont prévues par le collectif La Maison du Monde. Celui-ci rassemble une quarantaine d’associations et de collectifs œuvrant en faveur de la solidarité internationale en Pays de Morlaix. Pensé comme une source d’ouverture et de partage, le collectif est animé par le Réseau d’Echanges et de Services aux Associations du Pays de Morlaix (RESAM). « La semaine de de la solidarité internationale est notre point fort », témoigne Antoine, animateur du RESAM, « mais nous organisons aussi des cafés langues ainsi que le festival On part à l’aventure ». Avec un seul objectif : sensibiliser à la solidarité internationale et à l’échange multiculturel.

Le programme de la semaine

« Cette 4ème édition est riche de nombreux événements », prévient l’animateur du RESAM. Au programme par exemple, la projection du documentaire La Mécanique des Flux, réalisé par Nathalie Loubeyre. Organisée par Amnesty International, la rencontre sera suivie d’un débat avec la réalisatrice. « On soutient ce film car c’est une autre façon d’aborder la problématique des flux migratoires », explique l’une des membres d’Amnesty International, « sous un angle humaniste ». D’autres organisations plus inattendues prendront également part à cette semaine de mobilisation. C’est le cas du groupe local de l’Association des Végétariens de France, qui tiendra un stand sur le marché de Morlaix. « On veut mettre en avant les liens entre végétarisme et solidarité internationale », développe l’une des militantes, « notamment concernant l’exploitation des terres dans le monde ». Ces initiatives seront nombreuses durant la semaine, et concerne tout le territoire breton et français. L’ensemble du programme est à retrouver sur le site de la semaine de la solidarité internationale.