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Troisième édition des Breizh Awards de France Active Bretagne à Lorient

Demain jeudi, France Active Bretagne remettra cinq prix lors de la troisième édition des « Breizh Awards », à Lorient. L’occasion pour l’association de mettre en avant des projets bretons engagés et du secteur de l’économie sociale qu’elle a accompagné. On pourra voter pour les lauréats lors de la cérémonie, sur place mais aussi en ligne.

France Active Bretagne est la déclinaison régionale de l’association nationale France Active, qui a « pour but d’aider, d’accompagner, de financer les entreprises et les associations de l’économie sociale et solidaire », explique Lisa Dallerac, chargée de communication de France Active Bretagne. Elle propose notamment plusieurs outils et dispositifs, tels que le DLA (Dispositif Local d’Accompagnement), le Dasess (Dispositif d’Appui aux structures de l’ESS), des prêts…Dans la région administrative, France Active Bretagne est présente sur 10 antennes et 12 permanence, en milieu urbain et rural.

Pour la troisième fois, France Active Bretagne va remettre ses « Breizh Awards », des récompenses mettant à l’honneur des structures et projets qu’elle a accompagné. Dix entrepreneur.e.s breton.ne.s ont été sélectionné.e.s par un jury, pour concourir dans cinq catégories : Structure engagée, prix de l’ESS, jeune entrepreneur.e, entrepreneur.e engagé.e, engagement territorial.

Les candidat.e.s par catégories sont :

Structure engagée :

  • Circul’Egg (Janzé-35) : valorisation de coquilles et membranes d’oeufs

  • Association Défis (Lorient-56) : Action contre la fracture numérique

Prix de l’Economie Sociale et Solidaire

  • Esperen (anciennement Espero) (Rennes-35) : Atelier de haute couture et d’upcycling employant des personnes réfugiées eloignées de l’emploi.

  • Coop Gwitibunan (Pommeret-22) : Association de parents et de professionnels qui ont créé des habitats inclusifs pour des personnes en situation de handicap

Prix jeune entrepreneur.e. :

  • Hums (Plouharnel-56) : graines de potager et assortiment de graines à cultiver, inspiré de la permaculture
  • L’Arche du Renard (Pontivy-56) : structure d’accompagnement pédagogique avec de la médiation animale

Prix entrepreneur.e engagé.e :

  • L’Ilôt Kergaher (Guidel-56) : Fabrique agricole et alimentaire, lieu de partage des savoirs et des savoir-faire sur le vivant.
  • A Pas de Chenille (Fougères-35) : Pôle de rééducation associatif pour les enfants en situation de handicap de 0 à 18 ans.

Prix engagement terrorial :

  • La Bricole Solidaire (Chevaigné-35) : Recyclerie de matériaux de construction et de bricolage
  • L’Atelier du Kraken (Houat-56) : Mise en valeur de la pêche artisanale de l’île et développement d’une activité économique sur Houat qui génère de l’emploi.

Pour participer aux votes, deux solutions :

Dans les deux cas, il sera possible de voter par téléphone pour son projet favori dans chaque catégorie.

Plus d’infos :

https://franceactive-bretagne.bzh




Porteurs de projets en ESS, candidatez pour les incubateurs des Tag !

Les incubateurs TAg BZH viennent de lancer un nouvel appel à candidature. Des porteur.euse.s de projets seront sélectionnés dans les quatre départements, afin de rejoindre les incubateurs et ainsi de pouvoir créer leurs entreprises, combinant utilité sociale et innovation sociale.

 

« Spécialisés dans l’accompagnement d’entreprises à impact positif sur le territoire, les TagBZH facilitent l’implantation d’activités non délocalisables, inscrites dans la durée, et à haute dimension éthique, innovantes tant sur le plan environnemental que social ». Les quatre structures lancent leur nouvel appel à candidatures pour rejoindre leurs « incubateurs », pour la promotion 2024-2025. Pour rappel, il existe un Tag par département, et un TagBZH est un outil qui comprend trois « fonctions » connectées entre elles : un « révélateur », pour inventer des solutions à partir des besoins du territoire, un « idéateur », pour passer de l’idée au projet, et « l’incubateur », qui accompagne les projets d’entreprises de l’ESS.

C’est pour intégrer cette dernière fonction qu’est lancé l’appel à candidatures aujourd’hui. Les entrepreneur.e.s sélectionné.e.s bénéficieront d’un accompagnement de 12 à 18 mois, avec notamment des formations et des ateliers collectifs.

 

Depuis 2016, ce sont ainsi 141 projets d’entreprises locales qui ont été propulsés par les Tag, ce qui représente 404 entrepreneur.e.s breton.ne.s.

Parmi les projets « incubés » des années précédentes, on peut citer Les Rennes du Compost, projet de trois jeunes rennaises qui collectent en vélo électrique auprès des professionnels (et des particuliers dans le futur) des déchets alimentaires pour les transformer en compost, Tikoantik, développé par Séverine Inkerman, qui veut faciliter l’achat de matériel d’occasion pour les futurs parents, l’Objethèque, prêt d’objets, collecte et réparation à Quimper, Norzh, tiers-lieu et éco-gîte tourné vers le tourisme durable et inclusif à Lilia (Plouguerneau-29), La Cantine des Halles, tiers-lieu créateur de lien social et aussi espace de restauration à Pontivy (56)…

 

 

Les exemples sont nombreux ! Pour faire partie de la nouvelle promotion des incubateurs, dirigez vous sur le site tag.bzh et les différents appels à candidatures par département :

 

Pour le Tag 22 : https://tag.bzh/actualite/tag22/entrepreneures-des-cotes-darmor-rejoignez-la-promo-2024-des-incubees-engagees

Candidatures ouvertes du 25 mars au 3 juin

 

 

Pour le Tag 29 : https://tag.bzh/actualite/tag29/entrepreneures-du-finistere-rejoignez-la-promo-2024-des-incubees-engagees

Candidatures ouvertes du 25 mars au 28 mai

 

 

Pour le Tag35 : https://tag.bzh/actualite/tag35/entrepreneures-dille-et-vilaine-rejoignez-la-promo-2024-des-incubees-engagees

Candidatures ouvertes du 25 mars au 12 mai

 

 

-Pour le Tag 56 : https://tag.bzh/actualite/tag56/entrepreneures-du-morbihan-rejoignez-la-promo-2024-des-incubees-engagees

Candidatures ouvertes du 25 mars au 3 juin

 

 

 

Plus d’infos

www.tag.bzh

 




Les cigales, les fourmis, et l’entrepreneuriat féminin

Le 8 mars, c’est la journée internationale pour les droits des femmes. A cette occasion, l’association Cigales de Bretagne, avec le soutien d’ Entreprendre Au Féminin, co-organisent une édition de l’opération « Cigales cherchent fourmis », dédiée à entrepreneuriat féminin. Deux événements, l’un en présentiel, l’autre en distanciel, se dérouleront les 8 et 11 mars.

Connaissez-vous les CIGALES ? Ces Clubs d’Investisseurs pour une Gestion Alternative Locale et de l’Épargne Solidaire sont nés il y a 40 ans. Ils permettent le financement de projets de l’économie sociale et solidaire, grâce à l’épargne des citoyen.ne.s regroupé.e.s au sein d’un club. En Bretagne, on compte 27 CIGALES, regroupant environ 350 citoyen.ne.s cigalier.e.s investisseur.e.. Il et elles sont désireux/ses de financer des projets locaux en économie sociale et solidaire et développement durable, sur une durée de cinq ans. Par groupe de 5 à 20 personnes, en indivision volontaire, ils mettent en commun une partie de leur épargne personnelle.

Dans le cadre de la Journée Internationale pour le Droit Des Femmes, l’Association des Cigales de Bretagne et Entreprendre au Féminin, réseau de professionnelles qui accompagne les femmes dans leur projet entrepreneuriat, organisent une opération « Cigales cherchent Fourmis spéciale entrepreneuriat féminin » . L’objectif est de rapprocher les porteuses de projets/entrepreneures, et les cigaliers d’un même territoire. « Pendant 1h, une porteuse de projet ou un collectif représenté par une femme, évoluant dans le champ de l’Économie Sociale et Solidaire ou le développement local, aura l’occasion de présenter son projet à un binôme cigalier/cigalière de son territoire, quel que soit le stade d’avancée de son projet (idée, démarrage, développement, reprise…). L’objectif est de cerner le projet, d’en comprendre les enjeux et les besoins et de voir s’il s’inscrit dans le champ d’intervention des CIGALES. La rencontre pourrait déboucher sur un financement à court ou moyen terme. Une présentation du fonctionnement des CIGALES et des conditions de financement sera réalisée au début de la rencontre. », peut-on lire sur le site des Cigales de Bretagne.

Les rencontres du vendredi 8 mars auront lieu :

  • A Brest, entre 16h et 20h, dans les locaux de l’ADESS 
  • A Concarneau, entre 16h et 20h, dans les locaux de l’Ecopôle
  • A Rennes, entre 16h et 20h, à l’espace ESS Anne de Bretagne
  • A Saint-Brieuc, entre 16h et 20h, dans les locaux de RICH’ESS
  • A Vannes, entre 16h et 20h, à la Pépinière PRISME

 

Et le lundi 11 mars, de 16h à 20h, en visioconférence par Zoom.

 

Plus d’infos et inscriptions sur le site des Cigales de Bretagne




Espero, un atelier rennais qui tisse des liens entre insertion, local et upcycling

A Rennes, dans le quartier de la Donelière, au sein du tiers-lieu d’artisanat «Comme un établi », les machines à coudre d’Espero se sont installées depuis octobre. Des salarié.e.s en insertion, exilé.e.s, fabriquent des vêtements et accessoires grâce à des tissus non utilisés. Des créatrices et créateurs locaux font aussi appel à leurs talents.

Espero est une « association à mission sociale et environnementale qui accompagne les personnes éloignées de l’emploi vers les métiers de la transition écologique ». Créée en 2016, elle a développé, d’abord en Ile-De-France, des activités d’apiculture urbaine, de maraîchage et de couture upcycling. C’est cette dernière mission qui a essaimé en Bretagne, à l’initiative de Marion Levesque, qui coordonne l’antenne régionale, après un passage par l’incubateur du Tag35.

L’atelier d’Espero a désormais posé ses machines à coudre dans le « Pôle textile » de Comme un Etabli, rue Bahon-Rault, à Rennes, « tiers-lieu » de l’artisanat. « On a ouvert nos portes le 2 octobre », rappelle Maëlle Pisigo, responsable de l’atelier couture. Depuis quelques mois, les salarié.e..s, des personnes exilées qui viennent d’Ukraine, d’Afghanistan ou encore de Guinée, sont embauchées en CDD d’insertion. « Ils et elles avaient déjà une expérience dans la couture, dans leur pays d’origine », précise Maëlle. Le fait d’être en contrat d’insertion permet d’être un tremplin, pour le futur. « Une conseillère les aide à lever les différents freins, et les épaule dans leur démarches administratives, comme par exemple au niveau du logement ou du permis ». Et 3 heures de cours de français sont dispensés chaque semaine.

Sur les machines professionnelles, boutonnières, ou encore presse, les salarié.e.s d’Espero travaillent avec du tissu invendu et récupéré, pour fabriquer des vêtements et des accessoires (sacs bananes). Une marque « Espero » est en train d’être développée. « On fonctionne aussi en sous-traitance, on accompagne des créatrices locales et créateurs locaux, dans la conception et la découpe notamment». C’est le cas par exemple avec Purée !, marque rennaise, dont la veste upcyclée « Vague » est fabriquée par l’atelier d’insertion. Ou encore de TraajeT, marque de vêtements pour vélo, qui a confié la confection de son pantalon spécial « Velotaf » à l’équipe d’Espero. Une philosophie de « circuit court » qui s’applique aussi ici au secteur du textile !

 

Plus d’infos

https://www.esperofrance.org




Comme un établi, pour partager des outils, des machines et des compétences à Rennes

[Rediff] Au nord de Rennes, au 5 Rue Bahon-Rault, se situe un atelier pas tout à fait comme les autres. Bienvenue à « Comme un établi » ! Ici, c’est en quelque sorte un tiers-lieu dédié à l’artisanat, un espace collectif où l’on se partage les machines et l’outillage. Ouvert aux professionnels et aux particuliers, l’espace, qui est une Scic, veut diffuser aussi des valeurs de partage et de mise en commun. Des événements y sont régulièrement organisés.

 

Dans cet ancien garage Peugeot, sur 1200 m2, on trouve ainsi « 22 structures pour 25 artisan.e.s » explique Awen, assistante de gestion et de développement. Quatre pôles composent le lieu : bois, métal, textile et décoration. Parmi les résident.e.s, on compte un menuisier, un charpentier, des architectes, un luthier, ébéniste, une tapissière, une métallière, un fabricant de vélo-cargo…les compétences sont variées. Certain.e.s se partagent les établis, dans une grande salle centrale baptisée « La Volière ». D’autres peuvent investir des box d’une dizaine de mètre carrés si besoin. Des bureaux sont aussi disponibles à l’étage, pour permettre aux profesionnel.le.s d’effectuer leurs démarches administratives, répondre aux demande de devis etc…Les particuliers ont également la possibilité de venir réaliser leurs projets personnels, et d’utiliser les outils électro-portatifs à disposition, « le soir et le week-end surtout », précise Awen.

 

Cliquez sur les photos pour les agrandir : 

C’est en 2017 que démarre l’aventure de Comme Un Etabli, à l’initiative de Benjamin Danjoun et Edvin Bernardin, deux passionnés de bricolage et de travaux manuels. Après avoir faire partie de l’une des promotions de l’incubateur du Tag35, le projet, d’abord associatif, a évolué ensuite vers une Scic (Société Coopérative d’Intérêt Collectif), qui comprend aujourd’hui 98 sociétaires. Le collectif est d’ailleurs l’une des valeurs forte portée par la structure. « L’idée, c’est aussi que chacun participe à la vie de l’atelier. On est ici dans l’échange », souligne Awen. Des espaces en commun, tels qu’une salle de pause ou une salle de réunion, ont été ainsi mises en place. « Et le mercredi, c’est cantine collective ».Les travaux d’aménagement de l’atelier ont été réalisés par les artisan.e.s du collectif. Comme un Etabli travaille aussi avec d’autres structures locales, comme par exemple La Briquetterie Solidaire, pour l’isolation du lieu en terre et paille. Elle va héberger aussi prochainement l’association Espero, qui œuvre à l’insertion de personnes réfugiées grâce à la couture upcycling, dans son espace textile. Et travaille également avec ses voisins de Vert Le Jardin, qui promeut le jardinage et le compost partagés.

Des évènements sont également régulièrement organisés au sein de l’atelier partagé : journée portes-ouvertes, projection de documentaires, participation aux Journées Européennes des Métiers d’Arts…et un grand marché de Noël, avec plus de 50 exposants, tous créateurs/créatrices et/ou artisan.e.s, qui aura lieu cette année les 16 et 17 décembre ! Une belle occasion de découvrir Comme Un Etabli au gré de la déambulation entre les stands, mis en place autour des machines.

 

Plus d’infos

https://www.commeunetabli.fr




Marguerite & Cie, engagée pour « changer les règles »

Des distributeurs de protections menstruelles respectueuses de l’environnement et de la santé, accessibles gratuitement dans des lieux publics, entreprises, et établissements d’enseignement. C’est ce que propose Gaële Le Noane avec « Marguerite & Cie ». L’entreprise, basée à Plobannalec-Lesconil dans le Finistère, labellisée Esus, veut aussi plus largement « lutter contre les inégalités en levant le tabou des règles », et proposer des solutions contre la précarité menstruelle.

 

L’histoire de Marguerite & Cie commence avec une colère. Celle de Gaële le Noane, la fondatrice de l’entreprise. En 2017, alors encore orthophoniste spécialisée en cancérologie, elle découvre l’étude de la Direction Générale de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCRF) sur la composition très chimique des protections menstruelles, serviettes et tampons : perturbateurs endocriniens, plastique responsable de la pollution marine, dioxine et pesticides au menu. «Ca m’a révoltée ! Je ne m’étais jamais penchée sur le sujet, alors que pour l’alimentation par exemple, j’étais passée au bio », retrace la finistérienne. Elle commence alors à chercher d’autres produits plus respectueux de l’environnement et de la santé, qui sont notamment vendus en Biocoop, et tombe sur la marque certifiée Natracare. « Mais, aller en Bicooop, ce n’est pas simple pour tout le monde », fait-elle remarquer. C’est l’occasion pour Gaële de repenser à une remarque qu’elle s’était faite en 2012, concernant les « Box » auxquelles on pouvait s’abonner pour recevoir mensuellement des produits à domicile. « On y trouvait bien des rasoirs, du thé…mais pourquoi pas des protections menstruelles ? ». Dès 2017, elle décide alors de lancer son propre projet de box. « Je ne m’en rendais pas compte de l’ampleur de la tâche! », sourit-elle. « Il a fallu trouver un fournisseur, et Natracare a accepté. C’était une première victoire ! » Ensuite, restait le packaging, et le nom. Ce sera « Marguerite & Cie », en hommage « aux grandes autrices françaises, notamment Yourcenar et Duras, et aussi à Marguerite Durand, une suffragette féministe au parcours incroyable ».

Un brevet déposé en 2019

Dès le 1er janvier 2018, Gaële Le Noane se lance seule dans l’entrepreneuriat, avec la première box menstruelle française, « 100% bio et solidaire ». En effet, pour une boite vendue, une autre était offerte à l’association « Agir pour la Santé des Femmes » (ADSF) qui distribue des kits d’hygiène à des femmes en situation de grande précarité. Mais la chef d’entreprise souhaite alors aller encore plus loin. « Pourquoi est ce que l’accès aux protections menstruelles n’est pas gratuit ? ». L’idée de lancer des distributeurs proposant tampons et serviettes en accès libres lui vient, et un brevet est déposé en 2019. Le système proposé par Marguerite & Cie est simplifié : il n’y a pas de manipulation à effectuer pour la recharge, tout est sécurisé et permet également un gain de temps.

Lever le tabou autour des règles

Le brevet à peine déposé, les demandes affluent déjà. L’Université Rennes 2 et le Crous de Bretagne passent des commandes. Les premiers distributeurs sont fabriqués à Quimper.

Aujourd’hui, on en compte 6000 installés, en France et dans cinq pays européens. « On estime qu’on touche 1 million trois cent mille bénéficiaires » souligne Gaële. Une réponse au problème de la précarité menstruelle, qui touche encore de trop nombreuses personnes. Un pas de plus aussi sur la question de l’égalité femmes-hommes, et du mieux-être au travail. Et pour des protections plus respectueuses de l’environnement et de la santé, car celles proposées par Marguerite & Cie sont à base de coton bio, blanchies sans chlore. On trouve ainsi les distributeurs « classiques », dans les collèges, lycées (avec la Région Bretagne), mairies, lieux publics, gymnases… et également des « capsules » ( appareil de plus petite taille et plus ergonomique) dans plus de 250 entreprises, certaines appartenant à de grands groupes. Marguerite et Cie, qui emploie 13 personnes, est par ailleurs labellisée Esus : tout le conditionnement est réalisé par deux Esat et une entreprise adaptée, basées en Bretagne et en région parisienne. « Cela permet de mailler le territoire, car le modèle logistique est ainsi reproductible ailleurs en France, ce qui permet de limiter l’impact écologique », déclare Gaële, qui souhaite aussi avec son entreprise, au delà de la simple distribution de protections menstruelles, lever le tabou qui règne encore au sujet des règles.  Des ateliers de sensibilisation sont d’ailleurs proposés dans les collèges et lycées. « La situation s’améliore, mais il y a encore, selon des sondages, la moitié de la population qui ne veut pas en parler ! ». Elle avoue d’ailleurs avoir connu quelques moments compliqués lors du développement de son projet, notamment concernant les financements, du fait de la nature même de son activité. Aujourd’hui, la Finistérienne, avec Marguerite & Compagnie, semble néanmoins en voie de « changer les règles ». Et vient de lancer des kits spéciaux pour équiper désormais les hôtels !

 

Plus d’infos : https://margueriteetcie.com