Rénovation énergétique pour les particuliers : une prime attractive, un choc encore nécessaire

1. Une prime de 3000€ pour financer ses travaux

Une des mesures phare du dispositif concerne la prime de 1350€, pouvant aller jusqu’à 3000€ sous conditions de ressources, pour le financement de travaux d’efficacité énergétique.
A cette prime, s’ajoute le renforcement des dispositifs actuels :
– Abaissement de la TVA pour les travaux de rénovation de 7% à 5%
– Relèvement des plafonds de l’ANAH pour toucher désormais près de la moitié des français
– Relèvement de la prime du Fond d’Aide à la Rénovation Thermique (FART) jusqu’à 3000€
L’ensemble de ces mesures, associées aux crédits d’impôt, à l’éco-prêt à taux zéro et aux certificats d’économie d’énergie, permettent de financer jusqu’à 80% des travaux des ménages en situation de précarité énergétique. Mesures qui trouveront leurs traductions dans le projet de Loi de Finances pour 2014 qui sera présenté le 25 septembre prochain.

2. L’impératif besoin d’un « choc de simplification » sur la rénovation
thermique !

BAOENE se félicite de ces annonces qui encouragent les particuliers à investir dans la rénovation thermique de leur habitat. Toutefois, les modalités d’application de ces aides ne sont pas encore définies, et un effort de simplification, de communication et de sensibilisation du grand public est indispensable pour avoir un effet concret. D’où la nécessité de la création de guichets unique et de conseillers en rénovation énergétiques.
Pionnier en la matière, BAOENE a conçu un Espace Conseils en Energie de 500m², dès 2011, pour accompagner les particuliers dans leurs travaux : audit énergétique, identification des travaux prioritaires, montage financier et administratif, engagement sur le prix et le résultat.

3. Rénovation des logements : « Le marché appartiendra à ceux qui savent
marier bâtiment et énergie »

Aujourd’hui plusieurs constats poussent à revoir le marché de la rénovation :

  •  Les particuliers sont plutôt mal armés face à la complexité technique des travaux ; la décision de se lancer dans la rénovation énergétique de leur logement en souffre.
  • Ils craignent aussi de ne pas réellement profiter des résultats de ces travaux (rappelons que les Français déménagent en moyenne tous les 8 ans).
     
  • Malgré les économies générées par une rénovation, les travaux restent expansifs. Avec des résultats complexes à quantifier et un accès difficile aux aides, les ménages français demeurent attentistes.
    Tout cela rend nécessaire la création d’un nouveau métier : un interlocuteur unique pour tous les travaux de rénovation. A travers la complémentarité de ses connaissances (qui mêlent bâtiments et énergie), ce conseiller en rénovation énergétique rend les travaux plus accessibles aux ménages.

L’offre BAOENE est en parfait alignement avec ce constat. BAOENE est le seul acteur d’Ille-et-Vilaine à se positionner comme véritable chef d’orchestre avec le double savoir-faire bâtiment et énergie.

4. La méthode BAOENE : des compétences et des engagements

BAOENE propose des services clé en main aux particuliers pour tout projet lié à l’habitat résidentiel : rénovation, extension, construction. Basée à La Mézière (10min au nord de Rennes), BAOENE dispose d’un Espace Conseils en Energie pour sensibiliser les particuliers à la notion de performance énergétique et les accompagner dans leur projet.
Tout projet dans l’habitat est complexe. Sur le plan technique, le choix des travaux, des entreprises, l’analyse des offres, et le suivi des travaux peuvent se révéler une épreuve. La lourdeur administrative peut décourager même les plus motivés. C’est pour cela que BAOENE se positionne comme interlocuteur unique et accompagne ses clients sur chaque étape – depuis les démarches administratives (permis de construire), financières (aides et subventions, banque…), réalisation, suivi de chantier, … -, afin de faciliter la réalisation des projets, tout en donnant des garanties importantes à ses clients : engagement sur un prix global et forfaitaire, engagement sur le résultat final.
Avec 2 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013, BAOENE a déjà réalisé près de 50 projets sur l’ensemble du département de l’Ille-et-Vilaine.

 

Plus d’infos

www.baoene.com




Eoliennes en Pays de Vilaine: 10 ans de lutte pour une transition énergétique citoyenne

10 ans après la naissance de l’association Eolienne en pays de Vilaine, vous avez créé le premier parc éolien citoyen de France sur le site de Béganne, qu’en est-il du site de Séverac en Loire Atlantique ?

Le premier parc éolien citoyen à Béganne (Morbihan, Pays de Redon) est en construction. Les travaux seront terminés en septembre. Il sera constitué de 4 éoliennes et couvrira les besoins en électricité de 8000 foyers hors chauffage. La société Begawatt, qui fonctionne sur un principe coopératif été créée en septembre 2010 pour gérer l’exploitation de ce parc.
En ce qui concerne le second parc, nous avons obtenu un permis de construire en octobre 2011. Les travaux devraient avoir déjà bien avancé en octobre 2014.

Vous avez lancé un réseau régional des énergies citoyennes, vous animez le réseau Taranis pour le développement des projets similaires… Considérez-vous que la mise en réseau et les partenariats sont une valeur sûre pour développer ses projets ?

Ce n’est pas forcément essentiel pour développer nos projets, mais surtout pour que d’autres projets similaires voient le jour. Nous voulons apporter une aide aux porteurs de projets car on note des difficultés dans la démarche juridico-économique, et leur formation n’est pas toujours appropriée. La mise en réseau consiste à mutualiser des connaissances. Bien sûr, nous en profitons. Mais nous sommes surtout dans une démarche de diffusion de ces connaissances car nous avons déjà une expérience solide en la matière.

Comment se passe généralement la mise en place d’un partenariat ou d’un réseau ?

Le plus souvent, ce sont les porteurs de projets qui viennent se renseigner lors de nos réunions d’information.

Comment se porte le domaine de l’accompagnement de projets ?

Le réseau Taranis a été lancé il y a un an et demi. Il est aujourd’hui constitué de 30 porteurs de projets et il progresse. Quant au réseau Loire-Atlantique, il a été lancé cette année et il en comporte à ce jour une vingtaine.

Quel sont les obstacles que vous rencontrez le plus souvent ? Et d’une certaine manière, qu’est ce qui vous ralentit ?

Le plus compliqué dans la mise en place du projet citoyen reste la domaine juridique et financier. Quant à la dimension citoyenne de l’entreprise, elle est encore nouvelle en France et nécessite beaucoup de sources d’investissements. Cela repose sur la mise en place d’une structure juridique sociétale. L’enjeu est notamment de convaincre les banques de la crédibilité du projet citoyen. Il y a des pionniers dans ce domaine comme Enercoop. Mais d’autres projets se sont heurtés à ces frontières juridico économiques, comme le projet éolien de Brocéliande qui a mobilisé peu de citoyens.

Comment avez-vous tiré votre épingle du jeu?

Nous nous sommes appuyés sur deux outils : nous avons participé à la création du fonds Energie Partagée Investissement, une société qui nous a notamment permis de communiquer en toute transparence sur le financement des travaux. Puis, 53 clubs d’investissement, dont une partie adhère à la fédération des Cigales (Clubs d’investisseurs locaux au service du développement d’entreprises solidaires. ndlr), ont été créés. Cela représente au total 783 investisseurs individuels.

Autre chose, notre capital est également composé de plusieurs collèges. Ces investissements coopératifs nous ont permis de développer une assise locale forte et une mobilisation financière significative. Rappelons que dans un projet citoyen, le pouvoir est détenu par ses représentants.

En mai dernier, la ministre de l’écologie de l’époque Delphine Batho s’est déplacée à Rennes pour évoquer la transition énergétique Bretonne. Le groupe EELV et l’association Gaspare en ont profité pour manifester leur désaccord du projet de centrale à gaz. Comment vous positionnez-vous par rapport à ce projet ?

Nous privilégions les énergies renouvelables et les économies d’énergies. Nous ne sommes pas dans une démarche politique mais nous croyons en trois moyens d’action: la production d’énergies renouvelables, l’économie d’énergie et les unités de stockage d’énergies, comme le barrage du mur de Bretagne. Le stockage est un point faible dans les énergies renouvelables.
Aujourd’hui, la consommation de chauffage électrique est en forte progression en Bretagne et le RTE (réseau de transport d’électricité ndlr) est du coup difficile à gérer. La capacité de production et de diffusion est sur-dimentionnée alors que l’on peut remplacer l’énergie électrique par une bonne isolation et un recours à des solutions renouvelables comme la biomasse, l’éolien… Pour nous, le choix d’investir dans des ressources fossiles va à l’encontre du principe de transition énergétique.

On considère souvent la Bretagne comme une péninsule énergétique, dont le réseau énergétique est fragile. Pensez-vous que le travail de votre association, l’aboutissement des projets et le réseau qu’elle a crée démontre le contraire ?

Oui, et même si pour l’instant, nos actions sont encore modestes, nous sensibilisons les citoyens petit à petit. Plus nous aidons à l’aboutissement de projets citoyens, plus on sensibilise les individus. Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières !

Quels sont vos projets futurs ?

Nous avions trois objectifs qui sont désormais atteints ou en phase de l’être : produire de l’électricité à partir d’un parc éolien citoyen, informer le public sur l’énergie renouvelable citoyenne et décliner l’expérience en accompagnant des porteurs de projets.
Désormais, nous souhaitons ouvrir nos compétences vers l’énergie solaire, le groupement d’achat… Lors de notre prochain rendez-vous le 1er septembre à Béganne (56) à l’occasion de notre 10è anniversaire, nous évoquerons ces thématiques auprès du conseil d’administration et de l’ensemble des personnes présentes. Nous souhaitons devenir un pôle de référence et de formation porteur d’énergies renouvelables citoyennes.
 

Pus d’infos:
www.eolien-citoyen.fr/

 

 

 

 

 




La filière éolienne volontaire pour limiter la hausse des coûts de l’électricité

Cette hausse est due à l’augmentation des charges d’EDF. D’après le rapport du 5 juin 2013 de la CRE, ce sont bien les investissements sur le parc nucléaire historique, les coûts
d’acheminement et de commercialisation qui sont visés. La différence entre les coûts de
production des énergies renouvelables et le coût moyen de marché est compensée par une
taxe sur la facture d’électricité et n’explique donc pas l’augmentation prévue par le ministre
Philippe Martin.

Un rapport précédent…

…publié en février par la Commission de régulation de l’énergie portait,
lui, sur l’intégralité des coûts entrant dans la facture du consommateur. Les chiffres publiés
par la CRE montraient que sur une augmentation prévue de 30% entre 2012 et 2017, l’éolien est responsable de moins de 1%.

A terme, l’éolien français devrait même contribuer à limiter l’augmentation des
factures d’électricité. L’étude publiée par E :Cube consultants en janvier 2013 révèle
l’impact bénéfique de l’éolien sur le marché de l’électricité, notamment sa contribution à
gérer les pics de consommations. L’éolien est une des clés de la transition énergétique,
chantier prioritaire du nouveau ministre de l’Ecologie. Dans ce scénario, en 2030, chaque
MWh éolien fait économiser 10€ au consommateur.

Pour Nicolas Wolff, président de la FEE, « il est temps de parler vrai sur les coûts de
l’électricité et de faire le choix de l’éolien qui nous garantira un prix de l’électricité maîtrisé»




Du retard pour le projet de centrale à gaz ?

Normal 0 21 false false false FR X-NONE X-NONE MicrosoftInternetExplorer4

Nous apprenons que le chantier de la centrale à cycle combiné gaz de Landivisiau pourrait être reporté d’un an pour causes administratives. Sans plus d’explications, tant la réglementation doit être obscure… Qu’est-ce à dire ? Doit-on en déduire qu’au final pour gagner du temps et éviter les éventuels recours Direct-Énergie, GRT Gaz et RTE ne présenteraient qu’un dossier commun à l’enquête publique ? Pourquoi la Préfecture, qui affirme avancer en toute transparence, ne communique-t-elle pas ? La population a le droit d’être informée.

N’oublions pas que le Collectif GASPARE déposait, il y a deux ans jour pour jour, un dossier de saisine de débat public auprès de la CNDP – Commission nationale du débat public. La CNDP concluait alors de la non-recevabilité de cette saisine, le 5 octobre 2011, mais portait ce jugement sévère à l’égard du législateur : « La commission rappelle qu’elle considère par ailleurs que le projet d’une centrale à cycle combiné gaz et les projets des réseaux d’alimentation en gaz et de transports d’électricité qui lui sont liés sont artificiellement scindés. » La réglementation aurait-elle changé ?

Au-delà de cela, si ce projet voyait le jour, cela repousserait sa mise en fonction en 2018… !

Les partisans de cette centrale affirment que c’est un équipement qui doit assurer la "transition" énergétique vers un modèle énergétique décarboné en Bretagne, dans l’attente de la réalisation des objectifs 2020 du Pacte électrique breton en matière d’énergies renouvelables, d’efficacité et de sobriété. Une centrale électrique au gaz pour une transition de deux ans seulement ? Ce retard illustrerait, un peu plus, la gabegie de cet investissement : 400 M€ pour la CCCG, 40 M€ pour les raccordements, 100 M€ pour le renforcement du réseau gazier et surtout 800 M€ de subventions publiques à un opérateur privé sur 20 ans !

Le Collectif GASPARE réitère sa demande de moratoire et la réactualisation du Pacte électrique breton d’après les dernières données institutionnelles, réactualisation qui prouverait bien, dès la première lecture, l’obsolescence de ce projet.

/* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-qformat:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:11.0pt; mso-ascii- mso-ascii-theme- mso-fareast- mso-fareast-theme- mso-hansi- mso-hansi-theme-}