« Les énergies renouvelables offrent un potentiel extraordinaire, surtout en Bretagne »


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Eoliennes en Pays de Vilaine : "Pour une reprise en main de l'énergie par les acteurs locaux"


Michel LECLERCQ (Eoliennes en Pays de Vilaine… par BD_info

 

 

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Une transition énergétique avec ou sans nucléaire : question centrale

Comment EDF remplace l’ancien et construit le neuf ?

Une fois les centrales vieillissantes, la gestion de la déconstruction des réacteurs est essentielle. La réévaluation du coût de ces pratiques et la complexité de la déconstruction des chantiers ont cependant exigé des compétences de gestion plus complexes que prévues. Cela s’explique par la non-prise en compte de la déconstruction des centrales usagées, au moment d’en créer de nouvelles. Alors qu’en est-il des 68 réacteurs répartis dans les 22 centrales en France ? Sur ce point, rappelons que le chantier finistérien du démantèlement de la centrale de Brennilis devait être un exemple en terme de démonstration d’efficacité. Or, la Cour des comptes a évalué à 25 fois plus cher le budget prévu par EDF pour sa déconstruction, soit 10,8 Milliards d’€ au lieu de 19,4 Millions. Le chantier est toujours au point mort aujourd’hui, et 10 autres réacteurs sont actuellement en cours de démantèlement.
Un nouvel EPR (NDLR, Réacteur préssurisé européen) est en construction à Flamanville. Et là aussi, le coût serait doublé par rapport aux prévisions faites : 8,5 milliards d’euros, contre 3 milliards annoncés en 2006.

Un prolongement coûteux et dangereux ?

Les enjeux du prolongement de la durée de vie des centrales nucléaires suscitent donc le débat d’un point de vue économique, social et environnemental.

Le coût prévu à hauteur de 55 milliards d’euros* de travaux de maintenance par le groupe EDF, a été largement sous-estimé selon le cabinet Wise-Paris, proche des mouvements environnementaux et anti-nucléaires. Le coût d’une prolongation est cependant largement moins coûteux pour EDF qu’une construction neuve. L’Assemblée Nationale s’est d’ailleurs intéressée à ces coûts après la publication du rapport des coûts de ce rallongement de vie, lors d’une commission d’enquête. Hervé Machenaud, directeur exécutif du groupe Production et Ingénierie d’EDF a été auditionné et la somme de ce « grand carrénage » n’a pas encore été exposée dans le détail. Dans cette perspective, la question soulevée est de savoir si la construction de nouvelles centrales nucléaires est compromise par un allongement de leur durée de vie. Dans le but d’obtenir plus d’informations sur ce point, nous avons contacté plusieurs fois EDF mais le groupe n’a pas donné suite à nos demandes.

Selon l’Ancien président du groupe des Verts au Parlement européen, Paul Lannoye, à présent conseiller scientifique du Rassemblement R, cela ne fait aucun doute, « Ces deux réacteurs [NDLR, EPR de Flamanville et de Finlande] vont coûter le double de ce qui était prévu au départ. Le coût sera insupportable pour le budget d’EDF et d’Areva. Les budgets publics sont eux-mêmes en difficultés. D’où le choix de prolonger la vie des réacteurs existants. Ils étaient prévus pour 30 ans. Passer à 40 comme en Belgique est déjà problématique. Mais 60 ans, cela devient beaucoup !  » a-t-il déclaré dans lavenir.net.

Pour Franck Villain, membre de l’antenne locale de Greenpeace à Nantes, d’un point de vue environnemental et humain, l’Europe va vers une nouvelle ère à risques. « J’ai vu tout un tas de personnel partir et 50% des employés partiront à la retraite vers 2015. Avec eux, ce sont des pertes de compétences et de mémoire du fonctionnement des centrales difficiles à acquérir qui sont balayés. EDF fonctionne avec des travailleurs temporaires en Intérim, et c’est problématique dans l’exploitation des centrales ! » témoigne-t-il.
Sur le plan matériel, Marie Nicolas, membre de Sortir du Nucléaire Cornouaille explique que « les cuves et couvercles du cœur de ces centrales ont été prévus pour résister 30 ans à une irradiation intense. Elles sont soumises à des radiations très importantes, elles s’affaiblissent et sont usées dans leur structure. La question est de savoir quelle sera sa résistance après ces 30 ans, d’autant qu’il y a déjà eu des fissures dans les couvercles et dans les enceintes de béton. De plus, les rayonnements entraînent des contraintes physiques et thermiques qui ont entraîné des fissures et de la corrosion. Ce sont des dépôts qui nécessitent des remplacements, mais certaines pièces ne sont plus fabriquées aujourd’hui. Les pièces de rechange actuelles sont peu adaptées et s’usent plus vite. Elles entraînent des incidents et des arrêts de fonctionnement. Les conséquences se définissent par des pertes de rentabilité, qui n’atteindront pas l’objectif des 70% que prévoit le groupe EDF. »

Les deux membres militants dénoncent également un manque de sécurité criant. Sur le plan anti-sismique par exemple, l’équipement des centrales nucléaires se baserait sur des normes des années 70-80 : normes qui ont changées et sont largement dépassées actuellement. Cela impliquerait des travaux titanesques pour la remise aux normes des centrales. Dans le cas de Fessenheim ou des centrales de la vallée du Rhône, les centrales sont construites dans des zones sismiques ce qui entraînerait d’indéniables fuites de radioéléments dans l’environnement.

Économiquement parlant, Franck Villain désapprouve également qu’EDF « parle de 200 milliards d’euros pour construire un nouveau parc nucléaire en France. Ce sont des coûts énormes, qui diminuent l’investissement dans les énergies renouvelables. »

Objectif Transition Énergétique : Une sortie définitive de l’énergie nucléaire envisageable pour la France ?
 

L’Europe et la France restent engagées dans une transition énergétique. L’objectif : diviser par 2 nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020, et par 4 en 2050. François Hollande s’est également engagé à réduire de moitié la part du nucléaire d’ici 2025, en déclarant le 28 novembre 2011 que « la plus ancienne de nos centrales – Fessenheim – sera arrêtée ; le chantier de Flamanville – avec le nouveau réacteur EPR – sera conduit à son terme. Le système de retraitement des déchets et la filière qui l’accompagne seront préservés; aucune autre centrale ne sera lancée durant ce mandat. », avant de proposer « une grande entreprise franco-allemande » pour la transition énergétique le 14 janvier 2014.

Pourrait-on alors voir par là une sortie définitive de l’énergie nucléaire, avec des investissements économiques plus importants dans le déploiement des énergies renouvelables ? Ces mesures pourraient-elles donner lieu à une transition qui permettrait une autonomie énergétique durable de la France ? Entre les pros et les antis-nucléaires, les politiques et les experts, les avis divergent sur la question dans les différentes propositions de solutions, sans véritable débat public.
Mais les changements climatiques eux n’attendront pas : de quelle manière allons-nous donc ava
ncer vers la Transition Énergétique ? Affaire à suivre…

 

* 10 milliards d’euros concernent des investissements de mise aux normes des centrales après la catastrophe de Fukushima, 20 autres milliards d’euros d’investissements sont également prévus pour améliorer la sûreté des réacteurs, 15 milliards sont consacrés à « la maintenance lourde des grands composants » et 10 milliards « au titre d’autres projets patrimoniaux (environnement, risque incendie, risque grand chaud-grand froid) ».

En savoir plus :

http://www.asn.fr/
http://www.greenpeace.org/france/fr/
http://www.sortirdunucleairecornouaille.org/
 




Fukushima 3 ans après : partir, revenir ?

Sur le plan de la contamination, la catastrophe est loin d’être réparée, elle est aussi loin d’être sous contrôle. Les efforts de décontamination ont été importants pourtant ils sont largement insuffisants. 59% des maisons des 58 communes contaminées ont été décontaminées. Et l’opérateur TEPCO reconnaît lui-même qu’il couvre uniquement un tiers des besoins de traitement de l’eau contaminée, ceux-ci estimés par l’entreprise étant très probablement inférieurs aux besoins réels de décontamination.

Il y a encore 267 000 réfugiés, dont 100 000 vivent dans des logements préfabriqués. Les autorités régionales de Fukushima recensent encore 136 000 réfugiés dont la vie reste difficile. De nombreuses familles sont disloquées. Quand elles vivaient à plusieurs générations sous un même toit, elles n’ont pas trouvé à se reloger ensemble. La recherche d’un nouvel emploi a aussi conduit à des séparations. Les personnes les plus fragiles payent un lourd tribut : le nombre de décès officiellement liés à l’évacuation à Fukushima est maintenant de 1 656. C’est beaucoup comparé aux deux autres provinces touchées par le tsunami : l’évacuation des côtes a entraîné 434 décès à Iwaté et 879 à Miyagi. 90% des personnes décédées à cause du stress et des mauvaises conditions de vie avaient plus de 66 ans.

Le gouvernement japonais s’apprête, pour la première fois, à lever l’ordre d’évacuer dans le hameau de Miyakoji à Tamura à partir du 1er avril 2014. Il y avait 358 âmes (117 familles) avant la catastrophe et les travaux de décontamination sont officiellement terminés depuis juin 2013. Les habitants peuvent rentrer pour réparer leur maison, et même dormir sur place s’ils le souhaitent.

 

La décontamination n’a eu lieu qu’à proximité des habitations et lieux de vie

Dès que l’on s’éloigne un peu de ces îlots où le gouvernement souhaite que les populations reviennent s’installer, les niveaux de radioactivité restent élevés. Le gouvernement a pourtant dépensé des sommes folles à cette fin. Dans les territoires évacués, ce sont les majors du BTP, sans aucune expérience spécifique, qui ont remporté les marchés et qui sous-traitent le travail. Au plus bas du millefeuille de la sous-traitance, les salaires ont été ponctionnés à chaque niveau et les conditions de travail sont souvent déplorables. Outre l’embauche de SDF qui a défrayé la chronique, le ministère du travail a relevé des infractions à la législation du travail dans 40% des cas.

La pénurie de main d’œuvre n’arrange pas les choses. Il n’y a pas de solution pour les déchets radioactifs engendrés qui s’accumulent partout dans des sacs en plastique en attendant mieux. Des entreprises ont été prises sur le fait alors qu’elles rejetaient des déchets dans les rivières ou un peu plus loin dans la forêt. Cela étant, même en travaillant correctement, force est de constater que, comme autour de Tchernobyl, la décontamination à grande ampleur est simplement impossible. Il y a 70% de montagne et de forêt dans la province de Fukushima.

 

Les habitants sont partagés quant à leur retour à Miyakoji

Certains espèrent que les entreprises du bâtiment seront moins hésitantes à venir y travailler. D’autres sont contents pour l’agriculture : trois familles ont repris les cultures et espèrent que cette décision leur permettra de lutter contre les « rumeurs néfastes ». D’autres, surtout avec des enfants, demandent une décontamination plus poussée. Lors d’un retour en famille, un habitant a expliqué que ses enfants sont allés jouer dans des zones non décontaminées, sans le savoir. Il demande donc que les parents soient consultés et leur point de vue pris en compte avant de lever l’ordre d’évacuer. En vain. Sa décision est prise, il ne rentrera pas. L’expérience conduite dans ce hameau aura valeur de test. Six autres communes devraient suivre cette année.

Les populations vivant dans les territoires contaminés s’organisent pour survivre. On fait venir la nourriture de loin, on mesure la radioactivité, on fait contrôler la thyroïde par des laboratoires indépendants nouvellement créés… Le laboratoire Chikurin que le laboratoire français indépendant ACRO a soutenu est bien parti. La demande d’analyse ne diminue pas. Il a contrôlé récemment des vêtements et a trouvé un T-shirt de Fukushima avec 65 Bq/kg en césium après lavage. Il y avait 93 Bq/kg dans des vêtements de sport, toujours après lavage. La demande pour les analyses d’urine reste forte.

La population japonaise a perdu confiance dans la parole des autorités

Les dernières statistiques sur les cancers de la thyroïde chez les enfants inquiètent. Il y a 75 cas diagnostiqués, dont 33 confirmés après intervention chirurgicale, sur 254 000 enfants contrôlés. Au total, 375 000 enfants ont droit à une échographie de la thyroïde pour dépistage. Il y a déjà beaucoup plus de cas de cancer de la thyroïde que ce à quoi on s’attendait. Les autorités maintiennent qu’elles ne pensent pas que ce soit lié à la catastrophe nucléaire, avec toujours le même argument : à Tchernobyl, l’apparition des cancers est apparue 4 à 5 ans après la catastrophe. Mais il n’y avait pas eu un tel dépistage systématique et la découverte des cancers y a été plus tardive. Personne ne croit ces affirmations qui se veulent rassurantes. Et si ce n’est pas la catastrophe nucléaire qui est en cause, pourquoi le gouvernement n’étend-il pas le dépistage à tout le pays ?

Une mobilisation citoyenne qui ne faiblit pas mais ne trouve pas sa traduction politique

Un rapport d’une commission parlementaire indépendante a mis en évidence l’incompétence de l’opérateur TEPCO et des autorités japonaises, ainsi que leurs nombreuses dissimulations sur l’accident qui ont été révélées. Désormais, la population japonaise ne croit plus à cette prétendue sûreté nucléaire. Et certain-es n’hésitent plus à descendre dans la rue pour réclamer l’arrêt de toutes les centrales. La mobilisation citoyenne a atteint une ampleur inédite (jusqu’à 170 000 personnes) au cours de l’été 2012, lorsque le gouvernement, alors que plus aucun réacteur ne fonctionnait depuis le 5 mai, a voulu imposer le redémarrage des deux réacteurs de la centrale d’Ooi. Et diverses actions se poursuivent, comme le rassemblement hebdomadaire devant le cabinet du Premier ministre ou la vigie, de nuit comme de jour, devant le ministère de l’Économie, ou encore la pétition « Adieu au nucléaire » lancée entre autres par Kenzaburo Oé, le prix Nobel de littérature, qui a recueilli plus de 8,2 millions de signatures.

C’est ce refus du nucléaire exprimé par plus de 80 % de la population qui a contraint le précédent gouvernement à annoncer la sortie du nucléaire pour la décennie 2030. Depuis 2011, avec des économies d’électricité efficaces et une légère augmentation des importations de gaz, le Japon, dont 28% de l’électricité était d’origine nucléaire, a pu s’en passer presque entièrement. Et comme chacun le constate, l’économie japonaise ne s’est pas effondrée pour autant.

Mais la puissante oligarchie nucléaire japonaise, soutenue par le lobby international (dont l’AIEA), garde le bras long dans les milieux politico-administratifs, économiques et médiatiques. Lors des élections législatives en décembre dernier où la question du nucléaire
a été écartée de l’enjeu électoral, l’opinion antinucléaire n’a pas pu trouver un débouché politique. Le système électoral aidant, le PLD, le parti qui avait introduit et promu le nucléaire au Japon, a obtenu la majorité absolue. Le nouveau gouvernement du Premier ministre Abé a d’emblée remis en cause le « nucléaire zéro » et envisage la relance de la filière nucléaire. Les difficultés des victimes de Fukushima à faire entendre leurs revendications risquent d’augmenter dans une société malmenée où domine de plus en plus l’envie de retourner à une vie « ordinaire » qui incite la majorité des citoyen-ne-s à l’oubli et au déni d’une réalité trop douloureuse.

Cet article a été rédigé à partir des éléments de l’ACRO, Association pour le Contrôle de la Radioactivité de l’Ouest et du réseau Sortir du nucléaire

 

Quelle mobilisation citoyenne au Japon depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima ?

Questions à Kolin Kobayashi, journaliste indépendant, écrivain et vidéaste, il vit et travaille en région parisienne depuis 1970. Secrétaire général de «Echo-Echanges ONG France-Japon» (association loi 1901), et conseiller de la Greencoop (coopérative de consommateurs au Japon, depuis 2001), il est connu et reconnu comme spécialiste de la situation de Fukushima Daiichi et de son contexte politique et social et intervient régulièrement dans de nombreux colloques et rencontres sur ce sujet, en France comme à l’étranger. Il travaille de manière plus générale sur plusieurs questions liées à la citoyenneté, aux droits humains fondamentaux et à la démocratie. Kolin Kobayachi était la semaine dernière à Quimper, Brest et Lanmeur pour une série de conférences.

Kolin Kabayashi

 

« Une partie de la jeunesse japonaise a été extrêmement bouleversée par l’accident de Fukushima. Mes neveux et nièces par exemple, qui auparavant ne s’intéressaient absolument pas à ces questions sociales et politiques, sont allés manifester devant la diète (NDLR : parlement) et la résidence du Premier ministre. Ils essayent de capter des informations pertinentes sur le net et participent maintenant à un collectif de jeunes Japonais suffisamment conscients et qui pensent nécessaire de se solidariser pour changer la société.

A côté de cela, nous avons vu émerger des laboratoires indépendants de mesure de la radioactivité, créés par et pour la population japonaise de Fukushima, avec l’aide de quelques personnalités. Tout comme en France, le laboratoire indépendant CRII-RAD avait apporté des mesures de la radioactivité après le passage du nuage de Tchernobyl que les autorités ne pouvaient plus contester, au Japon, le laboratoire citoyen de mesures de la radioactivité autour de Fukushima (C.R.M.S.), avec l’aide logistique de la CRII-RAD, dispose maintenant d’équipement sérieux lui permettant d’effectuer des mesures indépendantes face à des mesures officielles très souvent minimisées; Ainsi, face à la manipulation volontaire des chiffres par les autorités japonaises, les laboratoires citoyens vont chaque semaine directement sur le terrain avec leurs compteurs geiger et contrôlent les denrées alimentaires puis rendent publiques les résultats. Il y a désormais une dizaine de laboratoires citoyens et cela pèse un poids certain. »

 

Plus d’infos

http://echoechanges-echoechanges.blogspot.com/

http://www.greencoop.or.jp/




La transition énergétique, une affaire de citoyens

Qu’est ce qu’un projet éolien citoyen ? Qui le porte et comment peut-on y participer ?

Le samedi 15 février 2014, la commune de Saint Hilaire du Maine, l’association Luciole Energie + et des particuliers ont rencontré, dans le cadre d’un voyage d’études, deux associations porteuses de projets citoyens d’Énergies renouvelables. Situées en Bretagne et en Pays de la Loire, Énergie des Fées et Éoliennes en Pays de Vilaine ont ouvert leurs portes et leur histoire pour une journée d’échanges.

 

Cette journée, co-organisée par la commune de Saint-Hilaire-du-Maine, l’association Luciole Énergie + et le réseau Énergies Citoyennes en Pays de la Loire, a réunie une vingtaine de personnes souhaitant être actrices de la transition énergétique. Dans une ambiance studieuse et chaleureuse, elles ont ainsi découvert ou approfondit les principes de l’éolien citoyen et les enjeux qu’il représente pour un territoire.

 

Les projets citoyens partent du constat que les ressources naturelles locales appartiennent à tous. Leur exploitation doit donc contribuer au développement économique et social du territoire. Ainsi des citoyens – particuliers et élus – se mobilisent pour porter des projets et réinventent des modes de coopération entre acteurs locaux.

Alors que l’investissement des citoyens dans les projets d’énergies renouvelables est pratiqué dans nos pays voisins depuis plusieurs décennies, il reste très récent en France. Aussi, des journées d’échanges et de rencontres sur les démarches citoyennes favorisent le rattrapage français en la matière.

 

La Mayenne bénéficie du plus fort potentiel de développement de l’éolien terrestre1 de la région Pays de la Loire. Le vent mayennais pourrait donc être fortement sollicité d’ici quelques années. Mais quels bénéfices aux citoyens mayennais ? Une question qui sera abordée lors d’une rencontre-retour du voyage d’études avec les participants et les citoyens souhaitant s’y associer (prendre contact avec Luciole Énergie + pour connaître la date).

1Schéma régional éolien terrestre des Pays de la Loire – janvier 2013 – DREAL

 

 

Plus d’infos

L’Association Luciole énergie + : Jean-Claude MAIGNAN – lucioleenergie@gmail.com – 02.43.04.55.59

 

Le réseau Énergies Citoyennes en Pays de la Loire : Lisa CROYERE – lisa.croyere@eolien-citoyen.fr – 02.99.72.39.49