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Samedi 23 avril, dès 10 h, Mona et Michel Hugot de l’association Enfants de Tchernobyl Belarus nous présenteront leur film réalisé en 2015 sur le laboratoire Belrad créé par Vassily Nesterenko au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl et répondront aux questions sur la situation dans les territoires contaminés par la catastrophe de Tchernobyl.
À partir de 14 h, Roland de Penanros, de l’Université Européenne de la Paix, présentera la situation du nucléaire militaire et Alain Rivat, de Stop nucléaire 56, fera le lien avec le nucléaire civil. Il parlera de la nécessité de se mobiliser pour un arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire.
Dès 15h45, mise en place du cortège pour se rendre à la centrale de Brennilis. En tête de cortège, la stèle à l’irradié inconnu.
À 17 h, projection d’un extrait du film « Brennilis, la centrale qui ne voulait pas s’éteindre » suivi de l’intervention d’Annie-Thebaud-Mony, directrice de recherches à l’INSERM et de Michel Marzin, ancien technicien de la centrale de Brennilis.
Cette journée se terminera par un fest-noz à prix libre avec Les Arriérés, Bodériou/Le Hir, Boest an Diaoul, Coadou/Le Moigne, Chuchumuchu, Douar Hud, Herrou/Mayor, Le Goff/Gouez, Mathilde Bodériou, Paotred ar Riwall, Quéré/Hervé, Re an Are, Robic/Pérennes, Tri an Ifern.
Dimanche 24 avril, une vélorution partira, à 11h, de l’ancienne gare de Crozon pour une arrivée devant la base de l’Ile au Longue. Pique-nique au port du Fret.
Plus d’infos
www.fan-bretagne.org
Assainissement non collectif, accès à l’eau pour tous, tarification sociale, récupération d’eau de pluie…tous ces thèmes, et bien d’autres encore, seront abordés lors de la dix-septième édition des carrefours de gestion locale de l’eau qui se déroulera mercredi et jeudi au Parc des Expos de Rennes. Un rendez-vous auquel seront présents notamment la Région Bretagne, ainsi que l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, et qui se tient dans un contexte de redistribution des compétences. En effet, avec le vote de la loi NOTre (loi sur la nouvelle organisation territoriale de la Répubique), la compétence eau et assainissement doit revenir désormais d’ici 2018 aux intercommunalités, et non plus aux communes comme c’était le cas jusqu’ici. Elle offre aussi aux Régions l’opportunité de se voir dotées d’une compétence spécifique en matière d’animation, et de concertation, dans le domaine de l’eau. « Cette ouverture constitue une opportunité majeure de contribuer et faciliter l’émergence d’une nouvelle organisation des acteurs de l’eau en Bretagne, région qui a la spécificité de représenter un bassin hydrographique à part entière. », commente Thierry Burlot, vice-président du Conseil Régional de Bretagne en charge de l’environnement.
L’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, quant à elle, doit travailler à l’appropriation et à la mise en œuvre du nouveau Sdage (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux), approuvé fin 2015, qui s’appliquera dès cette année 2016 et jusqu’en 2021. Avec une ambition forte : atteindre le bon état écologique pour 61% des eaux du bassin Loire-Bretagne, alors qu’à l’heure actuelle seules 26% des eaux le sont. 2016 s’annonce donc comme le début d’une période de défi pour la qualité de l’eau en Bretagne.
Plus d’infos
www.carrefour-eau.com
Présidé par Joël Pelicot, le Comité de Bassin est un organe qui compte 190 membres représentant toutes les catégories d’utilisateurs de l’eau sur le territoire Loire-Bretagne : élus, acteurs économiques et associatifs, services de l’état…C’est ce comité qui a adopté en séance pleinière le 4 novembre le nouveau Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (Sdage). Ce nouveau Sdage, qui couvre la période 2016-2021, définit les grandes orientations et les dispositions pour une gestion équilibrée de la ressource en eau, et fixe les objetcifs à atteindre en terme de quantité et de qualité des eaux. Il est accompagné d’un programme de mesures, dont le coût global des actions est estimé à 2,8 milliards d’euros sur 5 ans, soit 40 euros par an et par habitant.
Le Sdage 2016-2021 a été également amendé suite à la consultation sur l’eau : le Comité de Bassin a analysé tous les avis déposés dans le cadre de la consultation publique sur l’eau et à fait évoluer la rédaction du document en conséquence, suivant des préoccupations telles que la formulation de l’objectif de réduction des flux de nitrates à l’exutoire de la Loire (pour lutter contre les algues vertes) ou encore les inventaires des zones humides pour faciliter leur réalisation.
Pour plus d’infos sur le Sdage et lire le document : http://www.eau-loire-bretagne.fr/sdage/sdage_2016_2021
Plus de 6000 habitants, groupes d’acteurs, associations, collectivités…ont donné leur avis. La consultation sur l’eau, organisée par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, a eu un écho semblable à celui de la dernière consultation, qui avait eu lieu en 2012-2013. Cette fois-ci, la consultation portait sur les thèmatiques de l’eau, des inondations et des milieux marins. Les réponses sont utilisées pour l’élaboration du Sdage (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) 2016-2021, du Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI) 2016-2021, ainsi que pour un programme d’actions pour progresser vers le bon état des eaux marines.
Concernant les résultats, quelques tendances se dégagent. 67% des répondants pensent que les actions proposées sont adaptées pour garantir des eaux de qualité. 46% sont d’accord avec la proposition du Sdage, qui est de « maintenir l’effort financier actuel pour atteindre 61% des eaux en bon état en 2021 », tandis que 45% sont prêt à aller plus vite et dépenser plus. Seuls 9% des répondants voudraient dépenser moins. Les actions proposées dans le Plan de Gestion des Risques d’Inondations sont plutôt accueillies favorablement : 7 personnes sur 10 pensent qu’il est adapté pour ne pas aggraver les risques d’inondations.
Parmi les propositions faites par les répondants, les plus fréquentes font référence à la mise en place d’actions sur l’agriculture, à l’augmentation des contrôles et des sanctions, à l’éducation, à la mise en place d’actions de gestion de l’espace, l’application du principe pollueur-payeur, une meilleure efficacité des dépenses, et à la réalisation d’économies d’eau.
Tous ces résultats et proposotions seront pris en compte pour la finalisation et l’adoption du Sdage qui aura lieu en novembre.
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