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Idée sortie. La Faites des énergies à Commana

Samedi 17 septembre, c’est la troisième édition d’Ecommana alternatives – Faites des énergies, à Commana. De nombreuses animations, des conférences, des films… sont proposés pendant toute la journée. Tout le monde y trouvera son compte !

eccommanna

Pour la troisième année consécutive, Commana accueille la Faites des énergies. Toute la journée, samedi 17 septembre, le bourg de Commana va s’animer.

Dès 10h, des stands et des ateliers permettront aux visiteurs de découvrir des associations, des collectifs et des entreprises de la région. Dès 11h, ils pourront voir des films comme Libres ! le dernier film de Jean-Paul Jaud. Dès 13h30, et toute l’après-midi, les badauds pourront assister à des conférences sur l’informatique et l’écologie, Linky ou l’agriculture de demain.

Il y aura aussi du théâtre de rue, des jeux bretons pour petits et grands, des ateliers pour les enfants autour de l’énergie et de la fabrication d’objet à partir de matériaux de récupération ou encore de la musique. À partir de 20h45, un fest-noz se déroulera en intérieur avec une chanteuse et des musiciens.

L’événement est organisé par l’association Commana dit non à la centrale. « On espère susciter l’engagement et le passage à l’action d’un plus grand nombre, en présentant des leviers concrets pour construire une société plus écologique, plus sociale et plus humaine », explique le collectif.

Plus d’infos :

Ecommana alternatives – Faites des énergies. Samedi 17 septembre, à partir de 10h, à Commana. Participation libre.




Les îles du Finistère en route vers la transition énergétique

La transition énergétique passe aussi par les îles bretonnes, notamment celles du Finistère. Mardi dernier, un programme de grande ampleur à été présenté en ce sens sur l’île Molène (29). Objectif : viser à l’horizon 2030 une alimentation électrique issue à 100% d’énergies renouvelables, pour les îles non raccordées au réseau électrique continental, tout en réduisant également les consommations énergétiques.

Molène. Située à environ 15 kilomètres au large du Conquet, elle est l’île principale d’un archipel du même nom. Comme ses consoeurs également finistérienne Ouessant et Sein, elle fait partie des « Iles du Ponant », ainsi que de l’association du même nom. Et comme elles deux également, elle n’est pas raccordée au réseau électrique continental. Dans ces territoires, la production d’énergie se fait donc grâce à des centrales au fioul. Ce qui entraîne par conséquent un bilan carbone important pour ces îles. Par exemple, le facteur d’émission de gaz à effet de serre de Molène est 13 fois plus élevé que sur les îles connectées et le continent ! Le contexte s’avère donc favorable pour impulser des actions en faveur de la transition énergétique. En 2015, l’Association des Iles du Ponant a été lauréate de l’appel à projet de la Région Bretagne « Boucle Energétique Locale » pour les îles de Molène, Sein et Ouessant. Elle a été également retenue la même année pour l’appel à projet national « Territoires à énergie positive pour la croissance verte », pour le compte cette fois de cinq îles finistériennes : Batz, Molène, Ouessant, Sein et Saint-Nicolas des Glénans.

« Diminuer de 37% des émissions de Co2 »

Au menu de ses deux programmes, qui ont été officiellement lancés le 6 septembre sur l’île Molène : réduction de l’utilisation des énergies fossiles, développement des énergies renouvelables, mise en place de nouveaux modes de consommation de l’énergie, proposition d’actions de maitrise de l’énergie dans les bâtiments, notamment les bâtiments publics…

Ainsi, le programme « Boucle Energétique Locale », baptisé « Energ’Enez « , prévoit un contrat d’objectifs et de moyens sur trois ans, afin d’aboutir à une forte réduction des consommations d’énergies fossiles, en s’appuyant sur cinq leviers : la réduction des consommation (suivi des habitants volontaires, enquêtes, programme d’amélioration de l’habitat), la production locale à partir d’énergies renouvelables (photovoltaïque, hydroliennes…), le pilotage, la gestion intelligente et le stockage de l’énergie (optimisation des heures creuses avec les compteurs Linky, synchronisation des consommations avec les moments de productions des énergies renouvelables…), la sensibilisation et la participation des usagers (organisation du « mois de l’énergie »…), et actions de prospections. « On a pour objectif de diminuer de 37% les émissions totales de CO2 sur les trois îles », souligne Denis Bredin, directeur de l’Association des Iles du Ponant.

Production d’énergies renouvelables, mais aussi réduction des déchets

Le programme « Territoire à énergie positive pour la croissance verte », sera axé quant à lui sur les économies d’énergie, la production d’énergies renouvelables, et la gestion des ressources naturelles. Ainsi par exemple, les appareils électroménagers énergivores de type frigo pourront être remplacés chez les particuliers grâce à une aide financière ; des ampoules à Led seront distribués pour l’ensemble des habitations; des kits « poulaillers » seront diffusés auprès des particuliers dans une optique de réduction des déchets ; l’éclairage public sera modernisé grâce au recours aux lampes à Led ; le Zéro Phyto sera adopté sur Ouessant…Sur l’archipel de Molène, des anciennes cabanes de l’îlot Ledenez Vras seront restaurées et équipées d’un générateur photovoltaïques, afin d’en faire notamment un « refuge de mer ». «Le potentiel en énergies renouvelables existe sur les îles, et il est à développer », assure Denis Bredin. « Ce sont des territoires propices à l’innovation, et de très bonnes ambassadrices pour la transition énergétiques », poursuit-il. « On essaie de passer d’un grand retard, à une grande avance, et ce en quelques années. On sort aussi d’une logique de sécurité à une logique de projets, en impliquant également les habitants », estime quant à lui Denis Palluel, le maire de Ouessant. Une avancée qui permettra peut-être d’atteindre l’objectif ambitieux des 100% d’alimentation en énergies renouvelables visés pour 2030 par les différents acteurs du projets (Etat, Région, Département du Finistère, Ademe, Enedis, Sabella…), et qui pourrait faire éventuellement des émules sur d’autres territoires,y compris, pourquoi pas, sur le continent !

Plus d’infos

http://www.iles-du-ponant.com/




Héol, la voiture qui carbure au soleil breton

Parcourir plusieurs milliers de kilomètres uniquement grâce à l’énergie solaire, c’est le défi que s’est lancé l’association EcoSolar Breizh. Depuis plusieurs années, elle participe à des courses partout autour du monde avec son véhicule, Héol.

Depuis plusieurs années, l’association EcoSolar Breizh, basée à Brest, fait rouler Héol, un véhicule électrique solaire. « Notre but est de participer à des courses internationales réservées aux véhicules solaires », explique Jean-Luc Fleureau, le président de l’association.

La première course visée par Héol était le world solar challenge. Cette traversée de l’Australie, de Darwin à Adélaïde, fait plus de 3000 km. « Nous voulions participer à l’édition de 2013 mais, finalement, nous n’avons pas pu y aller », regrette Jean-Luc Fleureau.

Depuis, Héol a participé à différentes compétitions. La voiture a terminé deuxième du Moroccan Solar Race Challenge, auquel elle a participé deux fois. En 2015, l’association s’est rendue à Abu Dhabi, pour l’Abu Dhabi Solar Challenge. En 2017, elle doit participer à une autre course en Egypte. « À chaque fois, nous améliorons le véhicule », se réjouit le président.

Initier les jeunes

Héol est un projet multi-compétence, qui fait appel à l’électronique, la mécanique, la communication, le web… Il réunit des passionnés dans toute la France, de tous les âges : « Ça ne s’est pas fait en un jour ! Les compétences se sont agrégées au fil du temps. Le but est aussi d’initier les jeunes à ces technologies ». En effet, l’association prend régulièrement des stagiaires de tous niveaux, de la troisième aux écoles d’ingénieurs.

Pour développer Héol, l’association EcoSolar Breizh travaille en partenariat avec des entreprises françaises : « On a pas la force pour innover. On est là pour agréger les innovations des entreprises, pour mettre en avant les produits et montrer les savoir-faire et les technologies. Ce véhicule est une sorte de laboratoire vivant ». Au total, une quinzaine de PME apporte des compétences et de l’argent à l’association qui est aussi soutenue par des collectivités locales et des universités.

Le résultat est un véhicule de 4,5m de long pour 1,8m de large. Héol pèse 180kg et est recouvert de 6m² de cellules photovoltaïques. Pour pouvoir participer à la course égyptienne et continuer ses aventures, l’association EcoSolar Breizh est en permanence à la recherche de partenaires et de soutiens financiers. En attendant, on souhaite bon vent à Héol.

Plus d’infos

La page Facebook de l’association

www.ecosolarbreizh.com




Héol, la voiture qui carbure au soleil breton

Depuis plusieurs années, l’association EcoSolar Breizh, basée à Brest, fait rouler Héol, un véhicule électrique solaire. « Notre but est de participer à des courses internationales réservées aux véhicules solaires », explique Jean-Luc Fleureau, le président de l’association.

La première course visée par Héol était le world solar challenge. Cette traversée de l’Australie, de Darwin à Adélaïde, fait plus de 3000 km. « Nous voulions participer à l’édition de 2013 mais, finalement, nous n’avons pas pu y aller », regrette Jean-Luc Fleureau.

Depuis, Héol a participé à différentes compétitions. La voiture a terminé deuxième du Moroccan Solar Race Challenge, auquel elle a participé deux fois. En 2015, l’association s’est rendue à Abu Dhabi, pour l’Abu Dhabi Solar Challenge. En 2017, elle doit participer à une autre course en Egypte. « À chaque fois, nous améliorons le véhicule », se réjouit le président.

 

Initier les jeunes

Héol est un projet multi-compétence, qui fait appel à l’électronique, la mécanique, la communication, le web… Il réunit des passionnés dans toute la France, de tous les âges : « Ça ne s’est pas fait en un jour ! Les compétences se sont agrégées au fil du temps. Le but est aussi d’initier les jeunes à ces technologies ». En effet, l’association prend régulièrement des stagiaires de tous niveaux, de la troisième aux écoles d’ingénieurs.

Pour développer Héol, l’association EcoSolar Breizh travaille en partenariat avec des entreprises françaises : « On a pas la force pour innover. On est là pour agréger les innovations des entreprises, pour mettre en avant les produits et montrer les savoir-faire et les technologies. Ce véhicule est une sorte de laboratoire vivant ». Au total, une quinzaine de PME apporte des compétences et de l’argent à l’association qui est aussi soutenue par des collectivités locales et des universités.

Le résultat est un véhicule de 4,5m de long pour 1,8m de large. Héol pèse 180kg et est recouvert de 6m² de cellules photovoltaïques. Pour pouvoir participer à la course égyptienne et continuer ses aventures, l’association EcoSolar Breizh est en permanence à la recherche de partenaires et de soutiens financiers. En attendant, on souhaite bon vent à Héol.

 

Plus d’infos :

La page Facebook de l’association

www.ecosolarbreizh.com




Un festival contre les grands projets inutiles

Ce week-end, les opposants aux grands projets inutiles se rassemblent à Plougonver (22). Pendant trois jours, des conférences, débats, concerts et animations permettront aux festivaliers de s’informer sur ces projets contestés. À l’origine de cet événement, le collectif Douar Didoull qui s’oppose au projet d’exploration minière à Loc-Envel.

Festival-des-luttes-compressor

Tout le week-end, Plougonver (22) accueille un festival des luttes. À l’origine de l’événement, le collectif Douar Didoull qui conteste le projet minier de Loc-Envel. « Ce festival veut rassembler et informer sur les luttes actuelles contre les grands projets inutiles imposés en Bretagne », explique le collectif.

Pendant trois jours, du vendredi 19 au dimanche 21 août, les festivaliers pourront assister à des conférences, des débats, des fest-noz, des concerts et des animations. Il y sera question de convergence des luttes, de Notre-Dame-des-Landes, d’extraction de sable et de gaz de schiste. Il sera aussi évidemment question des PER (permis exclusifs de recherche) bretons.

À Loc-Envel, comme à Merléac ou à Silfiac, des collectifs s’opposent aux nouveaux projets de recherche minière. Ils reprochent à la société Variscan son manque de transparence. Ils contestent également le concept de mine responsable mis en avant par les pouvoirs publics et, pour l’instant, inexistant.

Depuis maintenant deux ans, les collectifs s’évertuent à informer les populations locales. Ils incitent également les propriétaires terriens, en majorité agriculteurs, à interdire l’accès des terres aux prospecteurs de Variscan.

Pendant trois jours, ce festival des luttes sera l’occasion d’informer encore plus largement sur les PER mais aussi sur les autres grands projets inutiles en projet en Bretagne et ailleurs.

Plus d’infos :
Festival des luttes, du vendredi 19 août au dimanche 21 août, à Plougonver.
www.alternatives-projetsminiers.org

 




À Brest, un cadastre solaire pour favoriser l’installation de panneaux solaires

Vous habitez Brest et vous vous interrogez sur l’intérêt d’installer des panneaux solaires thermiques ou photovoltaïques sur votre toit ? Brest Métropole vous aide dans votre choix. Elle a mis en place un cadastre solaire. « Cet outil cartographique vous permet de visualiser le potentiel de votre toiture, et d’évaluer la pertinence d’y poser une installation solaire, en fonction de son orientation, des saisons et des ombres portées de la végétation ou des bâtiments voisins », explique le site de l’agglomération.

Cette carte interactive est très simple d’utilisation. Il suffit d’indiquer son adresse et de se référer au code couleur : Bleu pastel, le potentiel d’ensoleillement de la toiture est médiocre, violet, il est moyen, et ocre, il est bon. D’autres informations sont également disponibles comme la surface, l’orientation ou l’inclinaison du toit.

 

Un accompagnement complet

Les utilisateurs de la carte sont ensuite redirigés vers Tinergie, une plate-forme locale de rénovation énergétique, créée par Brest Métropole. « Les conseillers Tinergie disposent de données techniques plus complètes, et pourront évaluer la production d’électricité solaire photovoltaïque, les recettes annuelles en cas de vente sur le réseau et une estimation du coût de l’installation, la couverture solaire thermique des besoins d’eau chaude sanitaire avec estimation du volume de stockage et de coût de l’installation et les actions d’économies d’énergies à réaliser en parallèle », détaille le site de Brest Métropole.

Les conseillers Tinergie accompagnent dans leurs démarches les personnes intéressés par la rénovation énergétique. Après avoir analysé les besoins et fait une évaluation thermique de l’habitat, Tinergie oriente les propriétaires vers des professionnels agréés par Brest Métropole et peut proposer des aides de financement à hauteur de 30% de l’investissement.

Grâce à ces actions, Brest Métropole espère que le nombre d’installations de panneaux solaires thermiques et photovoltaïques vont fortement augmenter tout en permettant aux propriétaires de faire ses installations dans les meilleures conditions possibles.

 

Plus d’infos :

Le cadastre solaire

www.tinergie-brest.fr

www.brest.fr