L’idée sortie. En Bretagne comme partout dans le monde, on marche pour le climat !

Samedi 8 décembre, à Morlaix, Brest, Lannion, Rennes, Nantes… et dans plus de 100 villes françaises, une marche mondiale pour le climat est organisée, après le succès de celles du 8 septembre et du 13 octobre.

Alors que la COP24 bat son plein, la troisième marche mondiale pour le climat aura lieu samedi 8 décembre. Soutenue par de nombreuses associations tels que Colibris, Coeur de forêt, Collectif Citoyens Pour Le Climat et Greenpeace pour ne citer qu’eux, cette manifestation a pour but de « rappeler l’urgence d’agir ».

« Faire entendre [les] réveils, [les] cloches, [les] sonneries de téléphone et tout ce qui permettra de sonner l’alarme climatique. »

Parce qu’il est encore possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C et de placer la transition écologique et solidaire « au cœur de toutes les décisions pour notre avenir et celui de la planète », les organisateurs appellent à descendre dans la rue pour faire entendre « [les] réveils, [les] cloches, [les] sonneries de téléphone et tout ce qui permettra de sonner l’alarme climatique ». 

À New-York (Etats-Unis), Ottawa (Canada), Padou (Italie), Porto (Portugal) et dans bien d’autres villes du monde, les citoyens marcheront pour le climat. En France, 129 villes participent à cet événement. En Bretagne, il sera possible de marcher à Brest, Concarneau, Lannion, Lorient, Morlaix, Saint-Brieuc, Nantes etc. Toutes les marches sont à retrouver sur l’événement parisien, ICI.




Cap sur l’énergie pour le pays de Morlaix !

 

Depuis 2001, Heol œuvre à la réduction des dépenses énergétiques et à la diminution des émissions de gaz à effets de serre. Membre fondateur de la Fédération des Agences Locales de Maîtrise d’Énergie (FLAME), l’agence conseille les particuliers en matière d’économies d’énergie, par le biais d’un Espace Info Énergie. Elle apporte également son expertise aux collectivités qui le souhaitent, sur divers sujets tels que les agendas 21, les Plans Climat Énergie Territoriaux, les programmes de rénovation, etc. Le pays de Morlaix a décidé de faire appel à cette expertise dans le cadre d’un contrat de partenariat passé avec l’Europe et la région Bretagne. Celui-ci vise à subventionner, grâce à une enveloppe de 11 millions d’euros, des projets de territoire sur diverses thématiques. L’une d’elles, majeure, concerne l’énergie.

 

Signature de la convention par Jean Luc Fichet et Véronique Pereira

 

Le partenariat avec Héol permettra au Pays de Morlaix de disposer d’un accompagnement technique et d’une prestation de conseil concernant les projets émergeant sur son territoire, mais aussi d’entraîner l’apparition de nouveaux projets. « Leur expertise et leurs compétences nous sont nécessaires », souligne Jean Luc Fichet, président du Pays de Morlaix. Afin de mener à bien leur mission, les deux nouveaux partenaires ont déjà identifié différents acteurs à mobiliser : les intercommunalités, la Chambre de Commerce et d’Industrie, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, mais aussi la Chambre d’Agriculture, le Réseau d’Échange et de Services aux Associations du pays de Morlaix, ainsi que l’Association de Développement de l’Économie Sociale et Solidaire du Pays de Morlaix. « On est ravis de pouvoir contribuer au Développement Durable sur le Pays de Morlaix », a commenté Véronique Pereira, présidente d’Héol, lors de la signature de la convention. « On espère que ce partenariat sera fructueux », a-t-elle ajouté.

 




Les îles du Finistère en route vers la transition énergétique

Molène. Située à environ 15 kilomètres au large du Conquet, elle est l’île principale d’un archipel du même nom. Comme ses consoeurs également finistérienne Ouessant et Sein, elle fait partie des « Iles du Ponant », ainsi que de l’association du même nom. Et comme elles deux également, elle n’est pas raccordée au réseau électrique continental. Dans ces territoires, la production d’énergie se fait donc grâce à des centrales au fioul. Ce qui entraîne par conséquent un bilan carbone important pour ces îles. Par exemple, le facteur d’émission de gaz à effet de serre de Molène est 13 fois plus élevé que sur les îles connectées et le continent ! Le contexte s’avère donc favorable pour impulser des actions en faveur de la transition énergétique. En 2015, l’Association des Iles du Ponant a été lauréate de l’appel à projet de la Région Bretagne « Boucle Energétique Locale » pour les îles de Molène, Sein et Ouessant. Elle a été également retenue la même année pour l’appel à projet national « Territoires à énergie positive pour la croissance verte », pour le compte cette fois de cinq îles finistériennes : Batz, Molène, Ouessant, Sein et Saint-Nicolas des Glénans.

 

« Diminuer de 37% des émissions de Co2 »

 

Au menu de ses deux programmes, qui ont été officiellement lancés le 6 septembre sur l’île Molène : réduction de l’utilisation des énergies fossiles, développement des énergies renouvelables, mise en place de nouveaux modes de consommation de l’énergie, proposition d’actions de maitrise de l’énergie dans les bâtiments, notamment les bâtiments publics…

Ainsi, le programme « Boucle Energétique Locale », baptisé « Energ’Enez « , prévoit un contrat d’objectifs et de moyens sur trois ans, afin d’aboutir à une forte réduction des consommations d’énergies fossiles, en s’appuyant sur cinq leviers : la réduction des consommation (suivi des habitants volontaires, enquêtes, programme d’amélioration de l’habitat), la production locale à partir d’énergies renouvelables (photovoltaïque, hydroliennes…), le pilotage, la gestion intelligente et le stockage de l’énergie (optimisation des heures creuses avec les compteurs Linky, synchronisation des consommations avec les moments de productions des énergies renouvelables…), la sensibilisation et la participation des usagers (organisation du « mois de l’énergie »…), et actions de prospections. « On a pour objectif de diminuer de 37% les émissions totales de CO2 sur les trois îles », souligne Denis Bredin, directeur de l’Association des Iles du Ponant.

 

L’îlot Ledenez Vras, juste en face de Molène, sur laquelle les cabanes de goëmoniers seront réhabilitées et équipées de panneaux photovoltaïques. Photo : MEG/EB

 

Production d’énergies renouvelables, mais aussi réduction des déchets

 

Le programme « Territoire à énergie positive pour la croissance verte », sera axé quant à lui sur les économies d’énergie, la production d’énergies renouvelables, et la gestion des ressources naturelles. Ainsi par exemple, les appareils électroménagers énergivores de type frigo pourront être remplacés chez les particuliers grâce à une aide financière ; des ampoules à Led seront distribués pour l’ensemble des habitations; des kits « poulaillers » seront diffusés auprès des particuliers dans une optique de réduction des déchets ; l’éclairage public sera modernisé grâce au recours aux lampes à Led ; le Zéro Phyto sera adopté sur Ouessant…Sur l’archipel de Molène, des anciennes cabanes de l’îlot Ledenez Vras seront restaurées et équipées d’un générateur photovoltaïques, afin d’en faire notamment un « refuge de mer ». «Le potentiel en énergies renouvelables existe sur les îles, et il est à développer », assure Denis Bredin. « Ce sont des territoires propices à l’innovation, et de très bonnes ambassadrices pour la transition énergétiques », poursuit-il. « On essaie de passer d’un grand retard, à une grande avance, et ce en quelques années. On sort aussi d’une logique de sécurité à une logique de projets, en impliquant également les habitants », estime quant à lui Denis Palluel, le maire de Ouessant. Une avancée qui permettra peut-être d’atteindre l’objectif ambitieux des 100% d’alimentation en énergies renouvelables visés pour 2030 par les différents acteurs du projets (Etat, Région, Département du Finistère, Ademe, Enedis, Sabella…), et qui pourrait faire éventuellement des émules sur d’autres territoires,y compris, pourquoi pas, sur le continent !

 

Plus d’infos

http://www.iles-du-ponant.com/




Participez au Forum de l’Energie le 27 février !

Le forum de l’énergie, est ouvert à tous : élus, associations, commerçants, artisans et habitants. Il s’adresse à tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur les actions mises en place par la municipalité pour maîtriser les consommations. Mais ce n’est pas tout : il permet aussi de découvrir les projets citoyens envisageables en matière d’énergies alternatives et surtout d’apprendre les trucs et astuces pour économiser des euros au quotidien.

Le temps d’une matinée, les participants vont ainsi se rencontrer, échanger, comprendre, voire co-construire !

 

Au programme :

9h00: Café d’accueil

9h 30: Mot du Maire

9 45 – 10 00: Présentation des 4 tables rondes

 

10 00 – 11 30 : Tables rondes : rencontres & échanges

Au choix : 4 thématiques différentes autour de l’énergie. 1h30 pour rencontrer, échanger, comprendre et co-construire.

TABLE BRUDED

par Maïwenn Magnier – Chargée de Mission
Thématique : Transition Énergétique pour les collectivités
« Comment engager une politique d’économie d’énergie dans une collectivité ? »
• Pistes et actions ,
• Focus sur l’éclairage public,
• Retour d’expériences des communes adhérentes.

TABLE ENER’GENCE

par Cécile Cloarec – Chargée de mission précarité énergétique
Thématique : L’énergie à la maison
« Trucs et astuces pour économiser des euros ? »
• Tarifs sociaux de l’énergie,
• Petits équipements économes et éco-gestes,
• Mode de facturation, et explication des factures.

TABLE TARANIS/ENERCOOP

par Marianne Billard – Animatrice réseaux et Amande Gat – Attachée communication
Thématique : Énergies renouvelables « Comment monter un projet d’énergie citoyenne ? »
• Retours d’expériences sur des projets citoyens éolien et photovoltaïque
• Intérêt d’un travail conjoint : citoyen, collectivité et fournisseur d’énergie

TABLE PLOUGUERNEAU

par Gwenaël Mouazan – Chargé de mission
Thématique : Bilan énergétique des bâtiments
« Associations, réduisons ensemble la facture »
• Retour sur le bilan énergétique des bâtiments communaux
• Échange et co-construction d’un affichage de sensibilisation
Au choix : 4 thématiques différentes autour de l’énergie. 1h30 pour rencontrer, échanger, comprendre et co-construire.

 

11h30-12h00 : Restitution des tables-rondes

12h00 : Pot de clôture

 

 

 

 




Diversités culturelles et développement durable : En route pour le Festival du Bout du Monde !

 
 
Un festival éclectique où se côtoient différences culturelles et musicales

Le Festival du Bout du Monde entame sa quinzième édition. Si des artistes déjà célèbres seront au rendez-vous ce week-end, tels qu’Ayo, Pink Martini, ou encore Ibrahim Maalouf, le festival consacre 2/3 de sa programmation à des artistes moins connus du grand public. Ce recul volontaire de la scène musicale fait naitre une programmation qui sort des sentiers battus, composée d’un mélange des genres et des couleurs : un élément pilier de ce festival. Il a d’ailleurs tenu à réaffirmer ses valeurs multiculturelles suite aux scores du Front National lors des dernières élections européennes :
« Quel avenir pourrait bien se construire autour de valeurs comme la peur ou le rejet de l’autre ? Laisser une place à chacun et respecter l’autre n’est-il pas préférable ? C’est collectivement que cette prise de conscience doit avoir lieu. Nous ne baisserons pas notre garde et cette édition aura une saveur toute particulière. Elle célèbrera la volonté de porter toujours plus haut le message fort des musiques du monde et le brassage des identités en Presqu’île de Crozon » estiment les organisateurs.
 

Un engagement pour la protection sociale et environnementale

Sur les 1 600 personnes bénévoles qui seront sur place ce week-end, 90% sont Finistériennes issues de 70 associations locales partenaires. « Nous avons la particularité d’avoir une équipe bénévole assez âgée et cela contribue à l’ambiance familiale et intergénérationnelle du festival » nous explique Marie Clavier, responsable de la communication et des partenariats. Ainsi, la moitié du public se rend au festival pour y apprécier l’ambiance, la taille humaine et ce mélange des générations. Elle ajoute: « Même si on a été pris d’assaut sur la vente des places en recevant des appels quotidiens, nous tenons à garder une accessibilité qui puisse permettre à chacun de circuler facilement dans un esprit convivial ».

En matière d’engagement dans une démarche de développement durable, « le but est de rendre la prairie plus propre que lorsque nos partenaires agriculteurs nous l’ont laissée pour ces 3 jours ! » s’exprime Marie Clavier.
Les actions mises en place concernent  le nombre de toilettes sèches qui augmente chaque année, mais aussi la « Brigade du tri sélectif » qui vous offrira une crêpe pour 2 sacs poubelle correctement triés, ou encore la revalorisation de 600 gobelets par an, la mobilisation des transports en commun bretons, le compostage des déchets verts…

A suivre sur Eco-Bretons: un reportage consacré au partenariat entre le Festival du Bout du Monde et le « Sakifo », un festival situé sur l’Île de la Réunion. Puis, focus sur les actions mises en place pour favoriser le développement local et associatif de la Presqu’Île de Crozon. Bon festival à tous !

 

Plus d’infos :

http://www.festivalduboutdumonde.com/
 



Un voilier 100% autonome en énergie : Embarquement pour un tour du monde éco-responsable !

Eco-Sailing Project : Promouvoir la mobilité durable et la protection de la nature

Rêver d’un tour du monde en voilier est une chose. Quand celui-ci brave l’océan et s’articule sous la forme d’un projet écologique, l’exercice s’annonce déjà plus périlleux. À la découverte du monde s’ajoutent des compétences techniques et sportives, mais également de réelles convictions afin de réduire au maximum son impact sur l’environnement. C’est dans cette aventure humaine que se sont embarqués quatre amis. Après un test de cohabitation en avril 2013, l’équipe décide de réaliser son projet associatif Eco-Sailing Project, et de vivre un an et demi ensemble sur l’espace de 15m² qu’offre le voilier Amasia.

Première étape, une éco-rénovation efficace pour un navire qui date de 1978. De grands travaux pour ne pas rejeter une seule goutte d’énergie fossile et de gaz à effet de serre ont été nécessaires :


Un aperçu des matériaux qu’il a fallu intégrer pour rendre Amasia totalement autonome en énergies © Eco-Sailing Project

À l’éco-rénovation s’ajoutent la sensibilisation des publics et la préservation de l’environnement. En effet, Martin, Bérenger, Pierre et François tout juste diplômés d’écoles de commerce et d’ingénieur, souhaitent favoriser la consommation de produits locaux, l’utilisation ou réutilisation de produits recyclables et d’autres éco-gestes sur le pont. Ils sont également partenaires avec deux écoles et un centre d’animation pour que la jeunesse puisse s’éveiller à l’écologie, avec un programme pédagogique qui intègrera les découvertes de la faune et de la flore des matelots. Dans cette logique, ils réaliseront également une web-série bimensuelle qui recensera leur parcours et une grande partie de leur aventure filmée.
« Au programme: navigation, voyage et découverte des lieux d’escale, leur faune et leur flore, rencontres avec des acteurs du développement durable, démocratisation de la navigation propre et des comportements permettant de préserver l’environnement. » peut-on lire sur leur site Internet.


Un Tour du monde où l’aventure sportive et humaine est placée sous le signe du développement durable © Eco-Sailing Project

Par ailleurs, des missions scientifiques les attendent pour l’étude des planctons, l’observation des écosystèmes, mais aussi des poses stratégiques de balises pour des études météorologiques, et un capteur intégré à la coque pour la collecte de données durant ce tour du globe (température et taux de salinité.) Des analyses de terrain que le Réseau International des Eco-explorateurs de la Mer collectera pour valoriser des espèces et des habitats naturels. Elles pourront être traitées par la suite par un laboratoire, un institut de recherche ou une université. C’est dans ce cadre que l’équipage s’exprime en affirmant qu’ils définissent « le développement durable comme un développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Toutes les actions du Eco Sailing Project seront donc réalisées dans cette logique et nous les diffuserons le plus largement possible. »

Afin que leur projet voit le jour, il est possible de les soutenir avec un système de financement participatif, qui contribuera notamment au matériel vidéo (caméras étanches, objectif pour Reflex, cartes mémoires, disques durs tout terrain, sac étanche, anti-chocs), à un abonnement téléphone satellite, une pharmacie de bord et vaccins, une bonne assurance santé, la traversée du Canal de Panama, un GPS et des formations médicales pour deux des matelots avant le départ.
En participant, vous vous octroyez le droit à des contre-parties telles qu’un arbre planté, des trousses de toilettes et sacs en voile recyclée, le DVD de l’aventure, le livre de l’aventure ou encore des journées sur Amasia.


La sensibilisation à la protection de l’environnement est un axe majeur du projet de l’équipage
©
Eco-Sailing Project

Pour plus d’informations, rendez-vous sur :

Site Internet : www.ecosailingproject.com

Page FacebookEco Sailing Project

http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/eco-sailing-project-voilier-zero-emission-autour-du-monde