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Trémargat à l’honneur dans un livre

Les éditions Coop Breizh viennent de faire paraître un ouvrage consacré à Trémargat, petite commune des Côtes-d’Armor particulièrement dynamique en matière de transition écologique et de participation citoyenne. Il apporte un éclairage sur les raisons qui font que la commune a su révéler et mobiliser les énergies.

Trémargat, 200 habitants. Un café associatif, une épicerie associative, une ferme pédagogique, des chantiers participatifs et citoyens de réfection de la place du village…la petite commune, située en plein cœur du Kreiz Breizh, à une dizaine de kilomètres de Rostrenen, ne manque pas d’énergies. Ici, solidarité, participation citoyenne, agriculture bio et circuits courts sont les maitres mots. Un cocktail assez étonnant pour une petite commune de 200 habitants, située loin des grands axes de communication. Alors Trémargat attire les regards, notamment médiatiques : de nombreux reportages y ont été consacrés, dans les médias nationaux. Qu’est ce qui fait qu’à Trémargat, la population ait augmentée au fil des années ? Qu’il y ait une telle participation des habitants à la vie de la commune ? Que l’essentiel des exploitations agricoles présentes soient en bio ? Qu’une majorité des habitants votent écologiste aux élections ?

Fañch Ruellan,urbaniste-géographe, Josiane Ruellan, enseignante, et Denis Ruellan, sociologue des médias, ont essayé d’apporter des éclairages à ces questionnements dans leur ouvrage, « Trémargat en vies », auquel ont contribué d’autres connaisseurs de la région (géographe, historien, journaliste, photographe…). Il y passent en revue l’histoire de la mise en place de la Fermé Pédagogique et ses initiateurs, font le portait de certains habitants et de leurs activités, retrace l’arrivée des « hippies » et autres « Blev hir » (cheveux longs, en breton) sur les terres alors désertées du centre-Bretagne dans les années 70, expliquent les raisons de la difficulté à cultiver sur les terres rocailleuses du Kreiz Breizh…le tout agrémenté de nombreuses données géographiques, historiques, sociologiques, politiques, culturelles, agricoles…A noter également, les dessins d’Alain Goutal, autre habitant du secteur, qui illustre sous forme de bande dessinée le chemin d’interprétation de la ferme pédagogique.

Riche et présenté de façon originale, sous forme de « mook »(publication périodique de forme hybride entre revue, magazine et livre, ndlr), le livre « Trémargat en vies » apporte un éclairage particulièrement intéressant sur la petite commune du Centre-Bretagne souvent mise en lumière dans les médias. On comprend ainsi mieux la combinaison de différents facteurs qui fait le succès de Trémargat aujourd’hui, en matière de création d’alternatives et de participation citoyenne.

 




La recette. Bolognaise végétale

Envie de réduire votre consommation de produits carnés?
Voici une recette simple pour commencer!
Cette sauce accompagnera les pâtes et servira également de base pour la confection de lasagnes, hachis parmentier, risotto, légumes farcis, gratins…
Riches en protéines et pauvres en matières grasses, les protéines de soja vont rassasier les ados, les grands sportifs et les appétits les plus affûtés!

Ingrédients (pour 4 personnes):

  • 75g de protéines de soja déshydratées
  • 2 oignons
  • 2 carottes
  • 2 gousses d’ail
  • 0,5 l de pulpe de tomate
  • huile d’olive
  • 1 cuillère à soupe de sauce soja ou tamari
  • sel, poivre

Facultatif: Olives noires et vertes, céleri, épinards, champignons, romarin, origan, épices, piment… Et, pendant la belle saison, tomates fraîches, poivrons…

Préparation:

Dans un bol, réhydrater les protéines de soja en les arrosant avec l’équivalent de leur volume d’eau bouillante et laisser gonfler 5 minutes. Pendant ce temps, faire revenir dans une cocotte les oignons en rondelles, les carottes en dés et l’ail émincé. Couvrir avec le coulis de tomates dès que les oignons auront commencé à dorer. Verser les protéines de soja et ajouter le même volume d’eau qu’au départ car elle vont encore gonfler. Ajouter les épices et le tamari, couvrir et laisser mijoter à feu doux. Ne pas hésiter à rajouter de l’eau ou de la pulpe de tomate au cours de la cuisson. Saler et poivrer.

Remarques:

Personnellement, j’utilise régulièrement les protéines de soja en petits morceaux (proches de la texture des viandes hachées), mais il en existe en gros morceaux ou en lamelles (diverses références en bio). Vous pouvez également opter pour du tofu émietté. A vous de choisir!

Pour les lasagnes, prévoir une béchamel ou davantage de pulpe de tomate.




L’idée sortie. Et si on allait au jardin ?

Et si ce week-end, qui s’annonce ensoleillé, on pensait aux préparatifs du jardin ? Plusieurs rendez-vous sont programmés en Bretagne à cet effet !

On démarre dès ce soir avec une rencontre organisée par la Société d’Horticulture d’Ille-et-Vilaine. L’association, qui existe depuis 1853 et qui a pour objet de « Encourager et favoriser les activités horticoles pour l’amateur de jardinage, d’art floral, d’arboriculture. Aider par tout moyen, à la protection de l’environnement et à la découverte de parcs et jardins, notamment en organisant des conférences, des voyages , des visites… », propose à 20h un échange autour des maladies et ravageurs sur les végétaux, au 45 Square Charles Dullin à Rennes.

Dimanche 19 à 9h, c’est une « banque verte », où chacun peut apporter les surplus de son jardin, suivi d’une conférence autour des plantes et jardins des voyages réalisés par l’association en 2016, que propose également la Société d’Horticulture,. La conférence se déroulera à l’auditorium du Lycée Saint-Exupéry, à la Lande du Breil. A noter qu’il est possible de participer aux deux premières activités de l’association de façon gratuite, avant de s’acquitter par la suite de l’adhésion. Néanmoins les conférences du dimanche matin nécessitent une participation de 5 euros.

Dans le Morbihan, l’association Cueillir organise également ce week-end un événement autour du jardin. Cueillir est une association qui a pour objectif d’initier, partager et développer l’utilisation et les connaissances des plantes sauvages aromatiques dans le Pays de Lorient. Samedi 18, elle propose ainsi un rendez-vous à partir de 14h au Jardin du Liorzhoù, avec Yvonne Guého. Au programme : taille de la haie d’osier, broyage, tressage pour barrière, quelques petits travaux d’entretien du jardin, traitement des fruitiers aux huiles essentielles (suivant le temps). Pour adhérer à l’association et bénéficier des animations, direction le site internet de Cueillir !

 

Ouvrez vos jardins !

Tous les deux ans, la Coordination des Jardiniers de Bretagne, la Maison de la consommation et de l’environnement, l’Association des Communes du Patrimoine Rural de Bretagne, le Département des Côtes d’Armor, la Maison de la Bio 29, Bretagne Vivante et les Bassins Versants de Bretagne organisent l’opération «Bienvenue dans mon jardin en Bretagne ». Objectif : promouvoir le jardinage sans pesticides et faire se rencontrer et échanger les jardiniers amateurs. Cette année, deux journées y seront caonsacrées : les 10 et 11 juin.

Il est possible de s’inscrire jusqu’au 1 avril 2017, en allant sur le site internet http://www.bienvenuedansmonjardinbretagne.org/

 




DIY : Fabriquer un pnouf !

Amis bricoleurs, retroussez vos manches et fabriquez votre pouf en pneu pour frimer lors de vos soirées barbecue !

 

Matériel :

  • 1 pneu usé (à récupérer chez votre garagiste)
  • 25 mètres de corde de diamètre 3-4mm (idéalement de la drisse de voile)
  • 0,5 L de peinture multi-support (privilégier les peintures certifiées eco-label !)
  • 1 carton d’une dimension supérieure au diamètre de votre pneu
  • 1 perçeuse
  • 1 foret de diamètre 3mm
  • 1 foret de diamètre 8mm
  • 2 rondelles de diamètre intérieur égal au diamètre de votre corde

 

Durée :

  • Peinture : 1h de pose + 2h de séchage partiel + 6h de séchage complet
  • Perçage : 20mn
  • Tissage : 2H30

Préparation :

  • Nettoyez votre pneu à l’eau savonneuse pour que la peinture adhère au caoutchouc.
  • Peignez un flanc puis attendre un séchage partiel de 2 heures avant de retourner le pneu pour peindre le reste.
  • Respectez le temps de séchage complet avant de continuer.
    Il est possible que la peinture n’adhère pas convenablement sur le caoutchouc, dans ce cas appliquez une seconde couche.

 

  • Prenez votre carton et tracez un cercle au diamètre moyen du pneu.
  • A l’aide d’un rapporteur, tracez un trait tous les 12 degrés puis les reporter sur l’extérieur de votre gabarit.

 

  • Fixez votre gabarit sur le pneu à l’aide de scotch puis pré-perçez la première rangée de trous à l’aide de votre perçeuse et du foret de 3mm.
  • Perçez ensuite en quinconce la seconde rangée à un diamètre légèrement inférieur que celui de la première rangée.
  • Repassez maintenant sur chaque trou avec le foret de 8mm pour faciliter le passage du fil lors du tissage.

 

  • Assurez le maintien de la corde à l’aide d’une rondelle nouée à l’extrémité.

 

 

 

 

 

  • A l’aide d’un tournevis, passez  la corde successivement dans chaque trou de la première rangée.

 

 

  • Après avoir terminé le premier passage, réalisez la même opération dans l’autre sens afin que le tissage soit de 90°.

 

 

Votre pnouf est terminé !
Pour une hauteur d’assise plus confortable superposez deux pneus.




La recette. La crème de jour

Éco-breton-ne-s convaincu-e-s, nous l’avons réalisée et adoptée! Cette semaine, Régine Quéva partage avec nous cette recette extraordinaire!

D’autres secrets et astuces à découvrir dans son recueil « Mes recettes naturelles ». Vous y trouverez toutes les fiches permettant de réaliser des cosmétiques (gel douche, déodorant, soin colorant végétal…), mais aussi tous les produits incontournables pour la maison (dégraissant, désodorisant, lessive, nettoyant vitres pour le poêle…).

Des recettes simples, économiques, écologiques et efficaces présentées sous la forme d’un chevalet hyper pratique!

N’hésitez pas à faire un tour sur www.reginequeva.fr et http://foodalgues.bzh

 

Ingrédients:

  • Huile d’olive
  • Eau de chaux
  • Cérat de Galien ou Cold Cream
  • Chlorure de magnésium
  • Argile
  • Bicarbonate de soude
  • Vinaigre de cidre
  • Huiles essentielles (éviter les agrumes)

Préparation:

Verser une cuillère à soupe d’eau de chaux dans un ramequin et faites-y fondre quelques paillettes de Nigari (chlorure de magnésium). Ajouter une cuillère à soupe d’huile végétale et fouetter pour obtenir du liniment. Ensuite, ajouter une pointe de bicarbonate de soude de fine granulométrie une pointe d’argile et quelques gouttes de vinaigre de cidre.

Dans un autre ramequin, déposer une cuillère à soupe de cérat de Galien ou de cold cream. Incorporer très progressivement la première préparation. La crème doit avoir la consistance d’un fromage blanc ferme (plus liquide, elle ne sera pas stable).

Remarque:

Remplacer l’argile par de la spiruline permet d’obtenir une crème bleutée riche en protéines et en fer. Bien mélanger.

Astuce:

Il est important de placer cette crème dans un récipient de type « aireless » qui protège la crème de l’air et de la lumière, pour éviter la contamination bactérienne. Ces pots s’achètent sur internet, vérifier qu’ils se démontent facilement. Objectif: moins de déchets. A conserver à l’abri de la chaleur et à utiliser de préférence dans le mois.




Zéro Phyto : 44 nouvelles communes bretonnes récompensées

Jeudi 26 janvier s’est déroulée à Rennes lors des Carrefours de la Gestion Locales de l’Eau la remise des prix Zéro Phyto pour l’année 2017. Ce sont 44 nouvelles communes, 11 lycées, et nouveauté, cinq groupements de communes qui ont été récompensés.

Depuis le 1er janvier 2017, la Loi dite « Labbé » du 6 février 2014 s’applique pour les collectivités locales, l’Etat et les établissements publics. Son objectif : zéro pesticides dans l’ensemble des espaces accessibles au public, tels que les espaces verts, forêts, promenades. Seuls les cimetières et les terrains de sports ne sont pas concernés par cette loi. Mais depuis 2007, la Région Bretagne met à l’honneur via les Prix Zéro Phytos les collectivités qui ont fait le choix de se passer de pesticides. C’est ainsi que pour 2017, 44 nouvelles communes se sont vues décerner un prix « Zéro Phyto » . Des communes de toutes tailles, urbaines ou rurales, comme par exemple Saint-Méloir-Des-Bois et ses 274 habitants, ou encore Lannion ou Rennnes. Des communes littorales sont également concernées, comme par exemple Plougasnou près de Morlaix, ou encore l’Ile d’Arz dans le Golfe du Morbihan, première île bretonne a être ainsi labellisée. Nouveautés pour 2017 : cinq groupements de communes (Dinan Communauté, Lannion Trégor Communauté, Communauté de Communes du Haut Pays Bigouden, Vitré Communauté et Pontivy Communauté) ont également été récompensées pour leurs actions.

Ces nouveaux primés portent à 238 le nombre de communes bretonnes ayant stoppé tout usage de produits phytosanitaires dans leurs espaces publics, ce qui représente 19% des communes bretonnes et 21% de la population. Ce sont également 75% des communes bretonnes qui sont engagées dans la voie de la réduction de l’usage des pesticides.

Les communes qui pratiquent le Zéro Phyto et pérennisent la démarche depuis au moins 5 ans ont également été récompensées, tout comme 11 lycées bretons, propriétés du Conseil Régional. « L’idée, avec ces prix Zéro Phytos, est de provoquer une prise de conscience collective », a affirmé Thierry Burlot, vice-président de la Région Bretagne. La question du désherbage des cimetières a ainsi été soulevée : la loi Labbé ne stipule pas leur interdiction pour ces espaces, mais la population a du mal à accepter le fait qu’ils ne soient pas exempts de mauvaises herbes. D’où la nécessite d’une évolution des conscience pour aller plus loin encore dans la démarche de non utilisation des pesticides !

Pour aller plus loin

http://www.bretagne-environnement.org/Media/Atlas/Cartes/Collectivites-bretonnes-laureates-du-prix-Zero-Phyto