Stage éco-reporters : les élèves de Suscinio se jettent à l’eau

Les élèves de première STAV du lycée agricole de Suscinio (29) ont participé à trois jours de stage collectif autour de l’eau, encadrés par les journalistes d’Eco-Bretons.

Dans le cadre d’un stage collectif sur le développement durable, les élèves de 1ère STAV (Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant) au lycée agricole de Suscinio, à Morlaix, ont passé trois jours à découvrir le métier de journaliste. Accompagnés par les reporters du web-media associatif Eco-Bretons, en résidence au lycée pour ce projet, ils ont réalisé des sujets sous formes écrite, audio et vidéo sur le thème de la préservation de l’eau.

Les 17 élèves de la spécialité « Production » ont ainsi visité, jeudi après-midi dernier, une exploitation de Plouégat-Guerrand engagée dans une démarche « Plan algues vertes », en association avec le Syndicat mixte de l’eau du Trégor.

Les 9 autres élèves, spécialité « Aménagement », ont quant à eux suivi les ateliers autour de l’eau qu’ont animés les étudiants en BTS Gestion et protection de la nature de Suscinio sur le site de Traon Nevez au Dourduff-en-Mer auprès de nombreux élèves des écoles primaires du territoire. Les lycéens ont également pris de nombreux clichés autour de l’eau pour illustrer leurs sujets.

Pendant un mois, Eco-Bretons publiera deux fois par semaine leurs productions. « Un grand merci à Mimi, Tanguy, Inès, Aude et Guewen pour leur courage et pour être venus à Suscinio en terre inconnue », ont souligné les élèves.

Nico FAOU, Lucas BRIANT, Adrien TANNEAU, Evan PHILIPPE




Reportage vidéo : Mon logement dans tous ses états #1

Organisé par le CCAS, la journée « Mon logement dans tous ses états » a pu voir le jour le 28 mars dernier afin d’informer ses adhérents sur les astuces à mettre en place au quotidien pour améliorer son logement et son cadre de vie, les différentes associations brestoises ont émis le souhait de mettre en place ce temps fort logement.

Les structures associatives et institutionnelles brestoise se sont concertées dans le cadre du RésO, afin de mettre en place des actions pour résoudre les difficultés rencontrées par leurs adhérents. Pilotés par le CCAS de Brest , les groupes de travail s’articulent autour de 8 thématiques (Communication, Accompagnement Vers et Dans le Logement, bien-être, prévention des conduites à risque, la place de l’animal dans l’accueil et l’accompagnement, développement de la vie associative, vieillissement et précarité, accès aux soins).

Le groupe AVDL « Accompagnement Vers et Dans le Logement » ont fait remonter les différents problèmes sur la thématique du logement afin de mettre en place des pistes de travail et des actions comme : un atelier de fabrication de produits ménagers, une exposition itinérante sur les Eco-gestes, une plaquette d’aide à l’installation dans le logement. Vient s’ajouter à ces actions, le temps fort logement : « Mon logement dans tous ses états ».

Nous avons couvert cette journée pour vous et avons parcouru les différents ateliers de ce temps fort logement : S’informer pour réduire sa consommation d’énergie et ses déchets, Réaliser sa peinture naturelle d’intérieur, Fabriquer sa lessive, Créer son luminaire, Fabriquer sa jardinière, Apprendre à réparer. Durant 6 semaines, nous allons publier tous les mercredis une interview vidéo des intervenants.

 




Recette. Tarte aux orties et aux pommes

Éco-Bretons vous propose de partir en cueillette et de réaliser cette recette peu onéreuse et généreuse à base d’ortie.

Invasive, c’est un fait… Urticante, c’est certain… Et pourtant, l’ortie est la reine des « mauvaises herbes ». Présente dans nos jardins, cette plante nourrissante et revitalisante n’a rien à envier à la spiruline ou aux baies de Goji. C’est est un trésor de bienfaits à portée de main (gantée) et de bourse !

Ingrédients

200g de farine bio semi-complète

  • 100g de sucre de canne

  • 2 cuillerées de poudre d’amande

  • 1/2 cuillère à café de bicarbonate

  • 1 pincée de sel

  • 100g de beurre ou margarine

  • 1/2 verre de lait de vache ou végétal (riz)

  • 1 poche de têtes d’orties

  • 4 pommes bio

  • 3 cuillères à soupe de sucre de canne

  • quelques dés de beurre

  • Préparation

    Dans un récipient, verser la farine, le sucre, le sel, le beurre ramolli découpé en petits cubes et le bicarbonate. Commencer à travailler la pâte avec les mains. Verser doucement le lait jusqu’à obtention d’une bonne consistance sablée. Choisir un moule à tarte classique, étaler la pâte et la précuire à 200°C (Th6).

    Sortir le plat du four. Mixer les orties, puis garnir le fond de tarte. Couvrir de quartiers de pommes. Déposer quelques dés de beurre, saupoudrer de sucre, et selon les envies, de fruits secs et de graines. Enfourner environ 30 minutes à 200°C (Th6).

    Astuces

    Partir en cueillette idéalement de bon matin avec un panier, un sac en papier, des ciseaux, des gants ou une pince en bois (type pince à cornichons).

    Au jardin ou sur les chemins, veiller à choisir une zone non polluée, ni souillée par des déjections animales.

    Choisir de jeunes pousses d’orties, ne pas couper de longues tiges, ne prendre que les extrémités. A l’aide des gants ou de la pince, coucher les tiges en direction du panier. Couper et déposer les têtes composées de petites feuilles vertes directement dans le sac en papier afin d’éviter tout contact.

    En cas de piqûre pendant la récolte, frotter au plus vite la peau avec du plantain.

    Pas d’inquiétude, l’ortie ne pique plus après cuisson !




    La Coop Mob, des jeunes à la recherche des innovations de l’entrepreneuriat Européen

    Réunir des jeunes à travers des captations vidéo sur le thème des entreprises européennes actrices de L’Economie Sociale et Solidaire est le projet de COOP MOB, une jeune association au tempérament frondeur. L’association s’ouvre aux agités d’ESS qui voudraient les rejoindre au détour d’une étape européenne, l’appel à candidature n’attend plus que vous.

    Le monde de l’entreprise autrement

    Chloé Chevalier et Claire Vignaud, deux jeunes morlaisiennes, ont lancé le projet ensemble. Elles souhaitent présenter le monde de l’entreprise sous un nouvel angle, loin des notions de profit, rentabilité et de hiérarchie. Chloé Chevalier, présidente de l’association est en en service civique à l’ADESS pays de Morlaix suite à un parcours universitaire en gestion des entreprises. Déçue à la fin de ses études par la réalité d’un avenir auquel elle n’adhère pas, la jeune femme découvre alors les SCOP (sociétés coopératives et participatives), une forme d’entreprise jamais abordée durant sa scolarité. Elle décide de s’intéresser de plus près aux entreprises coopératives sous toutes ses formes et à leurs initiatives dans l’ESS. Ces entreprises s’impliquent dans une éthique sociale, environnementale et solidaire avec une attention donnée à l’ancrage territorial et selon Coop Mob « chacune d’entre elles est unique car adaptée à sa morphologie régionale et culturelle » . Le concept lui plaît, elle décide aussitôt de vulgariser cette forme de travail fondée sur la collaboration et le partage qu’elle trouve méconnue. Mais comment ? Passionnée de montage vidéo, manipulant le langage de la Gopro, forte de quelques reportages, elle décide de mêler son engagement dans la gestion de projet à sa passion pour la vidéo. L’idée est donc de débusquer à travers l’Europe des initiatives de coopération entrepreneuriales innovantes. Mais il n’est pas question de le faire seule.

    Rendez-vous avec Chloé sur les routes : l’appel à candidature est lancé !

    Chloé cherche un compagnon de voyage différent sur chacune des escales – pour le moment au nombre de sept : L’Espagne, la Croatie, l’Autriche, la République Tchèque, l’Allemagne, le Danemark et la Norvège – du projet. Chacun d’entre eux l’accompagnera pour une durée de 10 jours dans une entreprise aux pratiques innovantes du pays de leur choix. Mais il s’agit au préalable d’élaborer la feuille de route, de trouver l’entreprise avec Chloé et de monter un financement participatif  pour compléter les financements déjà obtenus auprès de Morlaix Communauté et du département Finistère.

    Sur le terrain le binôme s’infiltrera au cœur de l’entreprise en y prenant part les premiers jours, « une nécessité pour saisir l’entreprise au plus près de la vérité » précise Chloé Chevalier, pour s’attaquer ensuite au reportage par des captations vidéo, des interviews et des prises de son.

    Si vous avez entre 18 et 30 ans, que l’Economie Sociale Solidaire vous dit quelque chose, que vous êtes sympa et prêt à l’imprévu des aventures c’est le moment de postuler ! Comment postuler ? Attention les CV bien carrés sont à éviter, amusez vous sous tous les formats. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 29 mai 2017 minuit à contact.coopmob@gmail.com. A vous de choisir une étape selon vos disponibilités et vos préférences !

    La Coop Mob Episode #1

    Eco-bretons vous propose de les suivre sur les routes, les chemins de fer et autres chemins terreux. Le premier épisode a eut lieu dans l’est français, dans la région d’Annecy sur une coopérative culinaire du nom d’Osmose. En avant première voici le numéro 1 de Coop Mob :

    > Quand à nous, on vous fait partager au plus vite les futures rencontres de Coop Mob dans son périple à travers l’Europe !
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    BAMBOO BOAT. Engin planant en golfe du Morbihan

    Peut être avez-vous aperçu un petit dériveur vert de type catamaran planer dans le golfe du Morbihan ? Cette bestiole est en fait un Moth , dériveur rapide de 3,30m doté de deux petits ailerons, les foils, qui améliorent la percée du bateau dans l’eau. Sa particularité est d’être conçu avec des matériaux biosourcés tels que le bambou et le lin dans une logique ecoresponsable.

    Ce projet est élaboré par une fine équipe nantaise, constituée de jeunes diplômés et d’étudiants aux compétences complémentaires : architecture navale, ingénierie hydrodynamique, professionnels du bois et navigateurs sur leur temps libre dans la baie du golfe du Morbihan.

    Le bamboo boat, allier la recherche de la performance et la construction ecoresponsable

    Crédit photo Bamboo Boat

    Le Bamboo boat n’est pas un bateau uniquement conçu à partir de Bambou. Cependant, il allie divers matériaux ecoresponsables. L’armature est en bambou. Remarquablement résistant, le bambou est un écomatériau sous utilisé. Sa forme cylindrique ne facilite pas son exploitation et ses fibres conviennent peu à l’assemblage, il fallait donc trouver des réponses aux contraintes du matériau. Les bambous utilisés ont donc été immergés durant 15 jours dans le golfe du Morbihan pour que la mer viennent brasser la sève, grande gourmandise des insectes et rendre ainsi le bois imputrescible. Ils ont ensuite été placé en étuve afin de les sécher à une température de 40°C. Pour lier les tiges de bambou entre elles, l’équipe a décidé d’utiliser de la fibre de lin et de l’enduire de résine époxy biosourcée à 56 %.

    Crédit photo Bamboo Boat

    Les flotteurs sont en mousse polystyrène 100 % recyclable. Le premier choix s’orientait vers des flotteurs en lin liège mais a été écarté faute de financements suffisants. Quand aux foils, ces ailerons qui permettent au bateau de planer et d’améliorer la vitesse, et au mât ils sont réalisés en carbone. Ces pièces d’une grande finesse technique n’ont pas encore trouvé une réponse dans les biomatériaux.

    Les fournisseurs ?

    A l’échelle d’un prototype fournir un bateau reste plus accessible «  Nous travaillons avec un jardin nantais pour le bambou, Terre de lin en Normandie pour les fibre de lin, Axson et Multiplast pour les foils » énonce Guillaume Dupont, architecte du projet et originaire de Séné, mais qui demande une recherche des aides potentielles « pas toujours si évidente » précise le porteur de projet. La construction en série du modèle ne semble pas à l’ordre du jour, « Trouver un marché sur le moth est compliqué. Ce sont des bateaux qui demandent déjà un bon niveau ». Conserver l’équilibre du moth, bateau extrêmement léger et sensible, en navigation exige en effet un bon sens marin de la part de son skipper. Par ailleurs, le Bamboo Boat n’est pas en mesure d’assurer les performances des moth actuels.

    Les matériaux de la construction navale actuelle et leurs voisins bioresponsables

    Les coques de bateaux sont le plus généralement construites à partir de deux matériaux : la fibre de verre et de la résine thermodurcissable issue de la pétrochimie. On tapisse le moule du prototype de fibre de verre que l’on enduit ensuite de résine. En durcissant la résine crée un bloc compact avec la fibre de verre et forme la coque du bateau. Ces matériaux sont difficilement réutilisables et non biodégradables. Depuis une dizaine d’années les recherches en matériaux biocomposites et en résines biosourcées avancent. L’Université de Bretagne sud, à Lorient, grâce aux recherches de Christophe Baley a notamment recensé les fibres naturelles, leur coût écologique et leur résistance pour les utiliser dans la construction des coques des bateaux. Comme le chercheur le précise l’avantage des fibres est d’être un matériau durable, recyclable et biodégradable c’est à dire qu’il peut rejoindre le compost et être transformé en eau et CO2 sous l’action des bactéries. Quand aux résines, Navecomat travaillait en 2010 sur une résine polylactique (PLA) issue de l’amidon. Cependant comme le précise Guillaume Dupont, ces résines sont pour le moment peu démocratisées dans la construction navale de série ou dans les bateaux de course au large car elles nécessitent des équipements concomitants, tels que des fours permettant de travailler la résine à une température de 200°C tandis que le polyester se travaille lui à froid.

    Une belle aventure collective

     

    Crédit photo Bamboo Boat

     

    Le défi relevé par l’équipe du Bamboo Boat a fait du bruit lors du salon Nautic 2016 et laissés rêveurs lors du festival Les aventuriers de la mer en novembre 2016 à Lorient. Les bestioles à foils sont les nouvelles coqueluches des manifestations nautiques – planche à voile, kitesurf notamment – qui étaient rassemblés à Saint Pierre de Quiberon du 5 au 9 avril dernier pour la 3ème édition de la Semaine Affoilante. Qui sait peut être avez-vous eut l’occasion d’apercevoir une araignée verte accompagnée d’autres engins planants voler sur l’eau à cette occasion !

    Pour approfondir :
    Page de présentation du bamboo boat : http://www.bamboo-boat-56.webself.net/

    http://www.nantes.archi.fr/fr/bamboo-boat
    Explication de Christophe Baley, chercheur à l’université de Bretagne Sud, sur les biomatériaux : http://www.dailymotion.com/video/xb4tnu_bio-materiaux-alternative-a-la-plas_tech




    Régine Quéva : « Je suis une passeuse de savoir »

    Passionnée de nature, autodidacte et bricoleuse, Régine a écrit environ 140 livres qui vont de la vulgarisation scientifique au manuel de fabrication de cosmétiques chez soi. Dans ce portrait, elle parle de nature, d’algues, d’édition, et de son expérience de femme transmetteuse de savoir.

    Régine est une femme active et touche-à-tout qui, pour combattre les méfaits de certains produits industriels sur l’environnement, s’est retroussé les manches et a commencé à expérimenter afin de produire le maximum de choses chez elle, avec des ingrédients naturels : cosmétiques, produits alimentaires, produits d’entretien… Elle a suivi des formations et a accumulé du savoir, avant de commencer à écrire des manuels pédagogiques et à organiser elle-même des formations.

    L’objectif des ateliers sur la confection de produits d’entretien et de cosmétiques qu’elle propose depuis 7 ans est, comme elle le dit, d’ « apprendre à comprendre comment sont faits les produits, ce qui nous entoure, ce qu’on achète. Il s’agit aussi de comprendre comment se passer de produits toxiques et comment être autonomes ».

    Elle est invitée par les collectivités comme les villes de Plourin, Saint-Martin-des-Champs, Quimper… afin d’enseigner au personnel de ménage comment fabriquer les produits dont ils se servent dans leur travail (lessive, produits d’entretien des sols et des surfaces) selon ses recettes, lesquelles ont été testées et approuvés par le laboratoire indépendant Labocéa, et coûtent de 3 à 10 fois moins cher que les produits du commerce.

    Encourager la consommation alimentaire d’algues

    Elle propose également des ateliers ouverts au grand public. Le prochain en date sera organisé par la médiathèque de Plourin, il durera une journée et comportera une formation, le matin, sur les produits cosmétiques, et l’après-midi sur les produits ménagers.

    Elle tente également d’encourager la consommation alimentaire d’algues, qui sont des produits locaux et sains. « Les Bretons sont traditionnellement des consommateurs de porc et de pommes de terre plus que d’algues, observe-t-elle. Il y a d’autres pays comme le Japon ou la Corée où elles font partie de la gastronomie quotidienne, pourtant ».

    Malgré une extraordinaire richesse du patrimoine algal breton, les algues consommées traditionnellement en Bretagne sont peu nombreuses. Régine cite le haricot de mer, consommé comme un haricot vert, et le pioka (chondrus crispus), qui sert de gélifiant pour faire des flans. « Les Irlandais ont un peu plus cette culture gastronomique de l’algue que nous. On peut parfois voir notamment des chips d’algues servies en accompagnement de l’apéritif, ajoute-t-elle. Peut-être que c’est durant la famine qu’ils ont goûté les algues et compris qu’elles sont comestibles. Les Bretons n’ont pas fait la même démarche ».

    Le dernier opus de Régine, «Algues gourmandes » édité chez Flammarion, est un recueil de recettes d’algues co-écrit avec chef Catherine Le Joncour, qui tient un restaurant spécialisé dans la cuisine aux algues à Plestin-les-Grèves.

    Ce livre a été édité par la maison d’édition de Régine. En effet, elle a travaillé dans l’édition durant 10 ans, et elle a fondé « Récréation édition » afin d’éditer celles de ses œuvres qui ont été refusés par ses éditeurs habituels, dont son « Guide des algues de l’Estran », petit guide des algues comestibles présenté sous forme de dépliant, qui est aujourd’hui son plus gros succès (plusieurs milliers d’exemplaires vendus, la quatrième édition est actuellement en vente).

    Cette expérience l’a conduite à faire quelques observations sur l’éducation données aux enfants. « J’ai remarqué une inquiétante tendance à la ségrégation des enfants par sexe, explique-t-elle. On a lancé beaucoup de publications s’adressant aux enfants suivant leur sexe, avec en particulier une profusion de publications débordant de rose pour les petites filles ». Pratique qui conforte les enfants dans les rôles traditionnellement alloués aux hommes et aux femmes. « Je suis une femme qui s’adresse aux femmes, ajoute-t-elle. Le public de mes ateliers est composé à 90% de femmes. Cela prouve bien que les femmes sont toujours les responsables de l’alimentation, des cosmétiques et du nettoyage dans le foyer. J’aimerais beaucoup voir augmenter la proportion d’hommes. Ce serait un beau gage de parité ! »

    Pour aller plus loin :

    www.reginequeva.fr