#3 L’Equipe d’Eco-bretons : Aude, coordinatrice

Aude a en charge la coordination d’Eco-bretons. Sa spécialité : débusquer les événements loufoques du territoire et rencontrer des personnes aux projets improbables. D’une personnalité débordante et positive, son rire communicatif nous a accompagnés tout au long de l’interview.

Aude, quel est ton rôle au sein d’Eco-bretons ?

Coordinatrice au sein d’Eco-bretons, ça veut dire essayer de soulager l’équipe de journalistes de toute la paperasse, de tout ce qui est administratif. Leur libérer du temps pour qu’ils soient en rédaction. Les salaires, les recherches de subventions et les montages de projets !

Et je me suis gardé de manière presque systématique en hebdo la publication de la recette. Ça me fait plaisir, j’ai l’impression d’être gourmande. Des fois, je me dis que pendant que les autres font des articles de fond je me suis gardé le truc plus sympa ! (rires) La semaine dernière j’ai fait la pâte à modeler naturelle, bientôt ce sera au tour de la pâte slime.

A la base, c’est pas du tout ta formation ?

Non, non  je suis architecte de formation.

Comment es-tu arrivée à Eco-bretons ?

J’ai un passé militant dans plusieurs assos‘ environnementales, j’y ai croisé des personnes qui étaient aussi impliquées chez Eco-bretons. Donc, je suis rentrée au CA d’Eco-bretons il y a de ça 3 ans. Et comme j’ai eu à peu près les mêmes fonctions dans une autre association vraiment axée Eco-construction/Eco-habitat: Approche , j’ai postulé pour une mission d’un an à Eco-bretons en octobre dernier.

Est-ce que tu sais d’où te vient cette fibre écologique, cette fibre pour la transition. D’ailleurs comment appelles-tu cela ?

Alors oui, effectivement, c’est peut être plus sous un regard de « modération » que j’entends la transition. Quand je faisais mes études d’architecture, beaucoup d’étudiants allaient vers des choses assez exubérantes : l’architecture objet et tout… Et moi, j’étais attirée par la récupération de friches et le « faire avec ce que l’on a », éviter l’architecture… faire des pansements et sauver ce qui existe. Un côté un peu fétichiste. Garder la mémoire, la mémoire collective, toujours être sur la trace, l’empreinte… Enfin bref, ça me parlait beaucoup plus que d’aller sur les projets grandioses.

Tu es militante, mais tu es aussi et surtout une personne créative. Tu fais de l’architecture, du dessin, du chant et tu danses. Tu aimes t’aventurer là où il n’y a pas de certitude. Qu’est ce qui t’attire dans toutes ces choses ?

Euh… oser, tenter, essayer ! On ne prend pas beaucoup de risques. S’amuser. Ce n’est pas la finalité qui va compter. C’est de la curiosité ! Se frotter à des trucs que l’on ne maîtrise pas. Parfois ça fait un peu peur, mais c’est du plaisir quand même.

Au fait, l’idée de transition ?

Je suis arrivée à Saint-Jean-Du-Doigt il y a 15 ans et il y avait un projet d’incinérateur de fientes de volailles. A peine arrivée, j’ai organisé une manif’ avec Force 5 et fabriqué des centaines de masques en forme de becs… et ce n’était plus comme les manifs étudiantes. C’était différent. Il y avait un paquet de gens qui venaient d’horizons divers, qui avaient des aspirations vraiment différentes, et on était tous là pour ce bout de littoral à sauver. C’était rentrer dans le bain et dans un militantisme qui sortait d’un milieu pro ou d’un groupe.

ça c’était la transition il y a 15 ans, et aujourd’hui….

Il y a 12 000 trucs qui se font et qui m’emportent, plein de causes super louables. Aujourd’hui, un exemple de transition… je me dis que c’est peut-être à moi de me bouger. Ramener ça à mon niveau : au quotidien penser toujours transition, faire avec ce qu’on a et arrêter de galoper.

Tu es architecte de formation, créatrice et tu es dans les transitions : construis-moi une maison énergétiquement autonome

La mienne est en chantier. Et il n’y aura pas besoin de la chauffer… Elle est faite avec du bois, avec des matériaux qu’on s’est procurés localement, avec la paille que l’on a bottelée sur place. Voilà c’est notre projet de vie. Maintenant, s’il y fait douillet, ça voudra dire qu’on aura réussi à faire une maison, alors peut-être pas à énergie positive, mais qui ne consommera pas.

Il reste des patouilles à faire. Éviter les gadgets, les équipements électriques, toutes les choses qui tombent en panne, on a voulu faire des systèmes un peu mécaniques mais toujours manuels (des systèmes de trappes et de portes-à-faux notamment). Chauffer à la bûche le soir, mais sinon rien n’est prévu. L’élec’ sera en câble blindé, on aura des toilettes sèches et pourquoi pas la douche froide (rires), je suis un peu vieille scoute.

Qu’est ce que l’on peut te souhaiter Aude ? 

Tendre vers une maturité… j’ai l’impression que je ne l’aurai pas avant 70 ans et que là je suis encore en train de fouiller. Explorer encore et peut-être que dans certains domaines, peut être qu’à 70 ans ou plus tard encore, j’arriverai à la sagesse.

Mais c’est quoi la sagesse ?

Rassembler les choses, les faire en conscience. Oui, y voir un peu plus clair.

C’est pas gagné !

Ah non, c’est pas gagné ! C’est un objectif…(rires)

Merci Aude !




Films & coups de pédale : Le Ciné Cyclo Tour arrive en Finistère

Alors que le tour de France vient de se terminer, un tout autre tour d’un tout autre genre se prépare : le Ciné Cyclo Tour en Finistère, un cinéclub énergétiquement autonome et mobile qui passera de chaumière en chaumière (ou presque). Après une belle aventure au Sénégal menée par son fondateur Vincent Hanrion, l’aventure se multiplie avec les bénévoles de l’association. Ils vous attendent pour quelques coups de pédales durant le mois d’août.

Faire des projections dans des lieux dépourvus d’autonomie énergétique

Vincent Hanrion est le fondateur et le président de l’association Ciné Cyclo. Il aime les voyages, le cinéma et … les rencontres hasardeuses sources de projets. Son parcours en est en fait jalonné. En 2014 tandis qu’il cherche à donner un sens à un projet de voyage il sympathise avec des amateurs de vélo au Canada. L’idée de projeter des films dans des endroits non équipés en infrastructures ou en alimentation énergétique prend forme . Le vélo est la source d’énergie qui alimente la génératrice pour la projection. La génératrice ne permet cependant pas de stocker de l’énergie. Vincent doit donc  remonter en selle après ses journées de vélo, et pédaler pendant l’ensemble de la projection. Le public peut y participer et devient lui aussi acteur de sa séance et de celle des autres.

Premier cinécyclotour : direction Le Sénégal

Après un premier voyage préparatoire au Sénégal où il construit son futur projet au gré des rencontres, le jeune homme s’en retourne sur les routes du Sénégal fin 2015. Son idée est de déambuler dans le Sénégal avec son vélo, sa génératrice et son matériel de projection. Il est rapidement rejoint par un jeune sénégalais, qui l’accompagnera tout au long de sa tournée Ciné Cyclo. Les films projetés sont libres de droit. « On tient à chaque fois à diffuser des films libres de droits. C’est un assez gros boulot de contacter les réalisateurs ou les boites de production. Leurs expliquer la démarche. » nous explique Amandine Le Moan en charge de la communication sur le Ciné cyclo tour Finistère. La réception est bonne. Vincent Hanrion a tenu à proposer des films documentaires et des films d’auteurs de réalisateurs Sénégalais pour une partie des projections. Les sujets abordés sont également des sujets qui donnent à penser comme la diffusion d’une pièce de théâtre pour sensibiliser à l’éducation des jeunes filles. «  Il y’a des sujets qui peuvent être délicats (…) mais Vincent essayait d’arriver au moins un jour ou deux jours avant pour rencontrer au moins le chef du village ou l’ambiance du village » nous explique Amandine Le Moan.

Cinécyclo tour Sénégal diaporama

Après 6 mois de projections à vélo au Sénégal, des rencontres riches en émotion, le jeune homme revient en France en juin 2016. Il rentre « pas mal chamboulé » avec le besoin de partager son expérience. En fédérant quelques bénévoles actifs comme Amandine, l’association se lance dans des tournées en France où ils diffusent notamment leur reportage sur le Ciné cyclo tour au Sénégal. Par ailleurs un autre projet Ciné Cyclo à l’étranger se prépare du côté de l’Amérique du sud, visible sur la chaîne youtube de l’association.  Et cet été, grâce à la coordination d’Amandine Le Moan originaire de Douarnenez et de Lucille, le Ciné cyclo tour arrive en Finistère.

Cet été : le Ciné Cyclo tour en Finistère

Les filles ont compilé leurs connaissances du territoire et du monde associatif finistérien pour dessiner un parcours qui s’étalera sur le mois d’août 2017. Les volontaires sont invités à donner quelques coups de pédales en leur compagnie entre les différentes dates de projections mais également durant les séances. « Cela permet au public de réaliser l’énergie nécessaire à la projection d’un film » pour Amandine mais avant tout de « partager ce moment avec nous, surtout moi qui ne suis pas une grande cycliste ». Et si la séance vous a plu vous pourrez glisser quelques pièces dans le chapeau. Ces deniers serviront à nourrir les futurs projets de l’association qui vient d’embaucher sa première salariée !

Les dates :

1er août : Santec avec l’association Cirque à Léon – Dossen
2 août : île de Batz avec l’association 7e Batz’Art – Place Pokernok
3 août : Cléder – ferme de Kerantosfal
5 août : île de Cézon
8 août : Pointe Saint Mathieu – au pied du phare
10 août : Ménez-Meur (hanvec) avec le Parc Naturel régional d’Armorique
12 août : Saint Kadou avec l’association Kadhangar
19 août : Pouldergat
Date annulée : 21 août : Penmarch – Manoir du Ster
23 août : DouarnenezFestival de cinéma de Douarnenez
25 août : Trégunc – municipalité et épicerie Ty Vrac
29 août : Berrien – café librairie L’autre rive
1er septembre : Pont avenassociation Tous à Toile

Le site
Le facebook

Contact : amandine@cinecyclo.com

 




Printemps Solidaire : Un appel à l’engagement des promesses présidentielles

Dernier article de la série consacrée à l’édition des Vieilles Charrues 2017. Nous sommes allés découvrir le stand du Printemps solidaire où une équipe de bénévoles issus d’associations de solidarité internationale lancent un appel à destination du Président de la République. Cet appel engage le président à tenir la promesse de distribuer 0,7% de la richesse nationale aux pays en développement. Ils nous expliquent cet appel et pourquoi ils ont tenu à être présents pendant le festival.

 

https://www.printemps-solidaire.fr




#2 L’Equipe d’Eco-bretons : Guewen, des pieds nus et des scarabées

Guewen est un des membres ressource de l’équipe d’Eco-bretons. Journaliste de formation, Guewen est curieux de nature, passionné de jardinage et souvent pieds nus. Il termine son contrat à la fin du mois pour se lancer dans le maraichage et la noble mission d’être papa. L’interview se déroule dans le bois de Kerozar, à Morlaix, à deux pas de nos locaux avec un peu, beaucoup de scarabées.

Peux tu te présenter Guewen.

Bonjour je m’appelle Guewen Sausseau, je suis journaliste à Eco-bretons depuis 1 ans et 2 mois, je suis passionné par le jardinage et les nouvelles technologies. Je suis très intéressé par les nouvelles technologies et les fab lab mais je ne l’applique pas au jardinage !

Mais pourquoi es tu devenu journaliste ?

wow. Je cherchais un sens au monde en fait. A la base j’ai un bac techno agricole ensuite j’ai fait un BTS en gestion et maitrise de l’eau en agriculture (et j’ai fait plus la fête que mes études à cette époque là). Et à la fin de ce BTS, que je n’ai pas eu, je me suis donné un an pour trouver ma voie. Je suis parti en Afrique.

Et en rentrant j’ai découvert le DUT Info-Comm’ avec option journalisme de Lannion par le biais d’une rencontre. Je me suis rapproché à ce moment là du monde du journalisme et je me suis rendu compte que ça faisait déjà quelques années que j’étais attiré par l’actualité et que ça m’intéressait énormément. En rencontrant ces gens là, étudiants en journalisme, je me suis dit : c’est ça que je veux faire ! Toute la partie formation était hyper intéressante parce que on était dans le vrai journalisme : pas de pression financière, pas de pression managériale, hiérarchique. C’est juste t’as un thème ou un genre et tu fais ce que tu veux.

T’as un genre de prédilection (interviews, brèves, reportage) ?

J’aime beaucoup l’interview, parce que c’est peut être le moment où je donne le moins mon avis. La seule subjectivité que tu vas apporter dans une interview c’est via tes questions, derrière la parole, elle, est brute.

Comment est ce que t’es arrivé à Eco-bretons ?

C’est une longue histoire ça ! Une histoire qui commence en 2010 parce que j’avais postulé une première fois en contrat aidé à l’association Bretagne Durable. L’asso’ avait un an à l’époque. Je n’avais pas été retenu.

Mais quatre mois plus tard ils cherchaient quelqu’un, en service civique cette fois. L’équipe m’avait proposé de rejoindre l’association. Donc j’avais fait un an de service civique en 2011/2012. Puis du coup, derrière j’ai continué à suivre les activités de l’association. En 2015 je suis rentré au conseil d’administration de l’association. Et en 2016 l’association a voulu étoffer son équipe rédactionnelle et donc j’ai intégré l’équipe. Par un CUI CAE de 6 mois, puis un  CDD pendant 8 mois qui s’arrête cet été.

Quelle actualité dans les transitions t’a vraiment plu ?

C’est très compliqué parce qu’on voit énormément de choses qui ne sont pas comparables avec un seul point commun « aller vers un avenir meilleur » . Le point commun c’est d’essayer de changer les choses à notre échelle pour que peut être l’humanité aille un peu plus dans le bon sens.

Alors plus qu’un mouvement, plus qu’une thématique, c’est une ville que j’ai envie de mettre en avant : Nantes. Parce que sur la dernière année le nombre de trucs qui se passent à Nantes c’est impressionnant. S’il y a une ville qui est en transition en ce moment c’est Nantes. Autant à Rennes c’est festif, autant à Nantes il y a énormément d’événements « conscients ».

Tu fermes les yeux tu dis un mot.

Non mais j’sais pas faire des trucs comme ça.

Qu’est ce que tu as aimé le moins à Eco-bretons ?

C’est ce côté un peu de gâchis de plein de bonnes idées qui sont juste restées au stade d’idées.

On va pas finir sur ça ! Et ce que tu as préféré ?

Ce que j’en retire c’est que souvent quand j’appelle les gens, ils ne se rendent pas souvent compte qu’ils font parti d’un grand mouvement. Moi j’ai appelé pas mal de gens…(un scarabée intervient dans l’interview et Guewen perd le fil)

Qu’est ce que tu appelles grand mouvement ?

Ce grand mouvement de la transition. Ce qu’on appelle agir localement penser globalement. Et en fait y’a plein de monde qui le font de manière plus ou moins consciente. Le monde est en train de changer je crois (l’attaque de scarabée continue et l’équipe se retrouve écroulée de rire dans la forêt).

Un peu hippie comme discours ?

Je suis un mec qui passe la moitié de sa vie pieds nus dans son jardin à faire du potager.

La question scarabée : tu dois prendre le scarabée dans ta main et il ne doit pas tomber. Qui es-tu ?

A l’heure actuelle, je suis surtout un père de famille depuis un peu plus de 11 mois et c’est un travail à plein temps. Ça occupe à peu près 70 % de ma vie.
(le scarabée n’est pas tombé)

Quelque chose à rajouter ?

J’ai toujours aimé les scarabées, quand j’étais petit je les ramassais lors des promenades avec mes parents et je faisais collec’. Je les ramassais et je les promenais. Certains sont morts, mais dans l’ensemble je les remettais droit quand ils étaient sur le dos.

Merci pour cette interview dans la forêt avec les scarabées !




On sait comment être Slow Life aux Vieilles Charrues

Vous avez attendu des heures dans la file des toilettes. En 5 minutes vos potes avaient disparu engloutis par LA masse humaine. « La dernière salade de fruit du festival vient d’être vendue » vous annonce le bénévole de « La saladerie » alors que vous êtes en manque drastique de vitamine. Pour allez du camping à l’espace backstage vous avez subi 3 scan de bracelet, 2 contrôles de sac, 2 fouilles au corps. Vous avez mis 30 minutes entre la sortie de site et le campement, vos pieds sont enflés, votre sang circule mal. STOP STOP STOP ASSEZ !! Qu’est ce que c’est que ce festival monstrueux ou tout n’est que foule, attente et insatisfaction ?! Ah bon c’est vraiment ça les Vieilles Charrues ? Ben en fait non, pas tout à fait. On a mené l’enquête et on vous déniché les lieux slow life du festival.

1. Le Park du Château – Kerampuilh : le nouvel espace Chill

C’est le nouvel espace des Vieilles Charrues. Ici on écoute des mix électro de 11h00 à 2h00 du mat’ en s’allongeant dans l’herbe moelleuse. On vient chiller en grignotant, en causant ou en dormant. Ce grand carré de verdure accueille le manoir de Kerampuilh, construit en 1760, ancienne propriété du conseiller parlementaire Charles Robert. Le bâtiment est beau mais fatigué. Les revenus du festival permettent d’ailleurs de le remettre en état depuis quelques années.

2. Le poumon : l’espace détente des bénévoles

   

Ici les bénévoles viennent récupérer, se relaxer, se faire masser. Des professionnels en sophrologie, relaxation sont au petit soin des 6 800 bénévoles impliqués dans le bon déroulement du festival. Et on se fait masser avec le sourire ! Que demander de plus !

Petit point négatif : L’attente est aussi grande qu’à la buvette des bières bretonnes.
Point positif : les Vieilles Charrues est un des seuls festivals à prendre soin de ses bénévoles de cette manière.

3. Le Woodcamp – le campement luxueux pour être OKLM

Certains ont décidé que la fête s’arrêtait là où le sommeil commençait. Depuis 2014 le woodcamp, ce campement en dur constitué de tipi et de tentes de qualités et colorées, ne cesse d’agrandir et d’afficher complet. Pourtant les prix pourraient en faire réfléchir plus d’un : 180 euros pour une nuit en tipi six places OU 650 euros les 4 nuits. « L’emperor tente » pour 8 personnes coûte quand à elle 750 euros les 4 nuits. Alors tente 2 secondes à 40 euros ou nuit au Woodcamp géré par Sleep’em’all ? Entre les 45 000 festivaliers campeurs les avis divergent.

 4. Le chapiteau Gwernig – la buvette festive

Le chapiteau est le lieu des découvertes musicales. Il est entouré d’un espace de restauration avec de la cuisine locale, ou de la cuisine du monde…et depuis quelques années sont proposés aussi des plats végétariens et bio (notamment la galette-saucisse!).  Des tables et des bancs (absents dans le reste du festival), et une décoration fleurie sont également au programme. C’est un espace ou la foule est moindre. Le public y reprend pied, se ressource et s’ouvre à des découvertes musicales variées.

La programmation du Chapiteau Youenn Gwernig est à la charge de La Fiselerie depuis 2010. L’association est également organisatrice du festival Fisel à Rostrenen. Reconnue pour ses connaissances en musiques traditionnelles et musiques du monde, La Ficelerie a programmé des artistes comme le chanteur breton Eric Marchand accompagné du pianiste de jazz Bojan Z, le duo électronique tropical Dengue dengue dengue, la fanfare Meute, en passant par le rock turc de Gaye Su Akyol et bien d’autres pour cette édition 2017.

5. Le bourg de KARAEZ à 10h du matin – boire sa binouze pénard

Le bourg de Carhaix n’est pas en reste. De nombreux festivaliers aiment à s’extirper quelques heures du camping et du festival pour retrouver le confort d’une buvette.

6. La piscine – une remise en forme corporelle

L’idée première en se rendant à la piscine de Plijadur (jeux de mot breton « plija » : plaisir et « dur » : eau) n’est pas forcément de se lancer dans un 200 m nage libre. Les festivaliers profitent de l’espace aquatique pour retrouver une hygiène décente dans un lieu propre. Le corps du festivalier fatigué de tous ces escouades et gesticulades au rythme de la zik en profite ensuite pour se glisser dans les différents espaces aquatiques dont un espace de jeux en plein air construit en 2013 par Poher Communauté (bassin, pateaugoire, pentagliss, splashpad, aire de jeux sur le gazon, plages, toboggan).

A savoir : la piscine a accueilli la première Aqua gavotte le 31 août 2016. https://www.youtube.com/watch?v=FVDdrFWhydo

Les vieilles charrues en speed : Le festival n’est inconnu pour personne. Plus grand festival d’Europe accueillant environ 270 000 festivalier par édition (son record en date 2016 : 278 000), liquidant 20 000 litres de bières, accueillant  plus de 70 artistes par édition. Bref le festivals des Vieilles Charrues c’est monstrueux. Une machine. Le festival est d’ailleurs sorti du Collectif des festivals en 2014, qui accompagne les événements culturels bretons dans leurs démarches en développement durable, pour collaborer avec les Eurockéennes et Rock en Seine, festivals de dimension comparables.




Sortie: Force 5 fête ses 15 ans le 15 juillet à 15h15!

Créée en mai 2002, l’association FORCE 5 a 15 ans ! 

Le samedi 15 juillet à partir de 15h15:  Rassemblement festif sur les dunes de Saint-Samson en Plougasnou (29630). Crêpes, buvette, jeux de plage, musique Folk-Blues et Jazz Manouche…

Venez nombreux, et que la force soit avec vous!

FORCE 5, ce sont 15 années de travail de terrain pour la protection de l’environnement et de de la santé publique. A l’origine, l’association a su anticiper les risques et « STOPPER » un projet d’incinérateur de fumiers de volaille expérimental pour chauffer des serres de tomates hors-sol sur un site littoral remarquable. Le « Canard  enchaîné » annonçait alors un nouveau Plogoff. La mobilisation de tous pour éviter de contaminer la terre de Saint-Jean-Du-Doigt avec les rejets de dioxine, puis un colloque de réflexion sur l’incinération à Locquirec, auquel le Docteur Claude Lesné participait, ont été déterminants.
En 15 ans, et grâce à l’agrément départemental de Protection de l’Environnement, que de dossiers juridiques (extractions de sable coquillier, algues vertes, centrale à gaz,… ), de mobilisation et de lutte pour l’environnement, ont été réalisés dans la région pour les générations futures !

https://fr-fr.facebook.com/associationforce5/