Formation à l’Ile de Batz : la presse, l’engagement et la mer….

Les 27 et 28 avril dernier, un groupe de 17 volontaires en service civique, venu.e.s de toute la Bretagne, a participé à la formation « un pied dans la presse engagée » proposée par le Résam (association au service des associations du Pays de Morlaix) et Eco-Bretons.

 

 

Solen et Malo

Solen est en service civique aux Editions Ultra au Relecq-Kerhuon (29). Malo est quant à lui en service civique au sein de Radio Evasion, au Faou (29). Tous deux évoquent leur engagement au quotidien, notamment via leur changement de mode de consommation.

 

 

 

 

Dana et Nolwenn

 

http://www.eco-bretons.info/wp-content/uploads/2023/06/Portrait_Nolwen.mp3

 

 

 

 

Elie et Grégory

Elie, 20 ans, est passionné de rugby et est volontaire au sein du club de rugby de Brest. Pour lui, la transmission de toutes les compétences acquises lors de ses années de pratiques et très importante, notamment auprès des jeunes dans les quartiers.

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Emeline et Gladys

Emeline est en service civique à la médiathèque de Plouescat, dans le Finistère Nord. Elle est aussi engagée au Planning Familial de Brest et au supermarché coopératif Ti Coop.

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Gaultier et Sarah

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http://www.eco-bretons.info/wp-content/uploads/2023/06/portrait-sarah.mp3

 

 

Joshua et Théo

Joshua est en service civique à Radio Evasion, au Faou (29). Son parcours est marqué par ses nombreux voyages et par sa créativité.

 

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Mathilde et Lou-Anne

Mathilde, en service civique au sein de la troupe de théâtre Ar Vro Bagan à Plouguerneau, a été marquée par son expérience très jeune chez les scouts, qui lui a permis de « construire sa personnalité et son engagement ».

 

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Portrait de Coline par Marie

Si je devais retenir quelque chose de Coline, je retiendrais son ouverture d’esprit et son contact avec les gens. De nature créative, Coline a toujours eu pour projet d’exercer un métier en lien avec l’art.

D’abord styliste jusqu’au lycée, puis dans le domaine du graphisme et du design, Coline entre finalement aux Beaux-Arts à l’âge de 18 ans. Durant ces cinq années, pour se rassurer lors de moments stressants, Coline répète avec dérision que de toute façon, elle finirait fleuriste… elle ne croit pas si bien dire, puisqu’après ses études, elle trouve un job de fleuriste !

Alors que, incertaine dans sa pratique artistique après son passage aux Beaux-Arts, Coline retrouve de l’estime pour ce qu’elle fait et renoue avec sa passion. Constamment au contact des fleurs, elle se rattache aux choses simples, notamment le jardinage, ce qui lui permet de se rapprocher de son papa, féru de verdure.

De nouveau assurée dans sa pratique, Coline créée un collectif nommé « Atelier bling bling » où elle reprend des codes floraux pour ses créations.

Généreuse, elle met également tout en œuvre pour faire plaisir aux autres, en permanence dans le don de soi.

 

Portrait de Marie par Coline

Marie habite Landivisiau, elle sera bientôt professeure des écoles. Du haut de ses 18 ans, elle s’est aperçu que, partir, c’était bien, mais revenir, encore mieux.

Engagée dans la transmission des savoirs auprès des enfants, elle se révèle être une personne douce et empathique, à l’écoute d’elle-même et des gens qui l’entourent. Dotée d’une grande patience, elle aime lire et se promener tout autant qu’observer et écouter – parce que, je cite « à quoi bon parler si on n’a rien à dire ».

Sous ses airs de Sainte, Marie sait s’affirmer et prendre ses propres décisions pour aller de l’avant et trouver ce qu’elle cherche vraiment.

 

 

 

 


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Ou par voie postale : Eco-Bretons, 52 Route de Garlan- Kerozar-29600 Morlaix

Défi « Tout à vélo » : la monnaie locale Le Buzuk a aussi son équipe !

Bapav (Brest à Pied ou à Vélo), Kernavelo, Le Velo Bleu, Trégor Bicylcette, Energies Citoyennes en Pays de Vilaine, la Sonnette, le Collectif des Mobilités Douces, Skylett  Wimoov, Velomotive, et l’APAV Morlaix. Le but du jeu : créer une équipe, et comptabiliser ensemble tous les kilomètres parcourus en vélo, durant cinq semaines, lors des trajets utilitaires du quotidien (aller au travail, faire des courses…). L’année dernière, c’est Lannion qui avait reporté le défi, devant Brest et Morlaix.

Pour Nicolas et Chantal , utiliser la monnaie locale et le vélo participent de la même démarche de « remise en question de certains comportements ». « On réfléchit à ses déplacements, à sa consommation. On est davantage acteur, et on créé du lien, que ce soit sur la route ou en utilisant le Buzuk ».

 

Pour en savoir plus sur le challenge « Tout à Vélo » : http://www.challenge-velo.bzh/

Pour en savoir plus sur le Buzuk : https://www.buzuk.bzh/




Portrait de femme n°13. Yolande Bessong, créatrice engagée de cosmétiques naturels

La Maison du Ronceray est un centre socio-culturel basé à Rennes, dans le quartier de la Poterie. Cette « maison des initiatives » comme elle se définit avec son projet associatif qui a été mis en place il y a maintenant 18 ans, propose de nombreuses animations à destination de tous les publics. Avec toujours pour objectif de créer du lien.

https://www.innovactions-stopsolo.fr/




Avec The Old Shell, une deuxième vie pour les combis !

Pratiquants de surf, kite, paddle…vous ne savez pas quoi faire de vos combis en néoprène qui s’entassent dans vos placards ou qui commencent à être usées ? A Brest, on pourra leur donner une deuxième vie et les faire réparer avec The Old Shell.

The Old Shell, c’est le nom du projet lancé par Léa Evenas, jeune brestoise de 25 ans. Tout démarre du fait de la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid 19. Travaillant dans l’événementiel, elle subit alors un licenciement économique. Elle décide alors de donner un nouvel élan à sa vie professionnelle en décidant de se lancer à son compte. Passionnée de sports nautiques, elle s’est toujours « posé des questions concernant l’écologie dans ce domaine, notamment sur l’impact des planches et des tenues ». Ce qui l’amène à vouloir créer une gamme de « combinaisons écologiques ». « Mais ça se faisait déjà. Et en plus, ce n’est pas vraiment écologique de créer un nouveau produit, alors qu’il y a déjà plein de combis dans les placards, qui demandent juste à être réparées », commente Léa. Au fil de ses recherches, la jeune femme découvre alors un entrepreneur de Marseille, qui justement répare les combinaisons. Elle part alors là bas, et se forme avec lui. Son projet prend alors tournure.

Avec The Old Shell, Léa, qui va installer son local prochainement sur Brest, veut ainsi développer trois activités : un atelier de réparation des combinaisons en néoprène abimées (zip, coutures, trous…), une boutique de seconde main où l’on pourra acheter des combinaisons et accessoires en néoprène d’occasion, et un atelier d’upcycling. « L’idée, c’est de fabriquer des sacs, pochettes, housses d’ordinateurs…avec du néoprène qui n’est pas réparable », explique Léa, qui a par ailleurs lancé une campagne de financement participatif sur la plateforme Kengo. But de l’opération : récolter 10 000 euros afin de financer l’acquisition du matériel nécessaires à son activité : machines à coudre industrielles, surjetteuse…cabine de désinfection, matériel informatique, ou encore création du site internet. Car Léa souhaite aussi vendre en ligne. « Mais pas n’importe comment », souligne-t-elle, « C’est important de rester cohérent et de limiter l’impact écologique sur les livraisons ». En attendant, on peut encore participer à la cagnotte jusqu’au 17 octobre.

 

Pour soutenir le projet : https://kengo.bzh/projet/3458/the-old-shell

 


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« Et si le père Noël hait thunes … ordures » ou comment fêter Noël autrement ?

« A quoi peut ressembler un joyeux Noël anticapitaliste, zéro thunes et zéro ordures ? » Pour commencer à y répondre, c’est à Quimperlé (29) , le 2 décembre à Ty Pouce, que l’association OzActes propose une soirée sur le thème d’un Noël différent, pour des fêtes simples et solidaires.


Comme un petit pied de nez aux côtés obscurs de l’impact des fêtes de Noël sur la planète, les membres d’OzActes cherchent à renverser les choses et cela dans la joie et toujours avec humour.
Une étude du Stockholm Environment Institut a montré en 2007 que nous augmentions significativement notre empreinte carbone lors des fêtes de fin d’année… Pour exemple, sur les 3- 4 jours autour de Noël, on estime l’impact carbone par personne à 650 kg de CO2. Soit presque un tiers de ce que l’on devrait émettre en un an pour maintenir les objectifs climatiques en 2050…


Claire et Aline, toutes deux membres de l’association, ont particulièrement travaillé autour de l’impact du célèbre sapin de Noël dont 18% de ceux achetés en France, sont produits en Bretagne.
Pour le côté obscur de sa culture conventionnelle, il est noté que les sapins sont, au cours de leur croissance, soumis à de très nombreuses pulvérisations de produits phytosanitaires et d’épandage d’engrais qui, ont et auront, sur de nombreuses années, des conséquences sur les sols et sur les eaux.
Un peu moins connu, ils peuvent également nécessiter des hormones de croissance pour leur donner une forme conique. Produits de synthèse dont certains sont soupçonnés d’être cancérigènes… La culture des sapins est une monoculture sur des centaines d’hectares qui anéantit l’équilibre de la biodiversité. L’achat de terres par les entreprises du secteur fait également grimper le prix des terres agricoles au détriment des paysan.nes produisant des cultures alimentaires comme le souligne Claire. « Le résultat de cette culture intensive est une mauvaise santé des écosystèmes, du vivant et donc des humain.es ».
Et même en fin de parcours, les sapins peuvent encore provoquer une pollution de l’air s’ils sont brûlés à l’air libre : selon l’ ADEME, brûler 50 kg de sapins équivaut à rouler 13000 km avec une voiture diesel. Pour OzActes, les opérations de broyage organisées par les collectivités ne sont pas non plus la solution et l’association appelle également à réfléchir sur la racine du problème car les déchetteries débordent de végétaux à composter en fin d’année.


Et si vraiment la présence de sapins naturels vous est nécessaire à Noël, Claire propose quelques conseils judicieux pour le faire le plus respectueusement possible : « Cueillir seulement quelques branches pas trop grosses, avec de bons outils pour ne pas abîmer l’arbre et en veillant à ne pas déséquilibrer sa silhouette. »
Un autre monde est possible, un autre Noël aussi. Et si c’était ce que nous demandions sur notre lettre de vœux adressée au Père Noël … ou plutôt à Gaïa, notre Terre commune ?

 


En pratique :
RDV à Ty Pouce , 4 ruelle des Gorrêts, Quimperlé, le 2 décembre à 18h
02 98 71 67 1




En Bretagne, l’édition du Mois de l’ESS 2022 est lancée

C’est parti pour le mois de l’Economie Sociale et Solidaire ! Comme tous les ans, novembre lui est dédié. De nombreuses manifestations sont organisées un peu partout dans la région à cette occasion.

 

« L’économie sociale et solidaire n’est pas un secteur d’activité, mais une façon de faire et d’entreprendre qui rassemblent des organisations alliant performances, démocratie et utilité sociale ». Telle est l’ESS définie par la Cress (Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire) de Bretagne. Elle repose sur des principes forts : une utilité collective ou sociale, un fonctionnement démocratique, et un modèle économique spécifique (pas d’actionnaires à rémunérer, les excédents sont prioritairement destinées au développement de l’activité).

En Bretagne administrative,, l’ESS est un secteur fort puisqu’elle représente près de 13,5% des emplois salariés. Elle est même la première région de France pour la place de l’ESS dans l’économie, avec la présence de nombreuses associations, coopératives, mutuelles et fondations.

Durant tous le mois de novembre, l’ESS est à l’honneur, dans toute la France, avec « le mois de l’économie sociale et solidaire ». En Bretagne, plus de 200 manifestations sont ainsi organisées, afin de sensibiliser le grand public à cette économie plus respectueuse de l’humain, et de montrer la diversité des acteurs de l’ESS dans la région. Cette année encore, le mois de l’ESS est partenaire du Festisol et du festival Alimenterre, deux autres temps forts de Novembre qui permettent ainsi de lier solidarité et transitions écologiques, économiques et sociales.

site du Mois de l’ESS