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Eco-Bretons lance un financement participatif !

Nous venons de lancer une opération de financement participatif, via la plateforme HelloAsso.

Notre objectif : récolter au moins 3000 euros en deux mois !

 

Mais un financement participatif, pourquoi faire ?

 

Comme beaucoup de médias sur Internet, nous nous sommes posés la question, à Eco-Bretons, de la gratuité de notre contenu et la réponse a été claire : nous ne voulons pas commercialiser notre production. Mais pourtant, produire tous les jours des articles, assurer la maintenance et le développement du site, ça a un coût.

Depuis le début, nous avons la chance d’être soutenu par des collectivités locales mais les subventions de ces partenaires, qui représentaient une part majeure de nos ressources, ne suffisent plus à couvrir les dépenses pourtant minimes. Jamais de beaucoup, mais les cumuls s’additionnant la situation financière est devenue de plus en plus tendue.

 

L’appui méthodologique d’un Dispositif Local d’Accompagnement (DLA) nous a permis de conforter notre projet et confirmer que nous devons aller plus loin. Mais pour cela, il va falloir changer. Changer le modèle financier et moins dépendre des subventions, faire évoluer notre modèle associatif en élargissant notre assise bénévole, stimuler les partenariats avec d’autres associations et multiplier, avec elles, les actions sur l’ensemble du territoire breton!

 Chaque jour de nouveaux acteurs apparaissent justement sur ce territoire breton, portant des projets qui nous plaisent. Et nous voudrions en voir apparaître d’autres encore. Ainsi, nous n’avons pas encore vu le premier supermarché collaboratif de Brest naître, nous n’avons pas vu le premier frigo solidaire pointer le bout de son nez sur la place d’un village ou d’une métropole du coin ! Nous avons envie de voir comment dans nos bourgs et dans les villages les plus isolés se mettent en place des solidarités nouvelles. Nous avons envie de voir tout ça et surtout de vous le montrer. Oui, nous voulons continuer à colporter les récits de vie des gens qui essayent de faire changer des choses, à leur manière, à leur rythme et qui y prennent plaisir !

Non seulement nous avons envie de vous en parler, mais nous voulons surtout que vous nous en parliez. Nous avons envie de vous donner la parole, de vous donner les outils pour que vous preniez la parole, la plume, un micro ou une caméra et que vous montriez à d’autres ce que vous avez vu ou que vous vivez. Nous avons envie de vous y aider. Nous avons envie qu’Eco-Bretons soit votre site, votre porte ouverte sur Demain, un demain qui nous plaise parce qu’il nous ressemblera.

Alors pour toutes ses raisons, si vous aimez nous lire, si vous aimer ce type de projet, apportez votre graine à notre histoire !!

A quoi vont servir les fonds récoltés ?

  • 3000 euros nous permettrait ainsi de passer l’année sans encombre, de terminer sans déficit, de pouvoir conserver au moins un poste.
  • Avec 6000 euros, nous pourrions faire une grande fête pour nos 10 ans et nous pourrions envisager plus sereinement de futurs recrutements, cela nous donnerait une assise plus grande et de pouvoir développer le projet sur une zone plus étendue, et mettre en place les projets (portraits de femmes, formation de bénévoles).
  • Et avec 9000 euros, nous pourrions réaliser tous les projets mentionnés et en plus acheter du matériel de réalisation de vidéo et de montage, pérenniser des postes embauchés en cours d’année, développer pourquoi pas une antenne en Bretagne Sud…

Ce don, en application de l’article 200 du code général des impôts, ouvre droit à une réduction d’impôt sur le revenu égale à 66 % de son montant, dans la limite de 20 % du revenu imposable.

Si vous aussi vous voulez apporter un peu d’eau à notre moulin (et parce que les petits ruisseaux font les grandes rivières!), rendez-vous sur la page « Soutenir Eco-Bretons ». En échange de votre don, vous recevrez également une contrepartie !

UN GRAND MERCI !!!




Et si l’eau redevenait un atout pour notre territoire !

(Plume Citoyenne) Jusqu’au milieu du siècle dernier, le Bas-Léon vénérait son eau (fontaines sacrées), s’alimentait dans ses multiples puits à l’eau propre et abondante. Les habitants utilisaient l’eau des ruisseaux pour leurs besoins domestiques (lavoirs, baignades, etc…) Les prairies humides étaient utilisées pour le pâturage. Depuis, tout ceci s’est perdu ; l’eau, les cours d’eau, les talus et les zones humides ont été négligés voire massacrés.

Conséquence de ces dégâts, de nombreux problèmes sont apparus depuis 50 ans : marées vertes, zones de baignade et zones conchylicoles fermées, puits pollués abandonnés, zones humides comblés et biodiversité en net retrait, pesticides, bactéries et nitrate dans les eaux obligeant à des traitements de plus en plus poussés,…

Les associations n’ont cessé d’être des lanceurs d’alerte sur la dégradation de la qualité de l’eau, devant la situation très dégradée du territoire des politiques publiques et un sursaut citoyen s’est lentement mis en place.

Depuis une quinzaine d’années le territoire se mobilise pour tenter de remonter la pente. Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des eaux (SAGE) du Bas-Léon a fait un état des lieux montrant les nombreux problèmes existants encore sur notre territoire. Si actuellement les taux de nitrate dans l’eau baisse régulièrement, ils sont encore beaucoup trop élevés. Les dernières études et analyses montrent que de nombreuses autres pollutions sont encore bien présentes sur notre territoire : marées vertes, pesticides, bactéries, norovirus, continuité écologique dégradée,…

Le coût économique de ces pollutions est très important : traitement et interconnexions des eaux potables et usées, mise aux normes des élevages, ramassage d’algues vertes, baignades et parcs à huîtres fermés, image de marque dégradée pour le tourisme et les produits du terroir,…

Comme des collectivités et certains agriculteurs, les associations locales mènent des actions concrètes pour remédier aux problèmes environnementaux du territoire.

L’eau était autrefois un atout majeur pour notre territoire, elle doit le redevenir.

Et si l’eau redevenait un atout pour notre territoire ! 5 témoignages pour montrer qu’agir en faveur de l’environnement n’est pas une charge mais un investissement d’avenir pour tout un territoire.

Cette soirée ouverte à tous se tiendra le vendredi 6 avril à 20h30 à Lannilis, salle Nuit de Noces, Espace Lapoutroie (derrière la mairie).

Organisation : Les associations Kan an Dour de Lannilis, Abers Nature de Plabennec et Eau et Rivières de Bretagne

Animateur : Arnaud Clugery (Eau et Rivières de Bretagne)

Intervenants : Philippe Dequesnes, Nadine Kassis et Dominique Mignon (association Kan an Dour Lannilis) : Sur la reconquête de la qualité de l’eau dans les Abers et la protection du captage d’eau potable de Lannilis, l’eau en circuit court ;

Jean-Yves Piriou (association Abers-Nature) : la gestion et la valorisation de la zone humide de Lanorven à Plabennec et son impact sur la vie locale

Anne Gaël Simon (Syndicat des eaux du Bas-Léon) : les actions vers le «zéro pesticide » en zone urbaine auprès des communes du bas-léon, un investissement de santé publique ;

Laurent Le Berre (association APPCL Landunvez) : les actions associatives pour la reconquête de la qualité des eaux de baignade pour maintenir le tourisme.

Yannick Jestin (agriculteur installé en bio, représentant du GAB Lanmeur ) :  l’agriculture biologique et les externalités positives pour l’eau.




Portes-ouvertes au Chantier nature de la Ria d’Etel




Radio Naan’art, la webradio les pieds dans l’eau !

Ouvrir les micros, créer du lien, et vivre une aventure autour de la radio, c’est l’objectif de la webradio associative Naan’Art, nouvellement installée au Port du Diben à Plougasnou !

Port du Diben, à Plougasnou, dans la baie de Morlaix. C’est là, juste au bord de l’eau, dans les bureaux situés à l’étage des anciens Viviers de Méloine, (repris l’année dernière par Global Sea Food, ndlr), que Radio Naan’art a pris ses quartiers. Des studios chaleureux avec vue sur mer, au sein d’un espace de coworking, pour Aude et Chaek, à l’initiative du projet. Aude a fait partie de l’équipe d’Eco-Bretons, et est une des piliers de l’association Force 5. Elle a également tenu un café associatif culturel à Saint-Jean-Du-Doigt il y a quelques années. Chaek, musicien bien connu dans le secteur, a travaillé pendant cinq ans au sein d’un studio d’enregistrement à Caen. Les deux se sont retrouvés autour d’une envie commune : investir un lieu qui serait un café associatif, avec un espace pour travailler le son, la vidéo, proposer des spectacles, des concerts, des ateliers de musicothérapie…En bref, lier le social avec la musique, « Créer du lien sur un mode festif et familial », confie Aude. La webradio Naan’art est la première étape de ce projet plus vaste.

Ici, les micros sont ouverts. « L’idée, c’est de vivre une aventure autour de la radio », expliquent Aude et Chaek. Au programme : une playlist éclectique, une trentaine d’émissions dans les tuyaux, et une bonne quinzaine de personnes impliquées dans le projet. « Nous voulons tendre le micro à tout le monde, au niveau local. Chacun peut amener ses envies, ses idées… ». Pas besoin d’être un pro de la radio pour participer. Il suffit « d’avoir le désir de faire et d’apprendre », précise le duo. Des séances de formation seront organisées, ainsi que des « install’party », ces sessions d’installation de logiciels libres pour pouvoir faire du son et du montage à la montage. « L’objectif est de rendre les bénévoles le plus autonomes possibles », confient Aude et Chaek. Si la radio associative est pour le moment uniquement disponible sur internet, la grille des programmes devrait être opérationnelle dans quelques jours et on pourrait voir prochainement Naan’art sur les ondes hertziennes du secteur. « On pense demander une autorisation éphémère pour émetrre durant la période estivale »,commente Chaek. La radio compte bien également travailler avec les acteurs locaux : associations, mais aussi MJC, écoles, centres de loisirs…Grâce à deux studios mobiles, Naan’art peut aussi se déplacer sur le terrain et proposer des directs de différents lieux du territoire, pour être encore au plus près des habitants !

Pour écouter la webradio, direction naanart.asso.st




« Seconde vie », la toute première recyclerie de Loudéac, ouvre ses portes

D’ici quelques semaines, la recyclerie associative « Seconde vie » ouvrira ses portes au centre-ville de Loudéac (22). Une première dans le secteur !

C’est dans un local de 485 m2, sur quatre niveaux, que la recyclerie associative Seconde Vie est en train de s’installer, au centre ville de Loudéac. Une première dans le secteur ! Car hormis des antennes d’Emmaüs à Saint-Bieuc ou Pontivy, il n’y a avait pas de lieux de ce type sur Loudéac et alentour proche. Après un an et demi de travail autour du projet, un financement participatif qui a permis de récolter 2000 euros, et la vente d’objets sur internet pour assurer de la trésorerie, la recyclerie s’apprête à ouvrir dans les semaines à venir. Chez Seconde Vie, on trouvera tout ce qu’il faut « pour s’équiper à petit prix en bien d’occasions », précisent Gaëlle et Nicolas Le Quéré, à la tête de l’association : livres, vêtements, vaisselles, bibelots, meubles, quelques pièces d’électroménager…

L’objectif de l’association est là : développer l’achat d’occasion et donner une deuxième vie aux objets, tout en réduisant le volume des déchets. S’installer en centre-ville est aussi en adéquation avec la philosophie de Seconde Vie : que le lieu soit le plus accessible possible, aussi bien financièrement qu’en terme de mobilité.

Le fonctionnement de la recyclerie, qui peut compter pour le moment sur une trentaine de bénévoles, est simple : elle sera ouverte à tous. Pas besoin d’adhérer pour acheter. On pourra également y déposer des objets en bon état pouvant être revendus. Des ateliers, réservés aux adhérents, seront également mis en place, « autour de tout ce qui touche à la récup’ : relooking de meubles, objets détournés », précisent Gaëlle et Nicolas. Rendez-vous les mercredi, samedi, et vendredi après-midi à partir de fin février pour découvrir le lieu !




Relations ville-campagne : des territoires bretons qui innovent

Mercredi 31 janvier, la Région Bretagne organisait la deuxième édition de sa journée « Les territoires innovent » à Pontivy (56). Plus de 300 personnes étaient réunis pour évoquer, pour cette deuxième édition, les liens unissant ville et campagne.

« Campagne et villes, cultivons les liens », telle était la question centrale de la journée « Les territoires innovent », dont la deuxième édition se déroulait cette année à Pontivy (56). Organisée par la Région Bretagne, avec ses partenaires AgroCampus Ouest, l’Association des Communautés de France, l’Association des Directeurs Généraux de Communautés de France, l’Aassociation Régionale d’Information des Communautés (Aric), le réseau Bruded, le Ceser de Bretagne, la chaire « territoires et mutations de l’action publique » de l’Iep de Rennes, le Pays Cob, le réseau des conseils de développement de Bretagne, et Résovilles, centre de ressources pour la politique de la ville, la journée a rassemblée plus de 300 personnes. Toutes étaient réunies pour réfléchir et échanger autour des liens entre les villes et la campagne. « Comment dépasser les préjugés sur le supposé clivage villes-campagne ? Comment susciter des coopération, des liens entre ces deux espaces ? Quel rôle peuvent jouer les collectivités locales et les associations ? ». Toutes ces questions ont été abordées à travers des tables-rondes et des ateliers.

Ces temps d’échanges ont permis aux participants de découvrir certaines initiatives mises en place sur les territoires en Bretagne. Ainsi, l’association Ty Films, basée à Mellionnec dans le Kreiz Breizh à proximité de Rostrenen et qui mène tout un travail autour du film documentaire auprès du grand public en milieu rural. Elle travaille actuellement avec des étudiants en cinéma de la licence « arts » mise en place récemment par l’Université de Bretagne Occidentale, ce qui permet ainsi de développer les liens entre milieu urbain et milieu rural Même principe avec une opération de mise en place de ferme urbaine dans un quartier de Lorient, avec les Jardins de Cocagne du Pays de Lorient (Optim-ism).Ou encore avec l’Art dans les Chapelles, association qui est Pôle de ressources d’arts plastiques en Centre Bretagne. Chaque été, elle organise des expositions dans les chapelles du Pays de Pontivy, avec une quinzaine d’artistes français et internationaux. Les ateliers ont également permis de mettre en lumière d’autres initiatives innovantes, notamment concernant les échanges de ressources entre villes et campagne : le projet Atlass mené par le Civam Bretagne, le projet de construction d’un abri en terre dans le quartier du Blosne à Rennes, de la construction urbaine en bois de bocage à Lorient…Autant d’exemples, portés souvent par des associations ou de petites communs, montrant le fort potentiel et la grande diversité des liens possibles entre milieu urbain et milieu rural dans notre région.