Un financement participatif pour « Océans 2 la voix des invisibles »

Afin de réaliser la suite du documentaire « Océans, la voix des invisibles », qui sortira début 2019, un financement participatif est lancé.

Pour participer, rendez-vous sur https://www.proarti.fr/collect/project/oceans-2-la-voix-des-invisibles/1

Le teaser du film :




[Défi familles zéro déchet]: atelier « pâte à tartiner »

Dans ce lieu où il se passe quelque chose au moins une fois par semaine, les familles du défi « zéro déchet » étaient réunies sous la houlette de Géraldine, animatrice « nature » du CPIE du Trégor pour apprendre à fabriquer de la pâte à tartiner à la noisette et au chocolat.

La recette express avec la purée de noisettes

Les ingrédients :

120 grammes de purée de noisette

120 grammes de chocolat à pâtisser (70% de cacao au moins)

40 grammes de sucre blond en poudre

Dans un récipient creux allant au bain marie, mélanger la purée de noisette et le chocolat cassé en petits morceaux,

Laisser fondre doucement au bain-marie

Quand les deux préparations sont arrivées en température et que votre mélange noisette-chocolat présente un aspect onctueux, retirez les du feu

Voilà, votre pâte à tartiner est prête.

A conserver à réfrigérateur et à consommer dans le courant de la semaine (si du moins vous arrivez à tenir 7 jours)

la recette complète

Les ingrédients

-160 grammes de noisettes entières décortiquées

-200 grammes de chocolat à pâtisser (70% de cacao au moins)

La préparation des noisettes :

Torréfier les noisettes au four (le plat à lèche-frite est fait pour cela) mais attention ne pas laisser trop longtemps, car une noisette un peu trop brunie donne un goût amer à la préparation.

Préparation de la pâte

-Placer cette poudre de noisette dans un plat à bain-marie

-Y ajouter le chocolat réduit en morceaux

-Voilà votre pâte est prête. A conserver au frais.

Mais en aucun cas ne déroger à la règle des trois tiers.

[Défi Famille Zéro Déchet] atelier « faites le vous même » : Atelier « boissons fraîches aux plantes »

Nouvelle animatrice pour cet atelier qui se déroule à la micro-brasserie Da Bep Lec’h située dans les centre de Morlaix au pied du viaduc. En effet, c’est Valérie Grosselin, passionnée par les médecines douces et les plantes médicinales et animatrice de l’Herboristerie Airmeth des Chiffonniers de la joie qui a mené la danse.

Au programme, la réalisation de cinq boissons aux plantes : le bissap (hibiscus), le sirop de plantes, le soda au levain de gingembre, le kefir de fruits et la limonade de sureau.

La LIMONADE de Sureau

2 ombelles moyennes de fleurs de Sureau (Sambucus nigra)

1 litre d’eau

100 g de sucre

1 citron bio

Dans un bocal, placer les ombelles de Sureau avec le citron coupé en rondelles et le sucre.

Verser l’eau et mélanger.

Recouvrir d’un linge avec un élastique et exposer au soleil 5 à 6 jours en remuant tous les jours. Des petites bulles vont se former.

Filtrer et verser le liquide dans des bouteilles avec joint à caoutchouc et levier métallique.

Entreposer debout à température ambiante fraîche et à l’abri de la lumière pendant au moins 2 mois avant de boire.

 

 

Le BISSAP (hibiscus)

20 g de feuilles d’hibiscus (Hibiscus sabdariffa)

un peu de menthe fraîche ou sèche (3 ou 4 branchettes)

1 litre d’eau

Eventuellement un peu de sucre non raffiné

Faire chauffer l’eau entre 85 et 95 °c.

Verser sur la plante, couvrir et laisser infuser 10 mn (par exemple dans un bocal fermé).

On peut rajouter de l’eau florale selon les goûts : ex : fleur d’oranger, et le sucre

Filtrer et verser dans une carafe à entreposer au frigo une nuit.

Servir le lendemain très frais.

 

 

Le SIROP de PLANTES

150 g plantes fraîches pour 1 l d’eau

Ou 150 g plantes sèches pour 5 l d’eau

Pour 1 litre d’infusion filtrée : 1,2 kg de sucre non raffiné

Infuser 6 heures pour une plante forte comme la lavande, ou une nuit pour les plantes moins fortes.

Filtrer et peser le liquide. Pour 1 litre, utiliser 1,2 kg de sucre.

Cuire le tout en mélangeant, surtout au début, et bouillir 3 à 4 mn.

Mettre en bouteille. Peut se conserver plusieurs semaines au frigo et s’utiliser pour aromatiser salade de fruits, pâtes à crêpes, ou en boisson avec de l’eau ou limonade (diabolo).

 

 

Le SODA au levain de gingembre

Préparer le levain de gingembre (appelé « Ginger bug ») :

Jour 1 : Mettre dans un bocal 3 c à s de gingembre pelé et si possible hâché, 3 c à s de sucre et 3 c à s d’eau. Mélanger et fermer hermétiquement le bocal. Laisser à température ambiante pendant 24 heures.

Jour 2 à 5 : ajouter 3 c à s de gingembre, 3 c à s d’eau et 3 c à s de sucre. Bien mélanger et fermer.

Entre le 3ème et le 5ème jour, des bulles apparaissent. A la fin du 5ème jour, il peut être utilisé pour préparer des boissons pétillantes.

Le soda : à partir d’un jus de fruits ou d’une infusion, ajouter 5 cl du Ginger bug à 1 litre de boisson. Fermer hermétiquement. Laisser fermenter 2 à 5 jours à température ambiante jusqu’à ce que le jus devienne effervescent. Filtrer, mettre en bouteilles à fermeture mécanique et entreposer au frais. Peut se boire immédiatement après ouverture ou pendant quelques jours en le gardant au frigo.

Le KEFIR de FRUITS

1 figue

1 belle tranche de citron

20 g de grains de kéfir

1 litre d’eau non chlorée

Mettre le tout dans un bocal ou autre contenant. Couvrir d’un linge et laisser à température ambiante de 24 à 48 heures (la figue doit être remontée à la surface). Attendre encore 24 heures pour plus de pétillant.

Filtrer, presser le citron dans la boisson, utiliser la figue dans un jus de fruits ou légumes ou autre (cake, salade de fruits), réserver les grains de kéfir.

Placer ensuite la boisson au réfrigérateur. Elle peut se conserver plusieurs semaines mais elle deviendra de plus en plus acide.

Les grains de kéfir se conservent au réfrigérateur dans de l’eau sucrée. Les rincer au moins une fois par semaine, et rajouter du sucre. Ils vont se multiplier.

2ème fermentation :

Au bout de 24 à 48 heures, filtrer le tout et ajouter de quoi aromatiser : purée de fruits, jus de fruits frais, plantes fraîches ou sèches, aromates, épices…. pour encore 24 heures à température ambiante en fermant le bocal, filtrer puis mettre au réfrigérateur. Peut se boire pendant plusieurs jours selon les goûts de chacun car devient de plus en plus pétillant et acide.

Ex : citron, gingembre, curcuma, banane, agrumes, menthe, verveine, poire, pommes, eau ou lait de coco, etc…..

Focus sur la brasserie Da Bep Lec’h

Da Bep Lec’h, « Toutes directions » en Breton, c’est une petite brasserie ouverte par Marine et Adrien en 2016, quelque temps après leur retour d’un voyage au Canada durant lequel ils ont expérimenté le brassage de bière. En effet, « au Canada le brassage de bière c’est un hobbie, tous le monde ou presque brasse, c’est très formateur » indique Marine. Ils ont voulu poursuivre l’expérience en France.

La brasserie propose une gamme de quatre bières différentes ainsi que des éditions limitées, le tout bio à 95 %. Pourquoi 95 % et pas 100 % ? « Il est difficile de trouver du houblon en bio » explique Marine.

La brasserie travaille en partenariat avec des artistes, notamment « Le Graphistier » qui réalise les jolies étiquettes qui ornent les bouteilles de verre.

Des initiatives alternatives

La brasserie a mis en place une opération de brassage participatif, le « Front Houblonnier Morlaisien ». Le principe est assez novateur, Marine et Adrien vendent des rhyzomes de houblon que les volontaires font pousser dans leurs jardins. Après récolte, chacun ramène ses fleurs de houblon cultivées en Pays de Morlaix et c’est parti pour l’atelier brassage de bière artisanale.

Da Bep Lec’h fait également partie du dispositif de réemploi des bouteilles en verre, mis en place par l’association Distro.

Pour en savoir plus sur la brasserie :

La microbrasserie Da Bep Lec’h : une nouvelle bière artisanale à Morlaix !

 

http://www.eco-bretons.info/da-bep-lech-portrait-dune-microbrasserie-a-morlaix/




La recette. Dinde, poivrons, lait de coco et curry

Cette semaine petite escapade gustative en Inde à la découverte du symbole de la cuisine indienne, le Curry. Le curry est un mélange d’épices essentiellement composé de curcuma et associé à de la coriandre, du cumin, de la cardamome et divers poivres.

Agrémenté d’épices, ce plat aux couleurs rutilantes nous plonge dans l’atmosphère pétillante d’une Inde imprégnée de ses traditionnelles teintures végétales.

Mariage de saveurs, combinaison de douceur et d’épices. Le curry Indien relève le plat tandis que le lait de coco l’adoucit.

Ingrédients :

– 2 poivrons rouges et/ou jaunes

– 3 oignons

– 3 cuillères à soupe de Curry Indien (+ ou – selon votre convenance)

– lait de coco

– riz

– Escalopes de dinde

– Huile d’olive

1- Dans un premier temps découper les poivrons en fines lamelles et émincer les oignons.

2- Puis faire revenir les poivrons dans une poêle préalablement huilée.

3- À mi-cuisson, ajouter les oignons et sou-poudrer les légumes de Curry afin de favoriser la diffusion des saveurs.

4- Mélanger puis laisser confire le tout à feu doux pendant environ 30 minutes.

En simultané, préparer le riz et faire cuir les escalopes de dindes coupées en cubes à la poêle.

5- Ajouter le lait de coco en fin de cuisson. Mélanger puis servir

Le petit plus :

Le curry a des propriétés :

Doté de nombreuses propriétés le curry (gingembre, coriandre, curcuma) est un antioxydant qui permet de lutter contre le vieillissement cellulaire. Le curry est également un antispasmodique permettant de diminuer les spasmes de l’estomac et favoriser la digestion. Composé de curcumine, le cumin serait également bénéfique afin de prévenir les cancers.




Le Buzuk la monnaie locale du Pays de Morlaix

Aujourd’hui, jeudi 31 Mai, nous nous rendons à Kerozar, la maison de l’économie sociale et solidaire, pour interviewer Malo et Vincent en Service Civique au sein de l’association du Buzuk. Notre but est de nous renseigner sur la monnaie locale du Pays de Morlaix.

 

Qu’est ce que le Buzuk ?

 

Le Buzuk est une monnaie locale, du Pays de Morlaix. C’est une monnaie annexée sur l’euro sans spéculation. Le Buzuk a été créé et est géré par une association, le projet a pris naissance grâce à l’ADESS (Association de Développement de l’Économie Sociale et Solidaire).

 

Comment ça marche ?

 

Pour pouvoir utiliser le Buzuk il suffit d’adhérer à l’association, le prix d’adhésion est libre en fonction du budget de chacun. Aujourd’hui il y a une cinquantaine d’adhésions, ce sont généralement des adhésions familiales, c’est-à-dire que toute la famille utilise la même carte. D’année en année le nombre d’adhérent augmente. Une fois adhérent, on se rend dans le comptoir d’échange où on échange des euros contre des buzuk (1€ = 1Bzk). La monnaie peut être utilisée chez des prestataires qui sont des commerçants locaux

(brasserie, crêperie, coiffeur, épicier…).

 

D’où vient le nom Buzuk ?

 

Le nom buzuk signifie verre de terre en breton, ce nom a été voté par les adhérents lors du lancement de l’association. Le buzuk est emblématique du travail du sol nécessaire pour une bonne qualité des produits qui sont vendus localement.

 

Quel est l’intérêt d’utiliser le Buzuk?

Le buzuk développe l’économie sociale et solidaire car il favorise les circuits courts. Il contribue aussi au respect de l’environnement, car les produits achetés avec les buzuk sont essentiellement  locaux, les déplacements sont donc minimisés pour les consommateurs. Cela assure la qualité du produit acheté, et crée une relation de confiance entre le consommateur et le commerçant. L’utilisation du Buzuk permet de savoir où va l’argent, qui reste sur le territoire.

 

 

Le Buzuk en chiffres :

130 prestataires

Environ 20 000 bzk en circulation

500 adhérents

 

Article écrit par Corentin Le Lann, Guillaume Foll, Fanny Le Cunuder, Loeiza Narme  « Les insoumis sauvages »




A la rencontre des services civiques de la maison de l’ESS de Morlaix

En quoi consiste le Service Civique ? Pour le savoir nous sommes allés rencontrer deux jeunes en Service Civique à Kerozar, à la maison de l’économie sociale et solidaire. Ils sont chargé au sein de l’ADESS de développer des animations et des actions de communication. Ils nous expliquent en quoi consiste leur mission.

Qu’est-ce qu’un Service Civique ?

Le Service Civique s’adresse à tous les jeunes de 16 à 25 ans. C’est une mission d’intérêt général, un engagement basé sur le volontariat d’une durée de 6 à 12 mois. On peut le faire dans plusieurs domaines : solidarité, santé, éducation pour tous etc…Cette expérience est rémunérée (environ 570 euros/mois).

Le Service Civique offre l’opportunité de s’engager et d’accomplir une mission. Cet engagement permet d’améliorer sa confiance en soi, de valoriser son dossier pour rentrer dans des écoles et il permet également de faciliter son entrée dans le monde professionnel. Il est possible de quitter son Service Civique si on trouve un emploi.

Au niveau national, c’est l’Agence du Service Civique qui est chargée de piloter le dispositif. Il n’est pas possible d’effectuer plusieurs Services Civiques. Une formation de deux jours prise en charge par l’association ou la collectivité est choisie par le volontaire afin d’acquérir des connaissances sur des thèmes variés.

Il existe aussi le Service Volontaire Européen (SVE)  pour les personnes entre 18 et 30 ans. Sa durée peut être de un an dans un État de l’Union Européenne. Pour effectuer ce stage, il faut avoir un bon niveau d’anglais. L’indemnité quant à elle, est plus faible que celle du Service Civique. On peut également  faire un SVI (Service Volontaire International), la rémunération est plus élevée mais il est plus difficile d’y accéder, notamment à cause des demandes importantes et du niveau d’étude demandé.

Pour plus d’info: www.service-civique.gouv.fr