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RoseCar : un site de covoiturage solidaire pour faciliter les déplacements en centre de soin

Il ressemble à n’importe quel site de covoiturage traditionnel… Mais est pourtant bien différent. Mis en place par Rose Association, www.covoiturage-rosecar.fr propose aux patients, à leurs familles et aux aidants des centres de soin de partager un bout de chemin ensemble. Le site couvre depuis peu les hôpitaux de Nantes.

Les soins proposés en mode ambulatoire, qui génèrent de nombreux rendez-vous à l’hôpital et des trajets fréquents, voir quotidiens, sont en augmentation. Pour aider les patients à se déplacer et offrir une alternative aux transports en commun, pas toujours adaptés à l’état de santé et à la fatigue des patients, le site RoseCar a vu le jour.

Un site facile d’utilisation et intuitif.

RoseCar est simple à prendre en main. Après s’être inscrit, il suffit de sélectionner la communauté de son hôpital et de demander à la rejoindre. Cela fait, il suffit de poster son annonce de covoiturage ou de rechercher des trajets. Ils peuvent être gratuits, mais les frais peuvent aussi être partagés de manière solidaire entre covoitureurs.

Le site à tout bon. Non seulement il crée du lien entre les usagers et rompt l’isolement des malades avec une messagerie instantanée pour communiquer entre covoitureurs, mais c’est également une solution éco-responsable. En plus, elle est économique, dans un contexte de restriction du remboursement des transports sanitaires.

 




Avec l’association Eau et Rivières de Bretagne, faites de votre jardin un refuge amphibien !

L’association Eau et Rivières de Bretagne lance une opération visant à créer des refuges amphibiens un peu partout en Bretagne pour sauver les espèces menacées. 

D’après l’Union internationale pour la conservation de la nature, environ 41 % des espèces d’amphibiens sont menacées d’extinction dans le monde. Pour enrayer leur déclin, l’association Eau et Rivières de Bretagne lance une opération un peu spéciale : si vous avez une mare, un lavoir, une fontaine, une petite zone humide (même sans grenouilles), vous pouvez faire de votre jardin un refuge amphibien. 

Il suffit, pour être labellisé, d’adhérer à la charte ci-dessous : 

  1. Respecter la réglementation dans le domaine de l’eau et des zones humides : ne dévier aucun cours d’eau pour alimenter mon point d’eau et ne déplacer aucune espèce.
  2. Proscrire les pesticides.
  3. Ne pas introduire de plantes invasives.
  4. Permettre l’accessibilité aux animaux, au besoin en aménageant des accès.
  5. Aménager des berges en pentes douces (au minimum la moitié).
  6. Installer un tas de pierres ou de bois aux alentours du point d’eau.
  7. Ne pas introduire de poissons dans le bassin, ceci étant incompatible avec le développement des amphibiens.
  8. Respecter le calendrier fournir dans votre kit de bienvenue.
  9. Laisser plus de 50 % de la végétation aquatique chaque année.
  10. Laisser des végétaux quelques jours sur la berge après chaque opération d’entretien.

Pour vous aider dans la protection et l’observation des amphibiens, l’association fournit une plaque signalétique pour le refuge, un autocollant, un petit guide pour connaître les amphibiens, une fiche pour rapporter les espèces présentes et un calendrier d’entretien de la mare. Chaque trimestre, elle envoie également une fiche conseils, une fiche découverte des espèce et une fiche d’activité pour les enfants. 

Si vous souhaitez faire de votre jardin un refuge amphibien, rendez vous ICI. 




Partez à la rencontre des acteurs d’une consommation différente avec le Village des Possibles, à Rennes.

Dans le cadre de la Fête des Possibles de Rennes, partez à la rencontre des acteurs et des actrices d’une consommation différentes grâce au village des possibles, le samedi 22 septembre. Biodiversité, énergie, finance… Découvrez des alternatives dans une ambiance festive.

Du 15 au 30 septembre a lieu la Fête des Possibles de Rennes. C’est l’occasion pour tous les citoyens de venir découvrir et d’agir pour produire et consommer autrement. Que ce soit dans le domaine de l’alimentation, de l’environnement, de l’énergie, de la solidarité, de l’énergie renouvelable, des circuits courts, des monnaies locales ou de la permaculture, il y a « d’autres possibles », d’autres façon de consommer. De nombreuses activités et animations sont organisés tout au long des deux semaines de festivité.

Samedi 22 septembre, sur le Mail François Mitterrand, un Village des Possibles sera mis en place. Les organisateurs de la Fête des Possibles proposent de rencontrer les acteurs de la consommation différente. Plus de quarante associations seront là pour partager et échanger, telles que Alternatiba Rennes, Bioconsom’acteurs Pays de RennesCollectif Rennais pour l’Égalité Animale, Eau et Rivières de Bretagne, Glanage Solidaire, LePotiron.fr, Le Pain Qui Court, PERMA G’Rennes, Zero Waste Pays de Rennes, et bien d’autres encore..

Retrouvez le programme du Village des Possibles ICI.




Des recettes pour donner plusieurs vies aux produits, le tout pour une cuisine zéro gaspi !

Le livre « 1-2-3 vies – Recettes Zéro Gaspi » est sorti le 12 septembre chez Glénat. Il propose de nombreuses recettes créatives et des astuces pour utiliser au mieux les restes en cuisine, et donner plusieurs vies aux produits !

Comment réduire ses déchets alimentaires ? En repensant sa consommation en mode « zéro déchets », et aussi en donnant plusieurs vies aux produits et aux recettes. C’est ce qu’explique dans son ouvrage « 1-2-3 vies – Recettes Zéro Gaspi » la québecoise Florence-Léa Siry. Chroniqueuse, conférencière sur le zéro gaspi, elle a aussi été cantinière et traiteur sur des plateaux de tournage pendant plus de 17 ans. Elle a ainsi développé son expertise en terme de diminution du gaspillage alimentaire et d’utilisation optimale des ressources.

C’est ainsi que dans son ouvrage, elle développe toute une philosophie autour des restes, baptisés les « Touski » (pour « tout ce qui reste », ndlr). Par exemple, les « touski » de fruits sont constitués des restes de salade de fruits, de fruits oubliés dans la corbeille ou dans le frigo…et qui peuvent être alors transformés en confiture, en marinade, en smoothie…L’auteure évoque aussi les « 3 vies » d’un ingrédients ou d’une recette. Ainsi, une recette de pommes de terre bouillies pourra servir à concocter une salade de pomme de terre, et les restes de cette salade pourront être utilisés pour réaliser des « galettes de salades de pommes de terre ». Autre concept qu’on retrouve dans l’ouvrage : les « canevas » de recette. Ici, celles-ci comportent des trous ! Pour combler ces trous, on peut ajouter ce qu’on veut. Ce sont des bases, à agrémenter avec ce qu’on a sous la main et dans le fond du frigo !

Joliment présenté, illustré avec de belle photos, le livre regorge d’astuces et de recettes qui font la part belle à la créativité. Grâce aux nombreuses astuces présentes, « 1-2-3 vies-Zéro Gaspi » donne envie de se mettre rapidement à la cuisine sans gaspi !




À Morlaix, un jardin partagé pour promouvoir la mixité et la solidarité

Dans les quartiers Est de Morlaix se trouvent 4000m² de « jardin communautaire ». Géré par l’association jardins Park Laouen, ce jardin partagé met un point d’honneur à promouvoir la mixité sociale et la solidarité, grâce au jardinage.

Le jardin proche du collège Mendès France a bien changé ces derniers temps. Laissé en friche depuis plus de 20 ans, c’est désormais l’association jardins Park Laouen qui s’en occupe depuis mai dernier. Une association récente, mais qui a de plus en plus d’adhérents, tant son concept change des jardins partagés que l’on peut croiser un peu partout.

Un jardin pour promouvoir la mixité sociale et la solidarité.

Ici, personne n’a de bout de terre personnel. Chacun bêche, plante et récolte le jardin commun. « On pourrait plutôt appeler ça un jardin communautaire », lance Hervé Tanguy, président de l’association. Et, ce qui semble en effet caractériser le projet, c’est la « solidarité et la mixité sociale ». Grâce au projet, les jardiniers en herbe laissent de côté leurs préoccupations et peuvent échanger sur leurs difficultés et ce qu’ils vivent… Et puis « on essaie de faire en sorte de faire profiter chacun de nos petits réseaux, de nos contacts », confie le président.

Tomates, salades, betterave rouge… Ici, les adhérents tirent des leçons de leurs erreurs. « On apprend sur le terrain. Certains s’y connaissent mieux que d’autres ». Parfois, les voisins viennent même donner quelques conseils. 

« On renoue avec la vie de quartier grâce à ce jardin ». 

Les outils nécessaires au jardinage, prêtés par des voisins ou des sympathisants, sont regroupés dans une grange, fermée par un cadenas. Les adhérents en connaissent le code et sont donc en autonomie. Les récoltes des légumes et des fruits « se font à la bonne franquette. Chacun est suffisamment lucide pour ne pas tout prendre ». 

L’esprit du projet est solidaire, mais également écologique : l’association jardins Park Laouen s’interdit d’utiliser des produits chimiques. Pour le moment, les plants présents n’ont pas le label bio, « mais l’objectif, dès l’an prochain, c’est de produire nos propres graines ». 

Des toilettes sèches seront bientôt construites avec des éléments de récupération. Des branches de noyers ont été récupérés à la déchetterie pour servir de tuteur et du mobilier à également été récupéré pour créer un espace d’accueil et de discussion. « On veut rendre cet endroit le plus beau possible », avoue Hervé Tanguy. En partenariat avec l’association Carré d’As, des jeunes en services civiques vont venir aider à certains chantiers, comme la rénovation du mur ou de la fontaine.

« Écologie, relation, solidarité… Ça a dépassé ce qu’on envisageait de meilleur ». 

Et pour aller encore plus loin dans cet esprit de solidarité et de mixité, l’objectif est de pouvoir mettre en place un accès pour les personnes à mobilité réduite. L’association sera bientôt amenée à fabriquer des plates-formes spéciales… Un beau projet en relation avec l’EPHAD d’à côté. 

Pour tous renseignements contacter Hervé Tanguy au 06 68 47 15 48 ou par mail à park-laouen@orange.fr. Page facebook de l’association : https://www.facebook.com/parklaouen/




Le Groupe Mammalogique Breton fête ses 30 ans de protection et d’étude des mamifères sauvages.

Le Groupe Mammalogique Breton, qui agit pour la protection et l’étude des mammifères sauvages, fête ses trente ans cette année. L’occasion d’organiser deux semaines d’actions concrètes, ouvertes à tous.

La Groupe Mammalogique Breton est une association ayant pour objet l’étude et la protection des mammifères sauvages. Régionale, elle a son siège à Sizun et deux antennes, à Saint-Brieuc et Redon, qui lui permettent d’être présente sur les cinq départements de la Bretagne historique.

Créée en 1998, elle fête cette année ses 30 ans et propose donc des journées d’action et de sensibilisation. 17 événements sont prévus, reparties sur deux semaines et sur tout le territoire breton pour que tout ceux qui le souhaitent puisse participer : 7 chantiers, 5 opérations de prospection, 5 animations, inaugurations ou soirées festives… Il y en a pour tous les goûts !

Les évements sont ouverts à tous, quel que soit  l’âge, les connaissances naturalistes ou la condition physique. Voici le programme des événements organisés par le Groupe Mammalogique Breton à venir pour fêter ses trente ans :

  • Ciné-conférence sur les chauves-souris pour les agents du département de Loire-Atlantique, le 14 septembre à 14h, à Nantes (44)
  • Inauguration d’un bâtiment dédié aux chauves-souris, le 14 septembre à 17h30, à Plogonnec (29)
  • Soirée à la découverte des chauves-souris, le 14 septembre à 20h30, Le Tréhou (29).
  • 1ère journée régionale du suivi du Muscardin, le 15 septembre à 14h (lieux à définir).
  • Chantier catiche artificielle pour la loutre et réouverture d’une mare, le 15 septembre à 10h, à Saint-Jacut-des-pins (56)
  • Construction et pose de nichoirs à chauves-souris à Langazel, le 15 septembre à 14h, à Trémaouézan (29).

Plus d’informations ICI.