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La recette. Gratin de chou rouge aux marrons et aux pommes.

Cette semaine, on vous propose une recette qui allie légumes et fruits d’automne : le chou rouge, les marrons et la pommes, réunis dans un gratin agrémenté si vous le souhaitez de jambon fumé et de lard !

Ingrédients pour 6 personnes :

  • 1 chou rouge
  • 3 tranches fines de jambon fumé
  • 6 tranches de lard de poitrine ½ sel
  • 1 boite de marrons entiers au naturel
  • 10 cl de vin blanc
  • 2 pommes Reinettes
  • 2 oignons doux
  • 1 citron
  • 100 g de beurre
  • chapelure
  • sel, poivre

 

 

Préparation :

 

-Nettoyer le chou, le couper en quartiers, le laver et l’essorer à fond. Le tailler ensuite en fine julienne. Faire macérer dans le vin blanc pendant 1 h.

-Peler et hacher les oignons.

-Peler pommes et les émincer en les citronnant.

-Blanchir le lard ½ sel et le couper en lardons.

– Émincer le jambon fumé.

– Chauffer du beurre dans une poêle et faire revenir les lardons jusqu’à ce qu’ils soient bien rissolés,

– Ajouter le jambon puis les lamelles de pommes et les oignons, faire sauter le tout.

-Égoutter les marrons et les faire chauffer dans un peu de beurre.

-Chauffer le chou rouge dans une casserole à couvert avec le vin blanc pendant 20 min. L’égoutter et le verser dans un plat à gratin beurré.

-Ajouter en mélangeant au fur et à mesure les lardons revenus, le jambon avec les pommes et les marrons chauffés au beurre. Saler et poivrer. Poudrer de chapelure puis ajouter quelques noisettes de beurre.

-Cuire à four chaud (160°C – Th 5) pendant ± 1 h, puis laisser gratiner sous le gril pendant 10 min.

 

 

Recette sous licence CC, issue du site http://ja6.free.fr/fichiers/f802.htm

 




L’idée sortie. La quatrième édition du festival Le Village des Possibles à la Trinité-Sur-Mer

Pour la quatrième fois, le Village des Possibles s’installe sur le port de la Trinité-Sur-Mer, samedi et dimanche. Au programme : ateliers, rencontres, spectacles, marché de producteurs, le tout autour de la transition.

L’évènement, organisé par l’association Le Cap Des Possibles – Alternatiba, aura pour thème cette année l’habitat. On pourra ainsi y découvrir de nombreuses solutions pour « habiter autrement », dans un logement sain et économe en énergie.

Au programme : des ateliers, des conférences, des rencontres, des stands, des spectacles…avec de nombreux acteurs locaux.

Samedi sera une journée dédiée aux enfants. De 10h à 20h30, petits et grands pourront participer à des ateliers, des déambulations costumées, des jeux, des spectacles, notamment autour du zéro déchets. Un troc puériculture sera également mis en place.

Le dimanche, le festival ouvrira ses portes dès 10h. Au programme de la journée : un marché de producteurs et de créateurs jusqu’à 14h. On pourra y trouver des tisanes, du miel, des cosmétiques, des vêtements…le tout bio et équitable. Un espace « bien-être » sera également présent, dans lequel des thérapeutes animeront des ateliers (feng shui, yoga, réflexologie, soin énergétique…). De 14h à 18h, on pourra entrer dans la « maison des possibles », qui présentera des solutions concrètes dans chaque pièce : démonstration de meubles peints à l’argile dans le chambre, astuces pour économiser l’eau avec Eau et Rivières de Bretagne dans la salle de bains, rencontre-échanges sur l’habitat partagé dans le salon, fabrication de tawashi dans la cuisine, sensibilisation au jardinage zéro déchets dans le jardin, information sur les toilettes sèches dans les toilettes, stand presse alternative dans la bibliothèque (on sera là et on organisera un concours photo ! Ndlr), réparation de vélo et énergie dans le garage…Sans oublier la visite guidée d’une Tiny House, des spectacles au chapeau, et une grande disco-soupe en musique dès 17h !

Plus d’infos sur la page facebook Festival Le Village des Possibles




Stéphane Durand : « il nous faut créer une nouvelle alliance avec la nature »

Biologiste, naturaliste, auteur de documentaires et conseiller scientifique des aventures cinématographiques de Jacques Perrin (Le Peuple migrateur, Océans, Les Saisons), Stéphane Durand dirige la très belle collection Mondes sauvages chez Actes Sud dans laquelle il publie « 20 000 ans ou la grande histoire de la nature » et « Ré-ensauvageons la France – plaidoyer pour une nature sauvage et libre », co-écrit avec le naturaliste Gilbert Cochet.

Il sera mercredi 17 octobre prochain à 20 h, à la première des « Rencontres Nature » organisées par le lycée de Suscinio à Morlaix.

Les « Rencontres Nature de Suscinio » inviteront à différents moments de l’année scolaire les publics du lycée et le grand public à dialoguer avec un.e spécialiste de la nature sur un thème particulier.

La soirée débutera par la projection de « Océans » de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud (en résonance avec le projet Erasmus + de l’établissement scolaire autour de « L’homme et la mer »), suivie d’une discussion avec Stéphane Durand autour du livre qu’il vient de co-écrire avec Gilbert Cochet « Ré-ensauvageons la France » : au cours du XXe siècle, la défaite du sauvage a semblé totale. Nous avons progressivement fait le vide autour de nous. Et pourtant, tout n’est pas perdu, loin de là. La place pour la vie sauvage ne manque pas sur notre territoire ; elle ne manque que dans nos têtes ! Un ouvrage résolument optimiste.

Cette soirée s’inscrit aussi dans la série d’événements organisée par la Fédération des cafés-librairies de Bretagne autour du thème « A l’origine… la nature »

Stéphane Durand sera également le jeudi 18 octobre à 20h30, au café Théodore (Trédrez-Locquémeau) et le vendredi 19 octobre à 19h30 au café-librairie A la Lettre thé (Morlaix).

En amont de ces trois rencontres, Stéphane Durand a répondu à quelques questions pour Eco-Bretons.

Le livre «Ré-ensauvageons la France» que vous venez de co-écrire avec Gilbert Cochet, tranche étonnamment par son optimisme quant à la bonne santé de la biodiversité en France, au moment où de nombreux constats alarmistes disent le contraire.  Vous précisez même: «pratiquement aucune espèce n’a réellement disparu». Qu’en est-il réellement~?

L’idée de ce livre est partie d’un constat : en tant que naturalistes de terrain, nous constatons le retour de nombreuses espèces. Les naturalistes qui ont commencé leurs observations il y a 40 ans n’en reviennent pas. Le livre n’est donc pas un douce utopie, il se base sur des faits scientifiques avérés qui sont très positifs mais qui sont noyés dans un flot ininterrompu de mauvaises nouvelles tout aussi avérées et que nous ne dénions évidemment pas .On essaie de voir le verre à moitié vide, en incorrigibles optimistes. Ce qui est sûr, c’est qu’une partie très particulière de la biodiversité s’écroule : la biodiversité champêtre, ces petits insectes, mollusques, oiseaux et fleurs des champs qui s’étaient adaptés lentement à ce nouvel écosystème que l’homme a mis en place : la campagne. La campagne fout le camp, les paysans disparaissent, il est normal que la vie sauvage des campagnes disparaissent également.

Vous évoquez les capacités incroyables de réparation de la nature. Pouvez-vous nous en donner quelques exemples, en Bretagne notamment?

En mer, le retour des fous de Bassan et des phoques ;

A terre, le magnifique exemple du Léguer, ce fleuve côtier qui a retrouvé sa « sauvagerie » et sa fonctionnalité dès le lendemain de l’effacement du barrage. Loutres et saumons sont revenus en un rien de temps.

Nos voisins européens sont-ils meilleurs que nous en matière de protection de la biodiversité? Pour quelles raisons?

Alors là, c’est une excellente mais très vaste question… à laquelle j’ai demandé à Valérie Chansigaud de répondre dans son livre « Les Français et la nature, pourquoi si peu d’amour ? » dans ma collection Mondes Sauvages/Actes Sud. La réponse est complexe, un mélange de contexte historique et d’histoire culturelle. Mais c’est paradoxal : les anglais, qui sont bien plus motivés que les français pour protéger la nature ont commencé par tout détruire chez eux. La biodiversité britannique est d’une pauvreté affligeante… Seule la faune marine résiste un peu et revient…

Vous dites que la biodiversité constitue l’enjeu économique de demain, en créant de l’emploi et des opportunités économiques. Pensez-vous qu’il est vraiment possible de concilier écologie et économie dans notre monde actuel? Des exemples?

Là encore, nous faisons un simple constat : l’éco-tourisme en Ecosse (justement) génère plus d’1 milliard d’€ par an… Aux USA, l’économie liée à la contemplation de la nature dépasse celle de la chasse et de la pêche réunies… Oui, il y a beaucoup, beaucoup de gens prêts à dépenser beaucoup d’argent pour observer la nature, vivre des expériences au plus près du monde sauvage et cet argent génère beaucoup d’emplois. La France est assise sur un trésor qu’elle s’entête à ignorer. Or nous avons le plus fort potentiel nature de toute l’Europe ! pourquoi être riche et bien portant quand on peut être pauvre et malade ? c’est la France…

Pensez-vous que l’éducation à l’environnement, telle qu’elle est actuellement dispensée permet à elle seule cette nouvelle alliance avec tous les êtres vivants que vous appelez de vos vœux~?

Franchement ? non. Notre lien au vivant, à tous les vivants, devrait être enseigné (concrètement, sur le terrain) dès le plus jeune âge, comme une langue étrangère. C’est plus qu’une métaphore : pour bien nous entendre avec nos voisins (humains d’autres pays mais là, en l’occurrence, nos voisins non-humains avec lesquels nous partageons le territoire et l’histoire, avec lesquels nous sommes embarqués dans la même galère, cette bonne vieille planète Terre), il faut connaître leur langue. Il faut apprendre à être à l’écoute de tous ces vivants, à les considérer comme des interlocuteurs, à les envisager comme des personnes, comme des gens à part entière. L’objectif n’est pas de parvenir à une parfaite harmonie tout à fait illusoire ; nous ne sommes pas dans le monde des bisounours. L’objectif est d’être armés, conceptuellement équipés afin de négocier une entente, une trêve, un armistice avec tous nos voisins. Car le voisinage a ses hauts et ses bas, ses avantages et ses inconvénients. Mais il nous faut faire avec et, au lieu d’être éternellement tous en guerre les uns contre les autres, une guerre épuisante, appauvrissante qui fait le malheur de tous, on peut négocier (mais cela demande des efforts de chaque instant) une nouvelle alliance permettant la paix tout en préservant l’irréductible altérité de tous.

En dernière partie du livre, vous proposez un «~Petit bréviaire à l’usage des décideurs~». Pourtant, la récente démission de Nicolas Hulot de son poste de ministre de la transition écologique a hélas montré les limites des décideurs politiques face aux lobbies économiques prédateurs de la biodiversité. Selon vous, comment mobiliser les citoyens, la société civile pour qu’ils changent enfin la donne~?

Je crois qu’il faut arrêter de penser les politiques comme des leaders d’opinion et d’action. Il faut réactiver, revivifier la démocratie. C’est d’ailleurs ce que démontre Valérie Chansigaud dans son livre : là où la démocratie progresse, les droits des vivants sauvages progressent en parallèle à ceux des humains. Les luttes sociales et environnementales sont inextricablement liées. Il faut œuvrer à faire converger les luttes. Les syndicats, par exemple, commencent tout juste, très timidement, à réaliser cela. Les politiques devraient rester à leur place, celle de techniciens, d’expert des méandres administratifs au service de la volonté commune. Les initiatives, les idées, les solutions existent et sont même très souvent testées et approuvées. Il faut les multiplier, trouver une caisse de résonnance, pour qu’elles passent de l’échelon local à l’échelon régional, national, continental… Il ne faut pas attendre d’idées nouvelles de la part des politiques ; ils ne peuvent tout au plus qu’être les caisses de résonnance de ces nouveautés. Il faut cesser de croire qu’à eux seuls, ils peuvent avoir plus d’idées et de meilleures idées qu’un peuple entier. C’est mathématique. Il ne faut donc rien attendre d’eux et tout faire pour promouvoir les idées/initiatives qui émergent constamment du terrain, du peuple.




Un ciné-buffet autour du documentaire « Hubert Reeves – La terre vue du cœur » à Concarneau

Mardi 27 novembre, au cinéville de Concarneau, sera projeté le documentaire « Hubert Reeves – La terre vue du cœur ». Un buffet zéro-gaspi sera ensuite servi.

Dans ce documentaire, des scientifiques, auteurs et artistes nous interpellent : la biodiversité est aujourd’hui menacée… Mais les solutions existent, et si certains humains sont à l’origine de cette immense crise, d’autres s’y attaquent avec vigueur.

« Ce film, dédié aux générations futures, nous rappelle que la beauté du vivant dans son ensemble doit être préservée »

Organisée par de nombreuses associations (Al’Terre Breizh, l’AMAP de Concarneau, Biocoop Konkar’BIO, Bretagne Transition, Les Jardins de Lamphily, la Millerie bio du sud-Finistère, Zero Waste Cornouaille), la projection sera suivi d’un buffet zéro-gaspi.

Voici la bande-annonce de « La Terre vue du cœur » :

Pour avoir toutes les informations sur les tarifs et les points de vente, rendez-vous sur la page Facebook de l’événement.




(Plume Citoyenne) Consomm’acteur ou Citoyen concerné ?

Aussi éloigné d’improbables aspirations chimériques, que de la croyance au pouvoir mythique du consomm’acteur individuel, cet article qui rappelle les résistances suscitées par la mise en place du modèle agricole productiviste, souligne combien il est important que des citoyens concernés s’engagent, à côté des paysans autonomes, dans la prolifération des dispositifs de commercialisation, contrôlés conjointement, tout en exigeant des élus locaux la mise en œuvre des outils disponibles pour favoriser les installations adaptées aux circuits courts et freiner l’agrandissement des fermes. Valoriser les énergie collectives disponibles, créer des faits accomplis, en transformant, concrètement, les segments de vie sociale qui sont à portée de main, paraît indispensable, si on veut que la satisfaction pour le développement rapide de la bio profite, de façon permanente, à l’agriculture paysanne, au lieu d’aboutir à un avantage pour la grande distribution.

Pour télécharger l’article entier, cliquez ici : CONSOMM’ACTEUR définitif




Festival des Aventuriers de la mer : entre pollution plastique, défense des écosystèmes et imaginaire collectif

Du 12 au 14 octobre, à la Cité de la Voile Éric Tabarly, à Lorient, aura lieu la troisième édition du festival des Aventuriers de la mer. L’occasion d’aborder toute sorte de sujets, de la pollution plastique en passant par l’action de SOS Méditerrannée.

Mettre la mer en valeur, permettre à tous de transmettre son savoir, voilà l’ambition de ce festival. Durant trois jours, les aventuriers de la mer veulent « donner à comprendre en donnant la parole aux scientifiques, aux experts et observateurs avisés qui veillent sur les évolutions à venir, négatives comme positives, donner à rêver grâce aux récits de voyage, donner à comprendre en refusant de rester à la surface des choses, en plongeant dans des problématiques parfois complexes mais qui permettent de mieux appréhender la réalité ».

« Un peuple qui tourne le dos à la mer ne peut pas marcher sur ses deux jambes.  »

Les 20 invités viendront discuter autour de sept thèmes, tels que les plastiques en mer, les terres australes et antarctiques françaises, les imaginaires maritimes, les nouveaux explorateurs (entre innovations et défense des écosystèmes), l’appel de la mer et l’action de SOS Méditerrannée.

La défense de l’environnement comme préoccupation.

Le samedi 13 octobre sera consacré aux questions de l’innovation pour limiter le plastique dans les océans, aux terres australes et aux nouveaux explorateurs qui défendent l’environnement. Simon Bernard (co-fondateur de Plastic Odyssey), Yvan Bourgnon (navigateur, fondateur de Sea Cleaners), Stéphane Bruzaud (enseignant-chercheur UBS pour Tara Méditerrané), Corentin de Chatelperron (navigateur, ingénieur Low Tech – Expédition Nomade des Mers) et Roland Jourdain (navigateur, fondateur d’Explore) seront présents pour discuter de ces thématiques.

Des soirées cinéma viendront ponctuer ces trois jours de festivité à la Cité de la Voile Éric Tabarly. 30 documentaires et courts-métrages seront diffusés « pour partir à l’aventure ».

Le programme de ces festivités est disponible ICI.