Pesticide, lobby et malbouffe au programme de la 8e édition de « Libre en littérature »

La fédération des café-librairies de Bretagne organise la 8ème édition de « Libre en littérature ». À Berrien, ce week-end, le café-librairie l’Autre Rive propose de réfléchir et de débattre sur l’état de notre planète.

Malbouffe, pesticides, lobby, écologie, le programme de « Manifeste pour la planète » s’annonce chargé. Dans le cadre de l’édition « Libre en littérature », deux temps forts auront lieu au sein des Monts d’Arrée.

Le samedi 10 novembre, à la salle Asphodèle de Berrien, venez à la rencontre d’Hervé Kempf, journaliste, auteur de nombreux essais et fondateur du web média Reporterre. Fabrice Nicolino sera également de la partie : récemment, ce journaliste et essayiste (auteur de Lettre à une petiote sur l’abominable histoire de la bouffe industrielle), a co-écrit le manifeste Nous voulons des coquelicots.

« Ecocide »

Le dimanche 11 novembre, le documentaire « Le Roundup face à ses juges », de Marie-Monique Robin, sera projeté au cinéma Arthus de Huelgoat. Ce documentaire a pour objectif d’entendre les témoignages des victimes et des experts, afin de prouver la dangerosité du roundup pour l’écosystème et pour notre santé. Ensuite, au café-librairie l’Autre Rive, une rencontre avec la réalisatrice est organisée.

Le programme de cette 8ème édition de « Libre en littérature » est à retrouver ICI.

Information & réservation :

L’Autre Rive, Restidiou vraz, 29690 Berrien
02 98 99 72 58
lautre-rive@hotmail.fr
http://autrerive.hautetfort.co




[Défi familles zéro déchet] Faire son déodorant maison avec des ingrédients naturels, efficaces et peu coûteux

Vendredi 2 novembre, les familles du défi zéro déchet ont bénéficié d’un atelier concernant la fabrication de son propre déodorant. Une bonne occasion d’éviter les marques vendues dans les grandes surfaces, souvent critiquées et jetables.

Souvent décriés, les déodorants industriels sont soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens, d’être allergisants, et même cancérigènes. Bien que les marques essaient de supprimer les nombreux composants polémiques (comme les sels d’aluminiums et les parabens), rien de mieux que de faire son déodorant soi-même, avec peu d’ingrédients.

C’est ce que Muriel Charlier-Kerbiguet, phytothérapeute-aromathérapeute, a démontré vendredi 2 novembre, à la Biocoop de Saint-Martin-des-Champs. Les familles du défi zéro déchet ont pu constater qu’il était simple de faire son propre déodorant naturel, efficace et peu coûteux.

Recette du déodorant gel (pour 25 ml environ)

  • Bicarbonate de soude, pour son action antibactérienne
  • Gel d’Aloé Vera, pour son effet adoucissant
  • Huile essentielle de sauge sclarée (anti-transpirant) ou de palmarosa (antibactérien et anti-transpirant)
  • Huile végétale d’amande douce (facultatif)

Diluer 3 ml (soit une demi-cuillère à café) de bicarbonate de soude dans 20 ml (soit quatre cuillères à café) d’aloe vera. Ajouter 5 gouttes d’huile essentielle de sauge sclarée ou de palmarosa pour réguler la transpiration. Mélanger jusqu’à dissolution complète du bicarbonate. Cette dernière étape est très importante puisque la peau risque de s’irriter s’il reste des grains de bicarbonate.

On peut aussi ajouter 1,5 ml (soit un quart d’une cuillère à café) d’huile végétale d’amande douce si la peau est irritée, après un rasage ou une épilation, par exemple.

Ensuite, il suffit de mettre le mélange dans un ancien roll-on (ils se démontent entièrement), ou de le laisser dans un petit pot et de l’appliquer sous les aisselles à l’aide des doigts. Le mélange se conserve au frais environ un mois.

Recette du déodorant en spray (pour 100 ml environ)

Dans un flacon en verre ou en plastique de 100 ml à embout spray, verser successivement à l’aide d’un entonnoir :

  • 6 cuillères à soupe d’hydrolat d’hamamelis ou de sauge sclarée ou de géranium rosat… Ou tout simplement d’eau minérale
  • 2 cuillères à soupe de vodka
  • 1 cuillère à soupe de glycérine végétale
  • 15 gouttes d’HE de sauge sclarée ou de citron ou de géranium rosat (vous pouvez répartir les 15 gouttes entre plusieurs HE)

Refermer le flacon et bien agiter la préparation. Utiliser comme déodorant spray en secouant bien avant chaque vaporisation. Le mélange se conserve environ 1 mois.

Recette de la poudre parfumée déodorante (pour 50 g de poudre)

Dans un bol en céramique, en plastique ou en verre, mélanger avec une fourchette en plastique ou en bois :

  • 3 cuillères à soupe d’argile blanche ultraventilée (donc très fine)
  • 1 cuillère à café de bicarbonate de soude alimentaire
  • 10 gouttes d’HE de pamplemousse
  • 10 gouttes d’HE de lemongrass (citronnelles)

Mélanger jusqu’à dispersion totale des HE dans la poudre avec un petit fouet de cuisine. Une fois le mélange homogène et bien sec, sans grumeaux, on peut le verser dans une grande salière de table à l’aide d’un entonnoir.

À utiliser comme un talc, en appliquant du bout des doigts ou à la houppette, sur les aisselles propres et sèches. On peut aussi l’utiliser sur les pieds qui transpirent ou dans les chaussures. La poudre se conserve plusieurs mois à température ambiante et à l’abri de l’humidité.

Variante : on peut utiliser d’autres HE comme le lavandin super, le laurier noble, le géranium, la sauge sclarée, le citron, l’orange ou la mandarine.

Et encore plus simple, juste un ingrédient pour un effet déodorant :

L’argile blanche : appliquer un peu d’argile blanche avec la paume de la main, comme un talc, sur les aisselles propres et sèches.

La pierre d’alun naturelle : à utiliser sur les aisselles humides. Il faut bien s’assurer que c’est une pierre d’alun potassium (ou sulfate double d’aluminium et de potassium), c’est-à-dire un sel minéral naturel aux propriétés astringentes et anti-transpirantes. Mais c’est un remède très critiqué : ses détracteurs disent qu’il est potentiellement aussi dangereux que les déodorants à base de sels d’aluminium… D’autres disent qu’il est sans danger, car les molécules déposées à l’application manuelles sont trop grosses pour pouvoir réellement pénétrer la peau.

L’hydrolat d’hamamélis : elle est très astringente et resserre efficacement les pores de la peau. Elle peut faire office de déodorant pour les personnes qui transpirent peu.




[Défi familles zéro déchet] Un atelier pour faire soi-même sa tisane

Lundi 22 octobre, les familles du défi zéro déchet avaient rendez-vous à l’herboristerie rue du Mur, à Morlaix, pour apprendre à préparer une tisane digne de ce nom. Au programme : présentation des divers modes de préparation, démonstration et dégustation.

L’atelier tisane avait lieu à l’herboristerie au 47 rue du Mur, à Morlaix. Ouverte depuis début août, Valérie Gosselin propose, à Airmeth, des plantes médicinales et aromatiques en vrac. Quelques sachets et macérât hydrauliques sont également en vente. Mais Airmeth est aussi un bar à tisane, à thé, à café, et quelques animations sur le thème de la santé et de l’alimentation saine y sont dispensées. 

Tout est biologique et de qualité. « Je sais d’où viennent mes plantes », glisse Valérie Gosselin. « La plupart viennent du Finistère. Sinon, elles viennent toutes de France, sauf les épices ou certaines racines ». 

Les infusions, pour les feuilles et les fleurs tendres

Valérie commence tout naturellement son atelier en présentant les différentes façons de faire infuser ses plantes. Tout d’abord, la plus connue, mais la moins efficace : la boule à thé. Il est préférable d’utiliser une autre technique, car dans la boule à thé, les plantes sont serrées et les principes actifs ne vont pas réellement pouvoir se libérer. Attention à ne pas dépasser les 10 minutes d’infusion car pour certaines fleurs, comme la camomille romaine, l’amertume se fera plus sentir, et l’effet recherché ne sera pas au rendez-vous (énervement au lieu d’apaisement). 

La deuxième manière d’infuser est de mettre ses plantes dans une théière, une tasse à filtre ou un petit sachet de filtres (biologiques, et donc compostables). Cette technique est surtout très pratique pour les épices et les rooibos. Si on se sert d’une bouilloire pour faire chauffer son eau, il est préférable d’attendre 5 à 10 minutes avant de la verser sur les plantes, car la température de l’eau ne doit pas dépasser les 80°. 

Enfin, la dernière méthode, la plus puriste, demande certes un peu de temps, mais est la plus efficace. Il faut mettre les feuilles directement dans la casserole, dans de l’eau froide (pas directement sortie du robinet, de préférence, car elle est trop chlorée). Pour les personnes ayant du temps, attendre une demi-heure avant de mettre à chauffer, afin que les plantes se gorgent d’eau. Faire chauffer à feu très doux jusqu’à frémissement, éteindre le feu puis couvrir et laisser infuser 10 minutes. 

Les décoctions, pour les feuilles plus épaisses et les racines (olivier, bardane, gentiane, aunée…)

Le principe est quasiment le même que pour les décoctions. On met les feuilles épaisses et les racines dans une casserole d’eau froide. Pour les personnes ayant du temps, attendre une demi-heure avant de mettre à chauffer. 

Faire monter en température à feu doux jusqu’aux premiers petits bouillons. Maintenir environ 10 minutes. Éteindre, couvrir et laisser infuser 10 minutes. On va pouvoir ajouter au moment de l’infusion des plantes à combiner avec des plantes à décoction : par exemple, la pensée sauvage et la bardane pour les problèmes de peau, le thym et l’aunée pour des débuts de rhume… 

La macération à froid

Elle s’utilise pour les plantes dont on veut extraire certains principes actifs, comme les mucilages de la guimauve qui vont adoucir, apaiser et régénérer. Il suffit de placer les plantes dans de l’eau froide plusieurs heures, voir la nuit. Filtrer, puis boire. Ici, on ne fait pas chauffer, car on ferait précipiter les amidons. On peut éventuellement faire chauffer le gel filtré très peu de temps pour le côté chaud.

En ce qui concerne les quantités de plantes à infuser : si c’est à visée thérapeutique, une pincée de chaque plante pour des mélanges suffit ou une cuillère à café à une cuillère à soupe s’il est déjà fait, ou environ 30 grammes d’une plante ou d’un mélange pour un litre. Pour une tisane « plaisir », ce sera en fonction de vos goûts ! 

À la fin, les participants ont pu déguster la tisane préparée pour l’atelier, à base de mélisse et d’ortie, et sont même repartis avec un sachet de plantes et/ou de racines, gracieusement offert par Valérie Gosselin ! 

Plantes digestives

Ballonnements, gaz, éructations : angélique, badiane, fenouil, anis, aneth, laurier noble, gentiane (à consommer 30 minutes à une heure avant les repas pour cette dernière).
Spasmes, inflammations, douleurs : camomille romaine et matricaire, réglisse (déconseillée au hypertenseurs), mauve, guimauve.
Constipation : mauve, guimauve, psyllium, lin.
Diarrhées : guimauve, ronce, myrtille, rose, alchémille. 

Plantes stimulantes, anti-fatigue

Romarin, cynorrhodons, hibiscus, agrumes, mélisse

Plantes zen attitude (qui vont également faciliter la digestion)

Lavande, mélisse, tilleul, verveine, camomille romaine

Plantes favorisant le sommeil

Camomille romaine, mélisse, tilleul, coquelicot, lavande et aubépine.

Plantes renforçant le système immunitaire, début de rhume, état grippal et mal de gorge

Thym, origan, sarriette, sureau, sauge, aunée, ronce, bouillon blanc, eucalyptus, bourgeons de pin. 

Plantes detox 

Romarin, cassis, ortie, reine des prés (déconseillée aux personnes sensibles aux dérivés salicylés, comme l’aspirine, ou sous-anticoagulants), sureau, frêne.

Plantes anti-inflammatoires (migraines, ostéo-articulaire)

Reine des prés (déconseillée aux personnes sensibles aux dérivés salicylés, comme l’aspirine, ou sous-anticoagulants), cassis, menthe poivrée, camomille romaine.

Plantes au féminin 

Douleurs menstruelles : alchémille, achillée, sauge, camomille matricaire, calendula (ou souci).
Dysfonctionnement des règles : alchémille, achillée, sauge.
Troubles de la ménopause : sauge, mélisse, houblon, vigne rouge, achillée, alchémille.




[Défi famille zéro déchet] Atelier produits ménagers

Le produit multiusage

Ingrédients :

  • Vinaigre blanc
  • Eau
  • Bicarbonate de soude
  • Préparation :

     

    -Transvaser dans un pulvérisateur une fois les réactions chimiques terminées (ne pas hésiter à laisser reposer le mélange au moins une nuit le temps que ça se calme!)

  • Les pastilles WC
  •  

    Les pastilles sont effervescentes, et sont nettoyantes, désinfectantes, antibactériennes, et détartrantes !

    Ingrédients :

    • 280g de bicarbonate de soude

     

    Préparation :

    • Commencer par couvrir votre nez avec un foulard pour ne pas respirer de vapeurs
    •  

      -…

       

       

      -Vaporiser doucement le mélange huille essentielle/eau sur le mélange de poudre bicarbonate/acide citrique, et mélanger au fur et à mesure. Attention, le mélange ne doit pas mousser

      Une fois le pulvérisateur vide, la consistance doit ressembler à du sable mouillé.

       

      -Remplir des petits moules en silicone ou des bacs à glaçon en tassant bien et mettre au frigo pendant au moins 6 heures.

       

       

       

      Les pastilles sont à stocker ensuite dans un bocal fermé. On peut les laisser agir toute une nuit dans les toilettes.

       

       

       

       

       

       

       




La recette. Fondant chocolat noir et patates douces

Une douceur sucrée sans gluten, ni œuf, ni lactose, transmise par Véronique Javoise, enseignante en éducation socioculturelle au lycée agricole de Suscinio/Morlaix et organisatrice « d’Ateliers Nature » pour l’association des élèves, étudiant.e.s et apprenti.e.s de l’établissement. Les informations nutritives sur la patate douce sont issues du blog de cuisine végétarienne http://www.danslacuisinedegin.fr/

Quant au chocolat noir, riche en minéraux, ses flavonoïdes améliorent nos fonctions cognitives, c’est un antidépresseur naturel qui aide aussi à prévenir les maladies cardio-vasculaires. Bref, que de bonnes raisons de déguster ce délicieux fondant !

Ingrédients pour 8 à 10 personnes (de préférence bio et équitables) :

800gr de patates douces, 400gr de chocolat noir à croquer, huile essentielle d’orange.

Préparation

Faire cuire les patates douces épluchées à la vapeur, puis les égoutter, les écraser en versant le chocolat noir fondu dessus, les mixer avec quelques gouttes d’huile essentielle d’orange. Etaler finement dans un grand plat à gratin et  laisser une nuit au réfrigérateur. Servir le fondant coupé en petits carrés.




L’idée sortie. Le troisième Festival du film et de l’image des mondes sous-marins s’achèvera le 28 octobre 2018 à Trébeurden

Construit par l’association Embarque à Treb, le troisième Festival du film et de l’image des mondes sous-marins s’achèvera le 28 octobre 2018 à Trébeurden, dans les Côtes d’Armor. 

Le Festival du film et de l’image des mondes sous-marins a pour vocation de sensibiliser à la sauvegarde de la vie sous-marine. Dans les thèmes abordés, on retrouve, par exemple, la pollution plastique. 

Le « nettoyeur des mers »

Pour ce faire, samedi et dimanche auront lieu de nombreuses projections de films. Yvan Bourgnon, parrain du festival 2018, sera également présent pour présenter la maquette de son projet : le bateau « nettoyeur des mers ». 

De nombreuses conférences sont également organisés tout au long du festival. Aline Tribollet, par exemple, chargée de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et rattachée au laboratoire LOCEAN à Paris, viendra ce week-end présenter les enjeux majeurs en ce qui concerne les récifs coralliens. 

En parallèle de ces conférences et de ces projections, des expositions sont accessibles, comme « L’Amoco Cadiz, triste souvenir 1978, 40 ans après », « Les inventions des frères Lebrun » et « Voyage au cœur des récifs coralliens ». 

Un concours pour les jeunes est également organisé, et un salon professionnel et associatif est en place, tout comme un marché alimentaire maritime, une petite restauration, une dégustation d’huîtres et de crêpes et une buvette. 

Le programme du festival est à retrouver ICI. 

Ci-dessous, un court-métrage humoristique produit par Eric CLUA qui traite de la pollution des océans par l’absurde et projeté lors du festival jeudi 25 octobre :