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Cartes et chiffres-clés de l’environnement en Bretagne : le réchauffement climatique se fait sentir

L’Observatoire de l’Environnement en Bretagne publie ses « cartes et chiffres-clé » pour 2018. Une quatrième édition distribuée gratuitement dans les bibliothèques, mairie, collèges, lycées, établissements d’enseignement agricole du territoire. Parmi les constatations de l’ouvrage : le réchauffement climatique, de plus en plus perceptible en Bretagne.

Le 20 décembre, Patrick Seac’h, président de l’Observatoire de l’Environnement en Bretagne (OEB) et Thierry Burlot, vice-président du Conseil Régional de Bretagne, chargé de l’environnement, de l’eau, de la biodiversité et du climat, et administrateur de l’OEB, ont présenté l’ouvrage « L’environnement en Bretagne – Cartes et chiffres clés 2018 ». Un document édité à 8000 exemplaires, et diffusé gratuitement dans les bibliothèques, mairies et établissements scolaires du territoire.

Il est le fruit d’un travail concerté de l’OEB avec une quarantaine de référents scientifiques et techniques exerçant dans des structures privées ou publiques du territoire : Ademe, Agence de L’Eau Loire-Bretagne, Agrocampus Ouest, Agence Régionale de Santé, Région Bretagne, Drac Bretagne, Dreal Bretagne…

Parmi les enseignements qu’on peut tirer des différentes cartographies et chiffres de l’ouvrage, quelques constats s’imposent.

Le réchauffement climatique en Bretagne est bel et bien là et se fait d’ores et déjà sentir. En effet, la température s’est élevée en moyenne de 0,2 à 0,3 degrés par décennie entre 1959 et 2009 sur le territoire. Le niveau de la mer a également augmenté, notamment à Brest, de 25 centimètres, depuis 1900.

La biodiversité bretonne est également menacée : 333 espèces sont actuellement menacées, ce qui représente 21% des espèces évaluées.

Des chiffres évocateurs qui ne manqueront pas d’alimenter les débats lors de la Breizh Cop qui se poursuit, et dont la prochaine étape en 2019 est la phase de recueil des engagements.

Pour plus d’info

L’ouvrage de 90 pages et disponible gratuitement en téléchargement : http://www.bretagne-environnement.org/Media/Documentation/Bibliographies/L-environnement-en-Bretagne-Cartes-et-chiffres-cles-2018

Il sera disponible prochainement en version web interactive et accessible aux smartphones




Cette année, Zero Waste France relance le défi « Rien de neuf » pour 2019

Zero Waste France lance de nouveau son défi « Rien de neuf » pour 2019. En 2018, presque 14 000 participants ont relevé le défi. Cette année, l’association veut toucher encore plus de monde. 

Une première édition a été lancée en 2018. Le principe est simple : essayer d’acheter le moins d’objets neufs possible pendant un an. Pourquoi ? Parce que pour chaque objet neuf, une montagne de matières premières est utilisé. Pour fabriquer un manteau, il faut 110 kilos de matières premières. La fabrication d’un micro-ondes, quant à elle, en nécessite plus de 2 tonnes. Alors, pourquoi ne pas acheter ce qui est déjà en circulation ? L’année dernière, 80 % des participants ont trouvé le défi facile. 

Un site flambant neuf pour épauler les participants

Cette année, grâce à une cagnotte en ligne et plus de 25 000 € récoltés, le site internet riendeneuf.org a vu le jour. Il permet de découvrir des alternatives au neuf, dans des domaines très variés : literie, textile, transport, avec une recherche par thématiques et par départements. En Bretagne, par exemple, il est possible de covoiturer gratuitement au quotidien (ou ponctuellement) grâce à OuestGo ou d’aller en recyclerie. Bien qu’un peu vide pour le moment, la liste des alternatives est participative et les participants au défi peuvent proposer les leurs. 

« Des millions d’objets sont déjà en circulation : et si on les utilisait en priorité, plutôt que d’acheter des objets neufs ? »

Pour le moment, 10 928 personnes ont relevé le défi et possèdent un espace personnel dans lequel il est possible de suivre, de mesurer et de calculer l’impact de sa participation et de trouver des conseils et des alternatives concrète pour consommer autrement. 




Retour sur la quatrième Journée de la réserve de biosphère des îles et de la mer d’Iroise à Brest

Le 4 décembre, plus d’une centaine de participants se sont réunis pour la quatrième Journée de la Réserve de Biosphère des Iles et de la Mer d’Iroise. Un rendez-vous durant lequel ont été présentées de nombreuses actions menées conjointement, notamment un projet européen Interreg regroupant quatre réserves de biosphère européennes autour du tourisme durable.

La Réserve de Biosphère des îles et de la Mer d’Iroise est une vaste étendue de 99 149 hectares. Elle a été désignée comme telle par l’Unesco en 1988. Elle comprend 3 îles habitées (Ouessant, Sein et Molène), ainsi que les îlots formant l’archipel de Molène . C’est la seule réserve de biosphère insulaire en France Métropolitaine. «  Les principaux écosystèmes du domaine biogéographique atlantique (insulaires, littoraux et marins) y sont représentés : le milieu marin, l’estran, les falaises avec végétation des côtes atlantiques, les landes, les prairies. », peut-on lire sur le site internet de la réserve. Le rôle d’une telle réserve est aussi de « valoriser le développement économique et social durable de son territoire, tout en préservant la richesse de son patrimoine naturel et culturel et en encourageant la recherche scientifique et l’éducation environnementale. ».

La quatrième journée de la Réserve de Biosphère a été organisée le 4 décembre à Océanopolis à Brest. A l’ordre du jour : la mise en lumière de l’engagement des acteurs locaux, par le biais d’initiatives renforçant les liens entre l’Homme et la nature. Elle a réuni plus d’une centaine de participants, autour de deux tables-rondes, qui ont permis à des acteurs tels que des gestionnaires de réserve, des scientifiques, des particuliers, des étudiants, des associations…d’échanger. Le réseau français MAB (Man and the Biosphère) a notamment été présenté.

Afin de mettre en valeurs des initiatives locales mettant en avant le lien entre l’homme et la nature, des « Trophées de la Réserve de Biosphère » ont été décernés : Le collège des Iles du Ponant à Ouessant, et l’entreprise Terroir d’Iroise à Molène.

Autre sujet abordé lors de cette journée : le tourisme durable. En effet, quatre Réserves de Biosphère reconnues par l’Unesco (North Devon, Brighton and Lewes Downs, Marais Audomarois et Iroise) s’associent dans le cadre d’un projet de développement de tourisme durable innovant, en « s’appuyant sur la préservation et la valorisation des patrimoines naturels et culturels locaux ». en Iroise, le Parc Marin et le Parc Naturel Régional d’Armorique porteront le projet, sur 3 ans, avec des actions telles que la réalisation d’un schéma d’interprétation et d’aménagement sur la Réserve de Biosphère, le développement de nouveaux produits touristiques, la réhabilitation d’outils muséographique comme la Maison de l’environnement à Molène ou l’éco-musée d’Ouessant…

Le soutien des acteurs locaux et la coopération ont ainsi été les maitres-mots de la journée.

Plus d’infos

https://mab-france.org/fr/reserve-de-biosphere/iles-et-de-la-mer-diroise/

 




[Défi familles zéro déchet] Un apéro qui change de l’ordinaire pour les fêtes !

Animé par Jacqueline Mercier de l’association « l’hÊtre et Lavoir », l’atelier apéro de l’hiver des familles zéro déchet s’est déroulé à l’épicerie des Jeannettes. 

À l’épicerie des Jeannettes, ouverte depuis peu, un espace atelier a été mis en place. C’est là que les participants se sont retrouvés, le mardi 18 décembre, autour de tartines de pâté végétal, préparé par Jacqueline Mercier. Pratique pour remplacer le foie gras, ce tartinable ne contient ni lait, ni beurre.

Au menu, un apéro sain, principalement à base de plante et de graines… Et délicieux ! Les participants mettent la main à la pâte pour préparer les différentes préparations et pâtes qu’ils dégusteront ensuite autour d’un jus de pomme-fraise, d’une bière de Morlaix ou de cidre biologique.

Terrine végétale

  • 100 g de champignons de Paris
  • 60 g d’huile d’olive
  • 1 petit oignon émincé
  • 2 gousses d’ail écrasées
  • 400 g de lentilles vertes cuites (soit 250 g en sec)
  • 140 g de noix de ou graines de tournesol
  • 15 g de jus de citron
  • 20 g de sauce de soja
  • 2 cuillères à café de romarin
  • 2 cuillères à café de thym
  • 2 cuillères à café de persil
  • 10 g de cognac
  • 1 pincée de piment de Cayenne
  • sel / poivre

Lavez puis essuyez les champignons. Coupez l’extrémité de la tige et émincez-les. Faites chauffer l’huile d’olive dans une poêle ou un grande casserole. Ajouter les oignons et l’ail et cuire 5 à 6 minutes en remuant fréquemment, jusqu’à ce que les oignons deviennent translucides. Ajoutez les champignons et faites mijoter 5 à 8 minutes en remuant de temps en temps, jusqu’à ce qu’ils ramollissent, puis retirer du feu.

Dans un robot ou blender, mixez les lentilles cuites, les noix, le jus de citron, la sauce soja, le romarin, le thym et les persil, le cognac (si utilisé), le sucre de coco et le piment de Cayenne (en mettre très peu), puis ajouter les champignons cuits et remixez jusqu’à ce que le mélange soit bien lisse. ajoutez du sel, du poivre et du cognac, de la sauce soja et du jus de citron en fonction de vos goûts.

Mettre la préparation dans un récipient adapté et mettez au frigo quelques heures jusqu’à ce qu’elle prenne la consistance d’un pâté et ajouter le beurre végétal pour donner l’aspect de graisse. Servir la terrine sur des toasts ou du pain frais. Se conserve au frigo pendant 4 jours. Vous pouvez la garder bien emballée au congélateur pendant 2 mois maximum.

Beurre végétal (pour environ 280 g)

  • 100 g de noix de cajou ou graines de tournesol
  • 100 g d’huile de coco désodorisée (très important, sinon votre beurre aura le goût de coco)
  • 7 cl d’eau
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • Pour du beurre doux : environ 1/2 cuillère à café rase de sel
  • Pour du beurre demi-sel : 7 g de sel (1 cuillère à café très légèrement bombée)
  • 1 pincée de curcuma (facultatif)

Faire tremper les noix de cajou entre 12 et 24 h (si votre blender n’est pas très puissant ou un peu fatigué, 24 h c’est mieux). Jeter l’eau de trempage et placer les noix dans le blender. Rajouter l’eau prévue et mixer jusqu’à l’obtention d’une crème quasiment homogène. Faire fondre l’huile de coco et la rajouter dans le blender ainsi que l »huile d’olive et le sel. Re-mixer : le résultat final doit être homogène. Verser la préparation dans un récipient avec un couvercle et la placer au réfrigérateur pour 4 heures minimum. Il se conserve au frais dans un emballage hermétique.

Apéro-plantes

  • ail des ours, berce, romarin ou origan, thym, mixées en poudre ou en petits fragments ou frais avec des fleurs
  • 5 cuillères à soupe de plantes
  • 200 g de farine de blé
  • 150 g de moutarde à l’ancienne
  • 20 g de maïzena
  • 145 g de beurre
  • 25 g de crème végétale
  • 50 g de fromage sec

Mélangez ensemble tous les ingrédients, bien pétrir. Avec la pâte, faire un boudin de 45 cm de long. Humidifiez un peu la pâte et la rouler dans des graines de pavot. La placer au frais 30 minutes. Sortez le boudin et coupez-le en petits rondins. Mettre à cuire sur une plaque. Au four, cuisson de 15 à 20 minutes, sous surveillance.

Brisure d’ortie (ou basilic, ou thym, ou romarin, origan, marjolaine, etc..)

Penser à faire sécher des orties au début du printemps, prendre des têtes toutes fraîches, les faire sécher et en faire une poudre en mixant, ou en les frottant dans une passoire pour en faire une poudre. Pensez aussi à récolter vos plantes au jardin ou lors de promenades dans la nature après reconnaissance et à les faire sécher. 

  • 4 cuillère à soupe d’ortie en poudre ou de la plante choisie
  • 40 g de beurre
  • 120 g de farine T80
  • un peu de poudre à lever
  • 30 g de crème liquide (soja ou autre)
  • sel
  • graines de sésame

Mélanger la farine, le beurre et la plante, on obtient une sorte de sable. Faire un puits et ajouter 2 g de sel fin, un peu de poudre à lever ou une pincée de bicarbonate de soude et on y ajoute des graines de sésame. On obtient une pâte que l’on étale avec le rouleau (0,5 cm d’épaisseur). Déchirer la pâte en petits bouts et les faire cuire sur une feuille de papier cuisson 10 à 15 minutes au four à 200°.

Ail ail ail !

  • 50 g de farine de sarrasin
  • 100 g de farine de riz complet + un peu de poudre à lever
  • 40 g d’ail des ours ou ail triquettre (plante invasive à déguster sans modération)
  • 50 g de crème, soja ou vache. A ajuster.
  • 1 œuf
  • sel
  • graines de lin, tournesol, sésame

Hachez finement au couteau la plante, mélangez ensuite tous les ingrédients dans un récipient et pétrissez de façon à former une pâte. Sur le plan de travail légèrement fariné, étalez la pâte au rouleau afin d’obtenir un carré. Au pinceau, badigeonnez un peu d’eau et parsemez de graines. Posez les biscuits sur la plaque de cuisson. Enfournez au four à 240 ° pendant 10 minutes.

Rillettes de sardine (riche en calcium et oméga 3)

  • 1 boîte de sardines à l’huile ou au naturel
  • oignons frais mixés ou coupés très fin
  • fromage de chèvre frais
  • 2 cuillères à soupe de betterave rouge crue râpée finement

Mixez le tout ou faire une belle écrasée. Y tremper les biscuits apéro ou étaler sur des radis noirs en rondelles.




Environnement, santé, changement climatique et eau potable au menu du colloque régional d’Eau et Rivières de Bretagne

L’association Eau et Rivières a organisé son colloque annuel le 28 novembre à Rennes. Au programme de ce 20ème rassemblement : la question du changement climatique et de l’eau potable pour demain.

Quelle eau potable pour demain ? C’est autour de cette grande question que ce sont déroulés les débats lors du vingtième colloque de l’association Eau et Rivières de Bretagne, qui a eu lieu le 28 novembre à Rennes. Une centaines de personnes, adhérents, bénévoles, salariés, sympathisants… se sont réunis pour évoquer les grandes questions liées à l’eau en Bretagne, à l’heure où «Le  dérèglement climatique est déjà là, et impose de réfléchir dès maintenant aux impacts de celui-ci sur l’eau, pour la Région Bretagne. », a déclaré en introduction Alain Bonnec, président de l’association. « Le bassin Loire-Bretagne s’est doté d’un plan d’adaptation au changement climatique, porté par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne », s’est-il félicité. Mais il a également rappelé que le dérèglement climatique va concourir à une augmentation de la concentration des polluants dans l’eau, mais aussi à une eau en quantité moindre à certaines périodes, couplé à la probabilité de déplacement de personnes à la recherches d’un climat tempéré qu’ils pourraient trouver dans la région.

L’eau, une ressource fragile

Ceci amène donc à s’interroger sur la ressource en eau. Qui de sa quantité ? On sait ainsi que 330 à 350 millions de mètres cubes d’eau sont prélevés par an en Bretagne, dont 70% pour l’eau potable, a ainsi révélé Olivier Naulleau, de la Dreal Bretagne. L’exploitation des eaux superficielles restent à l’heure actuelle majoritaire. Mais on exploite aussi les eaux souterraines. Mélanie Bardeau, Directrice du Bureau de Recherches Géologiques et Minières, a ainsi précisé que « Si les eaux souterraines sont moins utilisées que les eaux de surface, elles sont néanmoins présentes un peu partout. Chaque année 106 millions de m3 sont pompés dans les eaux souterraines, via 3000 forages environ ». Moins de la moitié de ces prélèvements sont destinés à la consommation humaine. Avec le changement climatique, la ressource souterraine va ainsi devenir primordiale. D’autant que si la Dreal a noté « très peu d’évolution concernant la sévérité des étiages, et leur durée », « Il semble néanmoins se dessiner une prolongation des périodes de basses eaux vers l’automne , détaille Olivier Naulleau.

La qualité de l’eau

La question de la qualité de l’eau a bien entendu été aussi abordée. Nitrates, micro-polluants, pesticides, cyanobactéries…l’eau bretonne est et a été soumise à rude épreuve. « Le meilleur traitement, c’est celui qu’on a pas à faire », estime Laurent Geneau, directeur du syndicat mixte Eau du Bassin Rennais, société privée locale dans laquelle les actionnaires ne sont que des actionnaires publics. Un syndicat qui va être confronté à la hausse de la démographie dans les années à venir. «  d’ici 2030, les besoins vont augmenter de 20%, ce qui représente 5 millions de m3 supplémentaires par an ». Selon Laurent Geneau, on peut utiliser deux leviers pour protéger la ressource en eau : la lutte contre les pollutions « ponctuelles », et la lutte contre les pollutions diffuses, ce qui peut être par les politiques de bassins versants.

Jean Duchemin, ingénieur sanitaire membre de l’Académie de l’Eau, a quant à lui étudié la présence des micro-polluants dans l’eau, et notamment des perturbateurs endocriniens. Selon lui, « La santé n’est pas en péril par l’eau potable ». Il estime qu’on a « la chance d’avoir une eau potable de bonne qualité ».

Eau et aménagement du territoire

Autre question qui a été abordée : l’eau et l’aménagement du territoire. Selon Yves Lebahy, de l’association des Géographes de Bretagne, « L’eau est une question essentielle en terme d’aménagement du territoire ». Selon lui, « La contrainte climatique est bien là », « La quantité d’eau peut devenir du jour au lendemain plus parcimonieuse » . Mais le problème est que l’Homme n’anticipe pas, est imprévoyant, a perdu la mémoire « qui portait sur des temps longs », et donc ne sait plus comment réagir face à ces phénomènes. Il va falloir notamment préparer les cœurs de ville à des soucis de circulation des eaux et de submersion marine.

Aménagement du territoire, aspect quantitatif de la ressource, qualité…En abordant ces problématiques, « On apporte des éléménts de réponse à la question et à l’enjeu du meilleur rapport qualité prix au robinet », conclut Gilles Huet, délégué régional d’Eau er Rivières de Bretagne. « Le meilleur rapport qualité-prix de l’eau du robinet s’obtient à partir d’une ressource brute de qualité ». Il a également souligné l’importance de ne pas abandonner les captages, pour ne pas que la connexion entre le consommateur et la ressource se perde. Concernant le changement climatique, Gilles Huet a rappelé la nécessite qu’il fallait toujours avoir à l’esprit les bouleversements qu’il va engendrer sur la ressource en eau de la Bretagne. « Nous avons le devoir, d’alerter dans toutes les réunions où nous participons, les décideurs sur ce sujet ».




Terres d’Arrée – Bro An are, l’épicerie paysanne de St Rivoal

Au cœur des monts d’Arrée se trouve un village dénommé Saint Rivoal. On y trouve une association place de la mairie : “Terre d’Arrée – Bro An Are”

 

“Produire autrement, Vendre autrement”

Histoire

Depuis 1994, l’épicerie paysanne valorise les producteurs étant dans une démarche durable et les artisans locaux. L’association “Terre d’arrée – bro an are”, regroupe 28 producteurs et artisans à ce jour. Cet espace de vente permet aux habitants de la commune et des communes voisines, d’avoir un panel de produits locaux et sains toute l’année.

  • Leurs objectifs:
    “Pratiquer et promouvoir une agriculture durable”
    “Offrir des produits sains, de saison et de qualité aux consommateurs”
    “Soutenir l’emploi et le développement local”
    “Informer et échanger avec le consommateur sur les pratiques”
  • Les deux activités principales:
    “La tenue d’un point de vente collectif de producteurs locaux à St Rivoal”
    “ L’organisation de marchés thématiques (l’eau, les énergies paysannes…) »

Une fois le seuil de la porte passé, l’ambiance est chaleureuse et paisible. Ce jour là, c’est Christophe qui nous accueille, employé de l’écomusée et de Bro An Are, il explique tenir la boutique le vendredi, et que ce sont les producteurs qui se relaient le mardi, chacun leur tour d’une semaine à l’autre, favorisant l’échange direct avec les consommateurs.

 

 

Quels sont les produits de l’épicerie?

  • Confitures, fruits et légumes de saison ; courges, pommes…
  • Viandes et charcuteries, fromages, safran, vinaigre
  • Dépôt de pain et pâtisserie, sucre de canne bio en vrac
  • Bières, cidres, vins, jus de pomme, jus d’orange, sirops
  • Laine à tricoter, cosmétiques, savons, eaux florales
  • Plantes séchées, café, tisanes
  • Livres, objets de poterie, produits de vannerie (hochet et maracas)
  • Carte postale, pétitions et affiches

 

        

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Le produit le plus « lointain » est le vin, qui provient de la Loire-Atlantique (44)
Les produits les plus proches sont les objets de poterie qui viennent de St Rivoal.
Le nouveau produit de l’épicerie :  les eaux florales.

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 L’association

Bro an Are est aussi le lieu d’accueil pour participer aux visites de la « Maison cornec » l’écomusée des mont d’arrée.

L’une des grandes fierté de l’épicerie est l’espace de jardin partagé qui a beaucoup de succès quand la belle saison est de retour. Un jardin dans lequel les clients peuvent se servir librement et gratuitement.

L’association organise aussi des marchés à thémes comme le « marché sur l’eau » ou le marché « Champs du monde »

 

Les horaires d’ouverture de l’épicerie de Septembre à Juin sont le Mardi de 16h30 à 19h et le Vendredi de 15h à 19h
Puis durant l’été en Juillet et Août, l’épicerie est ouverte tous les jours 10h30 à 13h et de 14h à 19h.