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Ce week-end, on compte les oiseaux !

Ce week-end, comptez les oiseaux dans votre jardin ! Samedi et dimanche, Bretagne Vivante et le Geoca (Groupe d’Etudes Ornithologique des Côtes d’Armor) proposent aux Bretons de recenser les espèces d’oiseaux présentes autour de chez eux. Le but : sensibiliser, informer, et mieux connaître l’évolution des populations d’oiseaux en Bretagne.

« Initiée par le GEOCA en 2009 dans le département des Côtes-d’Armor, l’opération « Oiseaux des jardins » vise à recenser de façon ponctuelle, l’abondance des principales espèces d’oiseaux fréquentant les jardins en hiver. Basée sur des expériences déjà réalisées dans des régions et des pays voisins, cette opération se veut à la fois un moment de sensibilisation et d’information sur les oiseaux les plus communs. Elle constitue également un outil de connaissance sur l’évolution des populations de ces espèces qui connaissent, pour certaines, de dramatiques chutes d’effectifs ces dernières années. Elle est donc reconduite chaque année à la même période » , peut-on lire sur le site de l’association Bretagne Vivante.

Pour participer à l’opération, c’est simple : il suffit de choisir un lieu d’observation (son jardin, un parc, son lieu de travail, une école…) et de choisir une journée, le samedi ou le dimanche. Il faut ensuite observer durant une heure et noter tous les oiseaux observés dans ce lieu, grâce à un formulaire disponible sur internet. Pour ne pas comptabiliser deux fois le même oiseau, il suffit de ne compter que le nombre maximal d’oiseaux vu en même temps (exemple : si on voit 2 mésanges, puis 4, puis 2, il faut noter 4). Si l’on ne peut pas identifier un oiseau, pas de panique : il ne faut pas le noter, mais on peut néanmoins le prendre en photo et la poster sur la page Facebook de l’opération. Un lexique illustré est également à disposition, sur le site de Bretagne Vivante, pour reconnaître facilement les oiseaux,

Une fois les oiseaux observés, il faut faire parvenir les observations à Bretagne Vivante pour les habitants de l’Ille-et-Vilaine, du Finistère, du Morbihan et de la Loire-Atlantique, et au Geoca pour les habitants des Côtes d’Armor, par voie postale ou par internet.

L’an dernier, ce sont plus de 4000 personnes qui ont participé à ce grand comptage, ce qui a permis de recenser 146 739 oiseaux. Les trois espèces qui occupent le haut du tableau sont dans l’ordre le rouge-gorge familier, le merle noir et la mésange bleue. Le podium sera t-il le même cette année ? Pour le savoir il faudra compter !

Plus d’infos

https://www.bretagne-vivante.org/Nos-actions/Connaitre/Les-oiseaux/Les-oiseaux-des-jardins/Le-comptage-regional-des-oiseaux-des-jardins

https://www.geoca.fr/




Participez aux Trophées Bretons du Développement Durable 2019

Les Trophées Bretons du Développement Durable récompensent depuis 13 ans maintenant les initiatives bretonnes innovantes qui s’engagent dans le développement durable et solidaire et la transition. Cette année, les dossiers de candidatures peuvent être déposés jusqu’au 17 mars 2019

Vous avez un projet qui s’inscrit dans les valeurs du développement durable et solidaire ? Vous avez une « super équipe » qui le porte ? Alors vous pouvez dès à présent vous inscrire pour la douzième édition des Trophées du Développement Durable. Organisés par l’Etat (via la Dreal Bretagne, Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement), la Région Bretagne et l’Ademe Bretagne, ils récompensent chaque année des actions menées par des associations, des entreprises, des acteurs publics, des établissements d’enseignement, le tout sur le territoire breton. « Les projets retenus doivent être envisagés dans la durée, contribuer aux Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ Onu, et agir en faveur du développement durable à travers ses quatre dimensions : environnementale, économique, sociale et de qualité démocratique », peut-on lire sur le site des Trophées.

Cette année, les candidatures sont ouvertes jusqu’au 17 mars. Le jury désignera un lauréat par catégorie. Un trophée spécial « Ensemble » sera décerné pour le projet collaboratif le plus innovant. La remise officielle des Trophées aura lieu au cour d’une cérémonie organisée au printemps 2019.

Pour plus d’infos : https://www.tropheesdd.bzh/




Un festival pour les libertés numériques !

Du 25 janvier au 9 février, c’est la deuxième édition du « Festival des Libertés Numériques ». Au programme : des ateliers, des conférences, des ciné-débats…pour apprendre à agir collectivement sur la préservation des libertés et des vies privées avec le numérique, à Rennes, Nantes, Brest ou encore Lannion.

« Plonger ensemble dans le grand bain pour partir à la recherche d’un trésor : notre pouvoir d’agir collectivement pour la préservation de nos libertés et de nos vies privées ». Tel est l’objectif du « Festival des libertés numériques ». Coordonné par les bibliothécaires de l’Insa Rennes, organisé et animé principalement par des associations et des institutions, il se déroule pour sa deuxième édition du 25 janvier au 9 février, dans plusieurs villes bretonnes : Rennes, Nantes, Brest, Lannion, Saint-Brieuc, Saint-Malo et Vannes.

Au programme : des ateliers, des tables-rondes, des conférences…

La soirée d’ouverture aura lieu le vendredi 25 janvier, avec une soirée aux Ateliers Du Vent à Rennes, autour du thème « reprendre notre pouvoir collectif d’agir sur nos données personnelles », avec notamment une conférence sur les données personnelles. Le samedi, place à un ciné-débat autour du film « Pistés par nos gènes », à la Maison Internationale de Rennes. A Nantes, on pourra participer à un atelier sur l’écriture et le numérique, le 29 janvier, avec l’association A la Criée et le fournisseur d’accès internet nantais FAImaison. A Saint-Malo, on pourra apprendre à « libérer son pc » grâce aux logiciels libres le 2 févier. Tandis qu’à Lannion, le 7 février, une soirée « journalisme et numérique : pourquoi et comment protéger ses sources ? », avec la projection du film « Nothing to hide » aura lieu dans l’ampli de l’IUT.

Tout le programme détaillé est disponible sur le site https://fdln.insa-rennes.fr/




Qualité et traitement de l’eau en Bretagne : « je n’ai jamais donné d’eau en bouteille à ma fille »

Le 28 novembre à Rennes a eu lieu le colloque « Environnement & Santé : quelle eau potable pour demain ? ». L’occasion d’aborder de nombreux thèmes, parmi lesquels figure la qualité de l’eau en Bretagne et son traitement. 

Eau du Bassin Rennais est un syndicat mixte de 56 communes limitrophes de Rennes qui assure l’assainissement de l’eau « propre à la consommation ». Pour potabiliser les 21 000 000 m3 d’eau consommé par an par les 486 000 usagers, sept usines de potabilisation sont disposées un peu partout sur le territoire rennais.

Mais quel traitement subit l’eau, et quelles en sont les conséquences ?

L’eau distribuée en Bretagne provient majoritairement d’eau superficielle, et doit être désinfectée rigoureusement. Pour ce faire, de faibles quantités de produits chlorés, ayant la propriété d’être rémanents et évitant ainsi toute reprise de prolifération microbienne, sont ajoutés. Le chlore en lui-même n’a pas d’effet néfaste avéré, mais certains sous-produits peuvent l’être et leur présence est très réglementée. Cet ajout de produit donne un certain goût, qui peut être atténué en aérant l’eau à l’aide d’une carafe à large ouverture, laissée quelques instants au réfrigérateur.

Les nitrates sont naturellement présents dans l’environnement. Dans l’organisme humain, ils sont transformés en nitrites et peuvent présenter un risque pour la santé. Le code de la santé publique fixe une limite de qualité à 50 mg/litre, conformément à la Directive européenne 98/83/CE et aux recommandations établies par l’Organisation mondiale de la santé. Au-delà de 50 mg/l, l’eau du robinet est déconseillée uniquement pour les femmes enceintes et les nourrissons. Si le pourcentage de la population bretonne desservie ponctuellement par une eau non conforme en nitrate a considérablement diminué depuis les années 1998, elle était, en 2017, de 0,07 % (soit 2 233 habitants). En comparaison, dans toute la France, ce taux monte à 0,63%.

Malgré l’apparente qualité de l’eau, le problème proviendrait des pesticides. Si de prime abord, ils n’ont pas l’air de se retrouver dans l’eau que l’on boit, de nombreux produits n’ont pas été testés et ne sont pas recherchés. En Bretagne, plus de 200 molécules le sont. « Le nombre conséquent de pesticides utilisés et le coût élevé des analyses contraignent les autorités à prioriser les molécules à rechercher ». La réglementation des 5 μg/l risque d’être bientôt atteinte puisque l’on sonde de plus en plus de molécules. C’est pourquoi « l’amélioration de la qualité de l’eau brute est nécessaire pour la qualité de l’eau potable », explique Laurent Geneau, responsable santé environnement du département du Morbihan Agence Régionale de Santé Bretagne.

Pour ce faire, un programme est en cours : Eau du Bassin Rennais explique vouloir porter des projets d’agriculture durable autour des eaux de versants. Informer, sensibiliser, « animer le territoire pour que les agriculteurs fassent évoluer leurs pratiques », voilà ce à quoi s’attaquera prochainement ce syndicat.

« Je n’ai jamais donné d’eau en bouteille à ma fille. »

Pour Jean Duchemin, ingénieur sanitaire membre de l’Académie de l’Eau, « la santé n’est pas en péril par l’eau potable » et estime qu’on a « la chance d’avoir une eau potable de bonne qualité ». Néanmoins, il met le doigt sur certaines préoccupations.

Attention à la bioamplification

Si d’après lui rien ne sert de s’alarmer des traces de résidus de pilules contraceptives ou de médicaments dans l’eau, le danger viendrait des aliments, des animaux marins que l’on ingère. Ce qui est dangereux, c’est de consommer des espèces infestées de pesticides qui auraient elles déjà consommées un animal, qui aurait lui-même déjà consommé certaines substances, etc… C’est la bioconcentration, la bioamplification qui aurait des effets néfastes sur notre santé. Le danger vient donc des espèces vivants en milieux aquatique, comme les poissons ou les coquillages. Chez certains enfants de pêcheurs Baltiques, les PCB et autres organochlorés ingérés par les poissons gras et les phoques auraient engendrés des retards de développement physiques et mentaux.

Trop de produits dits « émergents » (TBT, PBDE, perfluorés, phtalates…) se retrouvent dans l’eau marine et proviennent de produits anti-salissures pour textiles ou pour les coques de navire (récemment interdit). Enfin, les « immergés » très utilisés et insuffisamment évalués en matière d’imprégnation des milieux, se révèlent plus inquiétant. Les usages explosent malgré les nombreux indices d’effets toxiques.

Pour Jean Duchemin, il faudrait « une politique de prévention globale face à ces micropolluants, susceptibles de détraquer tout l’écosystème aquatique, des sources de nos rivières à la mer, du ver de vase à la truite, au dauphin et à l’oiseau marin. Une prévention qui passera par la substitution avec d’autres substances moins toxiques ou persistantes ».




Conférence : St-Jean-du-Doigt et sa biodiversité Mardi 15 janvier 2019 à 20h à la salle Kasino

Suite à un appel à projet, la Mairie de St-Jean-du-Doigt a accepté de réaliser un ABC avec ULAMIR CPIE Pays de Morlaix Trégor et les étudiants du Lycée de Suscinio (BTS Gestion et Protection de la Nature).
Mais qu’est-ce qu’un ABC ?
Les étudiants partageront les résultats de leur étude de la biodiversité Saint Jeanneaise aux habitants de la commune. Ils présenteront également des inventaires participatifs réalisables chez soi. Cette conférence sera suivie d’un débat animé et d’un pot de l’amitié. Entrée libre.

Rendez-vous le mardi 15 janvier à 20h à la salle Kasino de Saint Jean du Doigt pour découvrir le projet.

Contact : abc.cpie@gmail.com




L’étang de Hédé en travaux pour concilier maintien des activités et préservation de la biodiversité

L’étang de Hédé, inscrit au réseau Natura 2000, a subit quelques transformations de la part de la région Bretagne afin de concilier maintien des activités et préservation de la biodiversité.

Pour préserver l’habitat naturel d’espèces remarquables, et alors que l’accès en voiture à l’étang était devenu peu praticable, une zone d’accès a été mise en place. Une zone de mise à l’eau des embarcations a également été aménagée. Le tout sur un secteur écologiquement moins sensible.

« Une meilleure prise en compte des enjeux de biodiversité dans les activités humaines »

Afin de limiter l’impact sur les milieux naturels, le stationnement des véhicules a été revu : dix places de parking vont être proposées. Enfin, pour favoriser le développement de roselières, des potelets vont être installés en bordure d’étang.

© Région Bretagne

Une table de pique-nique sera prochainement installée pour profiter de cet espace réaménagé et de cet étang inscrit au réseau Natura 2000. Pour rappel, ces sites « visent une meilleure prise en compte des enjeux de biodiversité dans les activités humaines [et] sont désignés pour protéger un certain nombre d’habitats et d’espèces représentatifs de la biodiversité européenne ».