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Pourquoi étudier s’il n’y a pas d’avenir ?

Le constat de Greta Thunberg est simple : pourquoi étudier si notre avenir n’est pas assuré ?

Face à l’inaction des gouvernements devant l’urgence climatique, cette étudiante suédoise de 15 ans à décidé d’agir. Seule, elle a commencé par faire grève de l’école devant son parlement tous les vendredi. Rapidement médiatisé, elle a aujourd’hui acquis une notoriété international, notamment grâce à un discours pendant la cop24. Elle appelle les étudiants du monde entier à faire grève, et des rassemblements ont déjà eu lieu en Australie, Suisse, Belgique, Allemagne, à Paris …

En France, loin d’agir pour contrer le changement climatique, nos émissions de CO2 ne cessent d’augmenter ; l’accord de Paris, qui prône une diminution de 27 % des émissions pour 2028, est loin d’être respecté. Cela ne semble pas inquiéter notre gouvernement, malgré les marches pour le climat qui ont lieu depuis automne dernier ou encore « l’affaire du siècle ». La jeunesse française commence donc, elle aussi, à se mobiliser. Aussi, est prévu le vendredi 15 mars une grève générale, et de nombreux étudiants et lycéens ont déjà prévu de se rassembler partout en France. Ces types d’évènements seront renouvelés tant que les politiques ne mettront pas en place de véritables actions. En tant qu’étudiants en gestion et protection de la nature, nous somme particulièrement sensible à cette problématique. Nos convictions nous poussent naturellement à nous impliquer dans cette lutte, et nous encourageons tout lycées ou étudiants de Morlaix et alentours à venir nous rejoindre le 15 mars.

Si vous souhaitez participer, n’hésitez pas à nous contacter et à vous inscrire sur l’évènement Facebook « Grève pour le climat Morlaix ».

Contact : morlaix.climat@gmail.com

06 10 98 97 38




Les Jeannettes : une épicerie pour consommer local et sans déchet à Morlaix

En Automne, Les Jeannettes ouvriront une épicerie en vrac dans le cœur du centre-ville de Morlaix (27 place Allende), pour consommer local et sans déchet. 

Chloé et Pauline sont à l’origine du collectif Les Jeannettes, qui édite (entre autre) un fanzine trimestriel pour aider à consommer local et à réduire ses déchets. Les deux jeunes femmes se lancent désormais dans une autre aventure : l’ouverture d’une épicerie en vrac sur Morlaix. Pour Chloé et Pauline, « le constat général, c’est qu’il manque une offre de vrac à prix accessibles ». 

Cette épicerie ouvrira courant automne en centre-ville, parce qu’elles « aiment [leur] ville et veu[lent] participer à la dynamisation de Morlaix ». Bien sûr, les produits qui seront proposés seront pour la plupart locaux (pour 80 % d’entre eux). 

« Tu pourras faire toutes tes courses là-bas »

« Tu pourras faire toutes tes courses là-bas » assure Chloé. Les Jeannettes vendront non seulement des produits secs, mais également liquides (comme l’huile d’olive) et tout ce qu’il faut pour fabriquer ses propres produits ménagers. Pour cela, des fiches recettes et même des ateliers seront proposés. Leur future épicerie, Pauline et Chloé la voient comme un lieu de rencontre et de partage de savoir. « L’idée, c’est de faire soi-même et de permettre l’émancipation du consommateur ». 

Le gramme suspendu

Les deux copines reprennent également le principe du « café suspendu ». Lors du passage en caisse, il sera possible de donner un peu plus (10 centimes pour 1 grammes). Au fil des passages en caisse, lorsque ces « grammes solidaires » atteignent 10 kilos, Les Jeannettes mettrons en place des paniers garnis avec des produits de saisons et de première nécessité pour les plus démunis. 

Pour maintenir l’entraide et la proximité entre tous, Chloé et Pauline espèrent pouvoir atteindre 5 500 euros grâce à leur financement participatif afin de livrer à domicile les personnes à mobilité réduite. Leur souhait, c’est « d’aller jusqu’au public qui n’ose pas ou ne peut pas [venir en boutique], pour ne pas qu’il y ai de fracture sociale ». 

Et puisque les Jeannettes ont pensé à tout, un espace pour les enfants sera mis en place, pour qu’ils puissent s’occuper.

Cette épicerie verra le jour dès cet automne. Pour les aider dans leur projet, une cagnotte a été mise en place sur Kengo. Si vous souhaitez y participer, c’est par ICI que ça se passe. 




Umami : à Lannion, une épicerie un peu spéciale va bientôt ouvrir ses portes

[Rediff] À Lannion, Claire et Corinne souhaitent ouvrir un lieu atypique, un lieu de rencontres et d’échanges, où pourraient se rencontrer le bien-manger et le bien-être…

L’une est cuisinière, l’autre masseuse… Corinne et Claire souhaitent combiner leurs compétences au sein d’un même lieu : une épicerie. Baptisée Umami, des produits originaux y seront proposés, comme des algues, des épices, et même des tisanes ayurvédiques.

L’espace de restauration, géré par Corinne, sera ouvert sur la cuisine, pour que soient concocté « en toute transparence des boissons, des plats, des soupes, des desserts, des en-cas, en utilisant des produits biologiques, locaux et de saison dans un esprit de développement durable et d’économie solidaire…à consommer sur place ou à emporter ».

Des Ateliers de Curiosités Culinaires

Dans un esprit de partage de connaissances, des « Ateliers de Curiosités Culinaires » seront organisés, pour apprendre à préparer des recettes végétariennes, aux algues ou aux plantes, sans gluten, ou même véganes. L’après-midi, l’épicerie sera transformée en salon de thé et il sera possible de déguster un Thaï en prenant le temps de feuilleter un livre de la bibliothèque mise à disposition.

En ce qui concerne la partie bien-être, détente, ce sera Claire qui s’en occupera. Elle y prodiguera des massages toniques aux hydrolats ou relaxants, des massages aux huiles végétales et essentielles bio en mélanges personnalisés.

Un lieu d’échange

Enfin, dans un esprit solidaire et de récupération, un dépôt-vente d’ustensiles de cuisine sera aménagé. Le lieu présentera également des conférences thématiques autour de la nutrition, de la santé au naturel, de la biodiversité et du développement personnel.

Pour aider Corinne et Claire dans leur projet, c’est par ICI que ça se passe.




Engage toi, deviens ambassadeur du numérique !

Où ?   Morlaix (29)
Quoi ?
Cette mission s’adresse à tous les jeunes intéressés par le domaine numérique, et motivés à l’idée d’accompagner des publics débutants vers les usages numériques. Il n’est pas obligatoire d’avoir une connaissance très approfondie des outils numériques, la motivation, la curiosité, l’envie d’apprendre et de partager étant les critères les plus importants pour cette mission.
Encadré par deux animateurs-médiateurs scientifiques, vous démarrerez votre mission par une phase d’immersion et de pratique d’outils numériques, qui vous permettra de renforcer vos connaissances et vos compétences numériques. Vous serez également formés à la médiation et à la pédagogie active, afin de vous préparer à transmettre vos connaissances et à vous adapter à des publics débutants ou mal à l’aise dans le domaine numérique.
En binômes de jeunes volontaires, vous effectuerez ensuite des missions d’accompagnement à des usages numériques de base, en entreprise, auprès de professionnels éloignés de la culture numérique (artisans, commerçants de TPE/PME, associations…) sur l’ensemble du Pays de Morlaix.
Quand ?
À partir du 2 mai 2019 (6 mois, 24 h/semaine)
Quel domaine ?
Éducation pour tous
Combien de postes disponibles ?
12
Quel organisme ?
Association Française des petits Débrouillards
Le lieu de la mission est accessible aux personnes à mobilité réduite ?
Non
La mission est accessible aux mineurs dès 16 ans ?
Non

 

Contact :

Maud Milliet
T : 06 81 57 68 86
 
Pour candidater : https://www.service-civique.gouv.fr/missions/lutter-contre-la-fracture-numerique-aupres-du-public-professionnel-2



Le festival luttant contre les discriminations « L’autre c’est toi, c’est moi », jusqu’au 23 mars

Depuis aujourd’hui et jusqu’au 23 mars, Morlaix et ses alentours accueillent la sixième édition du festival « L’autre c’est toi, c’est moi », qui vise à lutter contre les discriminations grâce à divers événements : pièce de théâtre, ciné-débat, etc. 

Disséminé sur plusieurs lieux de la ville, comme à Carré d’As, à la Salamandre, à Ti an Oil à Plourin-lès-Morlaix, à la MJC, au théâtre du pays de Morlaix, et même dans trois établissements scolaires (au collège de Plounéour-Ménez et dans les lycées Tristan Corbières et Suscinio), le festival souhaite toucher un maximum de personnes, de tous âges et de toutes conditions.

Rencontre, théâtre, exposition photographique, atelier jeunesses, animation pour les familles, bibliothèque nomade sur les thèmes des genres, des sexualité ou des identités, lecture collective, ciné-débat, conférence gesticulée, soirée-débat, enregistrement d’une émission de radio sur la thématique des discriminations ou tout simplement rencontre, écoute et discussion sont à retrouver tout au long de ces deux semaines et demi.

Le programme est à retrouver ICI.




« Protéines animales, végétales, ou les deux ? »

C’est une des grandes nouveautés de cette année 2019 pour les familles zéro-déchet de Morlaix : les conférences. Catherine et Gérard de Cap Santé ont animé la toute première, mardi 26 février, sur les « Protéines animales, végétales, ou les deux ? ».

Une protéine, qu’est-ce que c’est exactement ?

Les protéines sont précieuses et sont nécessaires à notre organisme. Elles participent au renouvellement cellulaires en remplaçant les cellules usées ou non-efficaces et en réparant les tissus et les cellules endommagées. Elles aident également à digérer, à respirer, protègent nos ongles, notre peau et nos cheveux et permettent la contraction des muscles.

Pour bien comprendre tout l’enjeux des bienfaits des protéines, il faut également se pencher sur leur composition. Elles sont constituées d’une ou de plusieurs chaînes d’acides aminés. Si il manque n’en serait-ce qu’un, la protéine ne peut jouer son rôle. Les acides aminés qui les composent peuvent se diviser en deux groupes : ceux que le corps sait fabriquer (12) et ceux qui sont obtenus pas le biais de l’alimentation (8).

Pour un adulte, 8 acides aminés sont essentiels : la leucine, l’isoleucine, la valine, la thréonine, la méthionine, la phénylalanine, le tryptophane et la lysine. Les œufs contiennent ces 8 acides aminés essentiels pour l’adulte, tout comme le quinoa. La volaille et la viande rouge ne contiennent pas de tryptophane, tandis que le poisson, lui, ne contient pas de phénylalanine. Le fromage ne produit pas la lysine, ni l’isoleucine. Le soja quant à lui ne contient pas de thréonine, ni de méthionine et de tryptophane. Les céréales (comme le riz, le maïs) ne contiennent pas de leucine, de valine, de thréonine, ni de phénylalanine. La leucine, la thréonine et le tryptophane ne se retrouvent pas dans les légumineuses comme les pois et les lentilles. Enfin, les fruits à coques ne contiennent « que » l’isoleucine, le phénylalanine et le tryptophane.

« En général dans nos pays, on n’est pas en carence, on est plutôt au-dessus de nos besoins ».

Il faut tout d’abord bien comprendre que les protéines ne se stockent pas, il faut en manger tous les jours. Cependant, si une personne ingère trop de protéines, cela peut engendrer une production d’urée et d’acide urique, qui surcharge le rein et qui est donc incapable de tout éliminer. Les déchets s’accumulent dans l’organisme, ce qui a pour effet de le fatiguer et de favoriser la prise de masse graisseuse.

Les besoins en protéines sont donc déterminés en fonction du poids : ils sont estimés à 0,8 à 0,9 g par kilo de poids idéal et par jour, avec des variations selon l’activité musculaire. Ils varient également en fonction de l’âge, du sexe, du poids, de la taille et de l’activité physique pratiquée. D’une manière générale, il est conseillé aux femmes d’en consommer environ 50 g par jour et les hommes peuvent aller jusqu’à 60 g.

Mais alors, vaut-il mieux privilégier les protéines animales, végétales, ou les deux ?

Les protéines animales ont un potentiel acidifiant dangereux pour l’organisme. Pour les carnivores, leur intestin, court, permet de dégrader et d’absorber la viande rapidement et contient l’urase, un enzyme précieux. Pour l’être humain, en raison de la longueur de nos intestins, la viande séjourne trop longtemps dans notre tube digestif… ce qui est propice à la formation de putrescences toxiques. Il convient donc de réduire sa portion de protéines animales, car pour tamponner cette acidité, l’organisme va puiser dans ses réserves minérales. Les os, cheveux, ongles et dents vont alors en payer le prix.

Si vous souhaitez manger moins de viande, vous pouvez opter pour du poisson (privilégier les poissons de débuts de chaîne, comme le maquereau ou le hareng, riche en oméga 3). Les œufs sont également une bonne alternative. Bien que le jaune d’œuf à la réputation d’être riche en cholestérol (environ 186 mg), cela permet à l’organisme d’en produire moins : « plus vous mangez de cholestérol, moins votre corps en produits lui-même ».

En ce qui concerne les protéines végétales, il est conseillé d’associer une céréale à une légumineuse pour rétablir l’équilibre entre tous les acides aminés essentiels (et ne pas dépasser la combinaison 2/3 de féculents pour 1/3 de légumineuse).

Quelques exemples de protéines végétales

Préférez les céréales complètes comme le riz, l’avoine, l’épeautre ou le blé. Le quinoa ou le sarrasin sont également conseillés. Associez-les aux lentilles, pois chiches, fèves, au soja sous toutes ses formes, aux petits-pois, aux haricots. Pensez également aux noix, aux amandes, aux graines de tournesol, de chanvre ou de sésame, ainsi qu’à l’avocat et aux oléagineux en général.

Par exemple, pour 100 g, la teneur en protéines des lentilles est de 10 g, les haricots rouges en contiennent 22,5 g et les haricots blancs 19,1 g. En ce qui concerne les proportions pour les légumineuses, on compte environ 60 à 75 g par personne pour un plat principal, et 30 g pour un accompagnement.

Et l’impact environnemental dans tout ça ?

En terme d’émission de gaz à effet de serre, d’après les données reprises par la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), pour un kilo de bœuf produit, on peut produire 2 kg de porc, 3 kg de poulet, 4,4 kg de thon, 10 kg de riz, 12 kg de yaourt, 13 kg de haricots, 13 kg de tofu, et 30 kg de lentilles… Pour produire un kilo de viande de bœuf, il faut 250 m² de surface, 10 kg de céréales et 13 000 litres d’eau. En comparaison, pour produire 1 kilo de céréales ou de légumineuses, il ne faut que 20 m² et 1 300 litres d’eau.

Selon l’organe de surveillance des aliments (Foodwatch) dans son «Rapport sur l’effet de serre dans l’agriculture conventionnelle et biologique en Allemagne» et publié par l’Institut de recherche pour une économie écologique (IOeW) et Foodwatch Allemagne, un repas sans viande et sans produit laitier (en agriculture conventionnelle), produit un effet de serre équivalent à 629 km parcourus, tandis qu’un repas avec viande et produit laitier produit l’équivalent de 4 758 km.